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Le blog de Bernard SARLANDIE

Inauguration.

11 Mai 2019, 16:18pm

Publié par Bernardoc

Pour la troisième fois en huit jours je participais à une manifestation à Eysines. Après une réunion de la Ligue de l'enseignement et un concert, ce matin c'était l'inauguration de la piscine commune Le Haillan-Eysines.

Nous étions en avance et avons pu faire le tour du propriétaire par l'extérieur.

Beaucoup de monde commençait à se masser et l'arrivée des Haillanais à bicyclette vint encore grossir la foule (des officiels ?) venus participer à cette cérémonie.

Une tribune largement féminine relativisait beaucoup l'engagement politique, chaque élue faisant assaut d'amabilités envers les autres, qu'elles soient de droite ou d'ailleurs.

Nos deux maires ont fait un discours à deux voix, délivré de façon originale et qui fut bien applaudi.

Le Président du conseil départemental a encouragé cette forme de mutualisation. A haute voix j'ai suggéré une fusion Le Haillan – Eysines ; c'était sans doute un peu perfide et une conseillère du Haillan m'a rétorqué « Ne parle pas de malheur ». Ah oui, ça voudrait dire moins de conseillers municipaux et un seul maire au lieu de deux...

Après les discours un coup de sifflet retentit et dans la foule un certain nombre de personnes se dévêtirent (le vent était plutôt frais) et pénétrèrent dans la piscine avant que le ruban ne soit coupé.

Nous eûmes droit ensuite à une visite théâtralisée par groupe de 25. Le contraste de température entre l'intérieur et l'extérieur nous a fait du bien, et on a pu constater que l'eau était à la même température que l'air ambiant. Nous avons pu apprécier l'espace bien-être, complément indispensable à une séance de piscine. Outre nos guides, de nombreux « pisciniens » peuplaient les lieux. Apparemment il n'y avait pas besoin d'être tatoué pour être piscinien, mais les peaux naturelles me paraissaient en minorité. Je ne me suis pas lassé d'admirer une jeune femme qui faisait un exercice aérien avec deux morceaux de tissus : elle a accompli un grand nombre de figures et je pense qu'elle devait être contente lorsque la visite s'est terminée. Mais en tous cas, bravo pour sa performance.

Pour accompagner le buffet, quoi d'autre qu'un blue lagoon en apéro ?

C'est une belle réalisation, chauffée au bois et avec les eaux usées nettoyées de façon écologique dans un bassin de phytoremédiation. Maintenant on peut espérer que tous les élèves du Haillan, d'Eysines et même d'autres communes quitteront l'école primaire en sachant nager. Et qu'enfin les cycles « natation » retrouveront toute leur place dans les cours d'EPS.

Et ce n'est pas fini...

 

Inauguration.
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Les fonctionnaires étaient dans la rue.

10 Mai 2019, 18:09pm

Publié par Bernardoc

Je n'étais pas bien hier matin et j'ai préféré rester au chaud sans aller grossir les 5 000 manifestants dans les rues de Bordeaux. C'est extrêmement rare et donc j'ai emprunté un extrait de compte-rendu au monde.fr.

C’était la quatrième journée nationale d’action dans la fonction publique depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron – après celles du 10 octobre 2017 et des 22 mars et 22 mai 2018. Mais « c’est la première fois que le gouvernement se retrouve confronté à toutes les organisations syndicales qui rejettent un projet de loi », relève Mireille STIVALA (CGT), évoquant une « situation inédite ».

Les neuf syndicats de la fonction publique (CGT, CFDT, FO, FSU, Solidaires, UNSA, FA-FP, CFE-CGC, CFTC) dénoncent une réforme à « la portée très grave », tant pour les agents que pour l’avenir des services publics. Ils critiquent « un passage en force » du gouvernement, qu’ils accusent de vouloir une fonction publique alignée sur les règles du privé, au détriment du statut de fonctionnaire et de l’indépendance des agents. Au contraire, le gouvernement a présenté son texte, qui facilite notamment le recours aux contractuels, comme une nécessité pour rendre l’administration « plus attractive et plus réactive » face aux « nouvelles attentes » des Français.

