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Le blog de Bernard SARLANDIE

Humanité et fraternité.

30 Novembre 2024, 13:11pm

Publié par Bernardoc

C'est ce que j'ai ressenti hier soir après la « veillée » animée par le groupe I Muvrini dans l'église d'Eysines, qui aurait pu être davantage remplie vu la qualité du spectacle proposé. Pourquoi « veillée » et non « concert » ? C'est que la soirée se voulait plus intime, plus près du public, et également éducative. Nous avons entendu parler de la tradition corse, parfois avec humour car les parties parlées alternaient avec les chants polyphoniques. Nous avons même eu droit à une chanson en français qui était aussi ancrée dans cette tradition.

Le groupe a interprété l'hymne corse, Salve regina, de manière moderne, tel qu'il est chanté dans les stades ou dans les concerts, et de façon plus traditionnelle, plus austère, tel qu'il est chanté dans les églises. Ces deux interprétations successives se sont déroulées au milieu de la veillée et non à la fin.

Jean-François LUCIANI, qui était le « parleur » nous a présenté le groupe comme étant des porte-paroles de la non-violence, ce qui ne pouvait que m'agréer.

La dernière chanson était une reprise de La ballade nord-irlandaise de Renaud, où l'oranger était remplacé par les châtaigniers que tout le public a repris debout et fait claquer le dernier mot : « Liberté ».

Au rappel, Jean-François nous a lu une lettre poignante de Charlie CHAPLIN avant que le groupe nous interprète une dernier chant. Il n'était pas possible de poursuivre après cela ; une excellente soirée de deux heures.

Un petit défaut : parfois la voix parlée tombait en fin de phrase ce qui pouvait causer certains problèmes de compréhension.

Et ce n'est pas fini...

 

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Cuba : Une économie sous le coup du blocus et du changement climatique

29 Novembre 2024, 13:07pm

Publié par Bernardoc

In La lettre de Cuba Coopération France du 28 novembre 2024

Joaquín Alonso Vázquez, ministre de l’Économie et de la Planification (MEP) a indiqué que l’un des secteurs particulièrement endommagés était celui du logement, où, à la suite des ouragans Oscar et Rafael et des forts tremblements de terre dans l’est de Cuba, plus de 34 000 maisons ont été signalées comme ayant subi des effondrements totaux, partiels et de toits.

Quant au service d’électricité, affecté par deux effondrements antérieurs du Système national d’énergie électro-électrique (SEN), environ 2 449 transformateurs, un nombre indéterminé de poteaux tombés, 200 kilomètres de lignes de distribution et huit pylônes à haute tension ont été touchés.

Dans le domaine de l’agriculture, a indiqué le chef du MEP, des pertes ont été signalées sur 37 000 hectares consacrés à la production agricole, ainsi que dans 381 installations agricoles, avec des dommages économiques considérables dans le secteur et des estimations préliminaires de l’ordre de 383 millions de pesos.

Des dommages ont également été signalés dans 22 hôpitaux, 605 poteaux de communication, 276 établissements d’enseignement, 189 établissements de commerce intérieur et 25 entrepôts, 88 systèmes de pompage et quatre ponts, parmi d’autres dommages dans différents domaines, a ajouté le haut fonctionnaire.

Ces chiffres, a expliqué Alonso Vázquez, bien qu’ils donnent une idée approximative des effets destructeurs des phénomènes qui se sont produits, ne représentent qu’une partie minime des dommages annuels estimés causés par le blocus économique, commercial et financier imposé par le gouvernement américain à la plus grande des Antilles.

Oscar Pérez Oliva-Fraga, ministre du commerce extérieur et de l’investissement étranger (Mincex), a salué le rôle joué par le système des Nations unies à Cuba et a déclaré qu’une grande partie de la réponse immédiate a été possible grâce aux ressources déjà présentes sur le terrain.

Face à ces calamités, des plans de redressement sont déjà en cours, qui dépendent en grande partie de la disponibilité des ressources, mais il y a sans aucun doute la volonté du pays d’améliorer le parc immobilier et de renforcer son adaptation et sa résilience au changement climatique.

Et ce n’est pas fini...

