4ème forum départemental sur la vie associative.
Cette année, c’était ma casquette de Président d’« Esperanto-Gironde » que je portais pour l’occasion. Comme toujours, interventions des élus politiques départementaux puis d’universitaires.
Après un court discours de présentation du Président, puis une intervention plus longue de la vice-présidente chargée, entre autres, de la vie associative, la place était laissée à Jean-Louis LAVILLE qui a brillamment traité du sujet : « Vers un nouvel âge de l’association », titre qui ne comportait pas de point d’interrogation, ce qui était déjà une indication en soi. J’ai utilisé le terme « brillamment », car ce fut un discours d’une heure, fortement charpenté, sans aucune hésitation et sans aucune note, même pas une carte de visite, et je suis toujours admiratif devant les gens, politiques, syndicalistes, universitaires ou autres, capables de cette performance. Discours relativement critique concernant les politiques pratiquées nationalement, mais aussi un certain humour (volontaire ?) lorsqu’il nous parla du modèle anglo-saxon qui commençait à déteindre sur l’Europe : les Britanniques sont décidément déjà virtuellement sortis !
Vint ensuite le temps des questions, maîtrisé avec autorité par Jean PETAUX, de Sciences-Po Bordeaux, avant la pause.
Le second intervenant, Emmanuel BAYLE s’intéressa à la « Responsabilité sociétale des Organisations : quel changement pour le management des associations ». J’ai beaucoup moins aimé, même si pour lui le « management » n’est qu’un outil, je persiste à croire à l’importance du bénévolat pour animer et faire vivre les associations.
Enfin, intervention du vice-président chargé des finances, qui nous a expliqué les difficultés du conseil général, qui paie maintenant les réformes sarkozyennes de 2010.
Le Président s’était réjoui au début devant l’affluence et l’augmentation, d’année en année, des participants. Et c’est vrai que c’est un bon moment pour se ressourcer, mais aussi pour rencontrer des militants d’autres associations avec lesquelles nous n’avons pas toujours l’occasion de travailler régulièrement. Bref un grand bol d’air et une envie de continuer d’aller de l’avant.
Et ce n’est pas fini…