La solidarité en marche.
Plein qu’il était L’Entrepôt hier soir, pour soutenir l’action d’une des trois associations haillanaises qui œuvrent au Burkina Faso. Bien qu’adhérent depuis sa fondation (je pensais qu’en tant qu’élu en charge des relations internationales, c’était de mon devoir), j’ignorais la genèse de ce mouvement de coopération décentralisée. Jean-Alain a bien fait de nous rappeler la façon dont Tiemoko-SAB était né en 2009. Moment d’émotion également quand il a dédié cette soirée à son père, cloué sur un lit d’hôpital.
Mais outre la volonté des 400 et quelques spectateurs de manifester leur solidarité avec le 5ème pays le plus pauvre du monde, c’était aussi un spectacle de qualité qui les avait attirés.
Son titre ? 33 tours et puis s’en vont… Spectacle de chant qui nous a fait revivre seize titres présents dans toutes les mémoires (au moins des gens de ma génération), mais mis en scène (le programme dit « mis en espace »), ce qui en faisait une quasi comédie musicale. Beaucoup de talents dans tous les pupitres ; tiens, ils n’ont pas de basses mais des barytons. Cinq musiciens dont la fille du chef de chœur Bertrand : ah ! il est loin le temps où la petite Marie était venue nous écouter dans son landau lors d’une répétition du Roi David dirigée par son grand-père et où je m’appuyais sur son père pour essayer de ne pas dérailler de la voix de ténor. Est venue s’adjoindre aux quatre musiciens de base, d’abord pour une chanson, puis pour les bis, Melissa l’Africaine et son djembé.
Dans le programme, « le mot du chef » nous apprenait que le spectacle était travaillé depuis quatorze mois, et nous en étions à la troisième représentation.
Bravo à tous les participants, sur scène et dans la salle, car rien n’est pire que de jouer devant une salle vide.
Finalement, Panik scenik a bien fait de laisser tomber Cendrillon, et de repartir sur une autre aventure théâtrale, car nous avions choisi la même date pour notre première dans une salle qui n’avait rien d’une salle de spectacle, et nous n’aurions pu concourir.
Quelques photos, mais je ne comprends pas les cercles blancs sur certaines :
Et ce n’est pas fini…