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Le blog de Bernard SARLANDIE

Mole game reserve.

21 Août 2019, 22:14pm

Publié par Bernardoc

Toujours dans la région du nord, pas très loin de Tamale, nous avons passé quelques jours avec Fanny et Daniel (le couple qui était programmé pour Mampong) dans cette réserve de faune sauvage qui est maintenant devenu un des parcs nationaux.

Le site était super, avec les habitations sur le haut d'un promontoire, qui dominaient un réservoir dans lequel les animaux pouvaient venir s'abreuver en toute sécurité.

Nous sommes partis dans un 4x4 avec un guide en quête d'animaux à photographier. Ce fut assez infructueux et le soir, surprise, une famille d'éléphants était juste sous nos fenêtres, et donc les téléobjectifs ont fonctionné. Mais cela était néanmoins moins impressionant que le troupeau d'éléphants qui a traversé la route devant notre 4L à un autre moment en Haute Volta. Là, on se sentait vraiment petits, mais ils ont fait comme si on n'existait pas, et il a mieux valu. Il faut maintenant que je remette la main sur ces photos.

Et ce n'est pas fini...

Mole game reserve.
Mole game reserve.
Mole game reserve.
Mole game reserve.
Mole game reserve.
Mole game reserve.
Mole game reserve.
Mole game reserve.
Mole game reserve.
Mole game reserve.
Mole game reserve.
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Mole game reserve.
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Deux anniversaires inoubliables !

20 Août 2019, 17:07pm

Publié par Marie-Jo, Marie-Claude

Les faits tels qu’ils se sont produits :

Ce lundi 19 août 2019, nous étions invitées par notre ami Bernard Sarlandie et sa famille à fêter son anniversaire sur le bâtiment de promenade fluviale le Burdigala II.

Une fois tous les convives installés dans la salle de réception du pont médian fermé du bateau, déjà installé pour le lunch, nous avons quitté le quai de Queyries quelques minutes après 12 heures. Notre ami Bernard a commencé à accueillir ses invités (environ 90 personnes), rappelant les circonstances de ses rencontres avec l’un ou l’autre. L’ambiance était joyeuse.

Nous trouvant assises à l’avant du bateau et habituées à naviguer, nous avons constaté qu’après avoir doublé de très près la balise de tribord rouge, le Burdigala avançait à vive allure, trop vive, le long des quais des Chartrons. Nous nous en sommes fait la remarque. Sans plus, mettant ce constat sur le compte de la force du courant du fleuve jointe à celle de la marée descendante. Quelques minutes plus tard, la présentation des invités étant encore en cours, nous avons constaté à voix haute (nos voisins immédiats l’ont entendu) que nous abordions bizarrement le pont Chaban-Delmas. Anormalement, le bâtiment dérivait vers la pile bâbord du pont et seul un vigoureux coup de barre pouvait éviter de la heurter…Ce qui n’a pas été le cas. Le bateau ne paraissait pas (plus) être manœuvrant. Seuls les passagers de l’avant étaient conscients de ce qui allait se passer. Inéluctablement, l’avant bâbord du Burdigala est venu heurter violemment la pile du pont. Ce premier choc s’est produit à 12h28 : il a provoqué de nombreuses chutes de matériels et de personnes et a été suivi d’un second choc, à l’arrière du bâtiment. Des hurlements de peur et de douleur s’en sont suivis, compte tenu de la violence de ces deux impacts successifs et rapprochés.

Nous avons alors constaté que le navire poursuivait sa route sans être manœuvré. Nous foncions à très vive allure à tribord vers les vieilles piles en béton du quai de Brazza. Le troisième choc que nous qualifierions d’abordage non maîtrisé s’est produit à 12h33 et a été d’une violence inouïe. Nous avons alors constaté que de nombreuses personnes étaient allongées, blessées et souffraient énormément. Après un amarrage de fortune, effectué par le commandant de bord seul, les passagers valides ont rejoint le pont supérieur, effarés et hébétés dans l’attente des secours.

Les pompiers sont arrivés très rapidement sur place.

