Souge 2010
L’Union Départementale des Syndicats CGT de la Gironde,
Le Comité du Souvenir des Fusillés de Souge,
Vous invitent à assister à:
La cérémonie du 68ème anniversaire des fusillades de Souge
Le lundi 20 septembre 2010,
à la Bourse du Travail de Bordeaux,
44 cours Aristide Briand.
À 17h30 : hommage aux fusillés et appel des noms.
À 18h00 : Débat : «Le Conseil National de la Résistance d’hier à aujourd’hui : de la résistance à l’innovation sociale, le choix de la liberté et de la justice passent toujours par le rassemblement».
Sous la présidence de Corinne VERSIGNY, Secrétaire Générale de l’UD CGT Gironde.
Animation : Jean LAVIE, Président de l’Institut d’Histoire Sociale Aquitaine.
À 19H00 : Pot de l’amitié
Le 21 septembre 1942, 70 patriotes m i l i t a n t s syndicalistes furent lâchement assassinés par les nazis
Comme chaque mois de septembre depuis la Libération, l’UD CGT organisait une cérémonie à la mémoire des 70 otages, militants syndicaux et/ou politiques, fusillés par les nazis en guise de répression et d’intimidation.
Le public était nombreux dans le hall de la Bourse du Travail pour écouter le discours de Corinne suivi du dépôt de gerbe, de la minute de silence et de l’appel des noms des « Morts pour la France ». Il me semble que le Parti de Gauche aurait pu venir manifester son soutien à cette manifestation (j’y étais au titre de l’IHS-CGT33).
Vint ensuite l’heure du débat, brillamment introduit par Jean LAVIE, Président de l’IHS-CGT33 et éclairé par Jacques LOISEAU, Vice-président de l’ARAC.
Il est remarquable que ces deux intervenants aient tous les deux cité la même phrase de Denis KESSLER, tirée d’une revue Challenges de 2007, où il parlait de la nécessité de détruire tout ce qui était issu du Conseil National de la Résistance et qui avait été mis en place entre 1946 et 1952. En fait, moi j’aurai tendance à citer une autre de ses idées, en substance : J’ai toujours cru à la lutte de classes, mais j’ai changé de camp. (N’oublions pas que ce monsieur avait été un des leaders de la Gauche Prolétarienne – comme Alain GEISMAR qui, lui, s’était arrêté en route au PS – au début des années 1970). En fait, il nous donne notre feuille de route à nous qui sommes restés du même côté : …Le monde va changer de base, nous ne sommes rien, soyons tout !...
Et ce n’est pas fini…