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Le blog de Bernard SARLANDIE

Infox ?

11 Mars 2021, 11:55am

Publié par Bernardoc

Depuis plusieurs semaines, voire mois, les média nous bassinent avec le fait que l'épargne des Français n'aurait jamais été si abondante que depuis un an. Ce matin j'ai posé la question lors d'une réunion virtuelle des retraités de la CGT pour connaître leur point de vue. A part l'augmentation de 3 ou 4 euros de leur retraite, ils ressentaient la même chose que moi : cette « augmentation » ne semblait pas nous concerner.

Alors, comment peut-on nous abreuver de cette affirmation ?

Probablement, simplement une moyenne sur l'ensemble de la population. Ainsi entre mars et décembre 2020, les milliardaires français ont accru leur fortune de 175 milliards d'euros. Lorsqu'on les mélange avec le million de personnes supplémentaires qui ont sombré dans la pauvreté, on arrivera sans doute à un solde d'épargne positif.

Entre temps la location d'une place de camping a augmenté de 3,3% (rappel : taux d'inflation reconnu pour la mise à niveau du Smic : 0,99%), le pain vient d'augmenter de 15% (d'où le même taux d'augmentation des indemnités des députés?), le prix de l'essence flambe à nouveau (belle « victoire » des gilets jaunes), les fluides, gaz et électricité font également un bond en avant (pour le plus grand bénéfice des actionnaires de ces sociétés privatisées – reviens Marcel PAUL, ils sont devenus fous), le prix des timbres s'envole (eh oui, ce qui compte pour la S.A. La Poste, ce n'est plus le service public), et je pourrais continuer longtemps cette énumération...

Pour la première fois depuis que je touche un salaire, c'est sous ce quinquennat que j'ai été dans le rouge. Alors oui, je fais très attention et je pioche dans ce qu'il me reste d'épargne (sans complexe puisque le livret A ne compense même pas l'inflation) pour rester à flot.

Et vous ?

Et ce n'est pas fini...

 

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Chez McDo, il n'y a pas que la malbouffe.

10 Mars 2021, 09:41am

Publié par Bernardoc

Extrait de L'Humanité du 9 mars 2021
Les McDroits à l’assaut du sexisme chez le géant du fast-food

Le collectif a recensé 165 témoignages de salariées victimes de discriminations ou d’agressions. En ce 8 mars, il a appelé McDonald’s à vite changer les choses.

Au pied du restaurant, des phrases entendues par des salariées de McDonald’s ont été méticuleusement retranscrites sur une dizaine de petites affiches.« De toute façon, elle se maquille toujours comme une pétasse »,peut-on lire sur l’une d’entre elles. Lundi matin, devant le fast-food de Denfert-Rochereau, plusieurs dizaines de militantes du collectif McDroits et leurs soutiens sont venus dénoncer la politique de sexisme « systémique » de McDonald’s, avant de se joindre à la manifestation féministe parisienne.

« Dans certains restaurants, le port de la jupe était obligatoire pour les hôtesses qui accueillaient les clients. Dans certains autres, seules des femmes étaient embauchées à ce poste, pour que les consommateurs soient soi-disant mieux accueillis »,détaille Sarah, membre du collectif.

Mis sur pied par des salariées et ex-salariées du géant de la restauration rapide, le collectif a recensé en tout 165 témoignages d’employées (l’écrasante majorité d’entre eux proviennent de femmes) discriminées à l’embauche, victimes de comportements sexistes et homophobes, ou encore d’agressions sexuelles de la part de collègues ou de supérieurs. Si les militantes ont obtenu, en novembre dernier, un rendez-vous avec la direction française du groupe qui leur a octroyé quelques maigres avancées, elles appellent McDonald’s à agir plus fortement pour protéger les salariées. Les membres de McDroits réclament notamment la création d’une cellule d’écoute et de lutte contre les violences sexistes ainsi que la formation du personnel encadrant aux questions de discriminations et de sexisme.«  Nous venons de déposer un dossier auprès du Défenseur des droits en y joignant tous nos témoignages, en espérant qu’il s’autosaisisse sur la question »,explique Sarah.

par  Marie Toulgoat

Et ce n'est pas fini...

 

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On va en parler de la Commune, 150 ans après.