 

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Isolement Social et Santé Mentale : Briser le Silence

27 Novembre 2024, 10:44am

Publié par Bernardoc

L’isolement social peut avoir un impact significatif sur la santé mentale, affectant la qualité de vie et le bien-être émotionnel des individus. Que ce soit en raison de circonstances personnelles, de la pandémie mondiale ou de transitions de vie, il est crucial de reconnaître les effets de l’isolement et d’adopter des stratégies pour maintenir une santé mentale positive.

Reconnaître les Signes

Il est important de reconnaître les signes d’isolement social, tels que le retrait des activités sociales habituelles, la diminution du contact avec les amis et la famille, ainsi que des sentiments persistants de solitude et de tristesse. Ces signes peuvent indiquer un besoin de soutien et d’intervention.

Communiquer ouvertement

Ouvrez-vous à vos proches sur ce que vous ressentez. Parler de vos sentiments de solitude et d’isolement peut être le premier pas vers le rétablissement. Exprimez vos besoins et soyez prêt à écouter et à accepter le soutien offert par ceux qui vous entourent.

Établir des Connexions

Même de petites interactions sociales peuvent avoir un impact positif. Cherchez des occasions de vous connecter avec d’autres personnes, que ce soit par le biais de clubs, de groupes communautaires, ou même en ligne. Ces connexions peuvent fournir un sentiment d’appartenance et de soutien mutuel.

Utiliser les Ressources Disponibles

Explorez les ressources locales et en ligne disponibles pour soutenir la santé mentale. De nombreux services offrent des groupes de soutien, des lignes d’écoute et des conseils professionnels. N’hésitez pas à chercher de l’aide si vous en ressentez le besoin.

Adopter des Activités de Bien-être

Prenez soin de votre bien-être physique et mental en pratiquant des activités qui vous apportent du plaisir et du soulagement du stress. Cela peut inclure l’exercice régulier, la méditation, la lecture, ou même des hobbies créatifs. Une routine équilibrée contribue à renforcer la résilience mentale.

Planifier des Rencontres

Organisez régulièrement des rencontres avec vos amis et votre famille, que ce soit en personne ou virtuellement. Ces moments permettent de renforcer les liens sociaux et de partager des expériences positives, renforçant ainsi votre réseau de soutien.

En conclusion, l’isolement social peut avoir des effets profonds sur la santé mentale, mais il est possible de briser le silence en reconnaissant les signes, en communiquant ouvertement, en établissant des connexions positives et en utilisant les ressources disponibles. En prenant des mesures actives pour maintenir des liens sociaux et un bien-être émotionnel, vous pouvez améliorer votre qualité de vie et trouver un soutien dans votre parcours vers la santé mentale positive.

Et ce n’est pas fini...

 

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Stop au mépris des agents publics

26 Novembre 2024, 10:37am

Publié par Bernardoc

L’Union Fédérale des Syndicats de l’État s’adresse aux fonctionnaires.

MACRON, Barnier et Kasbarian, leur ministre de la liquidation de la fonction publique, portent une politique violemment régressive et méprisante à l’encontre des agents publics. Trois jours de carence, diminution du taux d’indemnisation des arrêts maladie, non-reconduction de la garantie individuelle de pouvoir d’achat (GIPA), gel du point d’indice, casse des missions publiques, de l’emploi public, du Statut général des fonctionnaires et des droits des contractuels : la liste des attaques est longue.

L’austérité budgétaire du gouvernement est décomplexée. Il programme 40 milliards d’euros de baisses des dépenses publiques. Au lieu d’aller chercher de nouvelles recettes pour financer le haut niveau d’action publique dont la société a besoin, il veut priver les usagers des services publics de pleine compétence et de proximité. Pour les agents aussi, c’est l’impossibilité de disposer des moyens et des ressources nécessaires à l’exercice de leurs missions.

À l’opposé de telles évolutions, la CGT porte l’exigence de budgets construits sur d’autres bases.

Outre le financement des politiques publiques, il s’agit d’améliorer significativement les conditions de vie et de travail des agents.

