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Le blog de Bernard SARLANDIE

L'Argentine plonge dans la pauvreté

30 Septembre 2024, 16:13pm

Publié par Bernardoc

In Les Echos du 30 septembre 2024

Depuis l'arrivée de Javier MILEI à la tête du pays, fin 2023, et la mise en place d'une sévère politique d'austérité, près de 3,4 millions d'Argentins sont passés sous le seuil de pauvreté.

Cela faisait plus de vingt ans que de tels niveaux n'avaient pas été atteints. Mais les derniers chiffres de l'Institut national de statistiques et recensement (Indec) sont formels : en moins d'un an, le niveau de pauvreté en Argentine est passé de 41,7 % au second semestre 2023 à près de 52,9 % pour le premier semestre 2024. Un niveau équivalent à celui du Venezuela confronté depuis huit ans à une crise économique et financière majeure.

L'arrivée au pouvoir du libertarien Javier MILEI en décembre 2023 a considérablement secoué l'économie. Afin de remettre le budget à l'équilibre et de ralentir une inflation annuelle à trois chiffres (la hausse des prix s'est élevée à 133 % en 2023), le président argentin a mis en place une thérapie de choc et a entamé une sévère politique d'austérité. Dévaluation de moitié de la valeur du peso, réduction du budget des universités, licenciement de milliers de fonctionnaires, baisse des subventions à l'énergie… l'extravagant Javier MILEI a passé à la tronçonneuse tous les services publics.

Depuis le mois de janvier, les manifestations d'opposition se sont multipliées et ont réuni plusieurs millions de personnes. Mais les résultats sont vite arrivés : dès le mois de mars, le pays a réussi à dégager un excédent budgétaire pour la première fois depuis 2015.En avril, l'inflation mensuelle est passée sous la barre des 10 % pour tomber à 4,2 % en août.

Si la politique ultralibérale de Javier MILEI a montré quelques bons résultats, le PIB s'est contracté de 3,2 % au premier semestre et le chômage a augmenté pour s'établir à 7,7 %. La récession s'est installée et le niveau de vie des Argentins est en chute libre. Désormais, plus de la moitié de la population dispose de moins de 237.000 pesos (près de 240 dollars) pour vivre par mois, selon l'Indec.

Dans certaines localités comme à Gran Resistencia dans le nord du pays, le niveau de pauvreté a même atteint 76,2 %. Au niveau national, l'extrême pauvreté, définie par la capacité à pouvoir acheter un panier alimentaire mensuel de 107.000 pesos (109 dollars), a, elle aussi, fortement augmenté pour atteindre près de 18,1 % de la population.

Parmi les 15,6 millions de pauvres, les retraités font partie des plus touchés. Leur petite pension conjuguée à la hausse des prix empire la situation. Le mois dernier, un projet de loi visant à augmenter les pensions de retraite a pourtant été voté au Congrès, mais Javier MILEI y a imposé son veto, argumentant que la mesure détruirait l'équilibre budgétaire tant recherché.

Après la publication de ces nouveaux chiffres sur la pauvreté, l'exécutif reste sur la défensive. Le président argentin impute la responsabilité des mauvais résultats aux gouvernements précédents. Le gouvernement continue également de se targuer des bons chiffres sur le niveau des prix. « Si l'inflation n'avait pas été maîtrisée, la pauvreté aurait atteint plus de 95 % », se défend le porte-parole du gouvernement, Manuel ADORNI, sur X. Mais l'optimisme de la population envers les politiques menées par Javier MILEI commence à se tarir. Selon les derniers sondages, la cote de confiance des Argentins envers l'exécutif a baissé de 14,8 % en septembre.

Et ce n’est pas fini...

 

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Langue française.

