A la bourre !
Pas le temps de traiter les photos aujourd'hui : patience !
Je vais encore envoyer ma lettre (la même) à la ministre de la culture. Si celle-ci me répond (pas comme ses prédécesseurs), je vous en ferai part.
Et ce n'est pas fini...
Pour éviter d'avoir à me répéter, notes en vrac d'un retraité, incorrigible militant.
Pas le temps de traiter les photos aujourd'hui : patience !
Je vais encore envoyer ma lettre (la même) à la ministre de la culture. Si celle-ci me répond (pas comme ses prédécesseurs), je vous en ferai part.
Et ce n'est pas fini...
Pour continuer à vous appâter, après Ré, il y aura Corbières et Minervois. Patience !
Et ce n'est pas fini...
Dans quelques jours je vous parlerai de notre escapade dominicale à l'île de Ré. Comment on dit en bon français : c'est un teaser ?
Et ce n'est pas fini...
Dix ans pour construire un projet dans l’Education Nationale, balayés d’un simple courrier.
Le collège Gisèle-Halimi à Aubervilliers vient de recevoir, en ce début de juin 2020, une courte lettre-couperet du Rectorat lui refusant de poursuivre à la rentrée 2020 la mise en œuvre du projet de « Collège coopératif et polytechnique » à peine commencée depuis deux ans.
Vous trouverez ci-joint un communiqué de l’A2CPA.
L’A2CPA, Association pour un Collège Coopératif et Polytechnique à Aubervilliers, tient à informer largement ses adhérents, ses sympathisants, et plus largement la communauté éducative, des conditions dans lesquelles ce projet pédagogique et éducatif a tenté d’exister et se voit balayé avec brutalité.
En effet, depuis la rentrée de 2018, le collège a connu plus d’entraves que de soutien pour accompagner la mise en œuvre du projet expérimental.
Et pourtant ! De 2018 à 2020, dans l’esprit du projet contractualisé, le collège Gisèle-Halimi d’Aubervilliers a vécu deux années certes imparfaites et difficiles mais aussi deux années riches en expériences humaines, pédagogiques et éducatives, en réalisations intellectuelles, pratiques, artistiques, techniques, en projets coopératifs issus de discussions collectives, entre adultes et avec les élèves.
Cela amène aujourd’hui à se demander s’il y a une suite possible au travail mené depuis 10 ans. Force est de constater que ce qui avait été patiemment construit avec des interlocuteurs volontaires, au sein des institutions, a été mis à mal par ces mêmes institutions, traversées par des courants contraires.
Jean-Pierre FOURNIER
Et ce n'est pas fini...
03 juil. 17:24 - Poutchie GONZALES LCI
Pas de premier tour, ni de second. Les habitants de 17 communes de l’Ain, de l’Eure-et-Loire, du Gers ou encore de la Haute-Marne n'ont pas pu élire de maire pour les élections municipales.
Alors que les conseils municipaux officialisent les victoires de nombreux maires, pour les communes d'Allichamps, Saint-Ythaire ou Buellas, aucun candidat ne s'est présenté et n'a souhaité reprendre le flambeau. Parmi ces municipalités, 13 ont moins de 1000 habitants.
Pour trouver une solution à cette situation, les préfets se sont donc retrouvés dans l’obligation de nommer une "délégation spéciale". Son rôle : remplacer le maire et le Conseil municipal.
La délégation remplit alors les mêmes fonctions qu’une mairie. Elle va élire son président, mais ses activités seront restreintes aux affaires urgentes et administratives. Elles sont généralement composées d’anciens élus ou de retraités de la fonction publique, et tous doivent être volontaires.
Ces élus temporaires ont alors trois mois pour organiser de nouvelles élections et présenter un Conseil municipal. Dès la mise en place de ce dernier, la délégation est dissoute.
Si aucun candidat ne se présente auprès de la délégation, deux options s'offrent à elle : une nouvelle délégation est nommée et une autre élection partielle sera organisée, ou la commune est fusionnée avec une autre. Cette seconde option est la plus probable pour des communes avec très peu d’habitants comme Orret en Côte-d’Or et ses 17 résidents.
La situation de ces 17 communes n’est pas inédite. Il arrive régulièrement que des petites municipalités se retrouvent sans candidats lors d’élections municipales. Mais le nombre est rarement aussi élevé.
Cette démobilisation pour le métier de maire s’est accentuée ces dernières années. Une étude de Cevipo et l’Association des maires de France réalisée en 2018 démontrait que 50% des maires en poste ne projetaient pas de se représenter en 2020. Les raisons sont diverses mais, le manque de financement et "la difficulté à satisfaire les demandes de leurs administrés" sont souvent citées.