Cela passe notamment par :

L’abandon définitif du projet de loi Guérini, de toute forme de rémunération au mérite, la défense et l’amélioration du statut général des fonctionnaires, de leurs statuts particuliers, des droits des contractuels ;

L’abrogation de la réforme des retraites, la revalorisation immédiate du point d’indice de 10 %, son indexation sur l’inflation, l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes, la refonte des grilles indiciaires garantissant des carrières linéaires intégrant la revalorisation des filières à prédominance féminine, le versement de la GIPA ;

L’abandon des jours de carence, le maintien à 100 % de l’indemnisation des arrêts maladie, l’investissement massif dans une réelle politique de santé au travail, intégrant aussi la question du handicap.

Le « fonctionnaires bashing » du gouvernement est insupportable et repose sur des mensonges et des données tronquées. Il n’y a pas « d’absentéisme » des agents publics : à caractéristiques sociodémographiques égales (âge, qualification, pénibilité), le taux d’arrêt maladie est équivalent dans le public et dans le privé et la soi-disant « explosion » des arrêts maladie n’est pas une réalité. Le ministre attaque in fine le système de protection sociale des agents publics et c’est une pierre supplémentaire de la remise en cause générale de la sécurité sociale !

En félicitant Elon MUSK d’être chargé du démantèlement de l’État fédéral et en lui proposant de partager les bonnes pratiques de « débureaucratisation » de la fonction publique, Guillaume KASBARIAN insulte, de fait, les agents publics et nos services publics. Ne disposant d’aucune légitimité politique, un personnage qui affiche un tel mépris des agents ne peut en être le ministre et doit démissionner !

Dans un tel contexte, l’UFSE-CGT appelle les agents à s’inscrire massivement dans la première journée de grève et de manifestation unitaire du jeudi 5 décembre prochain.

L’UFSE-CGT appelle les agents à se réunir en assemblées générales pour échanger, préparer la grève, sa reconduction et les suites immédiates de la mobilisation. L’UFSE-CGT a déposé un préavis de grève qui court
jusqu’au 31 décembre.

Et ce n’est pas fini...

 

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Une bonne nouvelle.

25 Novembre 2024, 09:34am

Publié par Bernardoc

Présidentielle en Uruguay : victoire du candidat de l'opposition de gauche.

Yamandu Orsi, le candidat de l'opposition de gauche à la présidentielle uruguayenne, a remporté dimanche le second tour de l'élection. Cette victoire marque le retour au pouvoir de la gauche de l’ex-président José Mujica.

«Je serai le président qui appellera encore et encore au dialogue national pour trouver les meilleures solutions, bien sûr en suivant notre vision, mais aussi en écoutant très attentivement ce que les autres nous disent», a réagi lors d'un discours face à ses partisans le président élu, un ex-professeur d'histoire issu de la coalition de gauche Frente Amplio.

M. Delgado, ancien vétérinaire issu pour sa part du même Parti National de droite que le président sortant Luis Lacalle Pou, a concédé sa défaite dimanche soir. «Aujourd'hui, le peuple uruguayen a choisi (celui) qui occupera la présidence de la République», a déclaré M. Delgado, disant «saluer» M. Orsi au nom de «tous les acteurs de la coalition (gouvernementale)» qui l'ont soutenu.

«Je tiens à féliciter (...) le président élu Yamandu Orsi, le Frente Amplio et mon ami Pepe Mujica pour leur victoire aux élections d'aujourd'hui», a réagi sur X le président du Brésil voisin, Luiz Inacio Lula da Silva. «C'est une victoire pour toute l'Amérique latine et les Caraïbes», a-t-il relevé.

Pendant la campagne, MM. Orsi et Delgado ont insisté sur la relance de la croissance et la réduction du déficit budgétaire. Ils se sont engagés à ne pas augmenter la pression fiscale et ont promis de lutter contre la criminalité liée au narcotrafic en augmentation.

M. Orsi souhaite par ailleurs développer des échanges à l’échelle régionale.

D’autres dirigeants latino-américains ont salué la victoire de M. Orsi, comme l’Argentin ultra-libéral Javier Milei qui a repartagé sur X un message du ministère argentin des Affaires étrangères félicitant le président-élu.

