Sérieux ?
Et ce n'est pas fini...
Pour éviter d'avoir à me répéter, notes en vrac d'un retraité, incorrigible militant.
Et ce n'est pas fini...
Je ne suis pas un ayatollah vegan ni un suppôt aveugle de Greta. Mais depuis quelques jours je suis atterré par une publicité automobile qui comme argument de vente promet de prendre en charge le malus qui frappe une certaine catégorie de leur production, à savoir les SUV, vous savez ces voitures urbaines à 4 roues motrices nécessaires pour grimper les pentes abruptes de certains quartiers de nos cités.
Ce genre de voiture, fort populaire au demeurant, compte parmi les plus polluantes et les plus gourmandes sur le marché. Et tous les économistes s'accordent à dire qu'elles seront invendables d'occasion.
Alors ne s'agit-il pas de masquer l'absence de vision stratégique de ce constructeur, ancien défenseur à tout crin du diesel et qui n'est pas encore prêt à se lancer dans la construction de voitures plus propres ?
C'est un peu comme le numérus clausus des médecins : on se rend compte de la connerie seulement au moment où on est obligé d'en importer.
Et ce n'est pas fini...
Article tiré de gentside du 15 janvier 2020
Avant même d'être vendu, un aliment sur sept est jeté à la poubelle. Le constat est édifiant.
Un aliment sur sept est jeté à la poubelle… avant même d’être vendu. C’est le chiffre accablant de l’Agence Mondiale pour l’alimentation des Nations Unies. Cela nous fait 14% de la nourriture mondiale produite qui est détruite avant même d’être commercialisée.
Soit parce qu’ils n’ont pas la bonne taille ou la bonne couleur, soit parce que leur date de péremption est proche, soit parce qu’on ne sait pas les conserver correctement... Le montant de l’addition est salée : 400 milliards de dollars par an.
SI le gaspillage alimentaire était un pays, il serait ainsi le 47e pays le plus riche au monde. Devant Israël, le Portugal, ou encore la Grèce, le Maroc ou le Danemark.
Quant à la France, elle est loin, très loin d’être bonne élève. Nous jetons 10 millions de tonnes de nourriture par an. Soit 30kg par an et par habitant. Et ça coûte environ 160 euros par personne, soit le prix d'un abonnement Netflix Standard par an. Le pire dans tout ça, c’est que dans les 30kg jetés, il y a 7kg de produits… encore emballés.
Voici donc trois astuces pour bien faire ses courses et éviter, à sa petite échelle perso, de moins jeter. Si, si, c'est possible.
On fait une liste : cela devrait permettre de limiter à ce dont on a vraiment besoin. Pas de dinguerie quand on passe devant les pépitos (même si c’est tentant).
On regarde les dates : on ne prend pas le premier pot de yaourt qui passe. On cherche celui qui a une date éloigné si on compte le conserver. Ou alors on le prend mais on le mange vite.
On se méfie des promos : parce que acheter 18 danettes parce qu’il y en 8 gratos dedans, c’est peut être trop. Surtout si on vit seul dans un studio avec un tout petit frigo. Acheter en gros, c’est surtout une occasion de plus de jeter.
Et ce n'est pas fini...
Intéressante journée au conseil départemental aujourd'hui. J'y suis allé avec des sentiments mitigés : était-ce pour me faire peur ou au contraire pour me rassurer ? J'ai toujours en mémoire la grande peur informatique de l'an 2 000 et les sauvegardes sur disquettes qu'il avait fallu faire au cas où...
La journée s'articulait autour de conférences qui alternaient avec des tables rondes centrées sur différents thèmes. Et à côté de cela, dans le hall, il y avait un hackathon auquel je n'ai rien pigé : une compétition dans laquelle s'affrontaient des étudiants (dont trois femmes sur...45) issus des grandes écoles privées de Bordeaux.
Nous avons commencé à l'heure par une conférence d'Olivier GRALL, délégué à la sécurité numérique de Nouvelle Aquitaine, sur les acteurs et les enjeux de la cybersécurité.
Vint ensuite un état des lieux des cybermenaces, table ronde dans laquelle intervinrent police, gendarmerie et une architecte en infrastructures réseaux et sécurité, un métier dont je n'avais jamais entendu parler.
