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Le blog de Bernard SARLANDIE

ÉCOLES-USINES : DÉTRUIRE LES PEUPLES AUTOCHTONES AU NOM DE L’ÉDUCATION

11 Janvier 2021, 11:55am

Publié par Bernardoc

Extrait d'un article de survivalinternational.fr ; j'ignorais l'existence de ces « écoles-usines ».

Aujourd’hui, environ deux millions d’enfants autochtones dans le monde étudient dans des « écoles-usines », où ils sont dépouillés de leur identité autochtone et endoctrinés pour se fondre dans la société dominante.

Les écoles-usines prétendent qu’elles donnent aux enfants autochtones les moyens de « réussir » dans la société dominante, mais l’histoire montre que les écoles-usines détruisent des vies, traumatisant et dévastant les enfants, leurs familles et leurs communautés pour des générations.

Au XIXème et XXème siècles, les écoles-usines au Canada, en Australie et aux États-Unis étaient connues sous le nom de pensionnats autochtones ou écoles résidentielles. Rien qu’au Canada, plus de 6.000 enfants sont morts dans ces écoles – soit un enfant sur 25 les ayant fréquentées.

Le traumatisme inimaginable causé par ce système a laissé un héritage douloureux dans de nombreuses communautés, dont les taux de dépression, de suicide et de dépendance à l’alcool et à la drogue sont élevés.

Il paraît inconcevable que de telles écoles continuent d’exister. Pourtant il en existe actuellement des milliers en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud.

Dans ces écoles, les enfants sont coupés de leur foyer, de leur famille, de leur langue et de leur culture ; ils subissent souvent des abus moraux, physiques ou sexuels. Rien que dans l’État indien du Maharashtra par exemple, près de 1.500 enfants autochtones sont morts dans des écoles-usines entre 2001 et 2016, dont environ 30 par suicide.

Ces pensionnats d’assimilation enseignent aux enfants que les croyances et le savoir de leur propre peuple sont « arriérés », inférieurs ou mauvais.

Des millions d’enfants autochtones sont dissuadés ou se voient interdire de parler leur langue maternelle à l’école. Cela menace la survie des langues autochtones. La principale cause expliquant l’extinction des langues est le fait que les enfants ne parlent plus la langue de leurs parents. C’est une catastrophe car les langues autochtones sont fondamentales pour comprendre le monde dans lequel nous vivons, qui nous sommes vraiment.

En cette Année internationale des langues autochtones, Survival dénonce les écoles-usines, ou pensionnats d’assimilation, comme l’une des menaces les plus importantes pour les langues en danger.

Les industries extractives en Inde et au Mexique soutiennent des écoles qui enseignent aux enfants de se réjouir de l’exploitation minière et de rejeter comme « primitif » le lien qu’ont leurs peuples à la terre.

Les États utilisent l’éducation comme un moyen d’inculquer le patriotisme et d’étouffer les mouvements d’indépendance, comme en Papouasie occidentale, où le gouvernement indonésien tente d’« indonésianiser » les autochtones papous et réprime violemment les dissidents.

La conversion religieuse est un autre motif. Au Bangladesh et en Indonésie, le prosélytisme islamique sous-tend la majorité de l’éducation autochtone ; en Amérique du Sud, différentes églises chrétiennes dirigent des pensionnats. Les fondamentalistes hindous en Inde ciblent les enfants autochtones pour une conversion à travers l’éducation.

Ce mépris pour la connaissance et la culture autochtones finit par détruire les peuples autochtones et leurs cultures, ainsi que leurs connaissances uniques.

Chez eux, les enfants autochtones acquièrent des compétences et des connaissances complexes et sophistiquées, qui leur permettent de s’épanouir sur leurs terres et de les entretenir pour l’avenir. Bien que ces modes de transmission du savoir aient survécu pendant des centaines de générations, une seule est suffisante pour les réduire à néant.

L’instruction des peuples autochtones et tribaux doit être sous leur contrôle. Elle doit être enracinée dans les terres, la langue et la culture de ces peuples, de même qu’elle doit donner aux enfants à la fois une éducation solide.

Faisons de cela une réalité pour tous les enfants autochtones – avant qu’il ne soit trop tard.

Et ce n'est pas fini...

 

 

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Pénurie européenne

10 Janvier 2021, 14:50pm

Publié par Bernardoc

L’Union européenne a commandé 160 millions de doses Moderna sur l’ensemble de l’année 2021 (contre 300 millions pour le vaccin Pfizer-BionNTech). 15% de ce total doit être distribué à la France.

