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Le blog de Bernard SARLANDIE

Demain, 10h30, Place de la Bourse, Bordeaux

30 Avril 2023, 16:40pm

Publié par Bernardoc

Et ce n'est pas fini...

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"Oui, il y a des réfugiés heureux en France"

29 Avril 2023, 15:20pm

Publié par Bernardoc

"Ça peut paraître surprenant de le dire. Mais oui, il y a des réfugiés heureux", affirme Nicolas Delecourt, l'écrivain. L'ouvrage, co-écrit avec un réfugié, rassemble plusieurs témoignages de Syriens qui ont fui leur pays et qui ont été accueillis en France, et notamment en Dordogne.

L'ouvrage a été co-écrit avec Maher Akhttiar, un Syrien arrivé en France en 2008 pour faire un doctorat en philosophie. En 2011, alors que le printemps arabe gagne le pays, il se réfugie en France, passe par Périgueux et par Bordeaux. Maher Akhttiar et Nicolas Delecourt se sont rencontrés un peu par hasard, avant de décider d'écrire un livre ensemble.

"Les réfugiés ont dû quitter leur pays parce qu'ils craignent pour leur vie. Ils viennent en France, c'est dur, mais ils sont plus heureux ici que s'ils étaient restés dans leur pays", explique Nicolas Delecourt.

En dix ans, certains sont passés par la Dordogne, à Périgueux, ou à La Coquille... C'est comme ça que les deux auteurs racontent le parcours d'une famille installée à Jumilhac-le-Grand. "Elle s'est intégrée, on leur a proposé un logement, la ville s'est mobilisée autour d'eux. Ils travaillent, ils ont des enfants", raconte Nicolas Delecourt. Il y a aussi l'histoire de cet homme qui a créé des magasins et qui vend des produits syriens sur les marchés, ou encore cette Syrienne qui avait fait des études de pharmacie et qui est arrivée en France en plein Covid. Elle a travaillé comme pharmacienne à l'hôpital avant d'obtenir la nationalité française.

Ce ne fut pas le cas à Savignac-Lédrier : nous avions proposé au maire la maison familiale (meublée, avec jardin) pour accueillir une famille ; mais la préfecture avait refusé le dossier municipal. Même échec avec les chrétiens d'orient.

"Il y a quelque chose d'intéressant : tout le monde se dit que pour les réfugiés, c'est dur, que c'est horrible, mais il y a un discours optimiste. Ils peuvent s'intégrer, ils le veulent et la France se permet", ajoute Nicolas Delecourt. Au fil de ces rencontres, il a croisé des réfugiés qui n'ont pas forcément voulu s'installer en France au départ, mais qui ont petit à petit réussi à s'intégrer.

"La France est indéniablement un pays qui accueille les personnes", ajoute l'auteur. Même s'il reconnait qu'il y a encore quelques points à améliorer : "Leur difficulté, c'est la maîtrise du français. Il n'y a pas vraiment de structure qui leur permet d'apprendre le français et rapidement la barrière de la langue devient compliquée."

Et ce n'est pas fini...

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Un 1er Mai déjà historique

28 Avril 2023, 23:36pm

Publié par Bernardoc

In L'Humanité du 28 avril 2023 (extraits)

 

Ce 1er mai 2023, Journée internationale des travailleurs, s’annonce d’ores et déjà historique. Par sa dimension rassembleuse d’abord, avec un appel commun des huit organisations syndicales du pays à ­rejoindre les cortèges. Ce cadre unitaire est rarissime : en 2012, par exemple, une intersyndicale appelait également à la mobilisation, mais sans Force ouvrière, ni la CFTC. Cette nouvelle manifestation intervient dans un contexte social explosif, après le passage en force d’Emmanuel Macron au Parlement sur la réforme des retraites et la présentation, mercredi, de la nouvelle feuille de route gouvernementale. Sans avancer de chiffres, les centrales espèrent une journée de mobilisation massive : près de 300 rassemblements sont d’ores et déjà prévus, contre environ 200 à l’ordinaire.« Nous sentons une montée en puissance des manifestations, avec une volonté recherchée de rassembler au plus près des bassins d’emploi, explique Thierry Pettavino, chargé de la coordination des luttes à la CGT.Ce qui se joue, c’est la poursuite du mouvement. »D’ailleurs, pour 64 % des Français, selon l’institut Elabe, la contestation sociale doit se poursuivre.« Une première victoire est d’avoir identifié, à nouveau, le 1erMai comme une date de mobilisation sociale et de solidarité internationale », assure Thomas Vacheron, secrétaire confédéral CGT. D’ailleurs, plusieurs dizaines de délégations internationales défileront dans le cortège parisien. Seront ainsi présents Esther Lynch, ­secrétaire générale de Confédération européenne des ­syndicats (CES) et Éric Manzi, pour la Confédération syndicale internationale (CSI).