9 Mars 2021, 11:40am

Publié par Bernardoc

Début d'un article de Retronews

Lorsque la grande révolutionnaire retrouve Paris après neuf ans de bagne en Calédonie, une incroyable liesse populaire l’attend pour réveiller le souvenir de la Commune.

« Elle arrive ! Elle arrive ! » Une foule compacte se presse sur le quai de la gare Saint-Lazare en ce 9 novembre 1880. Il y a là des Parisiennes et Parisiens anonymes (certains journaux estiment la foule à 20 000 personnes tout autour de la gare) mais aussi des visages connus : Eugène Pottier, Frédéric Cournet, Charles Longuet ou Jules Vallès, tous membres de la Commune.

Selon La Justice du 11 novembre, le « Tout-Paris des grandes journées, des grandes émotions populaires, le Paris qui, même au milieu des hontes et des apostasies de l’Empire garda, intacte, sa foi à la République, le Paris pour lequel on est fier d’avoir souffert, ce Paris-là était sur pied ». Et n’attendait qu’une femme : Louise Michel.

Grande figure de la Commune, Louise Michel s’était vu refuser lors de son procès de décembre 1871 le peloton d’exécution qu’elle réclamait.

Et ce n'est pas fini...

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Dis maman, c’est quoi le 8 mars ?

8 Mars 2021, 09:37am

Publié par Michel BECERRO

En aout 1910, à Copenhague, au cours de la Conférence Internationale des femmes socialistes (au sens de l’époque), Clara Zetkin fait approuver la décision d’organiser chaque année une journée universelle de luttes pour les droits des femmes et pour la paix, avec au centre la bataille pour de droit de vote.

Au fil des années, cette initiative historique pour les droits des femmes allait subir une dérive mémorielle que Clara Zetkin ne pouvait imaginer.

Les mots ont un sens. L’adversaire de classe le sait bien. Tout ce qui peut contribuer à altérer, atténuer, dissoudre les velléités de l’action collective organisée est largement utilisé et sans répit.

Les raccourcis de langage ou d’écriture sont utilisés sans retenues.

Ainsi à l’origine, en 1910, la volonté des initiateurs est de faire du 8 mars une journée internationale de lutte des femmes pour leurs droits fondamentaux et quotidiens.

En 1975, l’ONU le transforme, en journée internationale des Femme, occultant toute idée de luttes

En 1982, la France va encore plus loin en le réduisant à la Journée de la Femme.

Ainsi, progressivement, est évacuée la référence aux luttes et à l’internationalisme, et l’indication de la femme au singulier écarte l’enjeu collectif pour privilégier le « chacune pour soi ».

S’agit-il d’erreur de langage, de faute d’inattention, de querelle sémantique ? Pas du tout. Rien de gratuit et pas de hasard dans tout cela.

Clara Zetkin, militante féministe, socialiste au sens de l’époque, n’a jamais voulu donner au 8 mars un caractère étriqué.

Aujourd’hui, comme en 1910, le 8 mars reste une journée de lutte pour les droits des femmes. De toute évidence et surtout dans le monde du travail, l’égalité hommes/femmes reste à conquérir.

Aujourd’hui, la crise sanitaire du Covid-19 est un témoignage puissant et criant de vérité car il rend visible les femmes en tant que premières de corvée. Elles sont 87 % du personnel soignant, infirmières et aides-soignantes, 68 % du personnel enseignant et non enseignant des écoles, 97 % des aides ménagères et aides à domicile, 73 % du personnel de nettoyage et d’entretien, 76 % des caissières et vendeuses. La crise montre la dureté de leur travail, la division sexuée du travail et met en évidence un paradoxe prégnant : toujours en première ligne sur le front des inégalités au travail et dans la vie. Et malgré ce rôle crucial, leur travail n’est pas reconnu à sa juste valeur !

Est-il besoin de dire la nécessité de porter ce message de lutte sans le dévoyer, ni le raccourcir au détriment de la vérité historique ?

Mars 2021 - Michel Becerro

Et ce n'est pas fini...

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L’égalité entre les femmes et les hommes est un levier indispensable de sortie de crise !

