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Le blog de Bernard SARLANDIE

Une belle soirée.

31 Août 2024, 13:37pm

Publié par Bernardoc

Je laisse la parole aux participants :

« Un grand merci à Rose et Bernard pour cette super soirée.C’était très réussi !

Nous étions contents de nous retrouver et nous nous sommes régalés.

Merci à tous. »

« Un grand merci également à Rose et tous ceux qui ont contribué à cette belle soirée !

Merci à vous tous pour votre magnifique accueil dans ce lotissement que nous apprécions tant. » Élise et Guillaume.

« Et un grand bravo à Rose pour le poulet fafa : il était vraiment EXCELLENT !!! » Kathelyne, Jean-Michel et Palmyre.

« La mousse au chocolat les merveilles les gâteaux super bons aussi merci à tout le monde. »

« Merci beaucoup à Rose comme chaque année nous passons un super moment entre voisins. »

« Un grand merci pour cette super soirée, c’était très réussi, le poulet fafa était excellent comme les gâteaux et tout le reste. Bonne journée à tous. » Bernard et Lidia.

« Un grand merci Rose, Bernard, Laurence, Jean-François ! Vous nous avez régalés avec le poulet fafa/riz.

Merci pour tous ces délicieux desserts et la mousse au chocolat.

Comme toujours excellente soirée !!!

Bon week-end à tous. » Pascal et Sylvie

« Merci Rose pour le poulet fafa très bon soirée super sympa. »

« Merci encore de cette agréable soirée.

Très conviviale. » Martine et Michelle.

« Merci pour cette agréable soirée en bonne compagnie. Félicitations à Rose pour la découverte de ce plat original. » Marie et Rémy.

« Merci aux cuisiniers pour ce bon repas, et comme d’habitude nous avons passé une excellente soirée. » Brigitte et Dominique

Et ce n’est pas fini...

Une belle soirée.
Une belle soirée.Une belle soirée.
Une belle soirée.Une belle soirée.
Une belle soirée.Une belle soirée.

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LES REVENDICATIONS SYNDICALES DOIVENT RAPIDEMENT GUIDER LE FUTUR GOUVERNEMENT

30 Août 2024, 08:39am

Publié par Bernardoc

Les travailleurs, étudiants, lycéens, retraités, privés d’emploi exigent la justice sociale via une juste répartition des richesses.

Pour répondre à cette exigence, cela fait 8 semaines, que la voix des urnes a clairement et sévèrement sanctionné la politique antisociale d’E. Macron.
Durant les Jeux olympiques, la vie ne s’est pas arrêtée. Il faut pouvoir dignement se nourrir, se loger, se déplacer, se soigner, étudier. Nous sommes de moins en moins à y parvenir.

Pour répondre à cette urgence sociale il faut des mesures fortes pour le monde du travail et la jeunesse. Nous n’avons pas le luxe d’attendre. Nous ne vivons pas de médailles.

Nos organisations syndicales (CGT, FO, CFDT, FSU, UNSA, SUD, FIDL, UE, UNEF) demandent des mesures à mettre en place dans les plus brefs délais, notamment :

- Abroger la réforme des retraites 2023,

- Augmenter tous les salaires, les pensions et les minima sociaux,
- Garantir l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes,
- Reconstruire et renforcer des services publics partout sur le territoire et revaloriser tous les personnels.

- Élaborer une politique ambitieuse pour lutter contre le changement climatique et s’engager sur la transition écologique.

- Garantir les libertés syndicales. Le syndicalisme est d’utilité publique.
-Garantir l’accès et la gratuité du service public de l’enseignement supérieur pour toutes et tous.

La feuille de route du futur gouvernement doit prioritairement intégrer ces revendications. Il devra également entendre la démocratie sociale sur tous les autres sujets et l’intérêt des travailleuses, travailleurs et de la jeunesse, porté par les organisations syndicales.

