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Le blog de Bernard SARLANDIE

La France doit adhérer au traité sur l’interdiction des armes nucléaires

21 Janvier 2021, 10:10am

Publié par Bernardoc

L‘entrée en vigueur du TIAN (Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires) le 22 janvier 2021 n’est pas un événement ordinaire dans le climat actuel de tension et de risque pour la sécurité de la planète. 19 associations et organisations (dont 5 anciens Prix Nobel de la paix) lancent un appel solennel au Président de la République pour que la France adhère à ce traité.

Le 22 janvier 2021 restera une date historique : un traité multilatéral, le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN), adopté par les deux tiers des pays membres de l’ONU en 2017, entre en vigueur et rend les armes nucléaires illégales, que ce soit leur possession, leur fabrication, ou la menace de leur utilisation, c’est-à-dire la stratégie de dissuasion nucléaire. Le TIAN comble un vide juridique et complète l’interdiction des autres armes de destruction massive, biologiques et chimiques, ainsi que de certaines armes classiques condamnées pour leur impact sur les civils. Il aura des effets même sur les pays qui le rejettent. La France, qui s’est toujours voulue le pays porteur des valeurs de respect du droit international, ne doit pas tourner le dos à ce processus de démocratie internationale et doit adhérer au TIAN.

Cet accord est le résultat de dizaines d’années d’efforts persévérants de la société civile, à travers des organisations dont de nombreuses ont été regroupées au sein de la Campagne internationale pour abolir les armes nucléaires (ICAN), lauréate du prix Nobel de la paix 2017, et le Comité international de la Croix-Rouge, en convergence avec plusieurs Etats, dont le Saint-Siège, l’Afrique du Sud (ancienne puissance nucléaire) et la Nouvelle-Zélande.

Les organisations, gouvernements, Eglises, syndicats qui soutiennent l’interdiction des armes nucléaires n’ont pas agi seulement par frustration à l’égard des détenteurs d’arsenaux qui n’ont pas tenu leurs engagements, pris notamment dans le cadre du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP). Le TIAN concrétise le rejet d’un système verrouillé par le veto de ces quelques pays et d’un système de sécurité fondé sur la capacité de perpétrer des massacres de masse de civils.

Les puissances nucléaires, dont la France, ont beau déclarer que le TIAN ne leur imposera aucune obligation, elles ne pourront plus désormais affirmer que leurs armes nucléaires sont légitimes. Elles se comportent comme si le TNP leur accordait indéfiniment un droit de possession et de recours à l’arme nucléaire, en contradiction avec l’esprit et le texte de ce traité. Ainsi tentent-elles de justifier l’injustifiable, à savoir les programmes de modernisation et de renouvellement de leurs arsenaux nucléaires, étalés encore sur plusieurs décennies à coup de centaines de milliards d’euros. Pourtant, l’article VI du TNP leur fait bien – depuis un demi-siècle – obligation de négocier en vue de « la cessation de la course aux armements nucléaires à une date rapprochée » et d’un « traité de désarmement général et complet » !

Les autorités françaises, comme celles des autres puissances nucléaires, affirment de manière contradictoire que la dissuasion nucléaire exclut tout recours à l’arme nucléaire, alors même qu’elles incluent dans leur doctrine des scénarios d’emploi de l’arme atomique (le « dernier avertissement ») et investissent dans de nouveaux types d’armes nucléaires plus « utilisables », qui abaissent dangereusement le seuil de la guerre nucléaire.

Les puissances nucléaires affirment que la seule solution réaliste vers le désarmement consiste à cheminer « étape par étape », et fixent comme objectif prioritaire la non-prolifération. En fait, toutes les mesures en discussion (interdiction des essais nucléaires ou de la production de matières fissiles militaires, réduction des arsenaux, non-emploi en premier, etc.) sont actuellement bloquées par ces mêmes puissances. De plus, en continuant d’affirmer que l’arme nucléaire est la garantie ultime de leur sécurité, elles la rendent encore plus attrayante et elles favorisent la prolifération qu’elles prétendent combattre.

