Le blog de Bernard SARLANDIE

Les tanneries de Fès.

19 Avril 2024, 15:50pm

Publié par Bernardoc

Elles sont à l'intérieur de la médina, classée au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1981, dans laquelle on pénètre par des ruelles très étroites : contrairement à celle de Marrakech, on ne sera pas embêtés par des deux roues qui se croient tout permis. Notre premier arrêt sera pour les tanneries que nous pourrons observer d'une terrasse, après avoir reçu quelques feuilles de menthe pour atténuer l'odeur.

Les techniques de tannage ont peu évolué depuis le XII° siècle : après un bain dans un bac rempli de fiente de pigeons afin d'enlever les poils, les peaux sont plogées dans d'autre bacs contenant des solutions à base d'écorces de grenadier ou de mimosa pour les rendre souples et imputrescibles. Ensuite le cuir sera teinté.

Bien entendu, on passe ensuite par le magasin ; nous nous sommes contentés de babouches où il a fallu, bien sûr, négocier le prix.

Et ce n'est pas fini...

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Fès.

18 Avril 2024, 20:55pm

Publié par Bernardoc

Pour la visite de cette ville, nous avions troqué Farid pour TAZI (dont le prénom est Mohamed, comme la moitié des Marocains nous a-t-il dit). Nous remarquons que les taxis n'ont pas la même couleur qu'à Marrakech ; en effet, chaque ville a sa propre couleur pour les "petits taxis" intra-muros.

Après avoir traversé Fès-el-Jédid puis la ville nouvelle et ses « Champs Elysées », autrement dite l'avenue Hassan II, le car nous conduisit vers la Borj (tour) sud, afin d'avoir une belle vue sur l'ensemble des trois quartiers qui composent la ville, notamment Fès-el-Bali (la médina). Il y faisait un vent à décorner les bœufs et un collègue a fait une superbe chute sportive en tentant de courir après sa casquette. Prudent, j'avais laissé la mienne dans le car.

Nous avons pu voir la taille des remparts et repérer les toits de bâtiments que nous allions visiter en suivant.

Capitale des Idrissides, Fès fut embellie par les Almoravides et les Almohades avant de redevenir capitale sous les Mérinides, toutes les dynasties successives. Elle possède une des plus anciennes universités du monde ; c'est à Fès que sont nés les chiffres arabes à partir de représentations géométriques.

Et ce n'est pas fini...

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De Marrakech à Fès.

17 Avril 2024, 11:44am

Publié par Bernardoc

500 kilomètres à travers le Moyen-Atlas et la plaine céréalière du Tadla, environ 8 heures de route...sous la pluie et sur une route pendant très longtemps en travaux. Après le déjeuner à Beni Mellal était prévue la visite de la source Aïn Asserdoun, mais le temps ne l'a pas permis.

Tout au long de la route nous avons pu constater que le Maroc était en chantier : des immeubles en construction se dressaient aux abords des villes traversées, sans compter des villes nouvelles sorties de terre. Des canalisations bordent la route pendant des kilomètres, mais elles ont été abandonnées au profit d'un autre mode d'irrigation. On découvre aussi des murets en pierres sèches qui ne sont pas sans rappeler nos routes lotoises et qui ont la même origine : dépierrer le terrain afin de le rendre cultivable.

Nous nous sommes cependant arrêtés à Ifrane pour boire une boisson chaude. Cette station climatique créée en 1930 est surnommée « petite ville européenne » ; on pourrait même dire « savoyarde ».

Notre chambre à l'hôtel Fès Inn était immense : on aurait pu largement y faire une boum ! En revanche, comme c'était ramadan, il n'y avait ni café ni thé dans la chambre et je pense que le personnel aurait gagné à être plus aimable au petit-déjeuner.

Et ce n'est pas fini...

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Si, si, c'est un restaurant !

16 Avril 2024, 11:13am

Publié par Bernardoc

Nous nous y étions reposés le matin entre deux visites et nous y sommes revenus le soir. Repas en musque et avec spectacle varié : notre séjour à Marrakech se terminait bien.

Et ce n'est pas fini...

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Les Haillanais étaient dans la place...

15 Avril 2024, 11:45am

Publié par Bernardoc

...Jemaa-el-Fna, bien sûr ! Comme l'a écrit Paul BOWLES, « Sans [cette place], Marrakech ne serait qu'une ville comme les autres. »

Mais avant d'y arriver nous avons fait une halte dans une herboristerie où nous avons bien fait marcher le commerce : ils s'y sont mis à trois pour nous faire sentir l'ensemble de leurs produits. Je me demande toujours si les guides qui ont leurs magasins préférés (quel que soit le pays) touchent une gratification lorsqu'ils nous emmènent dans « la meilleure » boutique de la place.

Ensuite, nous arrivons sur la place où nous remarquons les charmeurs de serpents, les montreurs de singe, les tatoueuses (toutes en mode Belphégor), des musiciens et les vendeurs de jus d'orange. Les stands de fruits sont tous identiques avec le vendeur au centre dans une sorte de lucarne ; nous avons goûté des dattes en chemin vers les souks puis nous avons marché dans les ruelles de la médina où l'on a pu voir de belles portes.

