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Le blog de Bernard SARLANDIE

(2)La retraite c’est sérieux...

28 Février 2023, 10:21am

Publié par Bernardoc

...alors la CGT a décidé d’en parler sérieusement

 

« Il n’y a pas d’argent pour reconnaitre les pénibilités » Emmanuel Macron


156 Milliards d’€/an donnés aux entreprises
 

C’est de l’argent public (notre argent) distribué aux entreprises sans aucun contrôle sur l’utilisation ou sur l’efficacité :

  • en matière d’emploi,

  • en matière de salaire, et sur les conditions de travail

  • en matière d’investissements pour l’avenir


    C’est le 1er budget de l’état.

Mais c’est aussi...157 Md€ de nos impôts en moins pour la santé, l'école, etc...

 

LES PROPOSITIONS DE LA CGT

Les aides publiques doivent être conditionnées, doivent être évaluées à des critères sociaux, à des critères de reconnaissance des pénibilités, d’investissements industriels, d’environnement, etc.

Þ L’ouverture obligatoire d’une négociation par branche de la reconnaissance des pénibilités, métiers par métiers.

Þ La transparence totale sur l’ensemble des aides publiques données aux entreprises qu’elles proviennent de l’état, des régions, des départements ou des territoires.


Le financement de la retraite à 60 ans est parfaitement soutenable économiquement.
Elle est nécessaire et vitale pour celles et ceux qui ont travaillé plus de 40 ans.

Elle est nécessaire et vitale pour la jeunesse qui a besoin d’avoir un avenir.

Et ce n'est pas fini...

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La retraite c’est sérieux...

27 Février 2023, 11:03am

Publié par Bernardoc

...alors la CGT a décidé d’en parler sérieusement.

 

« La retraite à 60 ans c’est impossible car trop cher » Emmanuel Macron

 

La CGT a fait chiffrer par des économistes le coût d’une retraite à 60 ans pour tous. Elle couterait 15 milliards d’€uros par an.


Comment la financer ?

 

Une égalité salariale réelle

En France, les femmes gagnent, à travail égal, en moyenne 28% de moins que les hommes. Cela est amplifié par le fait que 76% des emplois à temps partiel (souvent imposés) sont occupés par des femmes. La CGT propose des sanctions pour les entreprises qui discriminent, cela rapporterait :

6,5 Milliards d’€/an dans les caisses de retraites


Une cotisation sur l’ensemble des revenus

La CGT propose de soumettre à cotisation sociale l’ensemble des revenus (Prime Macron, Prime d’intéressement, Prime de participation). Cela rapporterait :

15,5 Milliards d’€/an dans les caisses de retraites


Une augmentation des salaires

La CGT a fait faire le calcul qu’une augmentation de 5% de tous les salaires (dans le privé et dans les services publics) rapporterait :

22 Milliards d’€/an dans les caisses de retraites


Le financement de la retraite à 60 ans est parfaitement possible économiquement.
Elle est nécessaire et vitale pour celles et ceux qui ont travaillé plus de 40 ans.

Elle est nécessaire et vitale pour la jeunesse qui a besoin d’avoir un avenir.

Et ce n'est pas fini...
 

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Ciao François !

26 Février 2023, 19:32pm

Publié par Bernardoc

Dans la salle du bar tabac de la Rue des Martyrs
Y a des filles de nuit qu'attendent le jour en vendant du plaisir
Y a des ivrognes qui s'épanchent au bar
Qui glissent lentement le long du comptoir par terre

 

Dans la salle du bar tabac de la Rue des Martyrs
Le patron a un flingue pour l'ingénu qu'en voudrait à la tirelire
Dans les chiottes les mots gravés sur les murs
Parlent de sexes géants d'amours et d'ordures ensemble

Ici chacun douc'ment oublie l'ombre d'une vie passée d'une femme de décombres
Dans ce cliché funèbre on cherche l'oubli d'un parfum d'une voix
On éteint l'impact encore brûlant de lèvres entrouvertes humides et douces

Dans la salle du bar tabac de la Rue des Martyrs
Certains soirs tout à coup dans un coin on s'arrête de rire

Et quand brusquement les lames sortent tout l'monde dégage
Se jette sur la porte en verre