29 Septembre 2024, 20:14pm

Publié par Bernardoc

Sud ouest dimanche d’aujourd’hui nous dit qu’elle est en voie de disparition au Canada. Pourtant les dirigeants, comme le pays, sont censés être bilingues. Je me souviens d’une excursion à Ottawa il y a plus de 40 ans où cherchant la gare routière pour rentrer sur Montréal, je m’adresse en français à une passante. Confuse, celle-ci me répond « Sorry I don’t speak French ». Apparemment, maintenant, il n’y a plus ce genre de réaction, mais plutôt du mépris pour ceux qui ne parlent pas la langue du puissant voisin du sud.

Jusqu’à il y a quelques années, l’AMOPA (Association des Membres de l’Ordre des Palmes Académiques) organisait un concours intitulé « Défense et illustration de la langue française » ; il s’appelle maintenant « Plaisir d’écrire ». Nos amis québécois n’ont pas vraiment apprécié ce changement,, arguant du fait que pour eux la défense de leur langue était un combat quotidien.

Mais que penser de l’attitude du président actuel de la République qui accueille ses visiteurs anglophones dans une langue autre que celle de la République ? Les pays où nous avions imposé notre langue en les colonisant et qui l’ont conservée après leur indépendance retrouvée vont-ils suivre ce modèle ? Les Senghor, Condé, Césaire seront-ils connus en traduction seulement dans leur pays d’origine ?

J’ai quand même eu une grande satisfaction cette fin de semaine : j’ai reçu une revue laïque dont la directrice de publication est une femme et qui indique en page 2 de couverture : « La publication n’accepte pas l’écriture inclusive. » J’aurais ajouté une précision : l’écriture dite inclusive.

Et ce n’est pas fini...

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Courrier des neuf organisations syndicales - Assemblée nationale et Sénat

28 Septembre 2024, 17:35pm

Publié par Bernardoc

Cathy Tran-Phung Cau (UCR-CGT, 263 rue de Paris, 93515 Montreuil cedex)
Paul Barbier (UCR-FO, 141 avenue du Maine, 75680 Paris cedex 14)
Laurence Naudin (UNAR-CFTC, 45 rue de la Procession, 75015 Paris)
Yvon Le Goffic (UNIRetraités CFE-CGC, 42 avenue de la Porte de Clichy, 75017 Paris)
Marylène Cahouet (FSU, 22 rue de la Malmaison 93 170 Bagnolet)
Gérard Gourguechon (UNIRS-Solidaires, 31 rue de la Grange aux Belles, 75010 Paris)
Jacques Brillet (FGR-FP, 20 rue Vignon, 75009 Paris)
Roger Perret (Ensemble & Solidaires - UNRPA, 47 bis rue Kléber, 93400 St Ouen)
Bernard Serra (LSR, 263 rue de Paris, 93515 Montreuil)


Aux groupes parlementaires de l'Assemblée nationale et du Sénat

.
Madame la Présidente,
Monsieur le Président,


Nos neuf organisations nationales représentant les retraités alertent depuis plusieurs années la représentation nationale sur la détérioration continue de la situation financière, sanitaire et sociale des 18 millions de retraités que compte ce pays.

Sur le plan sanitaire, la covid-19 a lourdement frappé les personnes âgées qui se sont vu interdire les urgences et confinées chez elles ou dans leurs établissements de retraite. La situation catastrophique des hôpitaux du pays complique encore leur accès aux soins et à la santé.

Nos organisations ont suivi l'élaboration du projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2024 et au final ont vu l’utilisation par la Première ministre en exercice de l’utilisation de l'article 49-3 tant sur le PLF que le PLFSS qui font que ces budgets sont considérés comme adoptés bien que non votés. Cette pratique nous interroge sur la solidité de la démocratie quand, sur des actes aussi essentiels, les élus de la Nation ne sont pas consultés.
La préparation du prochain projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2025 (PLFSS) est source de toutes les inquiétudes compte tenu des manques de personnels de santé, de lits, de crédits.

