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Le blog de Bernard SARLANDIE

Bis repetita.

16 Juillet 2012, 12:14pm

Publié par Bernardoc

         « Le changement, c’est maintenant », mais pas encore dans l’Education nationale. Les profs ont été tellement malmenés par le trio Sarkozy-Fillon-Châtel que les étudiants ont compris et fuient le métier. Ainsi, cette année, alors que les moyens budgétaires étaient là, 706 profs, nécessaires ô combien ! n’ont pas été recrutés que ce soit en lettres, en maths ou en anglais. Bien sûr le doute existait encore avant les élections de savoir si les malfaisants précédents allaient être priés de se reconvertir ou si la destruction de cette belle institution allait être poursuivie et aggravée.

Les nouveaux discours laissent entendre que l’Education allait redevenir un investissement prioritaire. Mais voilà, la mort de Pompidou en 1969 ayant décidé de la date des élections, celles-ci se déroulent juste avant l’été, ce qui rend difficile un bouleversement quelconque pour la rentrée, déjà organisée, sinon finalisée. La volonté ministérielle était donc de redonner un minimum de formation aux élus du concours, tous n’ayant pas la pédagogie infuse, mais souvent, cela allait se traduire par un service de 15 heures + 3 heures supplémentaires. Intéressant financièrement, mais on fait mieux comme incitation pédagogique.

Résultat, comme l’an dernier, alors que le nombre de candidats excédait le nombre de postes à pourvoir, il y a quand même eu des recalés. Mais comme on a besoin de 706 profs, ces recalés pourront toujours postuler pour un poste de contractuel, ce qui fera économiser des heures de formation au gouvernement et qui sera, n’en doutons pas d’un grand bénéfice pour les élèves. Quant à l’entrée dans la fonction publique, ces néo-profs devront attendre une année de plus. D’ailleurs les inscriptions aux concours sont déjà ouvertes.

Et ce n’est pas fini…

        

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