Un buffet copieux nous attendait ; dommage que la soupe soit arrivée un peu tard.
Une deuxième conférence ouvrait l'après-midi : « Où sont mes données ? ». C'était une personne de la DIRECCTE qui a traité le sujet.
Deuxième table ronde : « Accompagnement des territoires et des acteurs : se prémunir contre les attaques » avec quatre intervenants. Nous avons pris beaucoup de retard lors de cette table ronde, si bien que ce fut la dernière, des obligations m'attendant ailleurs.
Un document nous avait été distribué le matin, et il comportait quatre pages fort utiles : un glossaire qui utilisait les mots français, de canular à vulnérabilité, ce qui est loin d'être le cas quand on cause informatique !
Et ce n'est pas fini...
Ce matin, l'Union Syndicale des Retraités de la Gironde attendait, sur les marches de la Bourse du Travail, les camarades cheminots qui arrivaient de la gare pour rejoindre la manifestation. Le but était de leur remettre un deuxième chèque de soutien (le premier ayant été envoyé à Paris). Il était environ 11h30 quand soudain sont passés devant nous des motards avec « POLICE » inscrit sur leurs dos, masqués et casqués, sur des motos banalisées, visiblement prêts à casser du manifestant, voire à jouer les provocateurs. Il s'agissait des sinistres « voltigeurs », héritiers de ceux qui avaient sauvagement assassiné Malik OUSSEKINE il y a un peu plus de 30 ans.
Mais ce qui était très grave, c'est que certaines plaques minéralogiques étaient masquées. Cela ressemble fortement à des méthodes de voyous qui camouflent leurs traces avant de commettre leurs méfaits.
En d'autre temps démocrates, j'aurais pu penser que de telles manœuvres seraient sanctionnées par la hiérarchie, mais force est de constater qu'en macronie, où il n'y a pas de violence policière comme l'affirme le méprisant de la République, ceci est ouvertement encouragé par tous ceux qui ont quelques galons, et qui ne sont pas du même camp (comme dirait l'autre).
Devant la pression internationale, le premier ministre a beau faire des déclarations promettant des enquêtes, plus personne n'y croit. Et dire que certains craignaient le pire (la pire ?) et sont allés soutenir l'ancien ministre de Hollande...
Avec la bride sur le cou laissée aux flics et les médailles qui leur ont généreusement été distribuées pendant tout ce temps, les temps promettent d'être pour le moins incertains si la gauche arrive un jour à supplanter ce gouvernement de droite extrême : il faudra tout réapprendre aux forces dites « de l'ordre ».
Et ce n'est pas fini...
Je viens de recevoir les consignes pour renouveler le comité de ma section girondine de la MGEN. Il y a 14 postes à pourvoir et...9 candidats, dont 4 sortants.
Moi qui ait effectué trois mandats de 6 ans dont un mandat au bureau, je ne peux qu'être désolé de voir le désintérêt pour cette mutuelle qui, ne l'oublions pas, gère la sécurité sociale des salariés de l'éducation nationale.
Bien sûr, on n'est peut-être pas toujours d'accord avec l'évolution de notre mutuelle, qui a trop souvent tendance à vouloir s'adapter au « nouveau monde », comme l'a montré l'ancien directeur de la section Dordogne qui a rejoint aux dernières législatives la droite extrême de cette majorité sourde, muette et aveugle. Mais est-ce en restant à l'écart et en protestant de temps en temps (la protestation ultime étant la démission) que l'on peut espérer faire changer les choses ?
J'ai eu milité à la FEN, dont les militants avaient créé la mutuelle, et les syndicalistes révolutionnaires (Ecole Emancipée) en étaient. On imagine si cinq militants de la CGT avaient intégré le comité de section ? Sur 36, ça représente un certain poids (moi, j'étais tout seul et je crois pouvoir dire que j'étais écouté, même si pas toujours entendu). Nos camarades de Loire Atlantique l'avaient compris il y a quelques années.
Bon je vais voter, et voter pour les 9 candidats, qui seront forcément élus, tout en regrettant que le comité de section se réduise ainsi : 5 élus de plus et c'était encore renforcer l'intelligence collective. Dommage !
Et ce n'est pas fini...
