8 mai : honneur à nos morts.
Je ne parle pas de la commémoration de la victoire (et non de l'armistice, comme je l'ai vu une fois sur des documents municipaux) de 1945 sur le nazisme, mais je parle des tombes familiales que nous sommes allés fleurir en Dordogne, faute d'avoir pu le faire à la Toussaint pour cause de confinement.
Nous avons une quinzaine de tombes, réparties sur trois cimetières. Vous vous étonnez après que je sois enraciné dans ce coin de Dordogne limousine ? Nous avions préparé des plantes grasses l'an dernier, qu'il a fallu rempoter depuis, car elles avaient beaucoup grandi.
L'intéressant était que cela a prolongé le fleurissement à un autre moment que le moment traditionnel du 2 novembre.
Nous avons continué de replanter sur une tombe en terre de mes arrière grands-parents et nous avons découvert avec tristesse que, dans un autre cimetière, la tombe de l'arrière grand-mère qui m'avait appris à marcher était considérée comme abandonnée. Après l'avoir fleurie, nous avons enlevé le panonceau qui indiquait sa désuétude, mais qu'en sera-t-il dans six mois ? Le maire, s'il connaît bien le nom « Sarlandie », puisque la place du village porte ce nom, ne fait sûrement pas le rapport entre ce nom et les noms Andraud/Lachaud. On verra bien si la tombe de mémé Anna existe à la prochaine Toussaint...si la pandémie ne nous confine pas !
Et ce n'est pas fini...