Si l'Uruguay affiche un revenu par tête élevé, ainsi que de moindres niveaux de pauvreté et d'inégalités par rapport au reste de l'Amérique du Sud, l'emploi et la sécurité ont été placés au centre des préoccupations des 3,4 millions d'habitants du pays aux 12 millions de têtes de bétail.

Le président sortant Luis Lacalle Pou, au pouvoir depuis 2020, n'a pu se représenter malgré une cote de popularité de 50%, car la Constitution interdit de briguer un second mandat consécutif.

Il a promis une transition «ordonnée» dans le pays le plus stable d'Amérique latine, avec des partis à la longue histoire, aux identités claires malgré leurs unions dans des coalitions et dont l'appartenance se transmet à l'intérieur même des familles.

Malgré ses 89 ans, son combat contre le cancer et des difficultés à se déplacer, M. Mujica, un ex-guérillero qui avait été torturé sous la dictature militaire, a multiplié les apparitions et meetings pour attirer le vote des jeunes et indécis qui semblaient détenir la clé du scrutin. Le président sortant Luis Lacalle Pou n’a pu se représenter malgré une cote de popularité de 50%, car la Constitution interdit de briguer un second mandat consécutif. Il a promis une transition «ordonnée».

Le 27 octobre, des élections parlementaires concomitantes au premier tour avaient vu le Frente Amplio remporter 16 des 30 sièges du Sénat et 48 des 99 sièges de la Chambre des députés. Lors de sa campagne, M. Orsi avait souligné que ce résultat offrait à son camp les conditions pour «mener à bien les transformations dont le pays a besoin».

Et ce n’est pas fini...

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1936 : Syndicalisme enseignant et Front populaire

24 Novembre 2024, 12:02pm

Publié par Bernardoc

Le 12 février 1934, en réponse au coup de force factieux du 6 février, un appel à la grève générale est lancé. Pour la première fois de leur histoire, les enseignants sont appelés à cesser le travail.

En juillet, c’est dans les locaux du Syndicat national des instituteurs (SNI-CGT), que les forces qui vont constituer le Front populaire tiennent leur première réunion. Le SNI, qui syndique alors 100 000 des 120 000 institutrices est en pointe dans la lutte contre le fascisme, d’autant que celui-ci s’intéresse de très près à l’école qu’il veut mettre à sa botte. Un an plus tard, c’est le serment du 14 juillet 1935, acte fondateur du Front populaire et de la réunification syndicale (excepté pour le déjà très réactionnaire Snalc, qui refuse de rejoindre la CGT…).

Si le programme du Front populaire comporte un volet éducatif (scolarisation jusqu’à 14 ans, fin du dualisme scolaire, « garantir à tous, élèves et maîtres, la pleine liberté de conscience », défense de la laïcité, etc.), il reste assez timide.

Au lendemain des élections, c’est à Jean ZAY qu’est confié le portefeuille de l’Éducation nationale et des Beaux-arts. Alors qu’elles sont toujours exclues du droit de vote, trois femmes – Cécile Brunschvicg, Irène Joliot-Curie et Suzanne Lacore – deviennent sous-secrétaires d’État. Zay entend s’appuyer sur les forces vives de la communauté éducative : syndicalistes, pédagogues, militants de l’éducation populaire, etc.

Il instaure la scolarité obligatoire à 14 ans, qui passe par un recrutement massif d’enseignants (2 000 dès la rentrée 36 puis 4 000 en septembre 1937) et des constructions de nouvelles écoles (le budget dédié est multiplié par 5), dans le secondaire, on dédouble les classes à 35.

Le gouvernement engage aussi le chantier de l’unification du système éducatif instaurant l’École unique. Il s’agit d’en finir avec la ségrégation sociale héritée de l’école de Jules Ferry – enseignement primaire, pour le peuple, et enseignement secondaire public, réservé à l’élite (5 %) et payant jusqu’en 1932.

Ce sont aussi des pratiques pédagogiques nouvelles – inspirées des méthodes actives – qui sont dès lors préconisées. Les contenus sont repensés (introduction de l’histoire du monde du travail), des activités interdisciplinaires inscrites à l’emploi du temps et on réfléchit enfin à la place des enfants en situation de handicap à l’école.

