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Le blog de Bernard SARLANDIE

8 mai : honneur à nos morts.

10 Mai 2021, 13:50pm

Publié par Bernardoc

Je ne parle pas de la commémoration de la victoire (et non de l'armistice, comme je l'ai vu une fois sur des documents municipaux) de 1945 sur le nazisme, mais je parle des tombes familiales que nous sommes allés fleurir en Dordogne, faute d'avoir pu le faire à la Toussaint pour cause de confinement.

Nous avons une quinzaine de tombes, réparties sur trois cimetières. Vous vous étonnez après que je sois enraciné dans ce coin de Dordogne limousine ? Nous avions préparé des plantes grasses l'an dernier, qu'il a fallu rempoter depuis, car elles avaient beaucoup grandi.

L'intéressant était que cela a prolongé le fleurissement à un autre moment que le moment traditionnel du 2 novembre.

Nous avons continué de replanter sur une tombe en terre de mes arrière grands-parents et nous avons découvert avec tristesse que, dans un autre cimetière, la tombe de l'arrière grand-mère qui m'avait appris à marcher était considérée comme abandonnée. Après l'avoir fleurie, nous avons enlevé le panonceau qui indiquait sa désuétude, mais qu'en sera-t-il dans six mois ? Le maire, s'il connaît bien le nom « Sarlandie », puisque la place du village porte ce nom, ne fait sûrement pas le rapport entre ce nom et les noms Andraud/Lachaud. On verra bien si la tombe de mémé Anna existe à la prochaine Toussaint...si la pandémie ne nous confine pas !

Et ce n'est pas fini...

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Merci CHARLIE !

9 Mai 2021, 17:39pm

Publié par Bernardoc

Et ce n'est pas fini...

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La CGT ne se taira pas !

8 Mai 2021, 09:04am

Publié par Bernardoc

 

 

Samedi dernier, partout en France, nous étions des dizaines de milliers heureux de pouvoir enfin nous retrouver pour exprimer ensemble notre besoin de changement.

Il n’aura fallu qu’un instant pour que la réalité de la violence sociale dont sont victimes tant de travailleurs s’affiche dans toute sa brutalité…

Ce 1er mai, la haine s’est abattue sur ceux qui, face aux choix du gouvernement et du patronat, revendiquent un monde juste, solidaire et durable.

Trop compromis pour oser une analyse sur la gravité de ces actes, une partie des médias et quelques observateurs intéressés s’acharnent à caricaturer notre organisation, cherchant dans chacune des blessures infligées à nos camarades la preuve de notre affaiblissement.

Faut-il que l’évolution du climat social en cette sortie prochaine de confinement les inquiète tant pour s’acharner de la sorte sur une organisation qu’ils décrivent volontiers comme moribonde ?

Il serait plus sérieux de reconnaitre que le jeu « politicien » qui se joue pour préserver les intérêts de quelques profiteurs est des plus dangereux.

À vouloir faire taire les colères et les aspirations sociales qui montent, à brunir les discours et les lois de la République pour enfermer les débats sur les seules questions sécuritaires, à faire la part belle à l’extrême droite pour espérer conserver ou conquérir le pouvoir, c’est promettre de faire vivre des heures bien sombres aux travailleurs de notre pays.

 

La CGT ne se taira pas !

 

Défendant les valeurs de justice, d’égalité… anti-raciste, elle sera là, aux côtés de tous les salariés pour organiser, proposer, construire avec eux des solutions et faire grandir le mouvement pour les faire aboutir.

Et ce n'est pas fini...

 

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Hôpital : ils n'en peuvent plus !

7 Mai 2021, 19:43pm

Publié par Bernardoc

Après les réanimations le 11 mai, la CGT-Santé a déposé ce jeudi un préavis de grève national le 17 mai pour les infirmiers anesthésistes. Le préavis, publié sur le site du syndicat, englobe comme à l’accoutumée l’ensemble des agents des hôpitaux publics et privés, mais vise en particulier « les salariés et étudiants infirmiers anesthésistes diplômés d’Etat (Iade) et sages-femmes anesthésistes ».

La première revendication, ne découlent pas les autres, est celle d’une « reconnaissance législative, réglementaire et financière de leur profession à hauteur de leur niveau de formation ». Les quelque 10.000 Iade ont en effet suivi un cursus de deux ans, après les trois années initiales en école d’infirmière, ce qui justifie selon eux un statut à part.

