La MGEN, un exemple ?
Je viens de recevoir Valeurs mutualistes, le bimestriel de ma mutuelle. Intéressant édito du Président, intitulé « De comptes en contes », dans lequel il fait mine de s’étonner du dernier rapport de la cour des comptes qui ne mettrait pas suffisamment en valeur les réalisations de notre mutuelle.
Mais au centre de la revue sont évoqués les frais de gestion de la MGEN, qui se montent à 12,5% de nos cotisations. Comparé aux autres mutuelles dont les frais de gestion se situent, nous dit-on entre 16 et 20%, cela peut apparaître tout à fait positif avec un reversement de 87,5% de nos cotisations (77,3% réels quand on inclut dans le calcul les taxes versées au fisc, et qui sont effectivement prélevées sur nos traitements ou pensions).
Sauf que, moi qui suis maintenant un vieux militant, j’ai connu un taux de remboursement de 95%. Et lors de mes dernières années d’activité comme élu dans nos instances départementales et de ma participation aux discussions régionales semestrielles, il était question de tomber progressivement à 90%. Donc 87,5% est un recul qui n’ira qu’en s’amplifiant puisqu’il est dit dans la même revue que la MGEN veut redistribuer au moins (c’est moi qui souligne) 85% des cotisations. Ainsi apparaît le nouvel objectif : pas vraiment un progrès…
Mais comment se fait-il que les frais de gestion augmentent à ce point ? La dématérialisation technologique devrait augmenter les gains de productivité et faire baisser les coûts de gestion, et ainsi nous pourrions faire progresser les prises en charge dentaires, qui restent le gros point noir, maintenant que l’optique est très performante.
Je n’écris même pas ces remarques à la direction, car je suis fatigué de l’absence d’écoute et de dialogue avec les mutualistes.
Et ce n’est pas fini…