Le secrétaire d’Etat, Olivier DUSSOPT (ancien socialiste qui est allé à la même soupe que la droite extrême), a prévenu sur CNews qu’il n’y aurait ni retrait, ni renégociation de cette réforme car il s’agissait de « faire évoluer » le statut des fonctionnaires, pas de le supprimer :

« La réponse est non, pour une seule raison : nous avons eu quinze mois de concertation, six semaines de consultations officielles, ensuite j’ai accepté beaucoup d’amendements présentés par les deux syndicats qui ont joué le jeu des amendements, la CFDT et l’UNSA, et la commission des lois de l’Assemblée s’est saisie du texte qui sera examiné lundi. On améliore et on continue d’améliorer ».

Mais qu'est-ce qu'il y connaît cet ancien hamoniste à la fonction publique, lui qui n'a jamais travaillé que comme assistant parlementaire avant d'être élu ? Vraiment l'exemple type (avec d'autres, hélas de gauche) de quelqu'un qui n'a jamais calculé comment arriver en fin de mois. Je me souviens en début de carrière, j'étais heureux quand le 10 du mois je pouvais acheter un livre, et pourtant j'étais fonctionnaire de catégorie A.

Quatre jours de grève en deux ans, ce n'est pas beaucoup. Déjà, s'ils avaient été groupés cela se serait vu davantage. A quand la prochaine journée sans lendemain ? Ou alors est-ce qu'on réfléchit à une grève reconductible ? 36, 45, 68, 2020 ?

Et ce n'est pas fini...

 

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UNE RÉUNION : POUR QUOI FAIRE ?

9 Mai 2019, 11:58am

Publié par Bernardoc

COMMUNIQUÉ de PRESSE

À l’issue du Grand débat, le président de la République s’est adressé aux Français pour affirmer qu’il maintenait le cap de sa politique. Il a chargé le Premier Ministre de mettre en oeuvre ses décisions dans un délai rapide. C’est dans ce contexte que s'est tenue le lundi 6 mai 2019 une réunion à Matignon avec des élus, des syndicats et des associations (dont on ne connaît pas précisément le détail) et avec comme seul ordre du jour : le cadre de la mobilisation nationale et territoriale pour l’emploi et les transitions.

Le président de la République souhaite « associer » les syndicats, pour ce qui nous concerne, à la mise en oeuvre de ces décisions. De manière épisodique il se souvient qu’il existe des syndicats dans ce pays et qu’il serait bon de les réunir. C’est ce qu’il avait déjà fait le 10 décembre dernier en pleine mobilisation des « gilets jaunes » avec le résultat que tout le monde connaît.

Les propositions de la CGT ne manquent pas sur les questions essentielles que sont l’urgence sociale, fiscale, démocratique et environnementale.

Qui peut croire que par la voix du Premier Ministre, l’exécutif va enfin prendre en compte les revendications qui s’expriment depuis des mois dans le pays, dans les mobilisations comme par exemple:

la revalorisation du Smic, des pensions et des minima sociaux ;

changer le travail pour travailler moins, mieux et tous ;

une politique de l’emploi s’appuyant sur la reconnaissance des qualifications et des savoirfaire ;

une retraite par répartition par annuité avec un âge de départ à 60 ans à 75% du dernier salaire (avec un minimum vieillesse de 1200 euros) ;

le rétablissement de l’ISF et la suppression de la TVA pour les produits de première nécessité ;

le maintien et le développement des services publics de proximité dotés de personnels à statut.

Alors qu’il y a urgence climatique, réduire cette question aux seuls gestes du quotidien consiste une nouvelle fois à culpabiliser uniquement les citoyens en ménageant, par exemple, les industriels.

À quand le rétablissement de l’écotaxe sur les transports routiers et la relance du fret pour les marchandises comme le maintien des petites lignes et des gares de proximité pour les voyageurs ?