Les mesures de progrès social doivent s’imposer à toutes les entreprises et secteurs d’activité pour l’intérêt de toutes et tous. Emmanuel Macron n’a que trop joué la montre pour pouvoir continuer sa politique pourtant désavouée démocratiquement. Dans un contexte politique inédit, où le gouvernement « démissionnaire » tente d’imposer son budget et la poursuite de l’austérité, l’intersyndicale s’inscrit dans la perspective de se mobiliser pour répondre à l’urgence démocratique et sociale.

Elle invite dès à présent, à organiser syndicalement la riposte sociale sur tous les lieux de travail et d’études.


Bordeaux, le 29 août 2024

Et ce n’est pas fini...

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J.P.

29 Août 2024, 09:41am

Publié par Bernardoc

J’ai regardé avec plus d’attention que pour les JO la cérémonie d’ouverture des JP hier soir. J’ai adoré ce spectacle vraiment conçu pour la télévision : il me rappelait les créations de ce génial réalisateur Jean-Christophe AVERTY qui à l’époque (c’était avant mai ‘68) choquait la bourgeoisie bien pensante. Mêler valides et handicapés pour ce grandiose ballet témoignait d’un message vraiment fort. Au niveau local Rose avait initié cela lorsqu’elle était élue municipale.

 J'ai remarqué beaucoup de nains (oui je sais, mon vocabulaire est politiquement incorrect) ; y a-t-il des épreuves dans chaque sport pour eux ?

Un moment très fort également fut l’interprétation de La Marseillaise, avec l’obélisque en bleu-blanc-rouge. Commencé à la flûte traversière, puis avec l’entrée des cordes, notre hymne national apparaissait moins martial et n’était plus le chant guerrier habituel.

Les projections sportives sur les hiéroglyphes en fin de spectacle étaient aussi une agréable surprise. Et que dire des danseurs ramant avec leurs cannes anglaises et de l'arrivée de la flamme au son de l'envoûtant boléro ?

Parfois on aurait pu se passer des commentateurs. A l’ouverture des JO on avait eu droit à Freetown capitale du Liberia (au lieu de Monrovia) ; cette fois-ci, si Freetown a bien été rétablie comme capitale de la Sierra Leone, il a été déclaré que le Bénin avait été indépendant dans le milieu des années ‘70, alors que, comme la plupart des colonies françaises, le Dahomey (c’était le nom d’alors) a obtenu son indépendance en 1960 (le 1er août). En 1975 il est devenu la République populaire du Bénin, populaire étant abandonné en 1990. Quand on s’adresse à 10 millions de téléspectateurs, le respect voudrait qu’on ne diffuse pas d’aussi grossières erreurs.

J’ai remarqué que le Burkina Faso, le Mali et le Niger acceptaient de venir fouler le sol français alors que notre présence dans leur pays est pour le moins indésirable. Vive le sport !

Et ce n’est pas fini...

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Fief, poids coq.

28 Août 2024, 12:41pm

Publié par Bernardoc

Spectacle théâtral proposé hier soir au Haillan dans le cadre de l'été métropolitain. Infime minorité de spectateurs haillanais pour assister à ce magistral monologue inspiré du roman de David LOPEZ (Livre Inter 2018).

Tenir seul le public en haleine pendant une heure était une incroyable performance. Incarnant tour à tour différents personnages, y compris en les faisant se répondre, mêlant au moyen de flashbacks plusieurs périodes de la vie d'une bande de potes, de l'adolescence jusqu'à la jeunesse oisive dont le deal permet la subsistance, c'est toute une panoplie de portraits que nous livre Étienne BORIES.

Et puis il y a la boxe, à deux périodes différentes, sport rédempteur encadré par un « vieux » qui encourage ses poulains à pendre du plaisir. Là encore, remarquable performance d'acteur, car il n'est pas facile de continuer à sortir la voix en dansant autour d'un ring.

Le spectacle est présenté pour tout public dès 12 ans à juste raison car des enfants plus jeunes auraient du mal à saisir certaines allusions.

Merci donc à L'été métropolitain de nous avoir offert (c'était gratuit) ce spectacle de fin de vacances.