La fin annoncée du numerus clausus n’a pas entraîné d’amélioration dans la situation des établissements. À Nantes, et dans bien d’autres établissements, services d’urgence, etc., ce sont des patients qui décèdent faute de moyens. On ferme des maisons de retraite et des Ehpad, par souci d’économie.
Aujourd’hui, les questions d’accès aux soins font partie des premières préoccupations de la population et notamment des retraités. Dans ce cadre, nos neuf organisations ont décidé de lancer une grande campagne de dénonciation et de mobilisation autour de cette question : difficultés pratiques, géographiques et financières pour accéder aux services de soins et de santé. Initiative qui s’inscrit dans la durée. La situation du secteur de l’autonomie, faute de loi de programmation, est catastrophique.

Nous sommes inquiets du fréquent oubli des personnes qui sont ou qui vont être à la retraite lors de la mise en place des complémentaires santé, alors que les dépenses de santé sont plus importantes pour les personnes âgées. Les tarifs des complémentaires santé, indispensables si l’on veut se soigner du fait de l’insuffisance de la prise en charge par l’assurance-maladie, ne cessent d’augmenter, surtout pour les personnes à la retraite.

Un questionnaire sur la santé, envoyé aux équipes locales en juin, recense les dysfonctionnements, les besoins et aussi les mobilisations dans les départements, celles qui ont eu lieu et celles qui se poursuivent.

La santé coûte cher : les renoncements à se soigner ne cessent d’augmenter. Les mobilisations pour l’accès aux soins sont étroitement liées à la question du pouvoir d’achat et celui des retraitées continue de baisser.

Des déclarations avancent la nécessité de mesures relatives aux retraites et d’une année blanche en matière d’indexation. Quelle va être la proposition du PLFSS 2025 en matière de revalorisation des pensions ?

Et, d'une façon générale, nous avons le sentiment d'une forme de mépris à l'égard des anciens et de leur situation alors qu'ils occupent une place importante dans la vie politique, sociale et culturelle, qu’ils viennent souvent en aide à leurs enfants et petits-enfants et qu'ils représentent l'appoint indispensable, par leur bénévolat, de toutes les structures associatives et des instances démocratiques (maires, conseillers territoriaux, …).
Nos neuf organisations ont décidé une campagne nationale d'information et de contact avec les élus et dans cette optique, souhaiteraient rencontrer la représentation de votre groupe parlementaire afin de connaître vos positions sur ces questions.

Nous sollicitons, de votre part, une rencontre dans les meilleurs délais et restons à votre disposition pour tout échange.

En l'attente, veuillez agréer, Madame la Présidente, Monsieur le Président, l'assurance de nos sincères salutations.

Et ce n’est pas fini...

 

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Déclaration : Journée internationale des personnes âgées

27 Septembre 2024, 16:51pm

Publié par Bernardoc

1er octobre 2024


 À l'occasion de la Journée internationale des personnes âgées du 1er octobre 2024, la Fédération Européenne des Retraités et Personnes Agées (FERPA) rappelle et souligne le rôle et la place des retraités en Europe et la nécessité de leur assurer un niveau de vie décent et de protéger la liberté de prendre sa retraite dans la dignité.

 Les retraités et les personnes âgées sont toujours exclus des processus décisionnels qui affectent leurs conditions de vie et leurs droits sociaux.
Leur consultation adéquate, recommandée par l'ONU et la CEE-ONU (Commission Economique des Nations-Unies pour l’Europe) est encore loin d'être assurée.

 Il est essentiel que les institutions s'engagent à lutter contre tous les stéréotypes qui conduisent à l'âgisme, à reconnaître et à valoriser la richesse et l 'expérience des retraités et des personnes âgées et à assurer leur implication dans la démocratie participative.

 Toutes les organisations de la FERPA saisissent l'occasion du 1er octobre pour se mobiliser, afin de faire entendre leur voix et celle des personnes âgées.

