Une première.
Les Tamalous seront demain samedi après-midi au festival "Les scènes buissonnières" à Léognan.
Bienvenue !
Et ce n'est pas fini...
Pour éviter d'avoir à me répéter, notes en vrac d'un retraité, incorrigible militant.
Les Tamalous seront demain samedi après-midi au festival "Les scènes buissonnières" à Léognan.
Bienvenue !
Et ce n'est pas fini...
Après avoir admiré les falaises depuis la ville haute, nous allons les découvrir depuis la mer. La masse blanche nous fait paraître bien petits. D'abord il nous faut sortir du « fjord » d'un mille de long et qui explique donc que le port soit un des lieux les plus abrités de la méditerranée. Nous nous approcherons ensuite de la grotte du Dragon (sans y pénétrer), puis la calanque de Fazzio aux eaux caribéennes. Nous ferons alors demi-tour, repasserons devant l'entrée du goulet et nous longerons les hautes falaises en remarquant l'escalier du roi d'Aragon (qui avait permis de soutenir un siège, car il donnait accès à de l'eau) ainsi que la villa de Marie-José NAT (beaucoup plus récente!) au bord du précipice.
Le soir, nous sommes remontés vers Porto-Vecchio, dans un hôtel à la décoration originale.
Et ce n'est pas fini...
Connue depuis l'antiquité, le site de Bonifacio vit débarquer Ulysse (cf ; L'Odyssée). Vers 830, Boniface II, marquis de Toscane, y établit un camp fortifié, mais ce sont les Génois, à la fin du XII° siècle qui construiront cette forteresse entourée de 2,5 km de remparts de 8 mètres de haut, avec une douzaine de tours. Ce sont donc des Ligures qui vont remplacer les habitants précédents, d'où une langue un peu différente. En 1553, elle devient brièvement française, puis redevient génoise, jusqu'à 1768 et l'achat de la corse par la France.
Le Routard dit d'elle qu 'elle est « un miracle naturel et humain ». La vieille ville abrite de hautes maisons de pierre serrées les unes contre les autres qui bravent les éléments depuis des siècles. Nous nous sommes également arrêtés dans la petite église St Jean Baptiste.
Si l'on progresse jusqu'au bord de la falaise, on pénètre dans le cimetière marin, véritable village composé de nombreuses chapelles funéraires et d'où l'on peut apercevoir, s'il n'y a pas trop de brume, les îles sardes de la Madeleine.
Et ce n'est pas fini...
Nous longeons la côte est par une des rares routes à peu près droite : la T10 (pour route Territoriale). Une longue étape entrecoupée seulement par un arrêt à Solenzara, où nous nous répartissons dans les différents cafés pour prendre un cappuccino (c'est trop tôt pour l'apéro!).
Cet ancien pays marécageux où prospérait le paludisme a été asséché et démoustiqué par les Américains qui y ont déversé force DDT en 1944.
Nous traversons donc une riche plaine agricole dont les clémentines sont renommées avant d'arriver au port de Bonifacio, au pied de la citadelle que nous visiterons plus tard après une excursion en bateau dans « les bouches ».
Et ce n'est pas fini...
Le musée n'est pas très vieux, puisque l'idée date seulement de 1974, et c'est un architecte piémontais qui l'a réalisé. Nous y découvrirons les croyances et les coutumes corses, notamment les activités artisanales et agricoles. C'est le père Doazan, un enseignant de SVT, qui a légué la collection qu'il avait accumulée au long de nombreuses années d'observations et qui a constitué la première base de ce musée ethnographique. Nous retrouvons ce legs au premier niveau. Nous passons ainsi de l'univers pastoral des bergers aux vestiges de la Corse industrielle, avant d'arriver à ce qui fait la richesse de l'île aujourd'hui : le tourisme, que l'on retrouve dans la galerie du deuxième niveau.