Comme pour le CPE, la contestation sociale peut forcer le président de la République à ne pas publier les décrets d’application.

La réussite du 1er Mai pourrait accroître la pression populaire pour une issue démocratique à cette crise. De plus, les oppositions ont toujours la possibilité de déposer des propositions de loi visant à abroger la réforme. Au Sénat, le groupe communiste a déposé un texte en ce sens. Les députés seront également amenés à se positionner sur la proposition du groupe centriste Liot, le 8 juin, lors de sa niche parlementaire.

Les équipes d’Emmanuel Macron prévoient un groupe électrogène de secours, en cas de coupure d’électricité durant les tournées présidentielles… À l’approche du 1er Mai, la contestation sociale a changé de nature. La casserole, utilisée par des manifestants pour protester durant l’allocution élyséenne du 17 avril, est devenue le symbole de ces actions coups de poing. « Il était hors de question d’entendre le faux bilan d’Emmanuel Macron, et nous voulions faire comprendre que la mobilisation contre la réforme des retraites n’allait pas sonner son glas », assure Youlie Yamamoto, d’Attac. L’organisation est à l’initiative de ces « casserolades », après un« un week-end du 15 avril sous le choc de la validation, puis de la promulgation », reconnaît la porte-parole de l’association, pour qui des actions parfois symboliques, mais qui apportent du sens, permettent de donner un nouveau souffle à la contestation. Vendredi 21 avril, à Paris, des militants de la fédération CGT Info.com ont fait le tour de l’Élysée avec un camion affichant une banderole « Macron démission ». Dans la foulée, des syndicalistes de la culture et de la fonction publique ont envahi le musée d’Orsay. La fédération CGT des mines-énergie, elle, s’est lancée dans une « grèvilla », pour « 100 jours de colère ».

En fusionnant les comités d’entreprise, les CHSCT et les délégués du personnel au sein des comités sociaux et économiques (CSE).« La conséquence directe a été une réduction sans précédent du nombre d’élus du personnel et de leur pouvoir d’agir », analyse le sociologue Baptiste Giraud.

À l’heure où le couple exécutif assure tendre la main aux syndicats sur la future feuille de route gouvernementale, les centrales entendent pousser leur avantage. Selon un sondage Elabe du 6 avril, les syndicats sont désormais perçus à 52 % comme des éléments de dialogue (+ 12 points depuis janvier 2020) et non de « blocage » (46 %, - 13 points).Dans l’immédiat, la CGT appelle à la remise en place des instances supprimées en 2017 et à la suspension « de l’ensemble des accords régressifs », dont les ruptures conventionnelles collectives.

L’absence de journée de mobilisation interprofessionnelle depuis le 13 avril a mis en lumière les luttes sociales dans les entreprises, en lien avec les salaires. Outre leur multiplication dans les Ehpad, l’exemple le plus marquant est la lutte des salariés de Vertbaudet, dans le Nord, en grève depuis le 20 mars.« En réalité, les mobilisations liées aux salaires n’ont pas faibli depuis janvier, mais sont passées au second plan, assure Thomas Vacheron.La contestation sociale sur les retraites participe au rapport de force dans l’entreprise. »Et le secrétaire confédéral de citer l’exemple de l’entreprise Barbier, à Sainte-Sigolène (Haute-Loire), où les salariés ont obtenu 160 euros brut par mois d’augmentation. Un moyen pour les syndicats de mettre sur la table la question des salaires, grande absente de la feuille de route d’Élisabeth Borne.

