La Tour de Londres
Le lendemain de notre visite en car de Londres, nous entamions notre découverte par la tour de Londres. Je me retrouvais quarante quatre ans en arrière. En effet, lorsque j’étais hôte payant dans une famille de Walthamstow en juillet 1964, ce fut ma première visite. La tour n’a pas bougé, mais en quarante ans le mode de découverte a changé, un gros effort ayant été fait pour l’accueil des groupes, notamment de jeunes.
La visite commence à l’extérieur par l’observation de la « Traitors’ gate », par laquelle arrivaient ceux qui allaient être exécutés. Un nouvelle sculpture, un coussin de verre, symbolise d’ailleurs l’endroit où avaient lieu les mises à mort.
La tour de Londres est en fait un palais royal, surveillé par des gardes comme le palais de Buckingham, et des gardiens, les « Beefeaters » (d’anciens soldats britanniques), qui n’hésitent pas à se transformer en guides pour expliquer la vie à la tour. Il n’y a pas qu’une seule tour, mais un certain nombre, chacune avec son originalité, reliées entre elles par des remparts crénelés qui étaient sensés en assurer la défense. La plus visitée, au milieu de l’enceinte, est sans conteste la tour dans laquelle sont exposés les bijoux de la couronne, débauche d’or et de pierres précieuses qui ne peut que questionner nos sentiments républicains.
Après cette visite en grande partie à notre rythme, deuxième repas dans un pub, celui-ci agrémenté par les passages du métro aérien au-dessus de nos têtes. Mais la voute a tenu : aucune brique n’échoua dans notre assiette !
Nous poursuivons notre journée par la découverte de la National Gallery. Je n’y étais allé que deux fois, mes pas me conduisant généralement plutôt vers la Tate Gallery. Et là, je dois rendre hommage à Caroline qui, en choisissant quelques tableaux remarquables, a réussi à m’intéresser et à intéresser la quasi-totalité du groupe à cette visite.
Au retour, il nous fut proposé de nous arrêter au magasin Harrods et comme je n'y avais jamais mis les pieds, j'ai fait comme la majorité d'entre nous. Je n'ai pas pris de photo à l'intérieur, mais je ne fus pas déçu du spectacle à la sortie.
Et ce n’est pas fini…