"L'insolite Pedro"
Le titre est emprunté au Guide du Routard. Suite à un mauvais mouvement, Rose marchait de guingois depuis le début du voyage. Marta avait promis de s’enquérir d’un masseur pour la soulager. Ce ne fut pas facile, mais avant cela, place aux visites prévues au programme, et notamment le jardin des orchidées, qui avait été légué à l’état par son créateur. Ce n’était pas la bonne saison pour les orchidées, mais il y avait de nombreuses plantes caribéennes…et bien entendu : de la musique !
Nous nous y rendîmes à pied car ce jardin-musée à flanc de colline était situé tout près de la Villa Soroa. La visite a duré une heure, et après avoir grimpé sur la colline, nous descendîmes les 278 marches jusqu’à la cascade El arco iris de Cuba. Tout le monde n’est pas descendu, mais je fus le seul de notre groupe à aller tester l’eau, surprenamment chaude, de la cascade. Je remontais pieds nus, beaucoup plus sûrement que j’avais descendu en tennis, pour retrouver le reste du groupe au restaurant El Salto où nous déjeunâmes en musique et où nous restâmes jusqu’à la fin de l’averse tropicale.
L’après-midi nous profitâmes de la piscine avant de revenir jusqu’aux Baños Romanos où officiait Pedro. Il commença à masser Rose là où elle avait mal, puis me proposa ses massages ainsi qu’à Marta, avant de revenir aux pieds de Rose ; et là, une seule manip’ et la douleur avait disparu et Rose se remit à marcher droit. Le prix demandé (10 CUC) nous a paru dérisoire pour une telle guérison instantanée, si bien que nous avons été généreux et le lendemain matin, jour du départ de Soroa, Pedro était là pour prendre de nos nouvelles.
Notre bungalow était celui du mileu, en bas à droite.
Tiens, au fait, Soroa doit son nom à un immigré français, Jean-Pierre SOROA, qui avait quitté Haïti lors de la révolution et s’installa dans la Sierra del Rosario pour y planter du café.
Et ce n’est pas fini…