Dans la salle du bar tabac de la Rue des Martyrs
Y a des seringues vidées goulûment dans des bras sans av'nir
Ici la dope c'est à la poignée
Les p'tites cuillères servent que rar'ment pour le café

Ici chacun douc'ment oublie l'ombre d'une vie passée d'une femme de décombres
Dans ce cliché funèbre on cherche l'oubli d'un parfum d'une voix
On éteint l'impact encore brûlant de lèvres entrouvertes humides et douces

 

Dans la salle du bar tabac de la Rue des Martyrs
Y a des vieux gars tatoués partout qui racontent leurs souvenirs
Y a des voyageurs tristes pardessus et valises
Y a des bookmakers qui ramassent les mises la nuit

Dans la salle du bar tabac de la Rue des Martyrs
On peut tout ach'ter tout vendre le meilleur et le pire
Une vieille clocharde la gueule défoncée
Rentre avec sa poussette et se met à gueuler à boire

Dans la salle du bar tabac de la Rue des Martyrs ...

Et ce n'est pas fini...

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Pas mieux.

25 Février 2023, 17:32pm

Publié par Bernardoc

Et ce n'est pas fini...

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Appel du collectif national « En Marche pour la Paix »

24 Février 2023, 11:35am

Publié par Bernardoc

En Ukraine et partout dans le monde, il n’y a pas d’autres solutions que la Paix

Depuis le 24 février 2022, date du début de l’agression de la Fédération de Russie contre l’Ukraine, ce conflit a déjà fait des dizaines de milliers de morts et de blessés, des destructions terribles, l’exode de millions d’Ukrainiens.
Les conséquences sociales, économiques et écologiques de cette guerre et des autres guerres en cours risquent de devenir de plus en plus terribles pour l’ensemble des populations des pays concernés et pour l’ensemble de la planète. Il est urgent d’arrêter ces massacres et de stopper en Ukraine une escalade militaire susceptible de conduire à une extension mondiale de la guerre. Les négociations en pleine guerre ont permis de trouver un accord pour l’exportation des céréales. Ce chemin diplomatique doit prévaloir pour que cessent les combats. Les logiques de guerre n’aboutissent qu’à des échecs. La seule issue possible c’est l’arrêt des combats et la construction d’une solution diplomatique et négociée dans le cadre des institutions internationales et dans le respect de la Charte des Nations Unies.En Ukraine et partout dans le monde doivent prévaloir des cessez-le-feu et l’engagement de négociations pour des solutions politiques dans l’intérêt des populations.

La Paix, la coopération et l’amitié entre les peuples sont nécessaires pour faire face aux défis actuels, arrêter la course aux armements et mobiliser les ressources du monde entier pour la justice, la solidarité et la transition écologique. Toutes et tous dans l’action et le rassemblement pour la paix et la solidarité avec les populations ukrainiennes.


Coordination et premiers signataires : ACCA (Agir contre le colonialisme aujourd’hui), AFASPA (Association française d’amitié et de solidarité avec les peuples d’Afrique), Artistes Pour la Paix, Abolition des Armes Nucléaires-Maison de la Vigilance, AFCDRP (Association Française des Communes, Départements, Régions pour la Paix), AIEP (Association Internationale des Éducateurs à la Paix), APCV (Association de promotion des cultures et du Voyage), CGT (Confédération Générale du Travail) - EPP (Enseignants Pour la Paix), FSU (Fédération Syndicale Unitaire), IDN (Initiatives pour le Désarmement Nucléaire), IHN (Institut Hiroshima Nagasaki), IDRP (Institut de Recherche pour la Paix), IFE-EFI (Initiative féministe Euromed), L’Onde Bleue, Le Mouvement de la Paix, MJCF (Mouvement de la Jeunesse Communiste), MNLE (Mouvement National de lutte pour l’environnement), MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples), PCF (Parti Communiste Français), PCOF (Parti Communiste des Ouvriers de France), PUGWASH France ( Prix Nobel de la Paix 1985 au plan international), Un Jour La Paix, UEP (Université Européenne de la Paix), UPF (Union Pacifiste de France), Stop Fuelling War, Union des Fédérations des Pionniers de France,...