Le Président de la République doit sortir de trois contradictions dans lesquelles il s’est enfermé :

  • il a fustigé le « désarmement unilatéral », tout en s’enorgueillissant des mesures de réduction que la France avait prises unilatéralement depuis la fin de la Guerre froide ;

  • il prône le multilatéralisme, tout en rejetant les aspirations d’une majorité d’Etats, dont des membres de l‘Union européenne ;

  • il entend inscrire la protection de l’environnement dans la Constitution alors qu’une guerre nucléaire, même limitée, serait un crime d’écocide compte tenu de ses conséquences catastrophiques sur la planète, ses habitants et les générations futures, ainsi que l’ont démontré plus de 2000 essais nucléaires dont les effets sanitaires et environnementaux se font aujourd’hui encore ressentir sur les populations concernées.

Il est donc grand temps, trois quarts de siècle après l’horreur d’Hiroshima et de Nagasaki, que la France se joigne au mouvement mondial pour l’élimination progressive et multilatérale des armes nucléaires en adhérant au TIAN.  La France contribuera ainsi, comme elle l’a déjà fait pour les autres armes de destruction massive, à l’élimination de l’arme la plus destructrice inventée par l’être humain.

Abolition des armes nucléaires – Maison de Vigilance ; ADN (Collectif Arrêt du nucléaire) ; AFCDRP (Association française des communes, départements et régions pour la paix) – Maires pour la Paix ; AMFPGN (Association des médecins français pour la prévention de la guerre nucléaire, affiliée à IPPNW, Prix Nobel de la paix 1987) ; Amnesty International France (affilié à Amnesty International, Prix Nobel de la Paix 1977) ; Artistes pour la paix ; EPP (Enseignants pour la paix, membre de l’Association internationale des éducateurs à la paix – AIEP) ; ICAN France (affiliée à ICAN, Prix Nobel de la paix 2017) ; IDN (Initiatives pour le désarmement nucléaire) ; IPSE (Institut Prospective et Sécurité en Europe) ; LIFPL France (Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté) ; Ligue des droits de l’Homme (affiliée à ICAN France) ; Mouvement de la paix (affilié à ICAN et au Bureau international de la paix, Prix Nobel de la paix 1910) ; MIR-France (Mouvement international de la réconciliation, affilié à ICAN France) ; Mouvement national de lutte pour l’environnement ; Observatoire des armements ; PAX Christi France ; PNND France (Parlementaires pour la non-prolifération et le désarmement nucléaire) ; Pugwash-France (affilié au Mouvement Pugwash, Prix Nobel de la paix 1995).


Cette tribune a été publiée dans La Croix le 20 janvier 2021

Et ce n'est pas fini...

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Attention, je complote !

20 Janvier 2021, 09:21am

Publié par Bernardoc

A moins que ce ne soit le gouvernement...C'est fou la confiance qu'il m'inspire !

Il y a un an, le coronavirus resterait cantonné en Chine.

Un mois plus tard : tiens, il arrive, mais on maîtrise tout. Surtout, ne mettez pas de masque, c'est inutile, voire ça peut être dangereux.

Un mois après, les gestes barrière ne suffisent plus, il faudrait mettre un masque. Merde, il n'y en a pas. Pas grave prenez vos machines à coudre, voici le modèle, fabriquez-en.

En même temps, on sollicite les industries pour qu'elles se convertissent à la fabrication massive de masques.

Voici l'été, des centaines de milliers de masques ont été fabriqués par les industriels, selon les mêmes normes que celles proposées aux particuliers, mais tout le monde étant équipé, il n'y en a plus besoin. Que faire ?

Le virus étant en train de muter, les masques artisanaux ne répondent plus aux nouvelles normes de protection, contrairement aux masques industriels (fabriqués selon les mêmes directives, je le rappelle). Voilà donc de quoi venir en aide à nos industries et leur permettre d'écouler les stocks amassés en vain. Cela permettra peut-être d'attendre que la pénurie de vaccins soit résorbée. CQFD.

Et ce n'est pas fini...