Mais Moderna ne réglera pas, à court terme, le problème de pénurie au niveau européen. En Allemagne notamment, la polémique s'accentue, y compris jusqu'au sein du gouvernement. Chaque semaine, la France reçoit 500.000 doses du vaccin Pfizer-BioNTech et en détient pour le moment un million.

Moderna est en capacité de fournir 500.000 doses par mois. Or, pour vacciner en masse toutes ses personnes fragiles préconisées par la Haute autorité de santé, la France a besoin d’au minimum 30 millions de doses.

Voilà, tout est dit ; mais contrairement aux masques que nous n'avions pas, on ne nous dit pas que le vaccin est inutile, voire dangereux (à part un certain nombre de complotistes qui se réclament plus ou moins de l'écologie).

Et ce n'est pas fini...

 

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Bon appétit !

9 Janvier 2021, 17:31pm

Publié par Bernardoc

Quelques chiffres tirés du dernier numéro de Valeurs Mutualistes ;

    • 1 décès sur 5 dans le monde est lié à une mauvaise alimentation (bien plus que les morts du tabagisme) ;

    • En 4 ans la part des Français qui ont mangé bio au moins une fois par semaine est passée de 37 à 47% (certains grâce aux repas scolaires) ;

    • En 2018 plus des 2/3 des consommateurs s'intéressaient à l'impact de leur alimentation sur leur santé, 61% à son impact sur l'environnement ;

    • 45% des gens achètent du bio pour préserver l'environnement, 59% pour leur santé ;

    • Une augmentation des aliments ultra-transformés augmente d'autant le risque de cancer, du sein en particulier ;

    • 1/3 des Français sont en surpoids ;

    • Mais surtout, dans notre riche pays, ¼ de la population limite ses repas pour passer la fin du mois.

Vous voyez, mes camarades mutualistes que ça vaut le coup de sortir notre revue de l'enveloppe !

Et ce n'est pas fini...

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Mémoire.

8 Janvier 2021, 09:23am

Publié par Bernardoc

C'était au début du siècle, ma mère avait 81 ans, je lui avais souhaité son anniversaire le matin au téléphone, faute de pouvoir le faire en « présentiel » (le mot n'existait pas à l'époque). L'après-midi nous étions allés chercher Maeva à l'Itep car elle avait rendez-vous chez le psychiatre. En repassant devant le collège Paul Langevin que je dirigeais à l'époque, elle se mit dans une de ces colères dont elle avait le secret. Pourquoi ce souvenir me reste-t-il précisément en mémoire ? Il y avait une émission spéciale que j'écoutais sur l'autoradio : nous étions le 11 septembre 2001.

2015, c'était la grande époque du Front de Gauche ; j'étais candidat PG pour les élections départementales et nous étions en négociation au siège de la Fédération du PCF pour établir les têtes de liste. A la fin de la discussion, Sébastien, le secrétaire fédéral voit une annonce sur son téléphone : « Il y a eu une fusillade à Charlie, ça a fait mal ». Je n'ai pas lâché mon téléphone dans le bus qui me ramenait à la maison : nous étions le 7 janvier 2015.

Deux dates qui viennent s'ajouter, outre les anniversaires, aux dates de mes 17 déménagements pour me permettre de me repérer sans trop d'hésitations sur le cours de ma vie.

Et ce n'est pas fini...

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Les aéroports les plus dangereux au monde !

7 Janvier 2021, 15:31pm

Publié par Bernardoc

D'après un article de Tribunal du net qui m'abreuve chaque jour de ses publications jamais sollicitées.

    • Courchevel (France) ;

    • Toncontin international airport (Honduras) ;

    • Agatti Aerodrome, Lakshadweep (Inde) ;

    • Gibraltar ;

    • Gisborne (Nouvelle Zélande) ;

    • Cleveland Hopkins International, Ohio (USA) ;

    • Kansai international airport (Japon) ;

    • Wellington international airport (Nouvelle Zélande) ;

    • Savannah Hilton Head international airport, Caroline du sud (USA) ;

    • Qamdo (Tibet) ;

    • Princess Juliana (St Martin) ;

    • Paro (Bhoutan) ;

    • Lukla airport (Népal) ;

    • Madeira ;

    • Los Angeles (USA) ;

    • Antarctique ;

    • Kai-tak airport (Hong Kong) ;

    • Gustaf III airport (St Barthélémy).