Principale organisation de la profession, le Syndicat national des infirmiers anesthésistes (SNIA) a été reçu mardi par Olivier Véran, sans obtenir d’avancée à ce stade. Le ministre de la Santé attend un rapport commandé à l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) et « prévu pour le mois de juillet », explique le SNIA dans un compte rendu publié sur sa page Facebook, suggérant de « maintenir la pression nécessaire afin que les conclusions soient en notre faveur ».

Pour la CGT-Santé, qui avait appelé mardi à une grève dans les services de réanimation le 11 mai, ce nouveau préavis le 17 mai s’inscrit dans la perspective d’une journée d’action plus large dans le secteur de la santé le 15 juin.

Et ce n'est pas fini...

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L'horreur.

6 Mai 2021, 15:48pm

Publié par Bernardoc

Un féminicide vient d'avoir lieu tout près de chez nous. Cet horrible assassinat est le 39ème depuis le début de l'année (d'après la télé). La victime, mère de trois jeunes enfants, avait porté plainte une fois de plus auprès du commissariat il y a deux mois. Son mari, sorti de prison après un séjour pour violences conjugales la harcelait de nouveau. Et qu'a fait la police ? RIEN ! Comme d'habitude serais-je tenté de dire.

Pourtant ce fut en grande pompe que le 3 septembre 2019 fut choisi pour relancer le 3919, numéro d'urgence pour les appels au secours des femmes violentées. D'autres moyens étaient censés accompagner ce dispositif. Qu'en est-il ?

Il existe des téléphones équipés d'un bouton d'urgence ou d'un bouton SOS. Souvent situé au dos du mobile, cette touche d'urgence permet de prévenir un professionnel en cas de situation délicate. Y en a-t-il suffisamment ? J'ai comme un doute.

Il y a aussi des bracelets dits d'éloignement. Si j'ai bien entendu les informations, il y en a 70, oui, vous avez bien lu : soixante-dix, pour l'ensemble de l'hexagone.

Est-ce ainsi que l'on compte protéger les victimes de violence, beaucoup plus souvent féminines que masculines ?

Quitte à paraître radoter, je ne pense pas que l'introduction à marche forcée de l'écriture dite « inclusive » apporte un quelconque réconfort, tant qu'il est encore temps, à ces femmes menacées. Tout comme donner le nom d'une femme plutôt que « l'allée des fleurs » à une voie publique puisse faire changer les réactions machistes (même si je suis extrêmement favorable au remplacement de l'avenue Thiers par l'avenue Louise Michel).

Je pense aussi que la lutte contre ces assassinats ne pourra se faire qu'avec toute l'humanité et pas seulement avec « la moitié du ciel ».

Après avoir gémi, il nous reste maintenant à espérer, comme le disait François VILLON : « Frères humains qui après nous vivez... » (« frères humains » s'adressant bien entendu à l'ensemble de la race humaine.)

Et ce n'est pas fini...

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Boulot.

5 Mai 2021, 17:19pm

Publié par Bernardoc

Pôle Emploi a réalisé une enquête portant sur les besoins des entreprises en matière de recrutement. Il en résulte une liste de 16 métiers qui recrutent, mais qui peinent à trouver des candidats.

 

Les seize métiers en question sont les suivants :

 

    • charpentier,

    • couvreur,

    • médecin,

    • aide à domicile,

    • carrossier automobile,

    • mécanicien et électronicien de véhicules,

    • paramédicaux,

    • infirmiers,

    • spécialiste de l’appareillage médical,

    • ouvrier qualifié mécanique,

    • conducteur de transport en commun,

    • technicien en mécanique,

    • plombier,

    • chaudronnier,

    • boucher,

    • ingénieur informaticien.

       

Je vous fais grâce de l'écriture dite « inclusive », mais il est évident qu'on a autant besoin d'hommes que de femmes charpentières, couvreuses, médecines,...

Si jamais vous pensiez à une reconversion...

Et ce n'est pas fini...

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Les infirmières scolaires, «invisibles» de l’éducation

4 Mai 2021, 12:10pm

Publié par Bernardoc

Extrait de Libération du 3 avril 2021

Avec la pandémie, elles font face à des conditions de travail dégradées. Alors que lycées et collèges ont rouvert ce lundi, elles dénoncent le flou qui entoure le retour des élèves en présentiel.