7 Mars 2021, 18:20pm

Publié par Bernardoc

A l’occasion du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, nous (CFE-CGC, CGT, FO, CFDT, FSU, SUD, UNSA) souhaitons interpeller gouvernement et patronat.

La crise inédite que nous traversons a un impact direct sur les femmes. Si elle a été l’occasion de mettre enfin dans la lumière l’utilité sociale de nombreux métiers à prédominance féminine, elle se traduit aussi par des difficultés accrues pour les femmes. Comme le révèle l’OIT, dans le monde, les pertes d’emploi et baisses de revenus engendrées par la crise ont été plus importantes pour les femmes que pour les hommes.

En France, l’augmentation de la précarité et de la pauvreté pénalise d’abord les femmes, qui représentent 80% des temps partiels, 60% des titulaires de CDD et 80% des familles monoparentales.

La fragilisation du fonctionnement des écoles et des crèches pénalise d’autant plus les femmes, nombreuses à télétravailler tout en gardant leurs enfants, avec des conséquences négatives sur leur carrière et leur santé. Le confinement s’est aussi traduit par une augmentation des violences intrafamiliales et par une fragilisation de l’accès aux soins. Nous nous félicitons de l’allongement du congé paternité qui fait écho à une proposition que nous portons ensemble depuis de longues années.

Cependant, nous regrettons que la plupart des négociations et des plans d’action visant à l’amélioration de la situation des femmes (suppression des écarts de salaire, droits liés à la parentalité, temps partiels, lutte contre les violences…) avec les pouvoirs publics comme avec le patronat soient,

au motif de la crise ajournés ou enterrés. De ce point de vue la suppression du Conseil Supérieur à l’Egalité Professionnelle est un signe très négatif car il fait disparaitre un des rares cadres de démocratie sociale consacré à l’égalité professionnelle.

Nous alertons solennellement gouvernement et patronat : sans politique économique et sociale et relance de la démocratie sociale prenant réellement en compte les droits des femmes, la crise risque de se traduire par une augmentation des inégalités et un recul de la situation des femmes.

Nous portons ensemble notamment les exigences suivantes :

- La ratification de la convention 190 et de la recommandation 206 de l’Organisation Internationale du Travail contre la violence et le harcèlement dans le monde du travail doit être l’occasion d’aller plus loin que le cadre législatif actuel. Nous proposons notamment que la prévention des violences sexistes et sexuelles soit un sujet obligatoire de négociation dans les entreprises sous peine de sanction pour les employeurs. Nous voulons la mise en place d’une obligation de formation des professionels et de sensibilisation des salariés, le renforcement des dispositifs d’accompagnement des victimes, notamment dans les entreprises sans représentants du personnel. Nous demandons enfin l’application de la

convention et de la recommandation en matière de protection du travail des victimes de violences conjugales (droit à mobilité géographique et fonctionnelle choisie, absences rémunérées, prise en charge des frais médicaux et sociaux sans frais, interdiction des licenciements…).

- Les salaires des métiers à prédominance féminine doivent être revalorisés et la loi qui garantit un salaire égal pour un travail de valeur égale doit être appliquée. Nous demandons que soit rendue obligatoire et dans un délai contraint, l’ouverture de négociations portant sur les classifications dans le privé et les grilles indiciaires dans la fonction publique en vue de reconnaitre et valoriser les missions, les qualifications et compétences mises en oeuvre dans les métiers et corps à prédominance féminine.

- Les aides aux entreprises doivent être conditionnées et le plan de relance doit permettre de lutter contre la pauvreté, les contrats précaires et à temps partiels et les licenciements, qui frappent de nombreuses femmes. La réforme de l’assurance chômage doit être abandonnée, notamment parce qu’elle pénalise les plus précaires, souvent des femmes, qui subissent une

double peine : moins payées au travail et donc moins indemnisées au chômage.

- L’index égalité salariale doit être corrigé pour permettre de supprimer effectivement les écarts de rémunération. Le « seuil de pertinence », le barème et la pondération masquent une partie des écarts. Les obligations de transparence et les moyens du CSE en matière d’information et de dialogue social sont à renforcer et les employeurs doivent débloquer les enveloppes de rattrapage salarial nécessaires. Par ailleurs, l’obligation de résultat en matière d’égalité salariale doit être étendue à la fonction publique par des mesures contraignantes.