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Luttons contre le virus.

19 Janvier 2021, 11:02am

Publié par Bernardoc

« Sanofi confirme des suppressions d’emplois dans sa branche recherche et développement » lemonde.fr

Il y aura bientôt un demi-siècle était signé le programme commun de gouvernement qui représentait un immense espoir et qui s'est partiellement réalisé à pertir d'une dizaine années plus tard. Partiellement oui, car il me semble qu'il prévoyait la création d'un grand pôle nationalisé du médicament.

Si cela avait été fait, sans doute nous n'en serions pas là ; quoique, quand on voit comment la gestion nationale des masques a conduit à la pénurie (d'où la théorie gouvernementale de l'inutilité, voire de la dangerosité du masque)...

On supprime des emplois dans une boîte privée capitaliste, c'est normal, il faut toujours augmenter les profits. Mais que se passe-t-il dans la recherche publique ? Faute de donner les moyens matériels et financiers à nos chercheurs de faire correctement leur travail, ceux-ci s'exilent massivement. On a pu dernièrement se gargariser du prix Nobel attribué à une Française, sauf que toutes ses recherches n'ont pu aboutir que parce qu'elle était à l'étranger.

Alors, on attend quoi pour changer « quoi qu'il en coûte » ?

Et ce n'est pas fini...

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Bel article.

18 Janvier 2021, 14:06pm

Publié par Bernardoc

Outre la une, une double page est consacrée à notre accident.

Malheureusement l'article est réservé aux abonnés et je ne peux donc vous le faire suivre. Une seule solution : allez vite acheter le journal avant ce soir.

Et ce n'est pas fini...

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Les avantages du compteur Linky.

17 Janvier 2021, 18:12pm

Publié par Bernardoc

In Planet conso aujourd'hui.

Ils sont nombreux à rejeter le compteur intelligent d'Enedis et c'est aussi le cas d'Arnaud. Cet abonné avait déjà fait part de son mécontentement dans nos colonnes. En janvier 2020, il dénonçait déjà une "incitation à la consommation".  Aujourd'hui, il revient pour Planet sur les points qui l'agacent le plus depuis l'installation de ce nouveau dispositif.

"Enedis explique que le compteur Linky permet une meilleure maîtrise de sa consommation. C'est peut-être vrai, mais je ne suis pas convaincu qu'on soit mieux informés depuis. Mieux maîtriser sa consommation, ça sous entend d'avoir le nez en permanence rivé sur son compteur, ce que je ne fais pas à titre personnel. Et je ne suis pas sûr que la majorité des Français le fassent…", commence-t-il d'abord, estimant que l'appareil posé chez lui n'est pas plus intuitif que ne l'était l'ancien compteur à aiguilles.

"Sur son site, EDF fournit plus d'informations, c'est vrai. On peut par exemple observer sa consommation journalière et dresser un comparatif demi-heure par demi-heure. Cependant, ce n'est pas sans coût : avant d'en arriver là, il faut remplir son profil. C'est presque aussi détaillé que l'inscription sur un réseau social, tant Enedis cherche à en savoir sur nous…", déplore cet utilisateur déçu, pour qui les données personnelles ont une réelle valeur.

"Je ne peux dire que je partage toutes les inquiétudes des mouvements anti-Linky. Je vis en appartement, dans un immeuble, et je suis donc déjà bombardé par les ondes. Qu'elles viennent de chez moi ou de chez mes voisins, elles sont omniprésentes. Je ne suis pas sûr qu'un compteur connecté y change grand chose. De la même façon, je n'ai encore eu à craindre de départ de feu…", souligne d'abord notre abonné, avant de revenir sur ce qui est plus susceptible de le déranger. 

"En revanche, je comprends très bien les questions qu'ils se posent sur l'utilisation de nos données. On ne sait pas quelle utilisation Enedis en fait. Je constate simplement qu'au moment de l'installation, j'ai commencé à être démarché par des sociétés concurrentes d'EDF. Visiblement, elles avaient récupéré mes informations personnelles. Soit Enedis les a vendues, soit elles ont simplement appris que mon quartier allait être équipé…Je ne sais pas", s'interroge-t-il.