Mais bien sûr, les réactionnaires fulminent contre des programmes « judéo-bolcheviques », « le nivellement par le bas », « la disparition de la haute culture » (latin /grec) et « une pédagogie de l’amusement »… Et Jean ZAY finira exécuté par la milice vichyste.

En 1940, les toutes premières mesures de Pétain acteront la dissolution du SNI, la fin des Écoles normales d’instituteurs et le retour à un 2d degré public payant…

Et ce n’est pas fini...

 

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Flippant

23 Novembre 2024, 09:17am

Publié par Bernardoc

in 20 minutes du 15 novembre 2024

Robert Kennedy Jr, futur ministre de la santé de Donald Trump, est un adepte des « théories alternatives »

Les théories de Robert Kennedy Jr, futur ministre de la santé de Donald Trump sont nombreuses. Le neveu du président assassiné John F. Kennedy, « RFK » Jr. est connu pour ses positions controversées en matière de santé publique. L’annonce de sa participation au gouvernement a suscité l’inquiétude d’experts du secteur. Et pour cause. On vous a compilé ses plus grosses dingueries.

A plusieurs reprises, Robert F. Kennedy Jr., qui n’a pas de formation scientifique, a accusé les vaccins d’être responsables de l’autisme. S’il fallait le rappeler, les études scientifiques n’établissent aucun lien entre les deux. RFK Jr s’est également opposé aux restrictions imposées durant la crise sanitaire liée au Covid-19. A cette période, il lui a été reproché de répandre des fausses informations à propos du virus.

S’il n’est plus officiellement à sa tête depuis un an, RFK Jr a longtemps présidé le Children’s Health Defense (défense de la santé des enfants). Cette organisation, très active sur Internet, relaie des postulats antivax. L’excentrique membre de la dynastie Kennedy se défend toutefois d’être antivaccin. Il explique vouloir seulement que des tests plus poussés soient effectués. Pour rassurer les Américains, le futur ministre de la santé a récemment soutenu en interview qu’il « ne retirerait les vaccins de personne ». Tout en ajoutant qu’il ferait en sorte que « les Américains soient bien informés » sur la question.

Les théories de Robert Kennedy Jr, futur ministre de la santé de Donald Trump sont nombreuses. Le neveu du président assassiné John F. Kennedy, « RFK » Jr. est connu pour ses positions controversées en matière de santé publique. L’annonce de sa participation au gouvernement a suscité l’inquiétude d’experts du secteur. Et pour cause. On vous a compilé ses plus grosses dingueries.

Celui qu’on surnomme « Bobby » a également provoqué la controverse en déclarant vouloir recommander l’arrêt de l’ajout de fluor dans l’eau courante. Selon lui, elle entraînerait des cancers. Cette mesure est destinée à prévenir les caries et l’association américaine des dentistes estime d’ailleurs que le fluor permettait de réduire de plus de 25 % les risques de carie chez les adultes et enfants.

Dans une vidéo publiée en août dernier, l’alors candidat à l’élection présidentielle américaine raconte une anecdote rocambolesque. Lors d’une excursion avec des amis pour pratiquer la fauconnerie dans l’Etat de New York en 2014, une camionnette devant lui a heurté et tué un ourson. Il explique avoir mis le cadavre de l’animal à l’arrière de son véhicule, afin de manger sa viande. Mais il s’est finalement ravisé, pour une question de timing. Robert Kennedy Jr raconte avoir abandonné le cadavre de l’animal dans Central Park, en plein cœur de Manhattan.

Durant la campagne, RFK Junior a raconté avoir eu des problèmes cognitifs en raison d’un ver présent dans son cerveau. Dans une déposition en 2012, dans le cadre d’un divorce, révélée en mai 2024 par le New York Times, Robert Kennedy Jr. expliquait que son médecin pensait qu’une anomalie observée sur ses scanners était causée par un ver. « Un ver qui est entré dans mon cerveau et en a mangé une partie, puis est mort », précise-t-il. Les médecins sollicités par le journal américain ne donnent que peu de crédits à cette théorie.

Et ce n’est pas fini...


 

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Inauguration d’une promenade pour rappeler l’histoire entre Bordeaux et Cienfuegos.