"Il y a, dans cette société (Gad), une majorité de femmes. Il y en a qui sont, pour beaucoup, illettrées" (9/2014)
"Avec ma ligne d’autocars, les pauvres pourront voyager plus facilement" (10/2014)
"Je ne suis pas là pour protéger les jobs existants" (12/2014)
"Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires" (janvier 2015)
"Si j’étais chômeur, je n’attendrai pas tout des autres. J’essaierai de me battre d’abord" (2/2015)
"Je pense qu’il y a une politique de fainéants, et il y a une politique d’artisans. Moi, je suis avec les artisans" (2/2015)
"Les salariés français sont trop payés" (3/2015)
"La France est en deuil d’un roi" (7/2015)
"Je compte sur vous pour engager plus d’apprentis. C’est gratuit quand ils sont mineurs" (08/2015)
"Être élu est un cursus d’un ancien temps" (09/2015)
"Le libéralisme est une valeur de gauche" (09/2015)
"Les jeunes veulent être entrepreneurs, pas fonctionnaires" (9/2015)
"Je n’aime pas ce terme de modèle social" (10/2015)
"Bien souvent, la vie d’un entrepreneur est bien plus dure que celle d’un salarié, il ne faut pas l’oublier. Il peut tout perdre, lui, et il a moins de garanties" (1/2016)
"Les salariés français doivent pouvoir travailler plus sans être payés plus, si les syndicats majoritaires sont d’accord" (1/2016)
"Vous n’allez pas me faire peur avec votre tee-shirt. La meilleure façon de se payer un costard, c’est de travailler" (05/2016)
"35 heures, pour un jeune, ce n’est pas assez" (11/2016)
"Je ne vais pas interdire Uber et les VTC, ce serait les renvoyer vendre de la drogue à Stains" (11/2016)
"L’alcoolisme et le tabagisme se sont peu à peu installés dans le bassin minier" (01/2017)
"Le chômage de masse, en France, c’est parce que les travailleurs sont trop protégés" (02/2017)
"Les Britanniques ont la chance d’avoir eu Margaret Thatcher" (02/2017)
"Il n’y a pas de culture française (…) Moi, l’art français, je l’ai jamais vu" (02/2017)
"C’est une erreur de penser que le programme est le cœur d’une campagne électorale. La politique, c’est mystique" (02/2017)
"Une start-up nation est une nation où chacun peut se dire qu’il pourra créer une start-up. Je veux que la France en soit une" (04/2017)
"Je suis pour une société sans statuts" (03/2017)
"Vu la situation économique, ne plus payer les heures supplémentaires est une nécessité" (04/2017)
"Le Kwassa-Kwassa pêche peu, il amène du Comorien" (06/2017)
"Une gare, c’est un lieu où l’on croise des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien" (06/2017)
"Je ne veux plus, d’ici la fin de l’année, avoir des femmes et des hommes dans les rues, dans les bois, ou perdus" (07/2017)
"Je n’aime pas le terme de pénibilité. Donc, je le supprimerai, car il induit que le travail est une douleur" (07/2017)
"Quand tu es Président, ce n’est pas le moment où tu gagnes le plus d’argent" (08/2017)
"Je ne céderai rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes" (09/2017)
"Mes conseillers sont jeunes, j’assume. Les maréchaux d’Empire étaient jeunes et ce n’étaient pas des paysans" (09/2017)
"Les révolutionnaires sont souvent des ratés du suffrage universel" (09/2017)
"La démocratie ne se fait pas dans la rue" (9/2017)
"Certains, au lieu de foutre le bordel, ils feraient mieux d’aller regarder s’ils ne peuvent pas avoir des postes, là-bas, parce qu’il y en a qui ont les qualifications, et ce n’est pas loin de chez eux" (10/2017)
"Je ne suis pas la père Noël" (en Guyane, 10/2017)
"Je crois à la cordée. Il y a des hommes et des femmes qui réussissent parce qu’ils ont du talent, je veux qu’on les célèbre. Si on commence à jeter des cailloux sur les premiers de cordée, c’est toute la cordée qui dégringole" (10/2017)
"Si vous n’êtes pas en danger, il faut retourner dans votre pays" (11/2017)
"Ceux qui naissent pauvres restent pauvres. Il faut responsabiliser les pauvres pour qu’ils sortent de la pauvreté" (6/2018)
"On met un pognon de dingue dans les minima sociaux, et les gens ne s’en sortent pas" (6/2018)
"Je dis aux jeunes : Ne cherchez plus un patron, cherchez des clients" (6/2018)
"Si un jour tu veux faire la révolution, tu apprends d’abord à avoir un diplôme et à te nourrir toi-même" (7/2018)
"S'ils veulent un responsable, qu'ils viennent me chercher" (à propos de l'affaire Benalla, 7/2018)
« Ce peuple luthérien, qui a vécu les transformations de ces dernières années, n’est pas exactement le Gaulois réfractaire au changement ! » (8/2018)
Face à un jeune chômeur Macron indique : « je traverse la rue et je vous trouve un emploi ... je veux simplement des gens qui sont prêts à travailler » Journée du Patrimoine l’Elysée 9/2018
"Universel ne veut pas dire que c'est le même pour tous" 14/1/20
Et ce n'est pas fini...