Et ce n'est pas fini...
Article lemonde.fr & AFP du 3 juillet 2020
Le nombre de maternités est passé sous le seuil des 500. Le rapport de la Drees illustre aussi le « virage ambulatoire » des soins hospitaliers, avec une hausse des hospitalisations partielles.
Les fermetures de lit se sont poursuivies dans les établissements de santé publics et privés, qui avaient déjà franchi à la baisse la barre des 400 000 lits d’hospitalisation complète en 2017. Quelque 4 195 lits d’hospitalisation ont été supprimés en 2018 en France, tandis que les urgences ont enregistré 400 000 passages supplémentaires, selon un rapport publié vendredi 3 juillet par la Drees, le service statistique des ministères sociaux.
Les 3 042 hôpitaux et cliniques français disposaient exactement de 395 670 lits fin 2018, selon le « panorama » annuel de la Drees. Cette perte de capacité d’accueil a été en partie compensée par la création de 1 845 places Un rééquilibrage qui illustre le « virage ambulatoire » des soins hospitaliers, avec une nouvelle hausse des hospitalisations partielles (16,1 millions de journées, soit + 2 %) et un nouveau tassement des hospitalisations complètes (118,2 millions de journées, soit − 1 %).
Toujours en 2018, onze maternités ont fermé leurs portes, le pays comptant désormais moins d’un demi-millier (492) de lieux de naissance. Dans un contexte de baisse de la natalité depuis plusieurs années, quelque 500 lits d’obstétrique ont été supprimés (15 400 au total).
A l’inverse, la fréquentation des 709 services d’urgences a encore battu des records, avec plus de 21,8 millions de passages, en hausse de 2 % en un an.
Une saturation qui a conduit quelques mois plus tard à une grève inédite des soignants, qui s’est rapidement étendue à l’ensemble de l’hôpital public, sans que les plans successifs du gouvernement ne parviennent à enrayer ce mouvement social.
Et ce n'est pas fini...
Samedi dernier j'ai acheté Sud Ouest et je découvre un article sur deux tiers de page, avec photo et gros titre : « A Libourne, la Sainte Epine dans son nouveau coffre ».
On pourrait penser que ce genre d'article aurait davantage sa place dans un bulletin paroissial que dans le journal de tout le monde (c'est le seul quotidien en Gironde). D'autant qu'il n'y a aucun recul par rapport au fait relaté : c'est absolument la parole de l'Eglise apostolique, catholique et romaine qui est ici retranscrite.
La photo montre un élu de la République posant devant ce petit bout de bois, dans une vitrine à 40 000 € payée par la commune, et le curé de la paroisse.
Depuis 115 ans il existe une loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat, et là on peut se référer à l'attitude d'un ancien ministre, prédécesseur de Macron, qui ne mettait jamais les pieds dans un lieu de culte et rendait hommage aux défunts en les attendant à l'extérieur. C'était une attitude plus conforme aux valeurs de notre République que celle de certains présidents courant à Rome pour se faire introniser chanoine de Latran.
La laïcité est vraiment un combat de tous les jours. Restons mobilisés.
Et ce n'est pas fini...
Certains vont être élus avec moins d'un quart du corps éléctoral. « Cela va renforcer le malaise, l'idée d'une faible légitimité » déclare le politologue Luc ROUBAN du Cevipof (centre de recherches politiques de sciences-Po).
C'était dans l'Huma-dimanche d'avant le deuxième tour.
Et c'est bien ce qui est arrivé, avec certains maires qui sont élus par moins de 15% des inscrits. En frisant les 23%, notre maire fait figure d'une élue quasi plébiscitée...comme Macron l'avait été lors des présidentielles.
Comment arriver à faire changer les choses ? Je pense que je vais me répéter car je l'avais dit lors du « grand débat » et même après : rendre le vote obligatoire, pénaliser financièrement ceux qui n'y participent pas sans excuse (comme c'est le cas pour les élections sénatoriales), reconnaître le vote blanc et mettre en place la proportionnelle intégrale, seul moyen pour que toutes les tranches de la population se sentent concernées.
Il serait temps aussi d'interdire tout cumul de mandat y compris dans le temps : les citoyens ne laisseraient ainsi pas le soin à d'être élu pendant des années et de se déconnecter donc de la vraie vie.
Si une autre pandémie nous empêche à nouveau d'aller voter, il faudrait songer à mettre en place un vote électronique, ce qui implique de penser à une solution pour les zones (encore) blanches.
Si on continue dans la voie actuelle, on va vraiment se faire mal dans le mur.
Il faudra vraiment réfléchir à tout ça lorsqu'on construira la VI° République.
Et ce n'est pas fini...