Et ce n'est pas fini...

 

Fief, poids coq.Fief, poids coq.
Fief, poids coq.Fief, poids coq.
Fief, poids coq.Fief, poids coq.

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Le bonheur n'est plus dans la classe !

27 Août 2024, 15:35pm

Publié par Bernardoc

J'ai été collègue de l'auteur, Alain PARAILLOUS, pendant un an lorsque j'étais CPE stagiaire au Lycée Stendhal d'Aiguillon, dans le Lot-et-Garonne. Il y avait un moment que ce livre publié il y a vingt ans était au chevet de mon lit, et un voyage en train m'a donné l'occasion d'enfin le lire.

C'est un livre alerte, vivement écrit et délicieusement réactionnaire. Le prof héros de ce roman est Paul MIRADOU. Je ne peux m'empêcher de penser qu'il y a de nombreuses allusions autobiographiques. Certaines assertions ne sont pas contestables, comme le fait que certains enseignants ne réussissant pas devant une classe se verront chargés de mission pédagogique auprès de leurs collègues par le rectorat. D'autres consignes ministérielles sont tournées en dérision, comme les PAE (Projets d'Action Éducative) mais largement utilisées notamment pour servir de prétextes à l'organisation de voyages scolaires, dont quatre sont décrits avec beaucoup de réalisme.

La quatrième de couverture mentionne « un quart de siècle de délires pédagogiques ». C'est un peu dur selon moi ; je ne jetterai pas tout, en tout cas pas les directives incitant les profs à travailler ensemble et non chacun dans son coin. Pendant des années, une collègue prof d'histoire a travaillé pour le Concours National de la Résistance et de la Déportation avec le prof d'arts plastiques, et cela n'avait rien à voir avec « l'école fourre-tout ».

Lorsque j'étais CPE (comme la secrétaire de la CGT et le grand maître du Grand Orient), un métier spécifique à la France et ô combien utile, j'ai toujours organisé la formation des délégués élèves (même si cela leur faisait « perdre » une journée de cours), mais cela contribuait à la formation du citoyen, dont l'école ne peut être absente. Et j'ai continué lorsque j'étais Principal. Après tout, au XIX° siècle les hussards noirs de la République étaient bien censés préparer leurs élèves à devenir de bons petits soldats. Eh bien au XXI° il s'agit d'un autre objectif.

Et ce n'est pas fini...

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Réflexions économiques.

21 Août 2024, 14:25pm

Publié par Bernardoc

Ce n’est pas ma spécialité, mais après ce que j’ai entendu à la radio, je me sens aussi compétent que les « experts » invités.

Ce matin, Mathilde PANOT se fait apostropher par une cheffe d’entreprise (TPE) à propos du smic à 1 600 €, dans la lignée de « ça va relancer l’inflation ». Bonne réponse de la députée qui a parlé de la relance de l’économie par le pouvoir d’achat et du système de péréquation afin de ne pas pénaliser les PME/TPE. Elle aurait pu rappeler que chaque fois que le smic a été augmenté on nous avait prévu l’effondrement de l’économie...qui ne s’est jamais produit.

A midi, il était question de l’ISF, qui rapporte peu mais favorise, soi-disant, l’exil des ultra-riches susceptibles de voir leurs impôts réévalués à hauteur de leurs gains, comme c’est le cas pour les familles modestes et ordinaires. Il n’a pas été fait mention d’une solution, radicale je dois l’admettre, mais qui serait bonne pour la République. Si ces milliardaires refusent le consentement à l’impôt (inscrit dans la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789), ils devraient être déclarés traîtres à la patrie et leurs biens nationalisés (sans indemnité ni rachat, bien entendu). Ce ne serait pas la première fois que cela arriverait : le collaborateur Renault a subi cela à la Libération, et la RNUR a toujours été ensuite le fer de lance des avancées sociales. Le peuple français s’en est-il plaint ? Si cela se produisait à nouveau, je suis sûr que nous serions des millions à descendre dans la rue pour soutenir le gouvernement qui prendrait ces mesures et résister à l’Europe ultra-libérale dont le seul credo est le marché.