J'y ajouterai Ua Pou, aux Marquises, en Polynésie : piste qui monte, qui descend, qui tourne et sur laquelle il faut faire fuir les chevaux sauvages pour permettre au petit avion d'atterrir. A l'époque on pesait les bagages ET les passagers avant d'embarquer.

Bon voyage quand même !

Et ce n'est pas fini...

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Les fichiers de police -trop peu- recadrés par le Conseil d’Etat

6 Janvier 2021, 11:33am

Publié par Bernardoc

Saisi d’un recours en référé par les organisations syndicales CGT, FO, FSU, SAF, SM, Solidaires, l’Unef, ainsi que par l’association GISTI contre les décrets qui élargissent considérablement le champ de trois fichiers de police et de gendarmerie, le Conseil d’Etat vient malheureusement de rendre une décision de rejet.

Bien maigre consolation, la décision du Conseil d’État vient simplement préciser que la mention des opinions politiques, des convictions philosophiques, religieuses ou une appartenance syndicale ainsi que des « données de santé révélant une dangerosité particulière » ne sauraient constituer en tant que telles des catégories de données pouvant faire l’objet d’un fichage mais que, dans l’hypothèse où des activités seraient susceptibles de porter atteinte à la sécurité publique ou à la sûreté de l’État, il sera possible de ficher ces activités, même si elles font apparaître les opinions politiques, les convictions philosophiques, religieuses, ’appartenance syndicale ou des données de santé de la personne. La nuance est importante et interdit donc « un enregistrement de personnes dans le traitement fondé sur la simple appartenance syndicale ». Il est heureux que le Conseil d’État l’ait précisé et nous veillerons à ce que la CNIL soit particulièrement attentive à faire respecter ce point.

Toutefois, l’atteinte portée aux droits et libertés reste conséquente car ces informations pourront toujours assez facilement apparaître dans les fichiers concernés et ce d’autant plus que parmi ces fameuses « activités susceptibles de porter atteinte à la sécurité publique ou à la sûreté de l’Etat»,

peuvent désormais figurer les « habitudes de vie », notion particulièrement floue, ou encore l’activité d’une personne sur les réseaux sociaux.

En outre, ces fichiers peuvent avoir des conséquences directes sur la situation professionnelle d’un bon nombre de salarié.es. Ils sont directement consultés pour toutes les enquêtes administratives préalables aux recrutements, affectations, mutations, décisions d’agrément ou d’habilitation pour certains emplois (emplois publics ou privés relevant du domaine de la sécurité ou de la défense, l'accès à des zones protégées comme les sites nucléaires, les sites militaires, aéroports, emplois au sein d’une entreprise de

transport public de personnes…). Ils sont aussi consultés par les préfectures à l’occasion des demandes de titres de séjour ou de naturalisation par les étrangers.

Il est donc évident que le combat ne peut s’arrêter là : nos organisations reviendront donc devant le Conseil d’Etat pour obtenir l’annulation des dispositions les plus inquiétantes des décrets contestés.

Montreuil le 5 janvier 2021

Heureusement que nous avons un président qui est un rempart contre l'extrême droite, il nous le montre tous les jours !

Et ce n'est pas fini...

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Une bonne nouvelle pour commencer l'année.

5 Janvier 2021, 12:00pm

Publié par Bernardoc

Extraits (commentés) de libération.fr d'aujourd'hui

Plus de 200 employés californiens de Google se syndiquent. A l'échelle de la silicon valley cela peut paraître un faible nombre, mais vu les pressions exercées sur ces cadres, c'est un bon départ pour quelque chose d'indispensable dans le monde du travail : un syndicat.

Le nouveau syndicat espère pouvoir traiter des questions de salaires, de conditions de travail, mais aussi de problématiques éthiques, informent les fondateurs dans un communiqué. A la CGT nous avons l'UGICT (Union Générale des Ingénieurs, Cadres et Techniciens), et il n'y a rien à redire à ce que se propose de faire ce syndicat, l'AWU (Alphabet Workers Union).

