Le Haillan était dans la place

         En ce jour anniversaire, j’aurais ardemment souhaité ne pas pouvoir y participer, mais la mort en a décidé autrement

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         Nous sommes arrivés vers 18h30, sous un soleil encore chaud et nous avons fait le tour des stands pour saluer les nombreux bénévoles qui participaient à la vie de leur commune. Il y avait même des jeunes de Colindres qui étaient venus au Haillan pour l’occasion.

         Cette manifestation traditionnelle, fête de rentrée, attire une bonne partie des habitants, et pour l’occasion une bonne majorité était en bleu et blanc, les couleurs de la ville.

         Arrivant une semaine après le Forum des associations, ce rassemblement festif donne aux gens, et notamment aux nouveaux, l’occasion de se retrouver. Elle permet aussi à la plupart des participants de faire quelques bénéfices, mais au prix d’un investissement important. En effet, la mairie a installé une multitude de tables sur lesquelles on peut prendre un apéro, qu’il soit grec, espagnol, burkinabé,…,sans oublier le mojito de nos amis de France-Cuba (sorry, no English beer), avant de faire la queue à d’autres stands « spécialisés » dans la nourriture plus solide, basque, africaine, ou tout simplement les bonnes vieilles moules-frites, dont nous faisons quand même une consommation moindre qu’à la braderie de Lille.

        Et pendant tout ce temps-là se déroulent des animations musicales (de tous styles) ou spectaculaires, pour tous les âges. Cette année, la soirée était ponctuée par un orchestre de percussions qui revenait régulièrement nous jouer quelques morceaux du Nordeste du Brésil. Mais une des attractions que les gens redemandent, ce sont les « Venitians », ces géants sur échasses qui, au passage, saluent de haut la plupart des convives.

       Mais une fête ne serait pas complète sans un feu d’artifice : il fut tiré à 23 heures pétantes et se termina par un beau bouquet bleu et blanc, donc aux couleurs du Haillan.

         La place a retrouvé son calme et son aspect habituel : plus que douze mois à attendre pour recommencer !

Et ce n’est pas fini…