Attitude de l’équipage :

Apparemment 4 personnes pour 90 passagers. Aucune consigne de sécurité avant le départ. Aucune consigne donnée par le commandant de bord pendant l’accident. Après les deux chocs sur la pile du pont et avant le troisième choc, un « aide marin » est venu nous demander de « monter sur le pont supérieur du bateau ». Cette consigne ne devait en aucun cas être exécutée compte tenu de l’imminence du troisième choc. Le bon sens aurait voulu que la seule consigne soit de tous s’allonger par terre. Heureusement, cette consigne de sécurisation est venue d’une passagère, ce qui a permis d’éviter de nouveaux accidents lors du troisième choc quai de Brazza. Pas un mot du commandant de bord avant, pendant et après l’accident. Seule l’agente d’accueil s’est excusée pour « cet incident »…

Compte-rendu de presse :

Le journal Sud-Ouest dans son édition du 20 août parle à tort d’un « accostage quai de Brazza » alors qu’il s’agit d’un abordage non maîtrisé, de plein fouet, et de front, contre des piles de béton armé… D’où un impact d’une extrême brutalité qui a entraîné la plupart des traumatismes et des blessures parmi les passagers.

Témoignage de Marie-José Cameleyre et Marie-Claude Bergouignan

Et ce n'est pas fini...

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Aujourd'hui...

19 Août 2019, 00:24am

Publié par Bernardoc

...on vous mène en bateau !

Et ce n'est pas fini...

 

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Et voilà !

18 Août 2019, 10:48am

Publié par Bernardoc

70

Et ce n'est pas fini...

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Aujourd'hui c'est...

17 Août 2019, 09:06am

Publié par Bernardoc

J-1

Et ce n'est pas fini...

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Northern region.

16 Août 2019, 10:37am

Publié par Bernardoc

Nous avons passé le bac et nous voilà donc maintenant dans la région du nord du Ghana, limitrophe du Burkina Faso.

Je vous ai dit plus haut qu'on ne voyait personne en brousse, et pourtant comme vous le signale le panneau indicateur, autour de nous se trouvent plus de 1400 personnes.

Nous observons une mini tornade avant de trouver un village où des monticules allongés de terre indiquent que l'on se prépare à d'autres constructions dans le village : une fois séchées, ces lignes seront découpées en briques.

Contrairement au sud qui a été christianisé, le nord est à majorité musulmane et l'on peut trouver nombre de mosquées typiques du Sahel, aux créneaux et aux toits en forme de pyramides. Peintes en blanc, on peut voir qu'elles ont été construites en terre lorsque le temps a commencé à les dégrader. Mais il n'y a pas besoin de cela pour remarquer les poutres de la structure interne qui dépassent de tous côtés. C'est ce genre de monuments que les fous furieux du Mali se sont appliqués à détruire il y a quelques années.

Et ce n'est pas fini...

Northern region.Northern region.
Northern region.Northern region.Northern region.
Northern region.Northern region.Northern region.

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Autour de la Volta.

15 Août 2019, 09:59am

Publié par Bernardoc

En 1961, quatre ans après l'indépendance de son pays, Kwame N'KRUMAH, un des premiers pan-africanistes visionnaire, décida la réalisation d'un projet qui avait été envisagé du temps du colonialisme, mais jamais mis en œuvre : le barrage d'Akosombo sur le fleuve Volta.

Ce barrage, dont la construction a demandé quatre ans et qui me rappelait un peu celui de Serre-Ponçon, a donné naissance au plus grand lac artificiel du monde. Il occupe 3,6% de la surface du pays. Il a fallu a l'époque déplacer 1% de la population et la reloger dans une cinquantaine de nouveaux villages (au lieu des 700 qui furent noyés). Nous n'avons pas vu les vestiges, mais seulement les nombreux troncs d'arbres étêtés qui dépassaient de l'eau. C'était un paysage que nous ne connaissions pas à l'époque.

La centrale électrique envoyait 80% de sa production vers la fonderie d'aluminium du port de Tema, et il me semble qu'à l'époque une partie de l'électricité était exportée vers le Togo voisin.

Nous avons plusieurs fois pris le bac pour traverser (vers le nord) un des bras du lac : toujours un spectacle typiquement africain qui nous faisait nous sentir comme des découvreurs ; le nom que nous donnaient les petits était : « brouni », un terme qui avait à voir avec la couleur de notre peau, plus ou moins rougie par le soleil.

Et ce n'est pas fini...

Autour de la Volta.
Autour de la Volta.
Autour de la Volta.
Autour de la Volta.
Autour de la Volta.
Autour de la Volta.
Autour de la Volta.
Autour de la Volta.
Autour de la Volta.
Autour de la Volta.
Autour de la Volta.
Autour de la Volta.
Autour de la Volta.
Autour de la Volta.
Autour de la Volta.
Autour de la Volta.
Autour de la Volta.
Autour de la Volta.
Autour de la Volta.
Autour de la Volta.
Autour de la Volta.
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Autour de Mampong.