Autre problème ? Linky ne lui a pas permis de réaliser les économies attendues. "J'ai installé mon compteur en hiver du coup, mécaniquement, cela n'a pas engendré de baisse visible de mon budget électricité, d'autant plus que c'est grâce à elle que je chauffe mon logement. Cependant, je n'ai pas fait d'économie significative par rapport à l'année d'avant. Je reste persuadé que ce n'est pas Linky qui permet de dépenser moins, mais bien les conclusions que tout un chacun tire sur sa consommation…", affirme l'usager, qui soulève une autre question : "En vérité, qui profite de ce nouveau compteur ? Je ne suis pas sûr qu'il ait été installé en pensant à nous. Peut-être qu'Enedis et les techniciens chargés de les relever en bénéficient davantage que les utilisateurs…"

Lors de sa dernière intervention, il blâmait les coupures de courant récurrentes, à chaque fois qu'il utilisait de concert son four et sa machine à laver. La situation ne semble pas s'être améliorée. "Je ne peux pas dire que je suis satisfait du compteur Linky. Depuis la dernière fois, mon électricité a été coupée à au moins trois reprises. Contrairement aux anciens compteurs à aiguille, ce nouvel appareil n'a aucune tolérance pour des pics de consommations pourtant très ponctuels. Quant à Enedis…ils nous invitent juste à passer à un abonnement plus onéreux", s'offusque-t-il encore.

Finalement, le titre est peut-être mal choisi !

Et ce n'est pas fini...

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Toujours mobilisés.

16 Janvier 2021, 19:11pm

Publié par Bernardoc

Sud ouest parle de 4 000 manifestants ; on peut donc penser qu'on était un peu plus nombreux...même s'il en manquait pour que nous noircissions les Quinconces. Mais ce n'était pas le but puisque après un puissant discours du délégué régional de la LDH nous nous sommes ébranlés le long des quais, pour remonter le cours Victor Hugo et terminer place de la République après un passage par la Victoire.

C'était un défilé à la fois mélangé et unitaire et il n'y avait pas vraiment d'ordre protocolaire. En revanche l'immense majorité des manifestants était masquée.Les marcheurs répondaient bien aux slogans. Les flics étaient très discrets au départ, j'ai vu une petite voiture sur le pont de pierre et la démonstration de force a commencé devant le musée d'Aquitaine.

Tout au long du parcours une équipe de jeunes femmes s'arrêtait un moment pour afficher des slogans féministes, y compris des conneries telles « Ni dieu, ni maître, ni mari ».

Le cortège se terminait par un nombre imposant de jeunes, alors que devant eux c'étaient plutôt des retraités. Bref, comme souvent, hélas, il manquait les quadras...Macron a encore de beaux jours devant lui.

Lorsque j'ai quitté la manif place de la République, tout le monde était arrivé et à ma connaissance il n'y avait eu aucun incident.

Et ce n'est pas fini...

Toujours mobilisés.
Toujours mobilisés.
Toujours mobilisés.
Toujours mobilisés.
Toujours mobilisés.
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Jamais contents ces vieux !

15 Janvier 2021, 15:53pm

Publié par Bernardoc

Communiqué de 7 organisations syndicales et associatives de retraités

Pandémie et démocratie

Les organisations nationales de retraités soussignées tiennent à manifester leur inquiétude devant les restrictions apportées à l’expression des revendications sociales, en particulier en ce qui concerne la situation des personnes âgées.

Les retraités sont les principales victimes du démantèlement du système de santé et de la crise sanitaire et économique. Alors que les EHPAD ont été en première ligne dès la « première vague » et que près de 50 % des victimes sont des résidents très âgés, il est nécessaire que les pouvoirs publics répondent aux inquiétudes de nos organisations.

Pour cela, il est notamment indispensable que les droits civiques puissent s’exercer librement. Nos organisations constatent que la crise sanitaire sert trop souvent de prétexte à la limitation du droit à manifester, du droit à circuler, etc. Trois décrets votés discrètement permettent un fichage massif des populations avec des éléments sur la santé, les activités sur les réseaux sociaux, les opinions politiques et syndicales.