À quand une politique de réindustrialisation locale favorisant les circuits-courts et la création d’emplois ?

La CGT a transmis au gouvernement ses 19 propositions urgentes pour répondre aux besoins de la population et du pays. Elle n'a donc pas participé à cette nouvelle réunion, lundi matin, dont les objectifs sont loin de correspondre au mécontentement et à la colère du monde du travail et de ceux qui en sont exclus.

Elle appelle à poursuivre et à amplifier les mobilisations dès le 9 mai prochain.

Et ce n'est pas fini...

 

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Histoire et vocabulaire.

8 Mai 2019, 11:11am

Publié par Bernardoc

Armistice : Convention par laquelle les belligérants suspendent les hostilités.

Reddition : Acte par lequel une troupe ou une forteresse met bas les armes.

Victoire : succès militaire remporté sur les ennemis.

 

Désireux de laver l'humiliation de 1918, Hitler exige de signer l'armistice le 22 juin 1940, à Rethondes, en forêt de Compiègne, dans le wagon historique où le maréchal Foch et les plénipotentiaires allemands se retrouvèrent pour l'Armistice du 11 novembre 1918.

Le 8 mai 1945 est la date de la victoire des Alliés sur l'Allemagne nazie et la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe marquée par l'annonce de la capitulation de l'Allemagne.

La loi du 7 mai 1946 prévoit que la commémoration du 8 mai 1945 soit fixée au 8 mai de chaque année, si ce jour est un dimanche, ou le dimanche suivant. Dès cette année et plus nettement dans les années suivantes, c'est-à-dire jusqu'en 1951, la commémoration perd de son importance alors que les associations d'anciens combattants réclament la reconnaissance du 8 mai comme jour férié et chômé. Ces associations organisent ainsi leur propre manifestation. L'adoption de la loi n° 53-225 du 20 mars 1953 clarifie la situation : le 8 Mai est déclaré jour férié (mais non chômé) de commémoration en France.

Dans une logique de réconciliation avec l'Allemagne, le président Charles de Gaulle supprime le caractère férié de ce jour par le décret du 11 avril 1959 qui fixe la date de la commémoration au deuxième dimanche du mois de mai. Puis le décret du 17 janvier 1968 décide que le 8 mai sera commémoré chaque année, à sa date, en fin de journée.

En 1975, dans cette même logique afin de souligner la volonté des Européens d'organiser en commun leur avenir pacifique, le président Giscard d'Estaing supprime également la commémoration de la victoire alliée de 1945. Cette décision suscite un tollé général de la part des associations d'anciens combattants.

C'est à la demande du président François Mitterrand que cette commémoration et ce jour férié seront rétablis, par la loi n° 81-893 du 2 octobre 1981 qui ajoute cette date à la liste des jours fériés désignés par le code du travail.

Voilà : marre d'entendre parler de l'armistice du 8 mai 1945 !

Et ce n'est pas fini...

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Les fonctionnaires en ont marre !

7 Mai 2019, 10:56am

Publié par Bernardoc

Et elles sont neuf fédérations à le dire.

Le projet de loi dit de transformation de la fonction publique vient d’être présenté au Conseil des Ministres. Le gouvernement souhaite le faire valider par le Parlement avant l’été.

Non, ce projet de loi ne concerne pas uniquement la gestion des agent-e-s de la fonction publique. Au contraire, il vous concerne toutes et tous, en tant qu’usager.

Il s’agit de pierres permettant de modifier en profondeur la fonction publique et de fragiliser les services publics.

Ce sont des attaques sans précédent.

Ce projet de loi va faciliter, par la généralisation du recours au contrat, parfois sur des contrats de mission, les restructurations, les suppressions, externalisations ou privatisation des missions de service public.

Le Projet de loi ne répond pas aux besoins actuels exprimés par les français depuis plusieurs mois qui souhaitent une fonction publique plus proche, plus humaine sur tous les territoires.

Non, ces réformes ne sont pas portées par la volonté d’un meilleur service public mais bien par des principes de coupes budgétaires.

