Le Montespan.
Ce fut mon deuxième spectacle lors de mon dernier séjour à Paris, en bonne place, au premier rang du balcon du Théâtre du gymnase, sur les grands boulevards ; donc possibilités nombreuses de se restaurer avant ou après la séance. Il s'agit de la mise en scène d'une œuvre de Jean TEULE, qui venait de décéder.
France, 1663. Croulant sous les dettes, le marquis de Montespan intègre les forces armées du royaume pour s’attirer les bonnes grâces de Louis XIV et se réjouit qu’en son absence, sa femme soit introduite à la cour.
Mais lorsqu’il apprend qu’elle est devenue la nouvelle favorite du monarque, il se lance dans une guerre folle et sans limite contre le Roi-Soleil, prêt à tout pour retrouver l’amour de sa vie…
Une multitude de personnages dans cette pièce, mais seulement trois acteurs : deux hommes et une femme qui se partagent les différents rôles et incarnent les personnages à différentes étapes de la vie, de la jeunesse, lorsque les deux amants se rencontrent, jusqu'à la mort, d'où un gros effort fait sur les habits et le maquillage.
Un début surprenant et original avec une tête qui apparaît en hauteur au milieu du rideau accompagnée d'un jeu de mains sans qu'on ne voit davantage le corps du personnage.
Salomé VILLIERS avait reçu l'an dernier le Molière de la révélation féminine, mais ce soir-là, c'était la première d'une nouvelle actrice qui maîtrisait parfaitement les rôles.
Si vous avez l'occasion, n'hésitez pas à aller voir « l'histoire du plus célèbre cocu de France ».
Et ce n'est pas fini...