«Cette rentrée en présentiel risque d’être olé olé !» Gwenaelle Durand rigole nerveusement. De sa voix au téléphone, on devine sa mine déconfite. L’infirmière scolaire le reconnaît dans un soupir, «je préfère en rire qu’en pleurer, parce que sinon je ne tiendrais pas…» Ce lundi, collégiens et lycéens débarqueront à nouveau dans leurs établissements, en demi-jauge. Au programme, pour lutter contre la pandémie : déploiement des autotests dans les lycées et de tests antigéniques dans les collèges.

A l’approche du jour J, elle sait qu’elle n’est pas la seule à s’inquiéter. Ces derniers jours, elle sent la panique monter chez ses collègues. Avec sa casquette de secrétaire générale du Syndicat national des infirmiers et infirmières éducateurs de santé (Snies Unsa), elle insiste : «Avec tout ce qu’on a à gérer côté Covid, on ne s’en sort plus.» Comme beaucoup de consœurs et confrères, elle peine à prendre en charge les élèves en souffrance, une de leurs prérogatives. «Et avec cette reprise, on nous rajoute encore des tâches sans recruter. La fin d’année va être longue, très longue.»

Grande nouveauté pour cette reprise : les autotests dans les lycées. Chaque semaine, à partir du 10 mai, les élèves devront se fourrer eux-mêmes un écouvillon dans le nez. Pour l’instant, «c’est le flou complet» concernant la façon dont ce dispositif sera mis en place. Jusque-là, «on espérait que les autotests auraient lieu à domicile après avoir montré aux jeunes comment faire», commente Sylvie Magne, secrétaire académique du Syndicat national des infirmièr(e)s conseiller(e)s de santé (Snics FSU) à Nantes. Mais les dernières consignes ne lui inspirent pas confiance : «A priori, les autotests se feront dans les établissements scolaires jusqu’à la fin de l’année. C’est ingérable !»

Que faire des déchets contaminés ? Comment prendre en charge un cas positif ? De quelle façon superviser les centaines d’adolescents qui défileront tests à la main ? Autant de questions auxquelles la responsable syndicale est incapable de répondre. Pour elle, impossible de tout gérer avec si peu de personnel : «On ne peut pas se démultiplier !» Actuellement, l’Education nationale compte 7 700 infirmières et infirmiers scolaires (96 % sont des femmes)… pour 62 000 établissements.

Et ce n'est pas fini...

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Lettre ouverte aux élu.e.s majoritaires du Haillan.

3 Mai 2021, 18:16pm

Publié par Bernardoc

S'il y en a qui doivent se retourner dans leur tombe en lisant la dernière tribune libre de ce groupe, ce sont bien les trois écrivains qui illustrent brillamment notre devise républicaine dans la salle des mariages : Montaigne, Montesquieu et Hugo.

En effet, voulant sans doute apparaître moderne et progressiste cette tribune massacre la langue de la République en utilisant l'écriture dite « inclusive » augmentant ainsi les difficultés de compréhension.

« C'est au/à la maire » : expliquer à un non-francophone qu'il n'y a pas le choix entre « au » et « à » n'est pas évident ; peut-être manque-t-il un signe de ponctuation ?

« Les trois agent.e.s » : le « s » s'impose-t-il à « agente » puisqu'il n'y en a qu'une ?

Je me pose une question concernant « actif.ive » ; s'il y a des règles concernant cette façon d'écrire, pourquoi ne pas écrire : « acti.f.ve » ? On pourrait faire la même remarque concernant l'adjectif « soucieux ». Je suggère « soucieu.x.ses », tout aussi pertinent.

« Ils.elles interviennent » : pourquoi un « s » à « elle » puisqu'elle est seule ?

« Les police nationale et municipale » : après un article pluriel, le nom ne doit-il pas être également au pluriel ?

Non, vraiment, pour établir l'égalité femmes/hommes, il y a d'autres moyens que triturer l'orthographe, ne serait-ce que commencer par mettre en pratique la formule « à travail égal, salaire égal », ne pas imposer du travail partiel contraint, ne pas pénaliser les carrières pour cause de maternité,...Et là il y a encore du boulot à faire !

Bernard P. SARLANDIE, ancien professeur de lettres,

bienheureux de ne pas avoir à enseigner aux élèves en difficulté ces pseudo règles.

Et ce n'est pas fini...

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SOS banque !