Les promesses de modernisation risquent de se traduire en réalité par une dégradation des services publics. C’est en fait moins de services publics qui nous attend toutes et tous.

Les services publics ont pour mission de satisfaire les besoins collectifs :

en permettant la prise en charge de toutes et tous, quel que soit leur âge, leur origine et leur situation financière et sociale, et non selon le patrimoine ;

sur l'ensemble des territoires ruraux comme urbains;

en protégeant les plus faibles et non en confortant les plus forts;

en rendant possible une véritable redistribution des richesses ;

Revendiquons des services publics, accessibles à toutes et à tous, qui servent et aident l’usager-e et réduisent les inégalités et assurent la cohésion sociale.

Les services publics doivent être assurés :

par une fonction publique à la neutralité indispensable et donc non soumise à des intérêts privés ;

en garantissant l'impartialité de ses agent-e-s, leur indépendance du politique, et en mettant fin au pantouflage et aux conflits d'intérêt ;

Bâtissons toutes et tous le service public de demain, un service public toujours juste et protecteur, pour l’usager.

Ensemble pour une fonction publique au service de toutes et tous. journée d’action et de grève JEUDI 9 MAI.

A Bordeaux

11h30 place de la République

Et ce n'est pas fini...

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Tristesse.

6 Mai 2019, 14:39pm

Publié par Bernardoc

D'après la newsletter de L'OBS du 6 mai 2019.

Abomey et Ouidah, Ganvié, la Pendjari, avec ses 4 700 km2, qui s’étend sur le Bénin, le Burkina Faso et le Niger, et l’un des derniers sanctuaires de la vie sauvage en Afrique de l’Ouest. Son exploitation constitue l’une des seules sources de revenus dans cette région reculée du Bénin, à plus de 10 heures de route de la capitale économique, Cotonou.

Sa situation géographique, limitrophe avec le Burkina Faso, fait peser une menace constante, et désormais concrète. Le pays voisin est confronté à une dégradation de la situation sécuritaire sur son sol depuis trois ans, avec une accélération alarmante ces derniers mois.

La zone de Pendjari avait récemment été classée parmi les zones « formellement déconseillées » par le Quai d’Orsay, « compte tenu de la présence de groupes armés terroristes et du risque d’enlèvement ».

Les parcs sont des zones très difficiles à surveiller, malgré un renforcement des équipes de surveillance.

Anciennement Dahomey, surnommé « le quartier latin de l'Afrique » avant de devenir la République populaire du Bénin en 1975, le Bénin a longtemps été considéré comme un îlot de stabilité en Afrique de l’Ouest, une région où opèrent désormais de nombreux groupes djihadistes liés à Al-Qaïda et à l’organisation Etat islamique (EI).

Selon des experts et des sources sécuritaires, le nord des pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest, comme le Togo et le Bénin, est devenu vulnérable ces derniers mois face à la stratégie d’expansion et de multiplication des fronts adoptée par les groupes armés.

Dans le parc du W, à cheval sur le Bénin, le Niger et le Burkina, « des combattants originaires du Mali auraient mené dès 2014-2015 une reconnaissance » jusqu’au Bénin, selon un rapport publié en mars par l’institut de recherche Thomas More.

Au Burkina, 90 % des attaques ne sont pas revendiquées. Elles ont été pour la plupart attribuées à Ansaroul Islam, au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) ou à l’Etat islamique dans le grand Sahara (EIGS), mais une dizaine d’autres groupes, « plus petits et sans doute moins structurés » sont également actifs, selon International Crisis Group (ICG).

Quelle chance nous avons eu d'y aller entre 1975 et 1977, et notamment lors de nos permissions (nous étions VSNA) pour les vacances de Noël 1975. Je sens que je vais aller fouiller dans mes photos pour montrer sur ce blog la beauté de ce qui nous est maintenant interdit.

Et ce n'est pas fini...

 

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L'Europe a quelquefois des initiatives intéressantes.

5 Mai 2019, 12:00pm

Publié par Bernardoc

Transparency France salue l’adoption de la directive européenne en faveur de la protection des lanceurs d’alerte.