Lors de ses voeux, Emmanuel MACRON a pris soin de citer tous ceux que sa politique fait souffrir. Mais parler avec empathie des malheurs du peuple pour faire accepter sa politique ne suffira pas !
LE POUVOIR D’ACHAT DES RETRAITÉS VA CONTINUER DE BAISSER
S’agissant des retraités à peine mentionnés, il n’envisage aucune amélioration de leur pouvoir d’achat. Au contraire, la ministre du Travail considère que les retraités peuvent perdre 600 à 800 euros par an au nom de la solidarité intergénérationnelle !
Après la hausse de la CSG, l’augmentation des pensions au 1er janvier 2020 est limitée à 0,3 % pour les retraites bruts supérieures à 2000 euros. Nous demandons que toutes les retraites soient indexées sur l’évolution des salaires.
Grâce à la mobilisation des retraités tout au long de l’année 2019, nous avons obtenu que les revenus inférieurs à 2000 euros soient exonérés de la hausse de la CSG et que leur pension soit augmentée de 1 %. Nous demandons que cette hausse soit annulée pour tous les retraités.
CE NE SONT PAS LES RESSOURCES QUI MANQUENT
Les seuls dont le président n’a pas parlé le 31 décembre ce sont précisément ceux à qui sa politique est particulièrement favorable : les patrons des entreprises du CAC 40 qui ont vu les dividendes atteindre 51 milliards en 2019 et les financiers, futurs et seuls bénéficiaires de sa réforme des retraites.
L’OBJECTIF DES MARCHÉS FINANCIERS
Emmanuel MACRON a choisi l’épreuve de force et la guerre d’usure car l’enjeu est énorme pour ses alliés financiers : les banques et les fonds de pensions souhaitent s’accaparer le budget de la Sécurité sociale. Au prix de l’appauvrissement des retraités d’aujourd’hui et de demain, à l’instar de ce qui se passe aux États-Unis où plus de 30 millions d’américains n’ont aucune protection sociale, l’espérance de vie en bonne santé régresse et l’espérance de vie stagne. De ce système-là, nous n’en voulons pas !
La réforme ne se justifie pas. La Sécurité sociale sera à l’équilibre dans quelques années.
l 2025 = > Un million d’emplois = 2,5 milliards de cotisations supplémentaires
l Égalité salariale femmes/hommes = > 62 milliards/an
l Maintien des cotisations pour les salaires supérieurs à 10 000 €/mois = > 71 milliards d’ici 2040
l Exonérations de cotisations = > 70 milliards par an
l Abandon des dépenses versées à fonds perdus pour le CICE = > 40 milliards
l Fraude fiscale = > 100 milliards
Ce n’est pas l’argent qui manque en France c’est la volonté de le mobiliser pour le bien être de la population.
VOUS VOULEZ L’APAISEMENT MONSIEUR LE PRÉSIDENT ?
Commencez donc par retirer votre réforme à points et participez, non pas à la consultation des « partenaires sociaux » sur des modifications à la marge de votre projet, mais à une véritable négociation pour améliorer notre système de retraite, ce que les syndicats demandent depuis longtemps.
