La vieille Havane
Donc, excursion du samedi après-midi, et tant pis pour la réunion de ceux qui participaient pour la première fois à un congrès.
Nous partons, toujours en car chinois, mais beaucoup moins confortable et spacieux que celui de la semaine précédente.
Notre guide : Alexis, un Cubain qui enseigne auprès d’enfants handicapés en Suisse alémanique depuis 17 ans, qui a saisi l’occasion du congrès pour revenir faire un tour au pays, et qui parle un esperanto d’une excellentissime qualité.
Nous longeons le Malecon avant d’obliquer vers le cimetière Colomb et d’arriver à l’arrêt obligé, sous un soleil de plomb, sur la place de la Révolution, lieu de tous les discours de Fidel et des grandes manifestations patriotiques (sauf celles qui se déroulent sur la place idoine en face de l’ambassade de Suisse, qui gère les intérêts étatsuniens).
Il y avait effectivement plusieurs cars, mais la place apparaissait quasiment vide. Plusieurs ministères entourent cette place, et sur deux d’entre eux les immenses portraits du Che et de Camilo CIENFUEGOS, héros de la Révolution, disparu très tôt, après un décollage de Camaguey, et dont l’avion n’est jamais arrivé à La Havane.
Puis, nous arrivons à la vieille ville, où alternent des immeubles de toute beauté et des bâtiments qui auraient bien besoin d’être rénovés, et c’est là que le blocus se fait sentir, en empêchant l’arrivée de certaines matières premières non produites à Cuba.
Une marche agréable à travers les petites rues et les différentes places ou parcs qui se termina, comme pour toute la foule des touristes, devant le Capitole, bien plus grand que celui des USA.
Et ce n’est pas fini…