22 Novembre 2024, 10:58am

Publié par Bernardoc

La ville de Bordeaux a inauguré le 6 novembre 2024 la promenade de Cienfuegos entre le pont Chaban-Delmas et les écluses des Bassins à flot, le long de la Garonne.

Cette promenade rend hommage à la ville cubaine de Cienfuegos, fondée le 22 avril 1819 par des immigrants français originaires de Bordeaux. Cet événement est l’occasion de rappeler l’histoire singulière qui lis les deux villes, une relation historique méconnue mais riche en significations culturelles et humaines.

Comme Bordeaux, Cienfuegos est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, un honneur qui souligne la valeur de son architecture, son urbanisme unique, et ses liens historiques avec l’Europe. Cette proximité symbolique entre les deux villes offre des perpectives de coopération culturelle et économique. Le nom de la promenade bordelaise marque une volonté de perpétuer cette mémoire partagée et de renforcer des liens de solidarité entre les deux régions, des Caraïbes au sud-ouest de la France.

L’histoire de Cienfuegos commence avec un groupe de colons français, pour la plupart Bordelais, qui quitta la France puis la Louisiane pour s’établir sur les côtes cubaines. À cette époque, l’île de Cuba, encore colonie espagnole, accueillait des Européens en quête d’une nouvelle vie. La fondation de cette ville fut permise par l’Espagne, qui voyait d’un bon œil l’arrivée de colons qualifiés capables de dynamiser son économie et de défendre les intérêts de l’Empire.

Les fondateurs français, parmi lesquels Jean-Louis Laurent de Clouet, choisirent la baie naturelle de Jagua, un site stratégique entouré de montagnes et de plaines, pour créer la future ville. Ainsi naquit Cienfuegos, dont le nom signifie « cent feux » en espagnol. Grâce à cette baie, la ville devint rapidement un port stratégique, favorisant les échanges commerciaux entre les Antilles, l’Amérique latine et l’Europe.

Cienfuegos, qui figure sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2005, est reconnue pour son architecture coloniale exceptionnelle et son urbanisme inspiré des modèles européens. Le style de la ville reflète un mélange harmonieux de bâtiments néoclassiques, d’influences françaises et d’apports espagnols. Les rues de Cienfuegos, tracées en damier, rappellent la volonté des fondateurs français de créer un espace de vie structuré et agréable. Ce patrimoine architectural en fait l’une des villes les plus admirées de Cuba.

À l’image de Bordeaux, où le port de la Lune est inscrit lui aussi au patrimoine mondial, Cienfuegos possède une valeur culturelle universelle. Ces deux villes côtières partagent un héritage de commerce maritime et d’ouverture au monde, un héritage qui continue de marquer leurs identités respectives. Le choix de créer une promenade à Bordeaux portant le nom de Cienfuegos permet de rappeler cette connexion patrimoniale et de valoriser une histoire peu connue.

La promenade de Cienfuegos à Bordeaux symbolise plus qu’un hommage historique : elle est le reflet d’une volonté d’étendre les relations entre les deux villes au-delà du passé, en imaginant des échanges futurs dans les domaines de la culture, de l’éducation et du développement économique. Cette ouverture sur le monde caractérise aussi bien Bordeaux que Cienfuegos, toutes deux marquées par une histoire portuaire et cosmopolite.

En 2019, une délégation bordelaise s’était rendue à Cienfuegos pour célébrer le bicentenaire de la fondation de la ville. À l’occasion de cet événement, les deux villes avaient exprimé leur désir de renforcer leurs liens culturels et de coopérer dans des projets communs. La promenade de Cienfuegos est donc le prolongement naturel de cette amitié internationale.

Longer la promenade de Cienfuegos est aussi une invitation à découvrir un chapitre de l’histoire de Bordeaux et de ses échanges avec le monde. À travers cette promenade, c’est l’empreinte des premiers colons français qui se dessine, rappelant leur aventure audacieuse qui les mena jusqu’à l’autre côté de l’Atlantique. Les visiteurs et habitants de Bordeaux pourront ainsi se plonger dans cette histoire méconnue qui unit Bordeaux et Cienfuegos, tout en profitant d’une vue imprenable sur la Garonne.