Et ce n’est pas fini...

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Claude Mademba Sy, le tirailleur devenu ambassadeur du Sénégal

20 Août 2024, 17:17pm

Publié par Bernardoc

In L’Humanité du 20 août 2024, jour de la St Bernard

Dans les multiples images de ce moment historique, on ne voit pas son visage. Il est pourtant là, à bord de son char M8-H Scott dénommé Pantagruel. Claude Mademba Sy est le seul Noir de la 2e division blindée du général Leclerc à faire son entrée à Paris, ce 25 août 1944. Ils étaient pourtant nombreux, les tirailleurs que la France a enrôlés depuis ses colonies d’Afrique.

Ils constituaient, en 1941, l’essentiel des forces de la colonne Leclerc, devenue deux ans plus tard l’héroïque 2e DB. Née de la fusion de troupes d’Afrique et de l’unité Leclerc, elle était équipée en chars et matériels par les Américains. Si bien que ces derniers, ségrégationnistes, ont fait pression.

En prévision de la bataille de France, ils ne pouvaient supporter que l’on voie des soldats noirs entrer triomphalement dans Paris libéré. Ils avaient « blanchi » la 2e DB, comme l’explique l’historien Jean-François Muracciole, rapportant les propos du général Walter Bedell Smith, chef d’état-major d’Eisenhower : « Il est hautement désirable que la division soit composée de personnels blancs. »

En 1943, un an avant l’entrée sur Paris, les tirailleurs ont donc été soit démobilisés, soit intégrés à une division d’infanterie. Ils furent, pour la plupart d’entre eux, plus d’un millier, affectés dans la 1re division française libre du général de Lattre de Tassigny, qui débarqua en Provence.

Seul Claude Mademba Sy est resté. Sans doute, avance Christine Levisse-Touzé, spécialiste de la Seconde Guerre mondiale, parce qu’il était pupille de la nation, citoyen français, diplômé et issu d’une lignée de soldats ayant servi l’empire. Son grand-père fut officier « indigène » sous Joseph Gallieni, gouverneur général du Soudan français (devenu Afrique occidentale française). Son père, Abdel Kader, fut le premier Noir chef de bataillon de l’armée française. Trois de ses oncles furent tués pendant la Première Guerre mondiale.

Claude Mademba Sy est né le 11 décembre 1923 à Versailles, où son père effectuait un stage comme commandant d’infanterie. Le petit Claude n’a pas 8 ans et il est trimbalé, avec sa famille, successivement à Madagascar, au Mali et au Sénégal, au gré des affectations de son père. Celui-ci meurt d’une pneumonie en 1932, un an à peine après leur retour en France. Claude devient pupille de la nation

En 1943, il rejoint, à Tunis, où sa mère s’est installée, le régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad, qui intégrera la 2e DB. Sous-officier dans ce prestigieux régiment, il participe à la campagne de Normandie, à la libération de Paris et de Strasbourg, ainsi qu’à la prise du nid d’aigle de Hitler à Berchtesgaden, près de Munich. Autant de faits d’armes pour ce combattant des Forces française libres qui lui permettront d’acquérir une légitimité et de gravir les échelons dans une armée française victorieuse et non moins coloniale.

Après la Seconde Guerre mondiale, le jeune Claude intègre la promotion Victoire 1945 de l’école des officiers de Saint-Cyr Coëtquidan. Devenu lieutenant, il est affecté en Afrique-Occidentale française, en Indochine, où il est blessé, puis en Algérie. Capitaine, il rejoint le sinistre 6e régiment de parachutistes coloniaux (devenu le RPIMa).