Plus d’informations : www.collectifpaix.org

Pétition : www.mvtpaix.org/wordpress/petition-plus-que-jamais-non-a-la-guerre-en-ukraine

Et ce n'est pas fini...

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La communauté éducative endeuillée

23 Février 2023, 11:13am

Publié par Bernardoc

COMMUNIQUÉ DE PRESSE CONFÉDÉRATION
CGT ET FÉDÉRATION CGT ÉDUCATION,
RECHERCHE, CULTURE


C’est avec une grande émotion que nous avons appris ce mercredi, en fin de matinée, le décès de notre collègue d’espagnol, exerçant dans l’établissement Saint-Thomas-d’Aquin à Saint-Jean-de-Luz (64). En plein cours, elle a été froidement assassinée par un de ses élèves, âgé de 16 ans.
La CGT s’associe à la douleur de la famille de notre collègue, à celle de ses proches, de ses amis.es, de ses collègues, de ses élèves et à l’ensemble de la communauté éducative dans cette épreuve et leur apporte tout son soutien.
Au-delà de l’atrocité d’un tel acte, la CGT rappelle que le lieu de travail et, a fortiori, une école, ne peut pas et ne doit pas être un lieu où l’on doit craindre pour sa sécurité et pour sa vie.

Le ministre de l’Education Nationale vient d’annoncer la prise en en charge psychologique des élèves et des personnels, la CGT accueille favorablement cette décision nécessaire.

L’Éducation Nationale, en tant qu’employeur des enseignants.es qui ont le statut d’agent public de l’État, devra tout mettre en œuvre pour accompagner et prendre en charge les personnels de l’établissement ainsi que les élèves pour leur permettre de surmonter ce tragique évènement.
Dans les jours à venir, il sera nécessaire de permettre un temps d'échange avec les élèves sur ce drame, ses circonstances et, ce, dans le respect des choix des équipes éducatives et de la liberté pédagogique.
La minute de silence, prévue demain à 15h, annoncée par le ministre, sera une première étape pour rendre hommage à notre collègue.
Derrière ce drame, c'est toute la communauté éducative qui est touchée.


Montreuil, le 22 février 2023

Et ce n'est pas fini...

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Pouvoir d'achat

22 Février 2023, 10:35am

Publié par Bernardoc

in Libé-matin du 22 février 2023 (extraits)

Hausse des prix alimentaires : la menace d’un «mars rouge» plane sur les chariots

Les négociations annuelles entre fournisseurs et distributeurs sur les prix de gros des marchandises prendront fin le 28 février. L’application des nouveaux tarifs pourrait engendrer une explosion des prix en grandes surfaces, malgré les déclarations optimistes de Bruno Le Maire.

L’expression a de quoi faire peur. Début janvier, Olivier Dauvers, spécialiste du secteur de la grande distribution, alertait sur un potentiel «mars rouge», soit une explosion des prix dans les grandes surfaces consécutives à l’application des nouveaux tarifs 2023 au 1er mars. L’expression a depuis fait le tour des plateaux télés jusqu’à être reprise par le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire. Ce dernier signalait lundi sur BFMTV, qu’il «n’y a aucune raison qu’il y ait un mars rouge», désirant ainsi rassurer des consommateurs dont le pouvoir d’achat s’est déjà bien érodé en 2022. Mais l’élan d’optimisme affiché par Bercy ne semble pas partagé par tous.

Chaque année, fournisseurs de l’industrie agroalimentaire et grande surfaces se retrouvent pour négocier le prix de gros des marchandises vendues en rayon. Ces tractations annuelles, qui prendront fin le 28 février, reposent sur l’ensemble des produits de marque nationale (Danone, Lu, Herta…), ceux de marque distributeur (Marques Repères, Produits U ou Carrefour) n’étant pas concernés. Si les discussions sont habituellement âpres, le contexte inflationniste a attisé les tensions entre les deux camps. Les industriels, qui ont vu leurs coûts de production s’envoler (matières premières, énergie, transports), demandent une hausse des prix comprise entre 10% et 40% en fonction des produits. Les distributeurs rétorquent que de telles augmentations conduiraient à une inflation difficilement supportable pour le consommateur.