- Les services publics doivent être renforcés, notamment en ce qui concerne la prise en charge des enfants et de la perte d’autonomie, majoritairement assumées par des femmes, afin de faire reculer les inégalités et de mieux affronter les crises.

Pour nos organisations, l’égalité entre les femmes et les hommes est l’un des leviers de sortie de crise indispensable. Pour construire une société plus juste et plus résiliente nous avons besoin d’investir dans le secteur des soins et du lien, de renforcer les services publics, de revaloriser les métiers à prédominance féminine et de mettre fin aux violences et aux discriminations !

Montreuil, le 3 mars 2021

Et ce n'est pas fini...

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« Dégoût », « désespoir », « ennui »…

6 Mars 2021, 16:55pm

Publié par Bernardoc

Comment les Français perçoivent-ils émotionnellement leurs hommes politiques ? C’est la question à laquelle tente de répondre un nouveau baromètre lancé ce jeudi 4 mars par Viavoice et la Fondation Jean-Jaurès pour Le Point (et repris par Valeurs actuelles, entre autres), le premier du genre. Si ce sondage s’attarde sur les émotions éprouvées par la population en ces temps de crise, il révèle surtout ce que lui inspire, au plus profond d’elle, les principales figures politiques du moment. Et pour certains, le résultat est peu flatteur…

C’est notamment le cas des deux têtes de l’exécutif. Emmanuel Macron, par exemple, semble excéder les Français. Il représente la « colère » pour 28% des personnes interrogées, du « dégoût » et du « désespoir » (21%), de la « honte » (18%) et de l’« espoir » pour seulement 16% d’entre eux. Son Premier ministre, Jean Castex, suscite surtout… l’« ennui » et l’« indifférence » pour 19% des Français, mais aussi le « désespoir » (16%) et la « colère » (15%). Finalement la personnalité politique qui inspire le plus « confiance » aux Français, à un peu plus d’un an de l’élection présidentielle se nomme… Edouard Philippe, avec 19%. 

Parmi les opposants à LREM, les deux figures politiques qui suscitent le plus d’« espoir » sont Marine Le Pen (16%) et Marion Maréchal (14%). Elles inspirent en revanche le « dégoût » (27% pour la première, 19% pour la seconde) et la « honte » (22% pour la première, 14% pour la seconde). Les Français sont mitigés vis-à-vis des autres candidats, déclarés ou non, à la présidentielle 2022. Ainsi, Xavier Bertrand suscite surtout l’« indifférence » (17%), mais aussi la « confiance » (11%) et l’« espoir » (12%). Si Jean-Luc Mélenchon inspire également l’« espoir » pour 8% des personnes interrogées, il est surtout perçu avec « dégoût » (25%) et « colère » (21%).

Et ce n'est pas fini...

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Mourir dans la dignité : écrivez à vos sénateurs

5 Mars 2021, 13:25pm

Publié par Bernardoc

Madame la Sénatrice, Monsieur le Sénateur,

Le jeudi 11 mars prochain, dans le cadre d’une niche parlementaire du groupe Socialiste, Ecologiste et Républicain, sera examinée par le Sénat la proposition de loi de votre collègue, Marie-Pierre de la Gontrie, sénatrice de Paris, visant à établir le droit de mourir dans la dignité. Une telle loi de liberté est attendue par l’immense majorité des Français, puisque les sondages – constants depuis de très nombreuses années – donnent un niveau d’adhésion de nos compatriotes à la légalisation de l’aide active à mourir à hauteur de plus de 90%. Certains de nos voisins (Suisses, Néerlandais, Belges, Luxembourgeois) ont déjà légiféré en la matière ; d’autres (Portugais, Espagnols) s’apprêtent à le faire dans les tout prochains mois ; d’autres, encore, peuvent s’appuyer sur des décisions des plus hautes instances de l’ordre judiciaire pour avancer dans les prochaines années (Italiens, Allemands).