C’est lui, à la tête de sa compagnie, qui traquera et fera exécuter, en 1959, le colonel Amirouche, l’un des chefs indépendantistes du Front de libération nationale. Claude Mademba Sy termine sa carrière en France au grade de commandant dans le 9e bataillon d’infanterie de marine (Bima). Il se mettra ensuite au service de son pays, le Sénégal, nouvellement indépendant, où il sera, sous la présidence de Senghor, formateur dans l’armée, puis ambassadeur dans plusieurs pays d’Europe et d’Afrique, ainsi qu’à l’ONU.

À la retraite, il revient en France, à Lagrave, dans le Tarn, près du siège du 8e régiment de parachutistes (RPIMA). Il y est décédé le 8 avril 2014, à l’âge de 90 ans. Il était la dernière grande figure des tirailleurs sénégalais dont l’histoire, à nos jours, demeure encore injustement méconnue. Depuis le 25 août 2020, une allée porte son nom dans le 14e arrondissement de Paris.

L’histoire retiendra son engagement sans relâche pour la défense des droits des tirailleurs. Une centaine d’entre eux, réclamant simplement leur dû, avaient été massacrés par l’armée coloniale le 1er décembre 1944 dans le camp de Thiaroye, près de Dakar. Claude Mademba Sy n’a cessé de dénoncer « l’indignité du traitement des combattants africains après la décolonisation ». Il s’est illustré dans la longue bataille menée pour que les combattants africains touchent les mêmes pensions que les soldats français.

Et ce n’est pas fini...

 

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FACE À LA DÉFAILLANCE DE L’ÉTAT GREC : AUTOGESTION FACE AUX INCENDIES ET SOLIDARITÉ PAR LA BASE !

19 Août 2024, 14:57pm

Publié par Bernardoc

Une semaine après avoir subi un immense incendie au milieu de la Crète, entre Réthymnon et Héraklion, avec plus de 2700 ha brûlés durant plusieurs jours, des routes coupées et beaucoup de sinistrés à nos côtés, les flammes encerclent maintenant Athènes et d’autres villes grecques jusque dans le nord.

  Il faut savoir et faire savoir que d’énormes erreurs ont été commises par les dirigeants du pays. Ceux qui prétendent nous gouverner n’ont absolument pas retenu les leçons des années précédentes et n’ont rien fait en matière de prévention. Les nombreuses victimes sont révoltées, livrées à elles-même, avec pour principal secours l’entraide dans la base sociale et la solidarité sans frontières.

  Dans ce contexte, alors qu’une nouvelle phase solidaire allait de toutes façons commencer (nous étions au début de la préparation des prochaines livraisons d’huile d’olive et d’aliments de nos camarades paysans en Crète à destination de plusieurs collectifs et lieux du mouvement social), NOUS APPELONS À L’AIDE D’URGENCE pour pouvoir épauler cette lutte partout où c’est nécessaire : véhicules de pompiers en autogestion, équipements divers, aide alimentaire d’urgence et de produits de première nécessité, soutien financier si possible pour certains lieux et collectifs qui n’ont pas encore reçu d’aide, contrairement aux 25 premiers en avril-mai dernier.

 

Compte-rendu des premières actions du convoi solidaire en avril-mai dernier :

http://blogyy.net/2024/05/07/des-nouvelles-de-grece-du-convoi-et-du-film/

 

Et ce n’est pas fini...

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3/4 de siècle

18 Août 2024, 15:55pm

Publié par Bernardoc

 Le CDMJSEA33 (Comité Des Médaillés de la Jeunesse, des Sports et de l'Engagement Associatif de Gironde) vient de m'envoyer une carte papier pour me souhaiter mon anniversaire. Comme chaque année il y joint un certain nombre de maximes diverses et variées, mais censées faire réfléchir en un jour particulier. J'apprécie ce geste.

 Lorsque je présidais l'AMOPA-Gironde, pendant sept ans, comme nous sommes moins riches, je me suis contenté d'envoyer des cartes virtuelles. Certains adhérents qu'on voyait peu ou pas appréciaient cependant de voir qu'ils n'étaient pas oubliés. Cela contribuait à maintenir le lien entre adhérents, comme les appels téléphoniques pendant le confinement à ceux qui n'étaient pas reliés à internet.