«Les industriels demandent des hausses de tarifs délirantes de 20 % alors que les prix des matières premières, des transports, et de l’énergie sont désormais significativement à la baisse», s’insurgeait dans un entretien au Figaro le 14 février, Alexandre Bompard, PDG de Carrefour, qui présentait par la même occasion un chiffre d’affaires mondial à la hausse. «On peut être impressionné par le niveau des hausses demandées, mais chacune d’entre elles est avérée, et elles sont tout sauf délirantes, objectait auprès de l’AFP Jean-Philippe André, le président de la principale organisation patronale de l’agroalimentaire français, l’Ania. Les matières premières sont plus chères que l’an dernier et nous avons acheté l’énergie aux tarifs actuels pour toute l’année.» Malgré leurs divergences, fournisseurs comme distributeurs devraient s’entendre sur une «augmentation des prix de gros autour de 10 %» Olivier Dauvers. Et comme les grandes surfaces n’imaginent pas (trop) rogner sur leurs marges, l’addition sera répercutée sur les consommateurs.

Devant ces prévisions qui n’augurent rien de bon, les Français continueront d’adapter leurs habitudes de consommation. Les marques distributeur, qui ont vu leur part de part de marché repartir à la hausse en 2022 après des années de baisse continue, devraient en être les principales bénéficiaires. Devraient aussi se multiplier les arbitrages liés à la privation de certaines denrées. Un ménage sur quatre a déjà commencé à rogner sur l’achat de produits alimentaires. Avec le risque que la réduction du volume dans le chariot ne se traduise pas par une addition moins salée en caisse. «L’inflation printanière pourrait avoir des conséquences sociales désastreuses, souligne Olivier Dauvers. Cela me rappelle l’atmosphère pré-gilets jaunes.»

Le spécialiste du secteur de la grande distribution entrevoit toutefois une possible issue de secours : «L’année dernière, le gouvernement a imposé un nouveau round de négociations quand les coûts de l’énergie et ceux des matières premières se sont envolés afin de ne pas pénaliser les fournisseurs. On peut imaginer cette fois-ci des négociations revues à la baisse, avec le possible recul des matières premières et les prochains contrats énergétiques qui seront, eux, affectés par le repli des cours.» Pour l’heure, rien de tout cela n’est prévu.

Et ce n'est pas fini...


 

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Élisa LEMONNIER (1805 – 1865)

21 Février 2023, 08:57am

Publié par Bernardoc

Née le 24 mars 1805 à Sorèze (Tarn), morte le 5 juin 1865 à Paris. Initiatrice de l’enseignement professionnel féminin.

Pendant que les frères ainés suivaient les cours du collège, Élisa, en compagnie de son jeune frère Émile, fréquentait les classes élémentaires et mixtes d’un pensionnat de demoiselles où l’on enseignait non seulement la lecture, l’écriture et la grammaire, mais un peu d’arithmétique, un peu de géographie, un peu d’histoire, un peu de dessin

De vieille souche protestante, Élisa GRIMAILH rencontra le jeune professeur Charles LEMONNIER, en 1827. Elle l'épousa en 1831.
Élisa suivit ensuite son mari à Bordeaux où il allait exercer sa seconde profession, celle d’avocat. C’est dans cette ville qu’en 1844, le couple recueillit Flora TRISTAN, qui, malade et épuisée par sa propagande en faveur de l’Union ouvrière, mourut à leur domicile. Élisa revint avec Charles à Paris lorsqu’il fut nommé d’abord directeur du contentieux de la Compagnie du chemin de fer du Nord, puis secrétaire du Crédit mobilier.