Kara Silverstein, une dirigeante de Google : «On a toujours travaillé dur pour créer un environnement de travail favorable et enrichissant. Bien sûr, nos employés ont des droits que nous soutenons. Mais, comme nous l’avons toujours fait, on continuera de nous engager directement auprès de tous nos employés.» La réponse patronale n'a rien d'étonnant : comme en politique, diviser pour mieux régner ; on va voir chacun individuellement, on l'embobine et après on met l'ensemble des personnes devant le fait accompli.Surtout dans ce milieu et en ce moment où le télétravail fleurit, plus de communication entre les salariés, ce qui ne peut que laisser les mains libres au patron. C'est pourquoi les syndicats revendiquent au moins partiellement le retour sur le lieu de travail, principal moyen de s'organiser collectivement.

Lorsque j'étais sur un poste de direction, j'ai toujours regretté de ne pas avoir de syndicat organisé en face de moi, mais que des râleurs individuels avec lesquels il est difficile de construire quelque chose ensemble, comme ce fut le cas à la Libération lors de la création des grands services publics nationalisés.

Et ce n'est pas fini...

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Le vrai sens des mots.

4 Janvier 2021, 14:20pm

Publié par Bernardoc

Inspiré par le titre d'un article de Marianne (que je n'ai pas lu).

« Neutraliser » : empêcher d'agir, rendre inoffensif.

Ce terme est souvent utilisé en cas d'intervention policière face à un acte de violence. Dans la plupart des cas, lorsqu'on dit que l'auteur des faits a été « neutralisé », ne nous voilons pas la face (aucune allusion pseudo-religieuse), cela veut dire qu'il a été abattu.

Bien sûr, on peut penser qu'il en a fini de nuire et qu'il ne recommencera plus. Mais pourquoi ne pas dire alors qu'il a été abattu ? Est-ce parce qu'en France, Etat de droit, la peine de mort a été abolie le 18 septembre 1981 ? Et abattre un être humain, quels qu'aient pu être les délits commis, ne revient-il pas à rétablir une peine de mort « sauvage » ?

En règle générale, nul ne plaindra cette victime supplémentaire, même si cela s'apparente beaucoup à la loi du talion. Mais quid de la justice alors ? Un procès a une valeur éducative (contrairement à la peine de mort qui n'a jamais servi d'exemple pour les malfaisants) qui n'exclut pas les sanctions méritées, comme vient de le démontrer un récent procès.

Lors du dernier attentat de Nice, l'assassin a été blessé avant d'être arrêté et soigné. Serait-ce parce que les intervenants étaient des policiers municipaux qui ont agi d'eux-mêmes sur le champ, sans attendre d'ordre venant d'une autorité supérieure ? En tous cas, bravo à eux pour cet acte de bravoure.

Et ce n'est pas fini...

 

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SUD OUEST dimanche a fait une découverte.

3 Janvier 2021, 10:58am

Publié par Bernardoc

Bravo aux journalistes pour cette révélation à ceux qui ne sen seraient pas rendu compte : mieux vaut tard que jamais.

Et ce n'est pas fini...

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Rennes : la ville espère encourager le développement de l'agriculture urbaine

2 Janvier 2021, 14:33pm

Publié par Bernardoc

En voilà une idée qu'elle est bonne ! La ville où j'habite se flattait d'être à la campagne et de consacrer un tiers de son territoire aux espaces verts. Et c'est vrai que c'était saisissant de croiser des troupeaux de moutons naviguer d'un pré à un autre, entre les pavillons des lotissements existants. Je ne sais pas s'il reste des moutons, mais les prés qu'ils occupaient sont maintenant transformés en habitat.

Je me souviens cependant d'avoir entendu ce fermier plaider pour l'agriculture urbaine, indispensable en cas de guerre pétrolière qui empêcherait les denrées d'être transportées des campagnes (désertifiées) vers les centres urbains et leur concentration de population.

Mais il ne s'agit pas que de cela : le réchauffement climatique va imposer de replanter des arbres sur des places minéralisées il y a vingt ans, lorsque c'était la mode. Les deux plus grandes villes d'Aquitaine ont ainsi été contraintes, après avoir coupé les arbres, de remettre de grands bacs mobiles avec des arbres maigrichons, histoire de montrer aux jeunes que la végétation fait partie de notre vie, pour ne pas dire qu'elle lui est indispensable.

Pour le moment, nous avons de la chance, les maraîchers bio de notre AMAP sont situés à l'intérieur de notre ville et leurs produits, que nous allons chercher chaque semaine, sont grandement appréciés. Puissent-ils continuer longtemps ainsi !

Et ce n'est pas fini...

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