Et ce n'est pas fini... 

 

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UN 1ER MAI MASSIF POUR GAGNER !

27 Avril 2023, 10:22am

Publié par Bernardoc

Depuis plus de trois mois, le rejet de la réforme régressive des retraites ne faiblit pas et se maintient à des niveaux exceptionnels. En promulguant la loi, le Président de la République confirme son mépris à la fois envers les organisations syndicales et de jeunesse et l’ensemble de la population.
En s’entêtant, l’exécutif ne prend pas conscience de la responsabilité qu’il porte en s’enfermant dans le déni. Il est le seul responsable d’une situation explosive dans l’ensemble du pays.

Durant douze journées de manifestations puissantes et de grèves interprofessionnelles, de multiples mobilisations territoriales et professionnelles, l’intersyndicale, dans une unité sans faille, a mis en mouvement des millions de travailleuses et de travailleurs, de privés d’emploi, jeunes et de retraités.

Le vol de deux années de vie n’est pas acceptable ! La loi doit être abrogée ou ne pas être appliquée.

A cet enjeu indépassable des retraites s’ajoutent des préoccupations essentielles, notamment la question du pouvoir d’achat et des salaires et celle sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.

A l’inverse de la logique du recul d’âge de la retraite portée par le gouvernement, l’augmentation des salaires et des mesures ambitieuses sur l’égalité salariale femmes hommes sont des leviers essentiels pour financer les retraites. Cette augmentation est d’autant plus urgente et indispensable dans le contexte actuel d’inflation galopante.

Les agents de la Fonction publique subissent une situation extrêmement dégradée dans laquelle le quasi gel de la valeur du point depuis plus de dix ans joue un rôle majeur et néfaste. La revalorisation de 3,5% du point d’indice du 1er juillet 2022, excluant les primes et indemnités, est largement insuffisante pour compenser les pertes de pouvoir d’achat intervenues et qui s’accroissent.

Du fait de la revalorisation légale du SMIC au 1er mai, les détériorations de la grille indiciaire et des déroulements de carrière vont s’amplifier.

 Nos organisations syndicales interpellent le ministre en charge de la Fonction publique et exigent des mesures générales importantes, pour tous les fonctionnaires comme pour tous les non-titulaires applicable dès le 1er mai.
Les organisations syndicales CFDT, CGC, CGT, FAFP, FO, FSU, Solidaires et UNSA de la Fonction publique appellent tous les personnels des trois versants de la Fonction publique à participer massivement au 1er mai 2023 et à se joindre, le plus nombreux possible, aux manifestations organisées ce jour-là sur tout le territoire.


NON A LA RETRAITE A 64 ANS !

 NON A L’ACCELERATION DE L’ALLONGEMENT DE LA DUREE DE COTISATION !
OUI AUX AUGMENTATIONS DE SALAIRE !


Paris le 26 avril 2023

Et ce n'est pas fini...

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Travail et climat

26 Avril 2023, 14:51pm

Publié par Bernardoc

 Quel impact du dérèglement climatique sur la santé au travail ?

 

Enquête du CESE printemps 2023

 

80 % de la population interrogée se sent concernée à titre personnel.
35 % constatent que ces sujets sont à l’ordre du jour dans leur entreprise ou administration.

 5 % ne se sentent pas concernés.

 

 Sur les impacts du climat sur le travail, l’ensemble des personnes interrogées citent en premier lieu les effets sur la santé, en deuxième lieu sur les conditions de travail et en troisième lieu sur les déplacements, mais des différences existent selon les catégories socioprofessionnelles.

 

 70% des répondants considèrent que le dérèglement climatique et plus généralement la dégradation de l’environnement peut affecter la santé des salariés et des agents

 

 40,6 % des agents publics et 16 % des dirigeants d’entreprise ressentent de l’anxiété face aux changements environnementaux dans le cadre du travail.