Les autorités bordelaises espèrent que la promenade de Cienfuegos attirera non seulement les curieux mais aussi les amateurs d’histoire et les passionnés de patrimoine, désireux de mieux comprendre l’influence de Bordeaux sur d’autres régions du monde. Par cette initiative, Bordeaux souhaite rendre hommage à sa dimension internationale et à ses liens historiques avec les Caraïbes.

Au-delà du simple rappel historique, la création de la promenade de Cienfuegos ouvre la voie à une coopération durable. Les échanges culturels, le jumelage et les projets communs autour du développement durable sont quelques-unes des possibilités envisagées entre les deux villes. Les secteurs de l’art, de la gastronomie et du tourisme pourraient aussi bénéficier de ce rapprochement.

En somme, l’histoire de Cienfuegos et de Bordeaux démontre combien les échanges entre cultures différentes peuvent être fructueux et inspirants. Cette initiative rappelle l’importance des liens humains et patrimoniaux qui se tissent à travers le monde. Bordeaux et Cienfuegos, unies par une histoire commune et une volonté de coopération solidaire, dessinent un futur partagé, basé sur les valeurs de respect et de mémoire.

En retraçant cette histoire singulière entre Bordeaux et Cienfuegos, la promenade de Cienfuegos devient plus qu’une simple voie le long de la Garonne : elle est un véritable symbole de rapprochement et de respect mutuel entre deux villes, deux cultures et deux époques. Une belle manière pour Bordeaux de se souvenir de son passé, tout en regardant vers l’avenir, dans un esprit d’échange et de partage.

Et ce n’est pas fini...

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Il y a 100 ans, les Penn Sardin faisaient plier le patronat breton

21 Novembre 2024, 18:44pm

Publié par Bernardoc

d’après La Croix du 21 novembre 2024

Ce jeudi 21 novembre marque le centenaire de la grève de 1924, lorsque 2 000 ouvrières des usines de sardines de Douarnenez avaient mis l’économie de la ville du Finistère à l’arrêt.

En 1924, Douarnenez s’impose comme la capitale de l’industrie de la conserve. D’avril à octobre, la sardine impose son tempo. La ville compte près de 5 000 marins-pêcheurs et 2 000 sardinières, réparties dans 21 usines.

Nettoyer, vider, faire frire, mettre en boîte ces petits poissons…Pour ces femmes de marins et mères de famille, surnommées les Penn Sardin (« tête de sardine ») en raison de leur coiffe blanche, cette scène se répète à la chaîne. Mobilisables à toute heure, en fonction du retour des bateaux, elles travaillent souvent plus de 18 heures d’affilée, pour seulement 80 centimes de l’heure. Un salaire de misère, alors que le kilo de beurre est à 15 francs, et celui de café à 17.

Pour survivre, certaines restent au travail à 80 ans, quand d’autres s’engagent à l’usine dès 10 ans. « À cet âge-là, on restait jusqu’à minuit, ou même 1 heure du matin», témoigne l’une d’entre elles. Les sardinières œuvrent dans l’urgence : les glacières et les chambres froides n’existent pas encore. Pour se donner du cœur à l’ouvrage, elles chantent.

Mais le 21 novembre 1924 sonne la révolte. Alors que le contremaître refuse de les rencontrer, les femmes de l’usine Carnot se mettent en grève et la colère se répand au son de L’Internationale. « Pemp real a vo » («Vingt-cinq sous nous aurons »). Le 21 novembre 1924 ces mots résonnent sur le pavé breton, scandés par les ouvrières des usines de sardines de Douarnenez qui réclament d’être payées 1,25 franc de l’heure. Avec ce slogan débutait la grève historique (46 jours) des Penn Sardin.Le 25 novembre, l’économie de Douarnenez est à l’arrêt.

Un comité de six femmes et neuf hommes est élu pour les représenter et deux réunions de conciliation avec le patronat sont organisées. À la première, les propriétaires d’usines déclarent « ne pas vouloir discuter avec les communistes ». La seconde n’aura pas lieu : les patrons sont partis à la chasse.