Nous avons terminé sur une terrasse d'où l'on pouvait observer l'installation des cuisines ambulantes du soir.

Puis départ vers le restaurant, tout près du palais de la Bahia.

Et ce n'est pas fini...

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Le palais de la Bahia.

14 Avril 2024, 12:10pm

Publié par Bernardoc

Construit à la fin du XIX° siècle, c'est un chef d’œuvre de l'art marocain qui s'étend sur 8 hectares, dont 3 de jardins. On n'en visite qu'une petite partie (d'où l'affluence ? Ça pressait de partout!). Il a été endommagé lors du tremblement de terre de septembre 2023, comme en témoignent les tuiles manquantes ou dérangées des toits vernissés.

Le grand vizir Ba Ahmed y résidait avec ses quatre épouses et vingt-quatre concubines. Il fut jusqu'en 1900 le véritable maître du Maroc.

Lyautey en avait fait ensuite sa résidence.

Peu de photos ; allez en retrouver le 10 mai 2018 (lors de notre première visite).

Et ce n'est pas fini...

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Les tombeaux saadiens.

13 Avril 2024, 12:25pm

Publié par Bernardoc

Ce jardin-cimetière fait partie de la mosquée El-Mansour, située juste derrière et que bien entendu, depuis Lyautey, on ne peut visiter.

Il y avait foule en cette fin de matinée, et malgré dix minutes de queue, nous n'avons pu tout voir, le repas nous attendait.

C'est un endroit paysagé, avec des arbres et des massifs de fleurs. Pas d'explications, donc se référer aux guides et se laisser envoûter par la vue et l'atmosphère.

Et ce n'est pas fini...

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La Menara.

11 Avril 2024, 16:58pm

Publié par Bernardoc

A un trait de car du Jardin Majorelle, nous arrivons à cette immense oliveraie d'où nous apercevons au loin le minaret de la Koutoubia.

Pas grand chose à dire sur cette balade sinon que c'est, si j'en crois Le routard « la balade dominicale et familiale par excellence », et donc un endroit noir de monde le vendredi et le dimanche. Comme il était relativement tôt, nous avions tout le loisir d'écouter les explications de Farid.

Nous n'avons pas visité le petit pavillon construit pour abriter les amours passagères du vizir, mais il ne nous avait pas laissé un souvenir immémorial il y a six ans.

En revanche, il y avait un artiste au bord du bassin qui pour un euro nous calligraphiait notre nom. (J'espère que c'est bien vrai!).

Mais un agréable moment dans une vaste étendue après l'espace quand même touffu de Majorelle.

Et ce n'est pas fini...

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Majorelle.

10 Avril 2024, 16:31pm

Publié par Bernardoc

Deuxième jour, première visite. Farid avait programmé notre visite au Jardin Majorelle dès l'ouverture pour éviter la foule...et c'était une très bonne décision, car lorsque nous sortions, il y avait une grande queue qui attendait.

C'était un bon plan car ainsi nous avons pu prendre des photos sans trop de personnes inconnues, et le soleil était avec nous, très important pour profiter de l'éclat des couleurs et notamment le bleu omniprésent.

Ce jardin, créé en 1924 (on fête son centenaire cette année) a été acheté par Yves St Laurent et Pierre Bergé en 1980. « C'est aujourd'hui un endroit plein de poésie, avec une composition de l'espace à partir de cactus, plantes grasses, bougainvillées, bambou, dont maintes essences issues des cinq continents. Des bassins, fontaines, treilles et d'immenses jarres aux couleurs tranchées ponctuent cet univers végétal ».

Un regret : le musée Pierre BERGE des arts berbères n'était pas encore ouvert. Je me souviens, nous avions bien apprécié sa visite il y a six ans.

Et ce n'est pas fini...

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Fantasia.

9 Avril 2024, 16:54pm

Publié par Bernardoc

Comment, lorsqu'on est à Marrakech, ne pas aller Chez Ali pour assister à une fantasia ? La première fois que nous y étions, le spectacle avait été écourté car un cheval avait été « fusillé ».

Nous arrivons donc dans ce camp retranché et sommes accueillis par nombre de troupes de danse. Ce qui m'a frappé, c'était l'absence de joie de ces danseuses et musiciens qui avaient l'air d'accomplir une corvée. Peut-être avaient-ils faim et n'avaient-ils pas encore mangé pour cause de ramadan ?

Ensuite nous passons à table sous de grandes tentes et avons droit à un méchoui à déguster avec les doigts, puis nous nous installons pour le spectacle, sans céder à la tentation d'une balade préalable à dos de dromadaire.

Beau spectacle équestre bien réglé, agrémenté d'acrobaties individuelles, et d'une danseuse amenée sur un chariot. Enfin, ce sont des villageois qui envahissent la piste avec leur troupeau de moutons ; leur dernière sortie avant méchoui ?

Un coup d’œil à la grotte d'Ali Baba en sortant et retour vers notre hôtel Wazo.

Une première journée bien remplie !

Et ce n'est pas fini...