Interrogés sur les moyens qui permettraient de réduire l’anxiété liée aux dérèglements climatiques, les personnes interrogées ont majoritairement apporté deux types de réponses : celles qui relèvent de l’adaptation au changement climatique (notamment le télétravail) et celles qui mettent plutôt l’accent sur des mesures d’atténuation (performance énergétique des bâtiments, amélioration du cadre de travail, sobriété, mobilités douces et incitation à prendre les transports en commun).

 Et ce n'est pas fini...
 

 

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Jusqu'au retrait !

25 Avril 2023, 11:52am

Publié par Bernardoc

In Le Monde du 25 avril 2023 (extraits)
D’Emmanuel Macron en Belgique à Pap Ndiaye à Lyon : l’exécutif suivi par les manifestants et les casseroles

Une cinquantaine d’opposants ont traversé la frontière lundi pour perturber le déplacement du chef de l’Etat à Ostende, en Belgique. La visite du ministre de l’éducation nationale à Lyon a été perturbée, de même que son retour à Paris.

D’autres ministres accueillis au son des casseroles

En déplacement au même moment au CHU de Poitiers, le ministre de la santé, François Braun, y est arrivé au son des casseroles et sous les huées de quelques dizaines de manifestants, qui avaient répondu à un appel de la CGT et ont été tenus à bonne distance par les CRS.

Dans la Sarthe, c’est le garde des sceaux, Eric Dupond-Moretti, qui a été accueilli par un bruyant concert lors d’un déplacement dans une prison à Coulaines. Environ 150 manifestants, selon un photographe de l’AFP, ont commencé à taper sur une multitude d’ustensiles de cuisine une heure et demie avant l’arrivée du ministre, venu inaugurer une structure d’accompagnement des détenus en fin de peine. L’ancien avocat est allé saluer les manifestants à l’issue de sa visite, selon un responsable syndical.

De son côté, la secrétaire d’Etat à l’enfance, Charlotte Caubel, a annulé une visite prévue lundi dans un établissement hospitalier à Saint-Maurice (Val-de-Marne). Brocardée par la présidente du groupe La France insoumise (LFI) à l’Assemblée et députée du département, Mathilde Panot, qui a posé avec une casserole en évoquant un « gouvernement confiné », Mme Caubel a ensuite fait expliquer par son entourage qu’il s’agissait d’un simple report de vingt-quatre heures en raison d’un « conflit d’agenda ».

Des manifestants se sont aussi fait entendre devant le Théâtre de Paris, dans le 9e arrondissement de la capitale, avant que la ministre de la culture, Rima Abdul Malak, y vienne pour assister dans la soirée à la cérémonie des Molières.

Respect pour cette ministre qui a osé répondre sans la présence des CRS.

Et ce n'est pas fini...

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Un magazine riche et varié.

24 Avril 2023, 11:51am

Publié par Bernardoc

Je veux parler de celui de L'Humanité (anciennement Huma-dimanche). Jugez plutôt par le sommaire du dernier numéro (extraits) :

    • Rencontre avec Andréa BESCOND (Les chatouilles)

    • Séparatisme social. L'école doit redoubler de mixité.

    • Les Goguettes (4 pages).

    • Découverte : à l'assaut des remparts de la citadelle d'Aigues-Mortes.

    • Et comme toujours, « Il était une fois » : six pages largement illustrées sur un événement passé ; cette semaine : Wembley.

J'ai rarement le temps de tout lire, mais vous avez ci-dessus les articles qui m'ont attiré cette semaine, regroupés sous les différents titres : Comprendre, Culture, Le temps de vivre.

Et pour ne rien gâcher, la publicité est réduite à la portion congrue, contrairement à d'autres magazines grand public.

Voilà, j'espère que je vous aurai donné envie de découvrir l'ensemble de ce magazine hebdomadaire par vous-même.

Et ce n'est pas fini...

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Entre chèvre et chou

23 Avril 2023, 19:06pm

Publié par Bernardoc

SUD OUEST dimanche ne sait pas choisir.