 Elles entendent également rappeler leurs revendications prioritaires :

le droit à des soins de santé de longue durée et de qualité pour tous ;
 l’indexation automatique de toutes les pensions sur les salaires et/ou les prix ;
 l’instauration d’un minimum de pension, supérieur au seuil de pauvreté et l’égalité Femmes/Hommes en matière de pension ;
 le droit à un logement de qualité prenant en compte les besoins des personnes âgées ;

le droit à l'accès à l'énergie et aux services essentiels.
 La FERPA s'associe aux initiatives prises par ses organisations affiliées à cette occasion et par la suite.

Et ce n’est pas fini...

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« Personne n’a vu les 120 millions d’euros pour les enfants à la rue »

26 Septembre 2024, 10:30am

Publié par Bernardoc

In L’Humanité du 26 septembre 2024

Selon la députée écologiste Marie-Charlotte Garin, le gouvernement n’a pas tenu sa promesse d’investissement dans les hébergements d’urgence.

Deux ans après l’engagement « zéro enfant dans la rue », ils n’y ont jamais été si nombreux. Le baromètre 2024 de l’Unicef et de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) recense une augmentation de 120 % des enfants sans toit en quatre ans. Pourtant, un investissement d’une centaine de millions d’euros avait été promis par le gouvernement, en janvier. Mais, huit mois après, ils n’ont toujours pas été injectés dans les structures associatives. Un manquement que dénonce Marie-Charlotte GARIN. La députée Les Écologistes réclame donc de connaître la répartition de la somme d’argent prévue entre les différents acteurs associatifs et institutionnels, les échéances de mise en place et le nombre de places d’hébergement effectivement créées. Au sein de sa circonscription du Rhône, neuf écoles se transforment la nuit en refuges pour les jeunes et leurs parents sans domicile, faute de mieux.

Le 8 janvier, le ministre délégué au Logement, Patrice VERGRIETE, promettait un investissement de l’État à hauteur de 120 millions d’euros, soit 10 000 places d’hébergement d’urgence. Qu’en est-il ?

Avec les autres forces de gauche, nous avons gagné plusieurs batailles à ce sujet. D’abord, nous avons empêché le recul du nombre de places dans le parc d’hébergement d’urgence. L’année suivante, nous avons obtenu une promesse d’investissement de 120 millions d’euros. Nous avons appuyé de multiples demandes pour comprendre comment le découpage de cette somme serait effectué et sa temporalité de versement. Mais, gros hic : personne n’en a jamais vu la couleur. Les associations de terrain lancent une alerte à ce sujet. À titre d’exemple, le Samu social de Lyon n’a pas reçu un centime. Les travailleurs sociaux se retrouvent en grande difficulté, sans moyen pour répondre aux besoins du public. La profession fait face à une grande détresse et est dans une grave fragilité budgétaire.

Le baromètre de l’Unicef indique des chiffres dramatiques : à la veille de la rentrée scolaire, ils sont 2 043 enfants à dormir dans la rue. Ce chiffre est sous-estimé car les jeunes concernés par cette enquête sont ceux pour qui le Samu social n’a pas trouvé de solution d’hébergement. Or, un grand nombre de familles ne composent plus le 115 car elles savent qu’elles n’auront pas de possibilité de logement.

Cet engagement a été réaffirmé par deux fois dans l’Hémicycle. Comment expliquer que rien ne se soit concrétisé ?

Les ministres sont démagogiques à souhait. Lorsque le sujet des enfants à la rue est abordé, ils savent que les réactions sont unanimes : c’est inadmissible. Cette situation choque. Ils s’achètent alors une bonne conscience en promettant des moyens. On sait très bien que les 120 millions ne sont qu’un pansement, une goutte d’eau face au tsunami. Il est aussi nécessaire de les accueillir convenablement, ce qui n’est vraiment pas la direction prise par le gouvernement Barnier. Ce qui se passe vient complètement désavouer la promesse d’Emmanuel Macron de « zéro enfant dans la rue ». La hausse de la précarisation des populations est d’ailleurs causée par ses politiques ultralibérales.