En 1848, Élisa LEMONNIER, s’intéressa aux ateliers féminins créés pour combattre le chômage et créa elle-même un atelier de couture, qui fit vivre 200 mères de famille pendant deux mois. En juin 1848, elle publia les statuts de l’Union fraternelle des travailleuses, organisation qu’elle venait de créer avec douze autres militantes féministes. Sa formule préférée, qu’elle ne se lassait pas de répéter aux femmes était : « N’attendez pas que les hommes agissent pour vous ; agissez donc vous-mêmes, et quand ils vous verront à l’œuvre, ils commenceront à vous prendre au sérieux. »

Constatant que certaines manquent de notions élémentaires de couture, elle décide de se consacrer à l’éducation professionnelle des jeunes filles.
En 1856, Élisa LEMONNIER créa une Société de Protection maternelle (devenant en 1862 Société pour l’enseignement professionnel des femmes).
En 1862, avec l’appui notamment des frères Péreire (Arcachon), elle ouvrit à Paris, rue de la Perle, le premier cours d’enseignement professionnel féminin. Il fallut bientôt trouver de plus vastes locaux, rue du Val-Sainte-Catherine.
Le cours d’Élisa LEMONNIER était un externat, bon marché et laïque, qui accueillait les élèves de 8 à 18 heures. Protestante, Élisa n'a jamais caché sa foi, mais cette exigence de laïcité correspond d'abord, pour elle, à une attitude de respect et de tolérance à l'égard de toutes les confessions. Elle considère que c'est au sein des familles, non dans les écoles, que doit éventuellement s'enseigner et se cultiver la foi religieuse. Élisa prépare elle-même les programmes et fixe les rythmes scolaires. Les élèves sont issues de la petite bourgeoisie et de la classe ouvrière aisée. La scolarité s'étale sur trois ans ; les familles participent au financement de l'école à raison de douze francs par mois et par jeune fille inscrite. Des bourses peuvent être accordées aux élèves, leurs montants calculés en fonction des ressources familiales. On y donnait un enseignement général (français, histoire, géographie, arithmétique, physique et chimie, dessin, écriture et hygiène), un enseignement professionnel commun (travaux ordinaires des ménagères) le matin, et un enseignement spécialisé ou plutôt six enseignements spécialisés : couture, lingerie, dessin sur étoffe, gravure, commerce (tenue des livres de comptes, droit civil et commercial, anglais), peinture sur porcelaine, l'après-midi. Après examen de sortie, les anciennes élèves étaient placées par le cours lui-même qui avait plus de demandes d’emploi que d’offres à proposer.

500 jeunes filles suivent ses enseignements et il fallut donc ouvrir une seconde école, rue Rochechouart (métro).

Le nouvel enseignement répondait si bien à l'une des nécessités de l'ordre social contemporain que l'exemple fut suivi ; à l'étranger, d'abord en Suisse, en Belgique, en Italie. Plusieurs municipalités françaises ouvrirent, dans quelques grandes villes de province, des écoles professionnelles de jeunes filles. L'Exposition universelle de 1878, où les écoles Élisa LEMONNIER obtinrent une médaille d'or, mit au jour nombre de tentatives heureuses, nombre d'efforts consciencieux, et la loi sur les écoles manuelles d'apprentissage, promulguée le 11 décembre 1880, vint enfin pourvoir officiellement à l'organisation de ce nouveau degré de l'enseignement...

Mais le budget des deux écoles imposait à la Société une charge financière des plus lourdes ; certaines des ressources qui lui permettaient de la supporter vinrent à s'affaiblir, et l'alternative de laisser péricliter des établissements en pleine prospérité, ou de les remettre en des mains qui pussent assurer leur avenir, se posa devant le conseil d'administration. La cession des écoles à la ville de Paris fut résolue, et elle se réalisa au 1" octobre 1906. L'une d'elles, celle de la rue Duperré, est devenue une école spéciale d'art appliqué à l'industrie ; celle de la rue des Boulets a conservé son organisation et ses programmes. Les deux écoles gardent le nom d'écoles Elisa LEMONNIER. Élisa LEMONNIER aura préfiguré le combat victorieux des républicains pour la laïcité de l'enseignement public.

Et ce n'est pas fini...

 


 

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Après le 16 février, on durcit le mouvement !

20 Février 2023, 17:58pm

Publié par Bernardoc

Ce jeudi 16 février a marqué une nouvelle étape dans la large mobilisation entamée le 19 janvier dernier pour gagner le retrait du projet de réforme des retraites. Face à la surdité du gouvernement, partout, salariés, retraités, jeunes et plus largement, l’ensemble de la population s’inscrivent dans la dynamique unitaire. Ce sont 1 300 000 personnes, dont 300 000 à Paris, 55 000 à Albi et 15 000 à Grenoble, qui ont répondu à l’appel intersyndical à la grève et aux manifestations.