Lorsque nous y étions, il y avait une exposition temporaire, architecture et patrimoine, que nous avons visitée, mais j'ai de loin préféré les collections permanentes.
Et ce n'est pas fini...
Située pratiquement au centre géographique de la Corse, cette ville universitaire de moins de 7 000 habitants, en fut la capitale pendant 14 ans, du temps de Pasquale PAOLI, cet homme des Lumières. Nous y consacrerons notre cinquième journée.
Lorsque nous arrivons, nous voyons de loin cette citadelle juchée sur un piton rocheux, que nous ne pourrons atteindre avec notre car. Nous allons donc prendre le petit train touristique qui nous mènera jusqu'à l'entrée du musée de la Corse, situé dans la citadelle. (Je vous parlerai de ce musée plus tard).
Après la visite nous redescendons vers les ruelles de la ville haute jusqu'au restaurant, et nous déambulerons ensuite à notre rythme dans la cité.
Il y a 4 600 étudiants, mais nous ne les avons pas remarqués : ils devaient être au travail !
Au cœur de la ville haute, se dresse une statue de Gaffory, « chef suprême des Corses » au début du XVII° siècle.
Mais nous sommes montés encore plus haut : la citadelle, construite à la fin du XV° siècle, nous offre de belles vues vers les gorges du Tavignano et les montagnes alentour. Il est heureux que la légion étrangère l'ait libérée en 1983 après l'avoir occupée pendant 21 ans. En face se trouve le belvédère (la montée fut rude pour certains) d'où l'on a une vue sur la vallée de la Restonica.
On pourra remarquer quelques inscriptions qui rappellent un peu celles que nous avions vues à Bastia.
Le soir, à l'hôtel, un autre chanteur était venu égayer un autre groupe, mais heureusement que nous, le CLAD, étions présents pour réagir !
Et ce n'est pas fini...
Enfin, deux. L'oratoire de l'Immaculée-Conception fut édifiée en 1589. Le parlement anglo-corse (eh oui, c'est une chose que j'ai apprise, la domination anglaise sur la Corse) s'y est réuni de 1794 à 1796. On y jouait l'hymne britannique mais le trône du roi est toujours resté inoccupé.
Mac deuxième visite fut pour l'église St-Jean-Baptiste qui domine le vieux port de ses deux tours campaniles. Construite au XVII° siècle, c'est la plus grande église de Corse, un modèle de l'art baroque.
Puis nous gagnons notre hôtel, dans un cadre agréable sis dans une lointaine banlieue de Bastia. Le soir, nous eûmes droit à un concert avec deux musiciens exceptionnels, même s'ils ne payaient pas de mine. Ils ont terminé leur prestation (plus d'une heure quarante sans boire un coup) en chantant l'hymne corse, qui n'est autre qu'un psaume catholique (Salve Regina?).
Et ce n'est pas fini...
Nous arrivons dans cette capitale de la Haute Corse par l'immense place St Nicolas, entre mer et hauts immeubles anciens et austères, habitée par un kiosque à musique et une statue de Napoléon en empereur romain. Nous poursuivons par la rue Napoléon (on en parle beaucoup de celui-là!), piétonne, qui nous conduira jusqu'au quai du premier bataillon de choc qui borde la face nord du vieux port.
Au départ, il y avait un village de pêcheurs à flanc de montagne, Cardo, devenu depuis un quartier de Bastia, dont le nom vient de « bastiglia », c'est à dire un bastion construit au XIV° siècle par un gouverneur génois.
Au cours de nos déambulations dans la ville, nous avons fait deux haltes : l'oratoire de l'Immaculée-conception et l'église St-Jean-Baptiste. Mais ça, ce sera pour une prochaine fois.
Et ce n'est pas fini...
Quelques photos prises du car : outre les paysages naturels cette découverte révéla un certain nombre de tours génoises et de somptueux tombeaux dans lesquels reposent les "Américains" (les corses partis faire fortune en Amérique.
Et ce n'est pas fini...