Légende en page 1 : "Selon certains observateurs (c'est moi qui souligne), Emmanuel Macron gouverne trop seul depuis un Élysée qui dysfonctionne".

Et en page 5 il nous offre ce magnifique dessin :

Un peu de courage que diable !

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Cibles judicieuses ?

22 Avril 2023, 18:17pm

Publié par Bernardoc

Mes camarades de la FNME-CGT (Fédération Nationale Mines Energie) envisagent de « mettre dans le noir » différents évènements qui vont ponctuer les cent jours du méprisant. Fort bien, tout est bon pour arriver au retrait.

Je n'ai rien contre le sabotage du grand prix de Monaco (clin d'oeil à « Plus jamais ça » ?) ni contre le tournoi de Roland Garros, peu fréquenté par les classes populaires. Mais parmi ces évènements, il y a les festivals de Cannes et d'Avignon.

Il faudrait peut-être faire quelques rappels historiques.

Sous le gouvernement du Front populaire, le ministre Jean ZAY initia le Festival de Cannes en réponse à la fasciste Mostra de Venise que venait de lancer Mussolini. Et la CGT a considéré ce festival comme SON festival.

Quant au festival d'Avignon, il s'est appuyé sur les associations, les mouvements de la jeunesse, les comités d’entreprises, beaucoup d’amicales laïques…Il attirait chaque année une pléiade de grands artistes engagés pour le théâtre populaire dont Gérard PHILIPE, premier président du SFA-CGT (Syndicat Français des Acteurs interprètes).

Alors, plutôt que de saboter ces deux évènements internationaux, ne vaudrait-il pas mieux se les réapproprier et affirmer ainsi la place importante de la culture dans la CGT ?

Et ce n'est pas fini...

 

 

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Démanteler la voie pro, ce n’est pas apaiser le pays !

21 Avril 2023, 10:00am

Publié par Bernardoc

Lundi 17 avril, en s’adressant à la population après avoir publié sans attendre la réforme des retraites toujours jugée injuste et brutale, le Président Macron n’a en rien apaisé la colère sociale qui secoue le pays depuis des mois et qui s’exprime largement par les mobilisations à l’appel d’une intersyndicale unie et soutenue par une grande partie de la population.

Le Président prend-il réellement la mesure du rejet de sa politique ?

Entre le succès de l’apprentissage et la réforme du RSA, il annonce dans ses priorités un « pacte pour la vie au travail » dans lequel il inclut aujourd’hui la réforme de la voie professionnelle ? Après la mise en place d’une double tutelle des Ministère du Travail et de l’Éducation, n’est-ce pas assumer une sortie des lycées professionnels du service public d’Éducation ?

Prétendre vouloir « apaiser » en relançant une réforme rejetée, notamment par des mobilisations historiques à l’automne 2022, par l’ensemble des organisations syndicales de l’enseignement professionnel et agricole du public et du privé sous contrat, c’est une véritable provocation !

Macron poursuit sa politique rétrograde au service du patronat, au détriment d’un tiers des lycéens parmi les plus fragiles et les plus démunis.

Le démantèlement de la voie professionnelle accroitra le malaise social et la fracture qui existe déjà dans la société, sans permettre la réduction des inégalités à laquelle il prétend remédier.

Nous rappelons ici notre revendication première d’un lycée pro donnant accès autant à une poursuite d’études qu’à une insertion professionnelle réussies. Inclure la réforme de la voie professionnelle sous statut scolaire dans le projet d’un « pacte de la vie au travail » c’est renier ces dimensions essentielles de l’enseignement qui sont au cœur de nos métiers.

La CGT Éduc’action dénonce vivement ce projet et refuse de voir ainsi sacrifier une partie de la jeunesse de ce pays. Elle appelle les personnels à répondre massivement à l’appel unitaire de l’intersyndicale le 1er mai, à participer aux mobilisations syndicales organisées dans toute la France d’ici là, et faire la démonstration que les travailleurs et les travailleuses ont fermement la volonté de maîtriser leur avenir.

Et ce n'est pas fini...


 

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