14 Août 2019, 11:11am

Publié par Bernardoc

Krobo : au milieu de nulle part, mais village d'un ancien haut dirigeant du pays qui en a profité pour faire arriver jusqu'à la jungle une 2x2 voies éclairiée !

Chaque village développe une spécialité artisanale. Ainsi N'tonso, sur la route entre Kumasi et Mampong, s'est spécialisé dans la création d'adinkrah. Qu'ès aco ? Il s'agit d'un grand drap porté en toge et décoré à l'encre grâce à des pochoirs découpés dans des calebasses, chacun ayant une signification bien particulière. Cette pièce de tissu devant être utilisée jusqu'à ce qu'elle tombe en lambeaux, on commence par un tissu blanc qui sera teint au fur et à mesure de la saleté. En effet, il n'est pas possible de laver ces tissus imprimés, et réimprimés à chaque fois. Même lorsqu'ils sont noirs (cf. plus haut les funérailles) on distingue les empreintes noires dessus. Soulage aurait sans doute aimé.

Dans un autre village, la spécialité est les perles. Dans un moule en terre avec des alvéoles, on remplit chaque trou avec de la poudre de verre, un morceau de bois au centre, et on passe le tout au four : le verre fond, la tige de bois se consume, et il n'y a plus qu'à récupérer les perles, très lourdes et souvent grossières mais qui sont portées davantage autour de la taille, notamment chez les petites filles, plutôt qu'autour du cou.

Un autre village, dont j'ai oublié le nom, se spécialisait dans le tissage de kente : de longues bandes à base jaune et dont les motifs signifiaient tous quelque chose. Un peu plus haut vous m'avez vu drapé dans une telle étoffe, après que les bandes ont été cousues ensemble. Cette pièce nous a servi de dessus de lit pendant des années. Là encore, remarquez l'ingéniosité dans la fabrication des instruments.

Et ce n'est pas fini...

Autour de Mampong.
Autour de Mampong.
Autour de Mampong.
Autour de Mampong.
Autour de Mampong.
Autour de Mampong.
Autour de Mampong.
Autour de Mampong.
Autour de Mampong.
Autour de Mampong.
Autour de Mampong.

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Busua.

13 Août 2019, 13:46pm

Publié par Bernardoc

A trente kilomètres à l'ouest de Takoradi se trouvait un morceau de paradis, un must à l'époque : Busua.

Quelques bungalows en dur sur la plage, de jeunes Ghanéens prêts à venir vous faire cuire sous vos yeux sur les barbecues locaux (on doit toujours en avoir un au fond d'une malle d'africaneries) des homards tout frais pêchés.

Moment de détente exceptionnel qui, avec du recul, n'est pas sans rappeler certains coins de Polynésie.

Un guide touristique de la côte occidentale du Ghana indique maintenant 9 hôtels et/ou restaurants, preuve de l'attrait de ce village. Il y en a même un tenu par un couple de Français.

Quelques photos de l'endroit et des alentours ; posez-vous et rêvez !

Et ce n'est pas fini...

Busua.Busua.
Busua.Busua.Busua.

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Elmina.

12 Août 2019, 09:07am

Publié par Bernardoc

Puisque nous sommes arrivés sur la côte, quelques images du golfe de Guinée, notamment du château St Georges de la mine (Elmina), un des premiers forts construits par les portugais en 1482 et qui servira plus tard de lieu d'embarquement pour les esclaves à destination du nouveau monde, et la Gold coast (ancien nom du Ghana) a été un grand fournisseur.

A l'époque où nous y étions, le château faisait office d'auberge de jeunesse et nous avons donc pu y dormir et bénéficier d'un paysage superbe.

Aujourd'hui Elmina est une ville de 20 000 habitants et qui comporte un certain nombre d'hôtels inscrits sur booking.com.

Nous avons fait plusieurs excursions sur la côte, respiration maritime loin de notre brousse et avons utilisé les artisans locaux : nous avons fait provision de divers sacs en cuir (sur commande) que nous avons utilisés pendants des années tant la qualité était bonne ;

Et ce n'est pas fini...

Elmina.
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Elmina.
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Elmina.
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Elmina.
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