Je sais qu’il n’est pas de coutume que les parlementaires d’un groupe votent les propositions de loi inscrites dans le cadre des niches parlementaires d’un groupe différent. Cette liberté – que vous pourriez rendre aux Français – justifie pourtant cette exception. En 2010/2011, Communistes, Parti de gauche, UMP et Socialistes au Sénat s’étaient regroupés derrière un même texte proposé en commission des affaires sociales. Aujourd’hui, à l’Assemblée Nationale, la France Insoumise, Les Républicains, le groupe Libertés et Territoires, La République en Marche, les Socialistes portent des textes qui, tous, souhaitent légaliser l’aide active à mourir. Ce sujet dépasse largement les clivages politiques…

C’est pourquoi, je vous demande d’être présent(e) en séance ce jeudi 11 mars pour voter la proposition de loi de Marie-Pierre de la Gontrie visant à établir le droit de mourir dans la dignité. Les 74 000 adhérents de l’ADMD seront collectivement vigilants sur les travaux de la Haute Assemblée en la matière.

Je vous prie d'agréer, Madame la Sénatrice, Monsieur le Sénateur, l’expression de mes salutations laïques et républicaines.

Et ce n'est pas fini...

 

 

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A méditer.

4 Mars 2021, 17:58pm

Publié par Bernardoc

J'ai reçu ça

Une voiture électrique est tout simplement ruineuse, et c'est même bien pire que cela !

Non seulement le coût de la recharge sur les bornes des différents réseaux (Ionity et les autres) sera BEAUCOUP plus cher que maintenant, mais ce sera la même chose pour les bornes de recharge "privées", chez soi ou dans les copropriétés !

Et tout cela est évident ! Car, ce dont les politiques se sont bien gardé de nous parler, c'est la manière par laquelle ils comptent récupérer les milliards des taxes TIPP, puisqu'il faudra bien compenser pour l'Etat la perte de la taxe sur l'essence et le diesel (37 à 40 milliards d'euros par an). Mais "gouverner c'est prévoir", et tout est prévu, étudié et annoncé dans les milieux de l'énergie !

Ce n'est pas comme les masques, ... mais ça avance masqué !

La taxe "TIPP" sur les Produits Pétroliers a changé de nom : elle est devenue taxe intérieure de consommation sur les Produits Energétiques (TICPE) : pas idiot en soi car c'est bien l'énergie qu'il faut économiser et la nuance a son importance !!

Le fameux compteur Linky, qu'on nous a imposé n'est pas seulement destiné, comme il est dit officiellement, à faire du télé relevé des consommations mais aussi à mieux contrôler et identifier la consommation d'électricité.

Son "INDEX Inactif 5" inutilisé actuellement (parmi d'autres), sera capable d'identifier à quel "objet roulant" il fournit son énergie par la prise spécifique ou par la durée de la charge des batteries sur une prise standard, pour appliquer automatiquement un tarif "adapté" !

Les naïfs du véhicule électrique qui croient qu'ils vont continuer à payer 2€ leur plein d'électrique vont déchanter !

Même en se branchant sur une prise classique 240V / 16A, la charge durant près de 12h, le compteur Linky saura la détecter et il sera difficile d'échapper à la taxation spéciale de l'énergie. D'ailleurs les futurs véhicules électriques ne permettront sans doute plus l'utilisation de prises classiques.

Il semblerait même que des tarifs soient déjà prévus : sur cet Index Inactif 5, le kWh ne coûterait pas 0.79€ comme le kWh sur bornes publiques aujourd'hui, mais 1.35€ !

Comme une petite voiture électrique, genre Zoé, consomme environ 20 kWh aux 100 km, c'est 27€ les 100km que cela coûterait, soit l'équivalent de ....18L d'essence aux 100km ! Avec 27€ une Clio essence (5 à 6 litres / 100km) fait plus de 300km... Intéressant système, n'est-ce pas ?

Peut-être que ces informations sont alarmistes, mais même à 0.8€ le kWh, tarif actuel dans certains réseaux, à 20kWh/100km c'est encore 16€/100km, soit l'équivalent de plus de 10 litres d'essence...

C'est trop cher ! Le contribuable descendra dans la rue ! Qu'à cela ne tienne, on pourra immédiatement appliquer une petite baisse sur ce prix, et sans frais, applicable "informatiquement", du jour au lendemain au fin fond de la France, et le contribuable dira merci ! Ah.... Vive le monde digital, une bénédiction pour les impôts !