Et ce n'est pas fini...

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SECRETS D’ARCHIVES

17 Août 2024, 16:03pm

Publié par Bernardoc

Merci à Sud ouest du 17 août 2024 pour cette magistrale leçon de géographie.

Souvent issus du gaulois ou du latin, les noms de nos cours d’eau ont parfois des origines encore plus anciennes… et plus d’une explication. C’est le cas de la rivière (ou du fleuve ?) qui a donné son nom au département qu’elle traverse.

Née de la confluence de deux torrents, la Dore (1 680 mètres d’altitude) et la Dogne (1 640 mètres) à 1 370 mètres d’altitude, la Dordogne, longue de 483 km, prend sa source dans le Massif central, dans la chaîne des monts Dore, sur l’une de ses plus hautes montagnes : le Puy de Sancy.

Contrairement aux idées reçues, le nom de la Dordogne, « Dordonha » en occitan, n’est pas un néologisme dérivant des noms de la Dore et de la Dogne. Son nom vient de la racine pré-celtique « dur- », signifiant « eaux tumultueuses, eaux imprévisibles ». Dans sa forme première, le cours d’eau s’appelait « duranius » puis deviendra « duranus » à l’époque romaine. Les formes médiévales adoptent un suffixe redoublé – ononia : « Dorononia fluvius » (VIe siècle), « Dornonia » (VIIe siècle) qui évolue en « Dordonia » (IXe siècle) par un phénomène de dissimilation, donnant ainsi l’impression d’une étymologie Dore-Dogne. Aimoin de Fleury est le premier auteur connu à utiliser le nom « Dordonia », au Moyen Âge.

C’est au XIXe siècle qu’elle devient finalement « Dordogne ». C’est également à cette époque, sous Jules Ferry (1832-1893) plus précisément, que l’on fracturera le mot « Dordogne » en deux pour nommer les deux torrents de la réunion desquels elle est issue…

Rivière ou fleuve ? Voici une question qui a fait débat ! Après avoir parcouru six départements au travers du Massif central et du Bassin aquitain, la Dordogne conflue avec la Garonne pour former l’estuaire de la Gironde, qui débouche sur l’océan Atlantique. Voilà pourquoi, pendant longtemps, la Dordogne a été considérée comme une rivière dans les dictionnaires et encyclopédies ainsi que par le Sandre. Toutefois, certains organismes régionaux comme le Comité de Bassin Adour-Garonne ou l’Établissement public territorial du bassin de la Dordogne (Épidor), considérant que la Gironde est un estuaire commun à la Garonne et à la Dordogne, qualifient la Dordogne de fleuve, ce qui en ferait le cinquième plus long fleuve de la France métropolitaine.

Le fait que la Dordogne soit soumise au mascaret, et ce jusqu’à Castillon-la-Bataille, plaide notamment grandement en la faveur de l’appellation « fleuve », au détriment de « rivière ».

La Dordogne, qui arrose six départements (le Puy-de-Dôme, le Cantal, la Corrèze, le Lot, la Dordogne et la Gironde, d’amont en aval) et dont le bassin-versant s’étend à cinq autres (la Creuse, la Haute-Vienne, le Lot-et-Garonne, la Charente et la Charente-Maritime) est entrée au patrimoine mondial de l’Unesco en 2012 comme « réserve naturelle de biosphère ». De ses sources jusqu’à l’estuaire, c’est tout son bassin-versant qui est protégé, soit près de 24 000 km², ce qui en fait le plus grand territoire naturel protégé de France. 39 espèces de poissons sont répertoriées dans ses eaux, des sédentaires, comme les brochets, sandres, truites, perches, brèmes, chevaines, ablettes, goujons et autres silures, mais aussi des migrateurs : saumons, truites de mer, esturgeons, lamproies, anguilles…

La Dordogne est jumelée avec la rivière Jacques-Cartier, au Québec, depuis 1985.

Et ce n’est pas fini...

 

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