L'excellent Babouse
Et ce n'est pas fini...
Pour éviter d'avoir à me répéter, notes en vrac d'un retraité, incorrigible militant.
Et ce n'est pas fini...
Hier soir j'assistai à une conférence intitulée "Ma profession de joie" assez mystique et ésotérique. Je suis intervenu en disant que ma joie reposait sur quatre piliers : la famille, le travail et son corollaire le syndicalisme (surtout quand il est victorieux) et les réunions sociéto-philosophiques auxquelles je participe régulièrement.
Au sortir de cette conférence, je découvre un message de mon fils : "Ce soir je suis allé à une réunion RESF et le coordonnateur m'a demandé si j'étais bien le fils de M. Sarlandie de Paul Langevin. Le coordonateur te salue et t'envoie le souvenir de sa femme pour qui tu étais un Principal comme on en rêve !"
Eh bien oui, cela m'a mis en joie !
Et ce n'est pas fini...
C'est ce que j'ai pensé ce matin en écoutant Sonia DEVILLERS sur France inter. Elle recevait la petite fille Le Pen, qui a préféré laisser tomber ce patronyme pour se contenter de Maréchal, peut-être plus parlant.
Qui avait choisi d'inviter cette fasciste xénophobe ? La rédaction ? La direction ? La journaliste ?
Sans rien lâcher, la journaliste posait les questions qu'elle avait préparées, et y revenait avec obstination pour tenter d'obtenir une réponse de cette candidate qui clama haut et fort qu'il était nécessaire de privatiser l'audiovisuel public. Cette dernière n'ayant pas grand chose à répondre, elle se tournait vers les insultes que la journaliste encaissait sans se départir de son calme avant de reposer les questions dérangeantes pour l'invité car elles étaient centrées autour de l'humanisme, du droit et de la légalité républicaine, toutes idées bien loin de la pensée (?) maréchaliste.
Pour terminer, l'interviewée a fait comme sa tata et est partie pour ne pas assister au moment d'humour qui suivait l'entretien.
Espérons que ces idées nauséabondes retombent bien vite dans les oubliettes de l'histoire.
Et ce n'est pas fini...
Dans la lettre qu’ils ont adressée à Gabriel Attal, les élèves et parents d’élèves du collège du Haut-Mesnil, à Montrouge (Hauts-de-Seine), affichent leur détermination. Depuis février, ils se mobilisent contre la baisse de leur dotation horaire globale – le nombre d’heures attribuées pour assurer les enseignements – et les réformes en cours. « Pour six élèves en moins sur près de quatre cents à la rentrée 2024, nous allons perdre quarante-deux heures de cours, alors que, dans le même temps, la mise en place de groupes de niveau en français et en mathématiques en 6e et en 5e nécessiterait dix-sept heures de dotation supplémentaires », assure Paul (le prénom a été changé), représentant des parents d’élèves et enseignant dans un autre établissement.
Après avoir demandé une audience au rectorat de Versailles, après avoir manifesté dans les rues de leur ville, après avoir sollicité les élus, après avoir occupé le collège pendant une soirée festive, et malgré un réexamen de leur dotation par le rectorat, les parents d’élèves de cet établissement ne désarment pas.
La mobilisation mouvante, protéiforme et difficilement mesurable s’ancre dans la durée, depuis l’annonce, le 5 décembre 2023, par Gabriel Attal, alors ministre de l’éducation nationale, d’une batterie de mesures baptisée « choc des savoirs », dont le but est d’« élever le niveau des élèves ». En font partie la labellisation des manuels à l’école primaire, une refonte des programmes scolaires, l’instauration de « groupes de niveau » en français et en mathématiques, ou encore la nécessité d’obtenir le brevet pour passer en 2de.
Ni le ministère de l’éducation nationale ni les syndicats ne donnent de chiffres précis sur l’ampleur du mouvement, tant il est dépendant de dynamiques locales. Dans l’entourage de la ministre de l’éducation, Nicole Belloubet, on juge ces protestations « sporadiques et localisées », même si l’on reconnaît qu’il y a encore des « incompréhensions à dissiper ». Les initiatives, quand elles ont lieu, se fédèrent à l’échelle d’un établissement, d’une ville et parfois d’un département. Les communautés éducatives sont particulièrement actives dans l’agglomération rouennaise, en Loire-Atlantique, dans le Rhône ou en Seine-Saint-Denis, où les personnels « en lutte » demandent, en outre, un plan d’urgence pour ce département qui cumule les difficultés.
Nicole Belloubet a beau marteler, elle aussi, qu’elle « refuse le tri social », elle a beau avoir œuvré pour remplacer dans les textes officiels le terme « groupe de niveau » par l’idée de « groupe de besoin », les banderoles « Non au tri social » ou « Nous ne trierons pas nos élèves » ont fleuri sur les grilles des collèges depuis janvier, de Montreuil (Seine-Saint-Denis) au Pays basque. Dans ces établissements, parents et enseignants protestent contre la mise en place de ces groupes. Cette mesure phare du plan de Gabriel Attal représente souvent pour ses opposants la goutte d’eau qui vient faire déborder un vase déjà bien plein, entre les dotations en baisse, justifiées par les académies par la diminution du nombre d’élèves pour des raisons démographiques, et la pénurie d’enseignants, qui obère le fonctionnement quotidien des établissements, notamment en matière de remplacement.