Une présence massive à caractère interprofessionnel et intergénérationnel dans tous les cortèges, marquée d’une forte détermination, dans une ambiance festive, témoigne du rejet unanime du projet Macron. Tout ceci combiné à la dégradation des conditions de travail et de vie avec encore des manifestations très étoffées dans des petites et moyennes villes : 350 à l’Île de Groix, 600 à Saint-Claude, 1200 à Decazeville, 3500 à Douai, 1400 à Saint-Malo. Des manifestations ont même eu lieu là où elles n’avaient jamais existé jusqu’à présent, comme à la Guerche dans le Cher, par exemple.

Au-delà de cette journée de mobilisation nationale, des initiatives ont lieu chaque jour, à l’instar des retraites aux flambeaux.

Après ce 16 février, la CGT s’attachera à rendre toutes ces initiatives et actions visibles, à se mobiliser largement pour persuader les indécis de rentrer dans la lutte, y compris pendant la période des congés scolaires. En cela, elle impulsera, partout sur le territoire, l’organisation de débats publics, d’assemblées générales sur le lieu de travail.

Dans la suite du courrier des 13 organisations syndicales et de jeunesse adressé aux parlementaires, hors RN, la CGT appelle à continuer les interpellations auprès des députés dans les territoires... Il n’y aura pas de trêve pour la CGT !

La CGT entend continuer à se mobiliser également par la pétition dépassant le million de signatures !

Depuis le 19 janvier, la grève a fait la preuve de son utilité. Dans le public comme dans le privé, elle reste la garantie de l’élargissement du mouvement lorsqu’elle est décidée par les salariés.

Depuis le début de la mobilisation, de nombreux salariés ont rejoint la CGT. Notre organisation appelle chacun à s’organiser collectivement sur le lieu de travail en la rejoignant et gagner, ainsi, le rapport de force.
La CGT appelle à tout mettre en œuvre pour préparer un 7 mars plus fort et mettre à l’arrêt la France dans tous les secteurs professionnels, tel que décidé par les 13 organisations syndicales et de jeunesse le 11 février
dernier, si le gouvernement maintient son projet.

La CGT appelle également à se saisir du 8 mars, pour mettre en évidence l’injustice de cette réforme envers les femmes et mettre en lumière les conséquences pour ces dernières, par la grève et la mobilisation.
Aussi, selon un récent sondage, 68 % des personnes interrogées estiment que le blocage de la France sera de la responsabilité du gouvernement. La CGT pose donc partout la question de la reconduction de la grève, y compris par des débrayages quotidiens dès le 7 mars 2023 ; ce qu’ont déjà décidé les secteurs professionnels, comme l’énergie, la branche pétrole, les cheminots ou bien les portuaires et dockers. La CGT appelle l’ensemble des secteurs professionnels à décider des formes de cette reconduction.
Montreuil, le 16 février 2023

Et ce n'est pas fini...

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Foules

19 Février 2023, 19:01pm

Publié par Bernardoc

Le titre d'une exposition qui m'a attiré à la Cité des sciences à La Villette. Je ne pensais pas y rester plus de deux heures et aller ensuite au musée de la musique, mais finalement j'y suis resté jusqu'à 14 heures et j'ai même profité d'un des restaurants.

Comprendre les phénomènes de foule était une exposition interactive fort intéressante et on ne s'y bousculait pas en ce jeudi matin.

En revanche, dans la cité il y avait de nombreux groupes scolaires de tous niveaux. Il faut dire qu'il y avait de quoi voir et se documenter, que ce soit par une (petite) expo sur la recherche sur le cancer, en parallèle avec une plus grande exposition que je n'ai pas visitée, par les robots qui manœuvraient tous seuls grâce à leur programmation, ou par le carrefour numérique.

Une intéressante animation sur la progression du nombre d'humains sur la terre m'a captivé un moment avant que je descende au sous-sol pour découvrir l'aquarium, petit mais avec d'étranges poissons que j'ai pu continuer d'admirer pendant le repas.

C'est bien tout ce qu'on trouve à Paris !

Et ce n'est pas fini...

Foules
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