Ce qui est sûr, c'est que, quel que soit le montant de ces taxes, on peut être certain qu'elles seront fixées au maximum tolérable, qu'elles ne conduiront pas à un coût d'utilisation moindre que ce qu'accepte pour rouler le contribuable aujourd'hui, et que l'automobiliste n'a pas fini de se faire saigner. D'autant qu'elles seront ajustables à volonté !

Autre exemple, ils pourraient appliquer un tarif différent pour un véhicule hybride rechargeable, reconnu par le Linky et nettement moins écolo qu'une électrique, donc le taxer plus fortement au kWh !

Et on ne parle là que de l'énergie utilisée en roulage. Aujourd'hui, il faut 3 à 4 fois plus d'énergie pour fabriquer un véhicule électrique et ses batteries, qu'un véhicule thermique. C'est ça le progrès ? Pour les bobos parisiens, peut-être...

N'oublions pas non plus les temps d'attente et autres contraintes : refroidissement de la batterie avant la charge, trouver une borne libre en état de fonctionnement, posséder une carte d'abonnement compatible avec la borne, durée de la charge.

Alors... La voiture électrique, un piège à cons ?

Est-ce un complot ? En tous cas, ce sont des arguments qui viennent s'ajouter, par exemple, aux problèmes de fabrication des batteries et de l'exploitation des jeunes enfants qui vont gratter pour trouver les « terres rares » nécessaires.

Et ce n'est pas fini...

 

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Où est l'espoir ?

3 Mars 2021, 12:14pm

Publié par Bernardoc

Tout hier la ministre du travail a répété que les futurs chômeurs ne pâtiraient pas de la « réforme » des allocations puisque, même si elles étaient baissées, elles dureraient plus longtemps.

Mais qu'est-ce que cela veut dire ? Que l'espoir de retrouver du boulot sera encore plus éloigné qu'avant la pandémie ? Je suis toujours choqué de voir que beaucoup (trop) de gens pensent que les chômeurs sont des fainéants qui ne font aucun effort pour retrouver du boulot. C'est faux ! Ayant passé un premier concours de la fonction publique, puis plusieurs autres pour progresser dans ma carrière, je n'ai jamais été confronté aux problèmes que rencontrent les privés d'emploi. C'est donc uniquement en me confrontant à ces personnes que j'ai pu me rendre compte du cataclysme qui avait affecté leur vie. Souvenez-vous de la chanson d'Eddy MITCHELL « Il ne rentre pas ce soir » et du drame qu'elle décrit.

Oui, les privés d'emploi font tout pour s'en sortir, et le plus rapidement possible. C'est pourquoi prolonger des allocations-chômage de quelques mois après les avoir diminuées ne constitue vraiment pas l'aide et le soutien que notre République SOCIALE doit à ses citoyens dans le besoin.

Et ce n'est pas fini...

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Laisse entrer la nature.

2 Mars 2021, 17:06pm

Publié par Bernardoc

J'ai de plus en plus de mal à supporter cette pub, qui apparemment va se prolonger jusqu'au 3 avril. Financée par France Bois Forêt, qui est une fondation émanant de la filière bois, la publicité nous vante chaque soir des habitations improbables loin d'être à la portée de toutes les bourses. Le vocabulaire utilisé est simple et semble nous inviter à construire le même genre de logement. Je ne demanderais pas mieux, mais qui pourra m'aider à financer une telle maison ? Je n'ai pas de mécène, alors je pense que je vais attendre la prochaine offre gouvernementale de la maison à 1 €.

Ah bon, ce n'est pas prévu ? Alors peut-être plutôt que de tenter de nous faire rêver, nous les 99%, ne faudrait-il pas mieux s'orienter vers des maisons plus simples, tout aussi écologiques, mais accessibles à tous les mal (ou non) logés dont le nombre décidément ne faiblit pas ?

Une chose intéressante cependant : lorsque les bâtiments sont destinés à une collectivité pour accueillir la population locale (devrais-je dire « territoriale » comme c'est la mode?) de la petite enfance jusqu'aux vieux (je suis allergique au mot « senior ») : bravo aux initiateurs qui n'hésitent pas à offrir le meilleur aux citoyens concernés !

Et ce n'est pas fini...

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