2 Mai 2021, 17:59pm

Publié par Bernardoc

Lors de mon premier boulot, en tant que Surveillant d'Externat, je n'étais pas majeur (et oui, à l'époque la majorité était à 21 ans), j'ai dû ouvrir un compte à la BNP, mais dès l'année suivante j'ai ouvert un CCP, auquel je suis fidèle depuis 51 ans maintenant.

Les Comptes Chèques Postaux étaient une branche des PTT ; c'était avant le démantèlement et la privatisation de ce fleuron du service public. Présent dans chaque village, comme les écoles, le bureau de poste contribuait à la mise en valeur de chaque commune, et était donc au plus proche des habitants.

La dernière phase du démantèlement (pour l'instant!) fut de faire sortir les CCP du giron de la poste, en transformant ceux-ci en « banque postale », avec pour conséquence l'abandon de la gratuité de la correspondance. Ce fut tellement bien préparé que c'est moi qui l'ait annoncé à des guichetières !

Maintenant, voici que La Banque Postale s'en prend aux associations en prélevant des « frais de tenue de compte » d'un montant exorbitant. Une des associations dont je suis adhérent me l'écrit de façon édulcorée : « La Banque Postale...est devenue défaillante et tout à fait défavorable aux associations.», avant d'annoncer son départ pour une autre banque en envoyant le RIB du nouveau compte.

Et ce n'est pas la seule ! Je pourrais citer de nombreux cas.

Alors, que cherche LBP ? Se débarrasser au plus vite des comptes associatifs, quitte à mettre dans l'embarras les trésoriers ou obliger les associations à augmenter leurs cotisations ?

La solution envisagée par nombre d'entre elles est de se tourner vers des banques plus « éthiques », tels le Crédit coopératif ou La Nef.

Peut-être que LBP finira par se mordre les doigts de son inconséquence tarifaire ?

Et ce n'est pas fini...

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Oh que ça fait du bien !

1 Mai 2021, 17:16pm

Publié par Bernardoc

L'an dernier j'avais défilé dans mon jardin avec mon drapeau et au son de L'Internationale et le drapeau de la CGT flottait sur ma maison. Et cette année, quel plaisir de se retrouver plusieurs milliers, et dans l'unité, sous un beau soleil, dans les rues de Bordeaux. Même Maeva a participé à la manif, mais elle a vite confié son drapeau à sa mère.

Je me souviens des premières manifs « unitaires » du 1er mai à Bordeaux, à la fin des années '70 : c'était CGT-CFDT-FEN, FO faisant bande à part à l'époque. Maintenant l'unité a été recomposée, et demeure la CGT, rejointe par FO et avec la FSU (un des avatars de la FEN). L'Unef figure aussi sur la banderole de tête. En revanche, SUD et la FSE, présentes dans le cortège, devaient défiler sous leurs propres mots d'ordre.

On a pu voir des drapeaux de la LDH, la, hélas traditionnelle banderole demandant la libération du plus vieux prisonnier politique de France, Georges Ibrahim Abdallah (libérable depuis la fin du siècle dernier). En revanche, je n'ai pas vu de point fixe de La France Insoumise et comme je n'ai pas remonté le cortège, j'ignore quelle était leur représentativité.

La manifestation était animée par les intermittents qui occupent toujours la Rock school je crois, mais je déplore de n'avoir pas entendu L'Internationale, hymne nécessaire du 1er mai. Il y avait beaucoup de jeunes, peut-être ne la connaissent-ils pas.

Un beau défilé où les gens étaient contents de se revoir malgré les masques, mais je n'ai pas senti une grande volonté de luttes. La dernière manif des retraités était plus offensive.

Debout, debout !

Et ce n'est pas fini...

Oh que ça fait du bien !
Oh que ça fait du bien !
Oh que ça fait du bien !
Oh que ça fait du bien !
Oh que ça fait du bien !
Oh que ça fait du bien !
Oh que ça fait du bien !
Oh que ça fait du bien !
Oh que ça fait du bien !
Oh que ça fait du bien !
Oh que ça fait du bien !
Oh que ça fait du bien !
Oh que ça fait du bien !
Oh que ça fait du bien !
Oh que ça fait du bien !
Oh que ça fait du bien !
Oh que ça fait du bien !
Oh que ça fait du bien !
Oh que ça fait du bien !
Oh que ça fait du bien !
Oh que ça fait du bien !
Oh que ça fait du bien !
Oh que ça fait du bien !

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