Annulez la hausse de la CSG pour tous les retraités et indexez les pensions sur l’évolution des salaires après un rattrapage des pertes de pouvoir d’achat qu’ils subissent depuis 10 ans.
Les retraités et les salariés retrouveront une certaine sérénité, assurés de ne plus craindre les fins de mois difficiles et le chômage pour leurs enfants, leurs amis, leurs collègues. Mais les puissants qui vous ont fait président ne l’ont pas fait pour ça. Vous serez toujours le « président des riches ».
C’est la détermination des grévistes et de toutes et tous ceux qui les soutiennent qui créera les conditions d’un apaisement.
L’UNITÉ DU PAYS SE FAIT CONTRE CETTE RÉFORME INJUSTE
Emmanuel MACRON a osé lancer un appel à l’unité quand sa réforme provoque une situation de chaos, dont il espère faire porter la responsabilité aux grévistes et à ceux qui s’opposent à sa politique.
C’est contre cette réforme et l’ensemble de sa politique que l’unité du pays peut et doit se construire. Ce sont les meilleurs voeux que chacune et chacun peut souhaiter à ses proches, ses amis, ses collègues.
C’est ce que nous vous souhaitons en espérant vous retrouver nombreux dans toutes les initiatives qui seront prises pour obtenir le retrait de cette réforme et de véritables négociations pour améliorer notre système actuel de retraite.
Et ce n'est pas fini...
J'ai découvert ce magazine improbable ce matin chez mon marchand de journaux qui ne reçoit ni L'Huma ni L'Huma-dimanche.
Flush est un mot anglais qui signifie « chasse d'eau », et le sous-titre de la 5ème parution de cette revue est « L'actualité (dé)culottée » et une belle photo de deux actrices de Madame Arthur ornait la une.
Il s'avère qu'il s'agit d'un trimestriel, premier magazine grand public qui décrypte la société par le prisme des toilettes. C’est une publication haut de gamme, artistique et décalée, dont le premier numéro est paru en kiosques en novembre 2018. Le sous-titre du premier numéro était d'ailleurs : « Toilettes, culture & société ».
Cette littérature de cabinet, enfin c'est là que je vais déposer le magazine, arrive à faire 68 pages qui tourne autour de ce sujet scabreux.
Quelques exemples d'articles dans ce numéro :
Elections municipales : WC publics, WC politiques (je ne sais pas s'il va y avoir des références à Clochemerle) ;
London loos ;
Tanger public ;
Le loquet ;
Et un dossier de 14 pages : « M'enfin, où sont passées les toilettes ? »
Quand j'aurai lu ce magazine, peut-être vous ferai-je partager mes impressions si j'ai apprécié les articles.
Et ce n'est pas fini...
N'étant pas disponible pour la visite organisée par l'IHS de cette exposition consacrée aux connexions entre la Gironde et la guerre d'Espagne, j'y suis allé aujourd'hui, jour de plusieurs manifs. Résultat : j'ai dû marcher rapidement au milieu d'une foule dense pour arriver à l'heure, puisque la circulation des trams était interrompue.
Ce qui m'avait attiré, c'était une conférence de Pierre SALMON : "Il se trame là quelque chose de louche" : analyser le trafic d'armes destiné à la guerre civile espagnole à travers le prisme bordelais. L'auditorium des archives départementales était plein pour écouter ce chercheur de l'université de Caen qui a tenté de dénouer tous les fils de ces trois ans de transit.
L'exposition en elle-même, que j'ai visitée en suivant, retrace les pérégrinations des quelques 100 000 réfugiés qui sont passés par Bordeaux, en plusieurs tableaux thématiques :
L'arrivée des réfugiés ;
La solidarité des petits gestes ;
Les volontaires brigadistes aux côtés de la République espagnole ;
Une politique d'asile de plus en plus restrictive ;
Une guerre à nos portes ;
L'aide sanitaire aux blessés ;
De l'accueil à l'internement.
Des représentations de personnages grandeur nature et très réalistes, inspirées des photos des réfugiés jalonnent le parcours et ne sont pas sans rappeler certaines créations de mon défunt petit cousin Bilal BERRENI.
Vous avez encore le temps d'aller visiter cette exposition (c'est gratuit) puisqu'elle reste jusqu'au 19 avril.
Et ce n'est pas fini...