Selon la doctrine macroniste, tout se déroule comme prévu : un pouvoir d’achat en baisse, de plus en plus de personnes qui se retrouvent dans la rue et des expulsions facilitées par la loi Kasbarian. Le cocktail est explosif et les premiers à trinquer sont les enfants et les femmes qui dorment dehors.

Quelles actions envisagez-vous ?

Nous devons nous mobiliser de manière transpartisane et réfléchir à une stratégie commune pour faire bouger le gouvernement à ce sujet. Il nous faut acter un dépassement des clivages politiques et travailler à une proposition de résolution sur le sujet. Il faudrait déclarer la question du sans-abrisme comme grande cause nationale. Et obtenir enfin une politique efficace en termes de logement. Or, nous savons que l’exécutif Barnier souhaite faire des économies budgétaires considérables. Les personnes les plus vulnérables ne sont clairement pas sa priorité.

Vous aviez proposé un budget de 160 millions d’euros, en novembre 2023.

La concertation avec les associations nous a permis de définir cette somme de 160 millions d’euros. Même si le gouvernement a réduit cette somme initiale, nous sommes face à une situation tellement désespérée qu’il s’agissait d’une énorme victoire d’obtenir encore 120 millions d’euros ! Cette victoire s’est transformée en peau de chagrin... Et pourtant, sur le terrain, de plus en plus d’enfants dorment à même la rue.

Et ce n’est pas fini...

 

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Lesparre : la Tour de l'Honneur

25 Septembre 2024, 10:46am

Publié par Bernardoc

 

Cela fait plus de vingt ans que nous voyons le panneau indiquant ce monument lorsque nous traversons Lesparre, mais nous n'avions jamais fait le (petit) détour pour aller voir ce donjon du XIV° siècle, classé monument historique depuis...1913! Nous avons donc décidé de le faire en ces Journées Européennes du Patrimoine.

 Pièce maîtresse d'un ensemble défensif constitué de quatre tours au temps de sa splendeur (voir photo de la maquette), avant d'être vendue comme bien national durant la Révolution et d'être presque entièrement démantelée peu après, elle  abrite maintenant un musée consacré à l'histoire locale, à l'artisanat et aux traditions médocaines. Un escalier moderne a été rajouté au-dessus de l'ancien escalier de pierre, permettant un accès plus sécurisé depuis le sympathique jardin pédagogique qui entoure la base de la tour.

Et ce n'est pas fini...

Lesparre : la Tour de l'Honneur
Lesparre : la Tour de l'HonneurLesparre : la Tour de l'Honneur
Lesparre : la Tour de l'HonneurLesparre : la Tour de l'Honneur
Lesparre : la Tour de l'HonneurLesparre : la Tour de l'Honneur

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Patrimoine en Médoc

24 Septembre 2024, 14:27pm

Publié par Bernardoc

 

Cette année notre cure annuelle de thalassothérapie était en même temps que les Journées Européennes du Patrimoine. Donc, une fois n'est pas coutume, nous ne sommes pas allés à la découverte du patrimoine bordelais, mais du patrimoine médocain. Le samedi nous sommes allés jusqu'à Soulac où se déroulait une exposition de voitures de plus de trente ans (les voitures de notre jeunesse). Nous en avons profité pour refaire une visite de la basilique Notre Dame de la fin des Terres, sur le chemin de St Jacques de Compostelle, construite au XII° siècle et classée au patrimoine mondial depuis 1998.

 Ensuite, direction Jau-Dignac et Loirac. D'abord une halte au petit port de Goulée, puis un arrêt sur le site de l'ancienne chapelle St Siméon où nous eûmes le plaisir d'être accueilli par un bénévole qui nous a expliqué l'histoire du site, sur lequel se sont dressés successivement trois édifices religieux. Le site fut découvert en 2000, mais les fouilles ont été complètement recouvertes et un plan bétonné en couleurs représente les contours des différentes constructions. Seuls les restes d'un sarcophage témoignent de la richesse de ce qui fut découvert. Un grand merci à ce bénévole qui a passé sa journée sur place afin de donner les explications aux éventuels visiteurs.

