Melk.
Notre grande excursion hors de Vienne : une bonne heure de car le long du Danube pour arriver à cette magnifique abbaye bénédictine de Basse – Autriche, créée il y a 925 ans. En arrivant, rencontre improbable avec des choristes de Gradignan qui chantaient avec certains membres de notre groupe.
Outre les tâches monastiques habituelles, spirituelles ou économiques, l’abbaye abrite un collège et un lycée avec plusieurs centaines d’élèves. Nous avons d’ailleurs été guidés par une élève qui venait de passer l’abitur (le bac allemand) et qui s’exprimait dans un français remarquable. En effet le tourisme (voir le nombre de cars) rapporte une rente qui vient bien compléter l’exploitation agricole et forestière. Car c’est ce qui frappe lorsque l’on arrive sur le site : l’opulence, qui n’est pas démentie lorsque nous visitons les locaux de cette abbaye.
Mais d’abord, admirons les façades et les couleurs qui font alterner ocre et blanc et dont la majesté resplendissait sous le beau soleil qui nous accompagnait ce jour-là. Les empereurs ont « protégé » (Charles VI) ou tenté de faire évoluer l’abbaye (Joseph II qui y amena l’esprit des Lumières) ; c’est pour cela qu’on trouve « le couloir des empereurs » et les appartements impériaux qui abritent le musée dont les salles répondent chacune à un thème : « Ecoute – et ouvre l’oreille de ton cœur », « Une maison pour Dieu et les hommes », « Une histoire mouvementée », « Le bois de la vie », « Aujourd’hui nous voyons au moyen d’un miroir » (tiens, tiens), « Le paradis sur terre », « Au nom de la raison », « L’homme entier », « Le chemin vers l’avenir », « Pour qu’en tout on rende gloire à Dieu », « La ville sur le mont » et « Le mouvement est un signe de vie ».
La visite se termine par « la salle de marbre » au saisissant plafond en trompe-l’œil, et nous passons par la terrasse pour traverser l’immense bibliothèque. Nous ne pourrons nous attarder dans l’église car un service s’y déroulait ;
Quelques photos sous le lien :
Et ce n’est pas fini…