Communiqué de presse

Le mardi 16 avril, les députés européens ont adopté une directive offrant une solide protection aux lanceurs d’alerte dans tous les pays membres de l’Union. Une première législation en la matière qui permet une harmonisation indispensable, alors que seuls dix pays s’étaient dotés d’un texte les protégeant.

La directive a réuni en sa faveur une écrasante majorité (591 pour sur 653 votants). Il serait intéressant de savoir quels sont les 62 réfractaires.

Cette directive offre une meilleure protection à tous ceux qui souhaiteraient signaler des « manquements à la loi », actes ou omissions, qu’il s’agisse d’activités illicites (comme la corruption) ou d’abus de droit (comme l’optimisation fiscale agressive), dans le cadre de leur travail.

Ils bénéficieront ainsi d’une immunité civile et pénale (en cas de divulgation d’un secret protégé, y compris le secret des affaires), tandis que des sanctions civiles et pénales dissuasives sont prévues pour les auteurs d’entrave au signalement, les auteurs de représailles contre les lanceurs d’alerte, ou en cas de rupture de confidentialité de leur identité.

L’interdiction de toutes représailles est assortie de l’obligation de protection contre toutes représailles, protection étendue à la famille, aux collègues ou personnes morales qui seraient impliquées dans l’alerte. Le texte prévoit également l’obligation d’accès à un conseil gratuit et indépendant.

Point essentiel de ces nouvelles règles qui régissent leur protection :  les lanceurs d’alerte pourront saisir en premier lieu la voie interne (l’organisation délictueuse) ou directement les autorités compétentes. La possibilité de divulgation publique est étendue notamment en cas de destruction de preuves ou de collusion des autorités et hiérarchies. Cette souplesse des paliers était une demande de Transparency France et de sa coordination d’ONG et permettra une clarification de la loi Sapin 2.

L’adoption de cette directive est une victoire majeure pour le mouvement Transparency International et la société civile qui s’est mobilisée depuis 2015 tant au plan français qu’européen (pétition française de 38 ONG, lettre ouverte de 80 ONG, pétition européenne ayant recueilli ¼ de million de voix en 2018).

« C’est un jour historique pour les lanceurs d’alerte, et une victoire qui n’aurait pu avoir lieu sans une mobilisation collective, mais attention à la transposition de la directive : la société civile de chaque pays devra veiller à inscrire dans son droit national la réparation intégrale des dommages subis par le lanceur d’alerte » (Nicole Marie MEYER, lanceuse d’alerte et responsable du programme alerte éthique )

La directive sera ensuite transposée au plan national. Transparency France restera vigilante tant pour la traduction de la directive que pour sa transposition en droit français.

Et ce n'est pas fini...

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Voilà, voilà...

4 Mai 2019, 15:09pm

Publié par Bernardoc

« Au lendemain de la clôture des candidatures pour les élections du 26 mai, quatre listes se revendiquent des gilets jaunes. Trois sont affiliées à l’extrême droite, la dernière est une émanation directe du mouvement. » (Chapô d'un article de liberation.fr)

Bon, ça va ; de 300 000 individus farouchement individualistes, on arrive déjà à une fédération (à venir ?) de 4 listes. Y'en a un qui doit être vachement content, c'est le méprisant de la République. Après l'enfumage du « grand débat » dont les résultats sont nuls du fait de la non-prise en compte des revendications exprimées, les 25 jours de manifestations en week-end vont se traduire par un total de 1,5% des voix (+- 1%) aux élections européennes, et notre gouvernement menteur, éborgneur et mutilateur va en sortir conforté dans sa politique de destruction des conquis sociaux et d'attaque contre les classes moyennes inférieures.