Comme l’écrit la Ligue des Droits de l’Homme (communiqué du 27 octobre 2020), le projet de loi visant à prolonger l’état d’urgence jusqu’au 16 février 2021 « reconduit des mesures qui portent atteinte aux droits et libertés fondamentaux », « altère l’état de droit », « dégrade la démocratie » et, ajouterons-nous, entrave l’action syndicale et démocratique. Cette Loi suscite aussi de « sérieuses préoccupations » du Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme de l’ONU qui craint « des atteintes importantes aux droits de l’homme et aux libertés fondamentales ».

Le pouvoir cherche à décourager les salariés, les retraités. Il n’y arrivera pas. Les retraités et les personnes âgées, avec nos organisations, continueront d’exprimer leurs revendications, au besoin par des manifestations sur la voie publique. Nous n’avons pas vocation à être confinés ni assignés à résidence dans les foyers ou les maisons de retraite.

Paris, le 13 janvier 2021

J'espère que nous serons très nombreux dans les rues demain après-midi.

A Bordeaux, 14 heures aux Quinconces

Et ce n'est pas fini...

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On vous attend !

14 Janvier 2021, 14:52pm

Publié par Bernardoc

Samedi 16 janvier 2021 à 14h30

Manifestation

POUR LA DÉMOCRATIE ET LES LIBERTÉS,

RETRAIT DES TEXTES LIBERTICIDES !

Rassemblement 14h00 place des Quinconces, Bordeaux

Nous appelons à une nouvelle Marche pour la démocratie et les libertés, samedi 16 janvier, à Bordeaux. Cette manifestation vise à demander le retrait des articles 21, 22 et 24 de la proposition de loi dite « Sécurité globale », le retrait du Schéma national du maintien de l’ordre (SNMO) et de toute autre disposition élargissant la surveillance de masse ou faisant reculer le droit à l’information. 

Dans le cadre de la mobilisation nationale initiée par la coordination #StopLoiSécuritéGlobale, les organisations de défense des droits et des libertés signataires (associations de défense des droits et de l’environnement, syndicats de journalistes et de salariés, mouvements de lutte contre les violences policières…) continueront d’informer sur les conséquences délétères de ces textes. 

Malgré une mobilisation de très grande ampleur le 28 novembre, déployée dans un contexte d’état d’urgence sanitaire et de confinement, le gouvernement et les parlementaires se sont contentés d’effets d’annonce s’agissant de la réécriture de l’article 24 de la proposition de loi « Sécurité globale ». Texte que le Sénat semble vouloir fusionner avec l’article 18 du projet de loi « confortant le respect des principes de la République », précédemment nommée loi « contre le séparatisme ». Ni la commission Delarue sur les rapports entre journalistes et forces de l’ordre ni le « Beauvau de la sécurité » ne sauront nous détourner de notre objectif.

Par ailleurs, notre opposition aux dispositifs de surveillance généralisée instaurés par les drones et les caméras piétons, ou à la sélection des journalistes instaurée par le nouveau SNMO n’a pas été entendue. Des décrets parus le 4 décembre dernier étendent les possibilités de fichage aux groupements et notamment aux opinions politiques ou syndicales, aux comportements et habitudes de vie…

Les pressions politiques de policiers se présentant en uniforme et en plein couvre-feu devant les domiciles d’élu·e·s ou devant des tribunaux confirment nos craintes quant à l’instauration d’un véritable État de police par la combinaison du SNMO, de la proposition de loi « Sécurité globale » et du projet de loi « confortant le respect des principes de la République ».