Et ce n'est pas fini...

Patrimoine en Médoc
Patrimoine en Médoc
Patrimoine en Médoc
Patrimoine en Médoc
Patrimoine en Médoc
Patrimoine en Médoc
Patrimoine en Médoc
Patrimoine en Médoc
Patrimoine en Médoc
Patrimoine en Médoc
Patrimoine en Médoc
Patrimoine en Médoc
Patrimoine en Médoc
Patrimoine en Médoc
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Education : Genetet et Hetzel, la novice et le réac

23 Septembre 2024, 12:25pm

Publié par Bernardoc

In Libération du 23 septembre 2024

La nouvelle ministre de l’Education nationale va-t-elle s’affranchir des sujets portés par son prédécesseur, Gabriel Attal ? Ce n’est pas ce que laisse présager le catapultage de la députée des Français de l’étranger, Anne Genetet, rue de Grenelle, en remplacement de Nicole Belloubet. Une nomination surprise, cette macroniste inconnue du grand public et des enseignants s’étant investie au cours de ses mandats sur les questions de diplomatie et de défense. A peine le remaniement annoncé, les syndicats enseignants sont montés au front, fustigeant «une erreur de casting», et y voyant la marque d’un «mépris» à l’égard de l’éducation nationale, réduite au rôle de «variable d’ajustement».

Les représentants des enseignants ont interprété son arrivée comme le résultat d’un «marchandage politique», signe d’une volonté de l’exécutif de garder la main sur le dossier. Secrétaire générale de la FSU-Snuipp, Guislaine David a déploré la nomination d’un «clone de Gabriel Attal», dont la nouvelle ministre est proche, «pour continuer la politique engagée», contestée par les enseignants. Les acteurs du secteur craignent le faible poids politique de cette médecin de formation, ancienne consultante à Singapour, qui n’a jamais manifesté d’intérêt particulier pour les questions d’éducation. Dans la foulée de sa nomination, la ministre a tenté, sans grand succès, de rassurer, indiquant notamment vouloir «travailler sur la dévalorisation du métier et la solitude des enseignants».

Anne Genetet est la cinquième ministre à prendre la tête de la rue de Grenelle en l’espace d’un peu plus de deux ans. Une valse qui s’accompagne de réformes à tout-va. Dernière en date, celle du «choc des savoirs» dont s’est emparé Gabriel Attal en décembre 2023. Censée relever le niveau des élèves, la réforme, que la nouvelle ministre avait publiquement soutenu, peine à se mettre en place. Les groupes de niveaux en français et en maths au collège ? Un échec. Rebaptisés «groupes de besoins» par Nicole Belloubet pour plus de souplesse, le dispositif censé s’appliquer d’abord aux sixièmes et aux cinquièmes a clairement du mal à voir le jour dans la majorité des établissements. La modification du brevet prévue cette année ? Reportée à 2026 à cause de l’attente de la nomination du gouvernement. Les classes «prépa seconde», passerelles entre la troisième et la seconde pour les élèves ayant échoué au brevet ? Ouvertes aux élèves volontaires dans une centaine de lycées, ces classes peinent à se remplir.

Au sein de son ministère, Anne Genetet devra composer avec Alexandre Portier, député LR du Rhône, nommé ministre délégué chargé de la Réussite scolaire et de l’Enseignement professionnel, un portefeuille inédit. Ce nouveau découpage suscite la perplexité des professionnels : «Que signifie isoler la réussite scolaire du reste de la politique éducative avec un ministre délégué ? Réussir à l’école ne serait plus un projet global de la ministre de l’Education nationale ?» a ainsi interrogé Jérôme Fournier, secrétaire national du syndicat SE-Unsa.