Y aura-t-il une riposte syndicale d'envergure après ces élections ? Jusqu'à quand allons-nous supporter la malfaisance de cette droite extrême, avare, avide et nuisible à l'intérêt général ? Allons-nous mettre en œuvre ce que nous suggère ce couplet de L'Internationale :

Hideux dans leur apothéose,
Les rois de la mine et du rail
Ont-ils jamais fait autre chose
Que dévaliser le travail ?
Dans les coffres-forts de la banque
Ce qu'il a créé s'est fondu,
En décrétant qu'on le lui rende,
Le peuple ne veut que son dû.

Si l'on en croit The Telegraph, journal britannique extrêmement conservateur titrait : « L'arrogance de Macron n'est dépassée que par sa stupidité ». Allons-nous continuer d'être la risée des peuples qui nous entourent ?

Enfin, j'espère que jeudi nous serons nombreux dans les rues pour défendre ce qu'il reste encore de nos services publics.

Et ce n'est pas fini...

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2019 : Travaux Personnels Envolés

3 Mai 2019, 16:11pm

Publié par Bernardoc

Il est des articles qu'il n'est point besoin de commenter, tel celui-ci tiré d'une ancienne publication du Café pédagogique.

Adieu les TPE ! En ce mois de janvier 2019, dans tous les lycées, les 1ères achèvent leurs Travaux Personnels Encadrés et écrivent la fin d’une belle histoire pédagogique. Car la réforme du lycée supprime les TPE : un dispositif lancé en l’an 2000 pour mettre en œuvre au lycée la pédagogie de projet, le travail de groupe, l’interdisciplinarité, le développement de compétences transversales (informationnelles, numériques, collaboratives, créatives …) : pour favoriser l’implication des élèves dans les apprentissages. Fallait-il supprimer ce dispositif au lieu de le rénover et le revitaliser ? Le grand oral annoncé en terminale pourra-t-il en être le prolongement alors qu’il n’est pas prévu d’horaire spécifique ? Le Café pédagogique a interrogé des lycéens qui durant 2 décennies ont goûté aux TPE. Des années après, devenus ingénieurs, enseignants, infirmiers, architectes, médecins, étudiants …, ils disent combien les TPE leur ont permis de resserrer les liens avec l’Ecole et les savoirs tout en les préparant aux études, au travail, à la vie. Et ils interrogent : pourquoi donc supprime-t-on les TPE ? 

 Quelques rappels

 1997 : un grand mouvement lycéen débouche sur une enquête nationale dont émerge l’aspiration des élèves à plus d’autonomie et de responsabilité dans la classe et au lycée.

2000-2001 : les Travaux Personnels Encadrés sont progressivement mis en place en 1ère.

2001-2002 : les TPE sont étendus à la terminale sur le mode d’une épreuve facultative.

2005-2006 : les TPE sont supprimés en terminale, le travail de 1ère devenant le support de notation pour le bac.

2019 : les TPE sont supprimés en 1ère par la réforme du lycée de Jean-Michel Blanquer.

Les TPE en 1ère se déroulent durant le 1er semestre de l’année sur une plage de 2 heures hebdomadaires. Les élèves sont encadrés par 2 enseignant.es de 2 matières différentes. Les élèves y disposent de certaines libertés : constitution du groupe, choix du sujet (qui doit être en lien avec des thèmes nationaux et avec les disciplines représentées), définition de la problématique, adaptation des démarches (recherches, lectures, enquêtes, interviews …), planification du travail, répartition des tâches, forme(s) de la production finale (dossier, site web, écriture créative, vidéo …). Au final, les élèves passent un oral devant un jury : ils exposent le résultat de leur travail et répondent aux questions du jury, ils justifient leurs choix et témoignent des connaissances et compétences acquises.

Et ce n'est pas fini...

 

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Comme promis.

2 Mai 2019, 10:46am

Publié par Bernardoc

Les immeubles sont maintenant habités. Les gens de la rue doivent se réjouir, ils n'auront plus à subir les "nuisances" provoquées par les collégiens qui avaient fréquenté le collège Paul LANGEVIN.

Ce sont donc les dernières photos de ce qui fut un épisode important de ma vie.

Et ce n'est pas fini...

 

Comme promis.Comme promis.
Comme promis.Comme promis.Comme promis.

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