Imagi'scène.
C’est le festival de théâtre de rue de Terrasson. N’oublions pas que cette ville du Périgord possède également des « jardins imaginaires ». Nous y étions samedi, d’abord sous un soleil écrasant à 18 heures pour un spectacle de la troupe Burattini. Comme pour un cirque, il fallait faire la queue au guichet pour obtenir un ticket, mais gratuit.
Composée de deux personnages, un fils et sa mère handicapée, cette troupe nous a conté une fable à la fois surréaliste et profondément humaniste qui, à travers l’histoire d’un oiseau extraordinaire, a prôné au public de vivre selon les principes républicains qui figurent depuis plus de deux cents ans sur le fronton des édifices publics, notamment celui de Fraternité. Le public a plusieurs fois été sollicité et les retardataires ont tout de suite été mis dans le bain. Vers la fin du spectacle, une machinerie absolument ahurissante nous a été dévoilée avant de laisser place à un moment très émouvant entre la « mère » et le « fils », à tel point que je me suis demandé jusqu’à quel point nous étions encore dans le jeu ou si nous étions revenus dans la réalité.
Après un repas dans la vieille ville, nous nous sommes installés sur les marches qui montent à l’église, jusqu’à ce que nous en soyons chassés par la pluie. Au bout d’un moment, la pluie ayant cessé, nous sommes revenus mouiller nos fesses sur ces gradins naturels pour assister au spectacle d’Immo. Cet artiste allemand est bourré de talents : il jongle, il joue de la musique, il fait l’acrobate, il joue la comédie, il fait des tours de magie, voire des actions mentalistes, et surtout il sait remarquablement faire participer les spectateurs à son jeu. S’il passe par chez vous (voir sur son site www.coulissimmo.fr ), précipitez-vous pour l’applaudir, car vous pourrez difficilement faire autrement !
Enfin, la soirée aurait dû se terminer par une déambulation pyrotechnique, mais la pyrotechnie venait du ciel et nous avons préféré regagner nos pénates.
Quelques photos du spectacle en suivant le lien :
Et ce n’est pas fini…