SIGNATAIRES :

Ligue des Droits de l’Homme – Section de Bordeaux et Fédération de Gironde, Fédération de la Gironde de la Libre Pensée, FSU33 , UD CGT 33, UD FO 33, Union Solidaires 33, Club de la Presse de Bordeaux-Nouvelle-Aquitaine, Réseau Education Sans Frontières, Greenpeace Groupe local Bordeaux, Bienvenue, Union revolte bordeaux, AREVE, UJFP, Palestine 33, Darwin Climax Coalitions, SOS Racisme, Il est encore temps – Bordeaux, Extinction Rebellion Bordeaux, ANV Cop 21 Gironde, Oxfam Groupe local Bordeaux, Macadam Press, AC! Gironde, ASTI, Tchernoblaye, ARTS,La Clé des Ondes.

Et ce n'est pas fini...

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Le droit au travail, un droit universel pour toutes et tous !

13 Janvier 2021, 11:27am

Publié par Bernardoc

Revendications syndicales

L’année 2020 a été marquée par une grave crise sanitaire liée au virus de la Covid-19, qui a aggravé la crise économique, sociale et envi­ronnementale que nous vivons depuis plusieurs décennies.

Elle est pour de très nombreuses entreprises, notamment les plus grandes, le prétexte pour effectuer des restructurations avec des dizaines de milliers de suppressions d’emplois à la clé. Sans compter les dizaines de milliers de contrats d’emplois précaires (CDD, intérim, sai­sonniers…) qui sont stoppés ou non renouvelés.

Cette situation dramatique frappe en particu­lier les plus jeunes : ceux qui comptaient sur ces emplois pour financer difficilement leurs études ainsi que ceux qui sont en quête d’un premier job et d’une première expérience professionnelle.

Cette situation a des conséquences graves sur la vie quotidienne de nombreux citoyens, la pauvreté se développe et les associations cari­tatives voient exploser les demandes d’aide alimentaire.

Des milliards d’euros d’argent public pour supprimer des emplois : c’est inacceptable !

Chacune et chacun a pu constater la capacité du gouvernement et de l’Union européenne à mobi­liser de l’argent en cas d’urgence. Cela change des discours traditionnels consistant à déclarer qu’il n’y a pas d’« argent magique ». À ce jour, plus de 100 milliards d’euros ont été dégagés en quelques semaines, s’ajoutant aux centaines de milliards du premier plan de soutien « Covid ». Mais à quoi et à qui va servir cet argent public ?

Tous les grands groupes qui en ont bénéficié ont annoncé des suppressions d’emplois, et toutes les catégories professionnelles sont aujourd’hui touchées. La grande majorité des entreprises a saisi l’opportunité d’une baisse temporaire d’activité pour restructurer et accroître le niveau de productivité au moment de la reprise.

Dans la grande distribution – dont le chiffre d’af­faires a augmenté ces derniers mois – le patro­nat cumule licenciements et aides publiques avec le recours au chômage partiel. Et que dire des entreprises du numérique, les tristement célèbres Gafam !

Beaucoup de très petites entreprises, quant à elles, subissent en cascade les décisions bud­gétaires de leurs « donneurs d’ordres », qui sont totalement déresponsabilisés de quelque obligation que ce soit envers elles et leurs salariés.

Il n’y a pas de fatalité au chômage, à la pré­carité. Tout est une question de choix, avant tout des choix politiques et gouvernementaux. C’est pourquoi la CGT propose des solutions concrètes et immédiates, notamment :

  1. - la suspension de tous les plans de suppres­sions d’emploi en cours ou survenus durant l’année 2020 ;

  1. - la conditionnalité de toutes les aides publiques au maintien ou à la création d’em­plois et leur contrôle ;

  2. - la suppression des dividendes versés aux actionnaires des grands groupes pour l’an­née 2020, soit l’équivalent de 60 milliards d’euros qui doivent être réorientés pour le social, l’économie, l’environnement ;

  3. - le développement des services publics sur l’ensemble du territoire par la création de 500 000 emplois dans la Fonction publique, dont près de la moitié dans la santé et l’ac­tion sociale ;

  4. - la réduction du temps de travail à 32 heures sans perte de salaire pour travailler moins, mieux, toutes et tous.