Trois journées de grève nationales organisées depuis janvier sur des motifs divers ont avant tout mobilisé les professeurs de collège, avec entre 35 % et 55 % de grévistes parmi ces personnels selon le SNES-FSU. Dans une dynamique inédite, les parents d’élèves ont aussi pris le relais. Les opérations « collège désert » ou « collège mort » se sont multipliées ces derniers mois. « Ce ne sont plus les enseignants qui font grève, mais les parents qui ne mettent pas leurs enfants à l’école », relate Patrice Furé, responsable de la FCPE des Hauts-de-Seine. Selon les remontées qu’il a collectées, près de la moitié des établissements de son département ont participé à ces opérations, le 30 avril et le 7 mai. « Dans certains collèges, les taux d’absence sont montés au-delà des 90 % », note ce parent investi, pour qui « ces actions participent d’un renouvellement des liens avec les enseignants ».
D’autres formes d’actions voient le jour également. En Eure-et-Loir, les parents ont choisi de mettre en place des journées « collèges en noir » où les élèves s’habillent en noir pour protester contre les réformes. « Cela permet de médiatiser notre opposition, mais sans perturber les enseignements. Dans les collèges ruraux, c’est plus fédérateur », assure Gaëlle Bouharati, responsable de la FCPE dans ce département.
Par endroits, le mouvement dépasse le cadre syndical traditionnel. Edith James, mère d’une élève de CM1 très engagée dans le milieu associatif nantais, a créé spontanément, mi-mars, un groupe WhatsApp pour fédérer les actions des différents établissements. Il est rapidement arrivé à la limite des deux mille membres, avec des sous-groupes par établissement ou thématiques. « On partage les initiatives, les documents, les tracts. Personne ne décide et tout le monde propose. Les idées font tache d’huile ».
Au-delà de la contestation du « choc des savoirs » pointe une revendication plus large autour de la défense de l’école publique, quarante ans après le retrait de la loi Savary, qui voulait mettre en place un grand service public unifié et laïque d’éducation nationale (SPULEN) pour rapprocher enseignements public et privé sous contrat. « Notre but n’est pas simplement de dénoncer, mais aussi de porter les valeurs de l’école publique et de l’égal accès de tous à l’éducation », souligne Elisabeth Allain-Moreno, du SE-UNSA.
« Tout cela va plus loin qu’une opposition aux réformes en cours. Nous sommes mobilisés pour mieux vivre ensemble, pour que nos enfants vivent ensemble. C’est ce projet de société que nous défendons », relate Emmanuel Veneau, représentant de la FCPE de la Loire-Atlantique, dont les enfants sont scolarisés en éducation prioritaire. Au collège du Haut-Mesnil de Montrouge aussi, l’inquiétude grandit : « Si l’école publique n’a plus les moyens de ses ambitions, la fuite vers le privé va se poursuivre », juge Paul, qui en fait le moteur de son engagement.
Et ce n'est pas fini...
Ben oui, si nous avions fait le voyage jusqu'à Strasbourg, ce n'était pas uniquement dans un but touristique, quoique cela puisse se concevoir aisément. Comme la participation au Congrès universel d'Arusha en Tanzanie était au-dessus de nos possibilités financières, nous avions quand même envie de retrouver cette fraternité entre les utilisateurs de cette langue commune.
Le congrès se déroulait dans le même bâtiment universitaire qui avait accueilli le premier congrès franco-allemand 50 ans plus tôt. Mais cette fois s'y étaient associés les Belges (Wallons et Flamands), les Italiens, les Suisses et les cheminots que nouis connaissions bien pour avoir organisé leur congrès à Artigues il y a une douzaine d'années.
Il y avait six conférences qui se déroulaient en parallèle, donc le choix n'était pas évident.
Jeudi matin, l'amphi Zamenhof était plein des quelques 600 participants lors de l'inauguration solennelle où l'on a pu entendre la maire dire quelques mots en espéranto. L'après-midi nous avons opté pour le récit en images d'un voyage en bateau de Berlin jusqu'à la Méditerranée.
Le vendredi était consacré aux grandes excursions ; pour nous ce furent les retrouvailles avec des amis de BoraBora, pas vus depuis...34 ans !
Samedi matin se déroula la croisière dont je vous ai déjà parlé et l'après-midi nous avons assisté à une « discussion entre complotistes » qui répondait bien à son titre.
Chaque soir nous assistions à un concert gratuit où se produisaient à chaque fois deux artistes espérantophones différents.
Enfin, le dimanche matin, avant la fermeture solennelle, nous nous sommes intéressés à la politique linguistique en Europe.
Difficile d'en faire plus en six jours.
Vous ne verrez pas de photos d'intérieur car je n'arrive pas à traiter le format heig.
Et ce n'est pas fini...