Membre du Conseil supérieur des programmes, Portier s’est montré particulièrement impliqué ces dernières années sur les questions éducatives. A l’initiative d’une proposition de loi sur la formation des enseignants et d’une mission d’information sur l’instruction des enfants en situation de handicap, ce proche de Laurent Wauquiez avait pris la défense de l’enseignement privé lors des polémiques du début d’année.

Le binôme est attendu au tournant, alors que la profession réclame une orientation claire et plus de moyens, dans un contexte de crise d’attractivité du métier et d’une défiance inédite à l’égard du pouvoir. Les personnels ont déjà prévu de se mettre en grève mardi 1er octobre, notamment contre la réforme du choc des savoirs, et pour réclamer des revalorisations salariales.

Profs de facs et étudiants s’inquiètent, eux, de la nomination du droitier député LR Patrick Hetzel au poste de ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Ce proche de François Fillon, défenseur de positions conservatrices sur le mariage pour tous, la PMA et l’IVG, est l’un des artisans de la très controversée loi LRU sur l’autonomie des universités, jugée responsable du sous-financement du supérieur. Un «coup de grâce» pour l’Unef, qui anticipe déjà «de nombreuses attaques libérales» sur les facs.

Et ce n’est pas fini...

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Blocus de Cuba

19 Septembre 2024, 09:16am

Publié par Bernardoc

La Havane va soumettre pour la 32e fois au vote de l’Assemblée générale des Nations Unies, une résolution appelant à la levée du blocus économique, commercial et financier que lui imposent les États-Unis d’Amérique depuis 1962. En prélude au débat qui se tiendra d’ici deux semaines à l’Assemblée générale, Cuba a présenté jeudi 12 septembre son rapport annuel sur les conséquences, de mars 2023 à février 2024, de l’étouffement économique imposé par les États-Unis sur l’île.

Une nouvelle fois, le tableau dressé est alarmant. Pénuries alimentaires généralisées, raréfaction des produits de première nécessité, services publics en déshérence, désespoir grandissant d’une partie de la population, l’île traverse sa pire crise depuis la « période spéciale » des années 1990.

L’embargo états-unien englobe tous des pans de la société, de la traque des transactions financières et bancaires et de l’entrave des achats de médicaments, de carburants ou d’engrais, au durcissement sur les exportations. Pour la seule période de mars 2023 à février 2024, le ministère des Affaires étrangères cubain estime que le blocus a causé à Cuba des pertes matérielles évaluées à 5 056 800 000 dollars, soit une augmentation de 189 milliards de dollars par rapport à l’année précédente, avec des conséquences dévastatrices pour la population.

Déjà étranglé par un ensemble d’interdictions et de restrictions en vigueur depuis maintenant plus de 6 décennies, le secteur économique cubain est de plus soumis aux conséquences de l’inscription de Cuba, le 11 janvier 2021, sur la liste américaine des pays prétendument commanditaires du terrorisme.

Dernier cadeau empoisonné légué par l’administration Trump, 9 jours avant la fin de son mandat. Cette décision totalement arbitraire, ainsi que l’interdiction pour toute personne ayant visité Cuba d’entrer aux États-Unis, contribue à renforcer l’encerclement économique imposé par Washington, avec une chute drastique des revenus touristiques, une augmentation des difficultés d’accès aux crédits ainsi que la perte de fournisseurs traditionnels en Europe et en Amérique latine.

Selon le gouvernement cubain, l’objectif des États-Unis de priver l’île de revenus économiques a « entraîné la détérioration dramatique des conditions de vie de la population cubaine ». Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a d’ailleurs exprimé sa préoccupation quant aux « des effets négatifs des sanctions extraterritoriales (des États-Unis d’Amérique) sur les droits humains » des 11 millions d’habitants de l’île.

L’année dernière, 187 pays, soit la quasi-totalité des États membres de l’ONU, ont voté en faveur de la résolution A/78/L.5 de l’Assemblée générale qui demande de « lever le blocus économique, commercial et financier imposé à Cuba par les États-Unis d’Amérique ».