  5. - une autre réforme de l’assurance chômage avec l’ouverture de droits à toutes et tous, y compris pour les jeunes en recherche du premier emploi ;

  6. - une sécurité sociale professionnelle per­mettant un déroulement de carrière pro­gressif quels que soient les aléas de la vie au travail.

Pour une politique de l’emploi conjuguée à une autre politique salariale

Les premiers de corvée, les deuxièmes lignes, salués par le président de la République et ses ministres pendant le premier confinement, ont de quoi être comblés… le Smic va augmenter de 0,99 % !

Le gouvernement suit ainsi les recommanda­tions d’un groupe d’experts (pas payés au Smic) qui n’a même pas eu la décence d’arrondir le savant calcul à 1 %.

Nos gouvernants et le patronat viendront ensuite se plaindre d’avoir des métiers en tension, des problèmes de motivation, d’attractivité, des diffi­cultés pour recruter ou garder des salariés, etc.

La CGT considère que les salaires ne sont pas l’ennemi de l’emploi, bien au contraire, et pro­pose une revalorisation de tous les salaires sur la base d’un Smic à 1 800 euros brut.

Augmenter les salaires, c’est bon pour le pou­voir d’achat. Mais c’est aussi bon pour notre quo­tidien tout au long de la vie, car cela renforce nos cotisations sociales, pilier de notre Sécurité sociale : c’est-à-dire notre santé, nos retraites…

Pour toutes ces raisons, la CGT refuse toute rési­gnation quels que soient la période et le contexte. Elle propose à toutes et à tous de se mobiliser afin de se faire entendre autour de revendica­tions concrètes avec un temps fort unitaire le 4 février 2021.

Et ce n'est pas fini...

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"Covid-19 : les Français champions de la défiance"

12 Janvier 2021, 11:42am

Publié par Bernardoc

« Les Français sont parmi les plus sévères avec leurs dirigeants. Même si les polémiques existent aussi ailleurs.

Les Français affichent leur scepticisme face à la gestion de la crise sanitaire. Selon un sondage Ifop pour le JDD, seuls 38% font confiance au gouvernement pour "faire face efficacement au coronavirus" et 37% pour mener à bien la vaccination. Il n’y a guère que les mesures de soutien à l’économie qui trouvent grâce à leurs yeux, à 48%. »

Je ne suis pas abonné au JDD, donc je ne sais pas quelles explications il apporte pour expliquer cette défiance. Cela me paraît clair.

Si bon nombre d'électeurs ou d'élus majoritaires sont revenus de leur enthousiasme de 2016/2017, c'est qu'ils ont été déçus par la politique mise en œuvre. Les premiers à se manifester furent les gilets jaunes, même si bien peu d'entre eux avaient voté, à fortiori pour Macron.

Puis vint le virus, limité à la Chine, qui avait fort peu de chances de se répandre en Europe selon une parole ministérielle. Virus qui n'était d'ailleurs qu'une grippette selon les « spécialistes » bien en cours.

Moment des élections municipales : « Allez voter, vous ne craignez rien pour votre santé ». Je me suis laissé dire qu'un certain nombre de participants avaient attrapé la covid lors de cet épisode.

Deux jours plus tard : confinement strict, interdit de sortir, le virus est meurtrier. On commence à parler de masques, absolument inutiles, voire dangereux, tant que la pénurie, qui officiellement n'existe pas, persiste. Quand les machines à coudre auront bien fonctionné, le masque deviendra obligatoire sous peine de l'amende forfaitaire de 135 €.

Enfin, voici les vaccins. Aucun problème, tout s'enchaîne parfaitement bien et on arrive à 130 vaccinés en 3 jours (de mémoire). Rappelons que nous sommes 67 millions. Au bout de quinze jours, quand même, sur une radio de service public, une des responsables avoue que nous n'avons pas assez de vaccins. Alors, on nous montre les élus en train de se faire vacciner, en dépit de toutes les règles édictées.

Avec mes 71 ans, j'ignore quand je pourrais être vacciné : dans trois ans et demi lorsque j'aurai 75 balais ?

Etonnez-vous après que ce gouvernement n'inspire pas la confiance !

Et ce n'est pas fini...

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