Un long blocage commence. Le préfet du Finistère, inquiet de l’intransigeance patronale, avertit le président du Conseil. La presse nationale, notamment L’Humanité, s’empare de cette grève historique. De nombreuses figures politiques et syndicales apportent leur soutien à « la cause ».

« Ces femmes n’avaient aucune chance de gagner. Mais avec l’aide de ces personnalités, elles se sont organisées en syndicats ». Parmi ces « étrangers venus leur tenir le coude » se trouvent Charles TILLOT, qui invente un système pour que les enfants des grévistes soient gardés, Lucie COLLIARD, militante communiste, et surtout Daniel Le Flanchec, un des premiers maires communistes de France.

« Avec cet ancien anarchiste à sa tête, la mairie de Douarnenez s’organise : les dons de pommes de terre sont entassés dans une pièce, la soupe populaire distribuée dans une autre… ».

Dans la rue, un cortège défile chaque matin. Mais à force de marcher, et avec le froid de cet hiver particulièrement rude, des femmes cassent leurs sabots de bois. « Qu’importe ! On leur en distribue d’autres gratuitement ».

Le 13 décembre marque une première victoire pour les grévistes : la propriétaire d’une friture accepte de négocier. Les ouvrières gagnent le droit d’être payées 1 franc de l’heure, avec une augmentation de 50 % au-dessus de 10 heures travaillées par jour, y compris après minuit. Tout renvoi pour faits de grève est exclu, et les syndicats reconnus.

Le reste du patronat résiste encore. Des grévistes embarquent alors pour 17 heures de voyage en train jusqu’à Paris à la rencontre du gouvernement du cartel des gauches. Face au refus de dialoguer des propriétaires d’usine, le ministre du travail Justin GODART s’exclame : « Vos patrons sont des brutes et des sauvages ! »

Le patronat décide alors d’engager des briseurs de grève. Le 1er janvier 1925, lors d’une fusillade dans un café, l’un d’eux tire et blesse à la gorge le maire Daniel Le Flanchec. Quand la nouvelle répand, c’est l’émeute. Des gendarmes à cheval et un grand meeting syndical ramènent finalement le calme.

Cette tentative d’assassinat discrédite les patrons. « Dès que le coup de feu est tiré, la grève est gagnée pour les femmes ». Le 3 janvier, les propriétaires d’usine se montrent prêts à discuter. Trois jours plus tard, tous acceptent de s’aligner sur les conditions accordées par le premier accord du 13 décembre.

Un cortège d’au moins 10 000 personnes chantant L’Internationale défile le lendemain dans les rues, mettant fin à 46 jours de grève. « Un esprit critique politique et communiste très fort s’est ensuite maintenu pendant longtemps à Douarnenez ».

Une des grévistes les plus engagées, Joséphine PENCALET, est élue au conseil municipal en 1925 alors même que les femmes n’ont pas encore en France le droit de vote. Elle siège quelques mois avant que le Conseil d’État n’invalide son élection. Le motif ? Elle est une femme et donc inéligible…

Et ce n’est pas fini...

 

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Les droits de l’enfant dans le monde

20 Novembre 2024, 09:39am

Publié par Bernardoc

À travers ses 54 articles, la Convention Internationale des Droits de l’Enfant met en avant quatre principes fondamentaux concernant les enfants :

- La non-discrimination

- L’intérêt supérieur de l’enfant

- Le droit de vivre, survivre et se développer
- Le respect des opinions de l’enfant

Adopté par 197 États, c’est le traité international le plus ratifié en matière des droits de l’homme. Pourtant, des millions d’enfants doivent encore se battre pour survivre et voir leurs droits fondamentaux respectés.

Dans le monde, 250 millions d’enfants âgés de 6 à 18 ans ne sont pas scolarisés, dont 129 millions de filles

200 millions d’enfants de moins de 5 ans sont touchés par la pauvreté alimentaire, premier facteur de malnutrition

Plus de 1 000 enfants de moins de 5 ans meurent au quotidien à cause d’une eau insalubre

Chaque année, 1,7 million d’enfants de moins de 5 ans meurent à cause de environnementaux exacerbés par le réchauffement climatique.

Et ce n’est pas fini...

 

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