Le maintien de ce blocus – qui fragilise les droits humains fondamentaux, tels que le droit à l’alimentation, à la santé, à l’éducation et à la vie – « est contraire aux principes de l’égalité souveraine des États, de la non-intervention et de la non-ingérence, tels que consacrés par la Charte des Nations Unies » avait rappelé le porte-parole de l’Indonésie lors de la session de l’an dernier.

L’Assemblée générale a déjà exprimé à plusieurs occasions son « inquiétude » concernant l’application de mesures telles que la loi américaine « Helms-Burton » de 1996, qui légalise unilatéralement des mesures extraterritoriales portant atteinte à la souveraineté des États. Des agissements illégaux en vertu du droit international.

Malgré les appels répétés de la communauté internationale à la levée du blocus, les États-Unis continuent de défendre leur régime de sanctions unilatérales au nom de la « promotion de la démocratie ». Une stratégie qui a pour but de promouvoir le soulèvement de la population contre son gouvernement.

Après les 243 mesures édictées sous la présidence de Donald Trump dont l’interdiction aux États-Uniens de visiter l’île, la suppression des ferries et des vols, et le gel des visas, le mandat de Joe Biden n’aura pas conduit à un assouplissement des sanctions imposées à Cuba, malgré ses promesses de campagne.

Bien que la dénonciation du blocus américain à l’Assemblée générale de l’ONU soit quasi unanime chaque année, la demande de levée de l’embargo reste sans suite. L’année dernière, 187 États ont soutenu la demande de levée du blocus présentée par Cuba, face à seulement 2 oppositions : celles des États-Unis et d’Israël, soutenues par l’abstention de l’Ukraine. Le prochain vote doit se tenir entre le 24 et le 28 septembre prochain, lors de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Et ce n’est pas fini...

 

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Pognon de dingue

18 Septembre 2024, 10:12am

Publié par Bernardoc

in Libération du 18 septembre 2024 (extraits)

28 540 900. C’est, en euros, le montant des frais engendrés par la dissolution de l’hémicycle décidée par Emmanuel Macron en juin, selon une information de franceinfo mardi 17 septembre. L’Assemblée nationale, dont le budget total s’élève à 662 millions d’euros en 2024, va donc demander à l’État une dotation d’un montant similaire, pour compenser l’impact de la dissolution sur son budget de fonctionnement en 2024, a annoncé mardi la première questeure Christine Pirès Beaune (PS).

Le bureau de l’Assemblée a validé mardi un budget rectificatif qui «acte d’une part les dépenses supplémentaires et d’autre part les moindres dépenses liées à la dissolution, faisant apparaître un coût net de 28,54 millions d’euros», a expliqué l’élue socialiste. Le bureau a décidé à l’unanimité «de demander à l’État une dotation complémentaire à la hauteur [de ce] surcoût», a précisé la députée socialiste. «La dissolution a été demandée par le président de la République, il est donc logique que ce soit le budget de l’État qui le prenne en compte.»

L’Assemblée a certes économisé plus de 15 millions d’euros du fait que de nombreux collaborateurs de députés se sont retrouvés au chômage pendant plusieurs semaines, à partir de la dissolution, a développé Christine Pirès Beaune. Mais la dissolution a entraîné d’autres dépenses, notamment des indemnités de licenciement qui ont coûté plus cher à l’Assemblée que les économies réalisées, d’où un surcoût de 28,54 millions.

Le bureau a par ailleurs validé un budget de fonctionnement 2025 en hausse de 2,6 %, à 604,25 millions d’euros. Auquel il faut ajouter 38,94 millions d’euros d’investissements, une somme en nette hausse (+ 17,9 %), un peu plus de 12 millions étant à eux seuls consacrés au lancement de l’opération «Accueil du public et création d’espaces de médiation», détaille le communiqué.

Et ce n’est pas fini...

 

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