Cet après-midi, je vais au magasin pour acheter quelques plants de tomates pour compléter mes plantations. A l'unité, ils coûtaient 2,5 €, ce qui faisait un peu cher à mon goût. J'opte donc pour une barquette de 6 à 4,9 €. Il n'y avait que 5 plants dans la barquette et un plant de cucurbitacée. Pourquoi pas après tout ? Il n'y avait pas de code barres, donc la caissière appelle une de ses collègues qui a avoué son incompétence et a fait appel au vendeur de plantes. Celui-ci me dit qu'il ne pouvait pas me vendre la barquette (« Je la connais bien celle-là » dit-il) puisque les six plants n'étaient pas de la même famille. Je lui réponds que cela ne me dérangeait pas, mais que s'il me trouvait un sixième plant de tomate je le prendrai volontiers aussi. Il n'y en avait plus, paraît-il. Il a donc repris la barquette pour la poser en rayon et occasionner une nouvelle demande insatisfaite. Et je suppose que ce soir les plants iront au compost.
Décidément, je ne comprends rien au commerce.
Cela s'est passé aujourd'hui au BBJ Leclerc de St Médard en Jalles.
Et ce n'est pas fini...
Sous un beau soleil, quelques photos prises au gré de mes flâneries dans cette ville verte et aérée, avant notre retour via Paris. Mais je vais vous parler aussi du congrès européen d'espéranto dans les jours à venir. Donc, aujourd'hui, rien qu'un album.
Et ce n'est pas fini...
Même pas peur ! Et rien à voir avec le Burdigala, de sinistre mémoire, sur la Gironde.
Nous participions à cette promenade organisée par le congrès européen d'espéranto. Nous avions rendez-vous à côté de la cathédrale, puisque l'embarquement se faisait à quelques dizaines de mètres. Le soleil était de la partie.
Nous nous sommes donc embarqués à 130 sur une des vedettes de Batorama pour faire le tour de l'île de Strasbourg. Nous avions la possibilité d'écouter les commentaires en espéranto, via une appli sur nos intelliphones, mais honnêtement je pense que la plupart ont choisi leur langue maternelle si celle-ci était disponible.
C'est une balade fort enrichissante grâce aux commentaires et explications très clairs, et un bon complément de la balade en petit train. Je la recommande vraiment et si possible avec une vedette « ouverte » qui permet de faire des photos sans reflets. Mais enfin, voici ci-dessous celles que j'ai prises.
Et ce n'est pas fini...
Nous avons réussi à intégrer le groupe espérantiste pour visiter la cathédrale. Ivan, notre guide, effectuait sa première visite en cette langue, et il s'en est fort bien tiré.
Après quelques notions sur l'histoire de la ville, qui a changé cinq fois de nationalité, nous nous rendons autour de la maquette sur la place pour des explications globales sur la construction. Puis Ivan attire notre attention sur les détails d'architecture : les fines colonnes qui peuvent faire penser à une lyre, les sculptures bibliques et les statues historiques, sans oublier la cigogne, emblème de la ville.
Fondée en 1015 sur les vestiges d’une précédente cathédrale, elle est élevée à partir de 1220 par la ville impériale libre de Strasbourg, riche république marchande et financière, dans le style gothique 3, et est pratiquement achevée en 1365. Elle a la particularité d’avoir vu l’espace entre ses deux tours comblé en 1388 et se reconnaît à son clocher unique, surmonté d’une flèche qui lui a été ajoutée en 1439. Entre 1647 et 1874, pendant plus de deux siècles, elle fut le plus haut édifice du monde avec ses cent quarante-deux mètres de hauteur. Elle demeure la deuxième cathédrale la plus élevée de France après Rouen et la cinquième du monde.
Puis nous pénétrons à l'intérieur de l'édifice. Si j'arrive à récupérer mes photos, ce sera l'objet d'une autre chronique.
Et ce n'est pas fini...
A part quelques départements peuplés où les élections sénatoriales se font par liste, les élections européennes sont les seules (avec dans une certaine mesure les municipales) où la proportionnelle est appliquée.
Il ne s'agit toutefois pas de proportionnelle intégrale. La règle posée est qu'il faut un seuil minimum de 5% pour espérer avoir des élus. Si l'on transposait cela pour l'Assemblée nationale (il est permis de rêver), si un parti obtenait 1% des voix, il n'aurait aucun élu, alors qu'avec la proportionnelle intégrale il pourrait en avoir 6 !
On vient d'apprendre qu'il y a 37 listes déposées pour les européennes du mois prochain. Imaginons que chaque liste obtienne le même nombre de voix, cela leur ferait 2,7% des voix, donc, aucune possibilité d'avoir un élu. Imagine-t-on la France, co-fondatrice de la CEE (l'ancêtre de l'UE) ne plus être représentée au sein des institutions européennes ?
Pour y pallier, n'allons-nous pas vers une restriction de l'expression populaire et une limite imposée de 20 listes ? Pour museler le peuple, on peut s'attendre à tout de la part de ce gouvernement qui chauffe la place pour le RN.
Et ce n'est pas fini...