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Le blog de Bernard SARLANDIE

Et dire que c'était mon métier...

19 Juin 2024, 10:43am

Publié par Bernardoc

in Libération du 19 juin 2024 (extraits)
En salle des profs, «des collègues votent RN et ne s’en cachent plus, alors qu’avant, ça restait dans le secret de l’isoloir»

Historiquement de gauche, elle a voté pour la première fois majoritairement à droite lors de la dernière présidentielle. Et, alors que 1 % seulement des profs avaient glissé un bulletin pour l’extrême droite en 2007, ils étaient 20 % au premier tour et 25 % au second en 2022, selon une enquête de Luc Rouban, directeur de recherche au CNRS. Aux européennes de cette année, 16 % des «enseignants et professions scientifiques» et 23 % des professeurs des écoles prévoyaient de voter pour un parti dit de droite radicale (comprenant notamment le RN et Reconquête).

D’autres enseignants interrogés par Libération, en primaire, collège ou lycée, estiment au contraire que les opinions d’extrême droite ne s’expriment pas au grand jour entre collègues. «Je crois que c’est dans toutes les salles des profs de France : quand les gens sont de gauche, ça se sait, quand ils sont autre chose, c’est beaucoup plus discret», glisse Damien, professeur d’histoire-géographie dans un lycée de la banlieue bordelaise. Depuis le séisme politique du 9 juin, il s’étonne d’ailleurs de n’avoir pas eu beaucoup de discussions avec ses collègues sur le sujet. «Il y a déjà eu 2022. Les gens sont résignés», analyse-t-il.

Un épisode l’a particulièrement marqué en début d’année scolaire : un contractuel venu pour un remplacement dans son lycée, «pas au courant des choses qui peuvent se dire et ne pas se dire en salle des profs», s’est ému d’avoir entendu parler arabe, croisé nombre de personnes non blanches et vu une voiture brûlée lors de son trajet, le tout «dans un amalgame absolu», raconte Damien. «C’était la première fois que j’entendais quelqu’un dire ça à voix haute. Ça a créé un mini-scandale.»

Mohaz, qui est d’origine algérienne, prend ce type de propos personnellement. Il y a quelques mois, un de ses collègues lui a tranquillement expliqué à la machine à café qu’il avait quitté son précédent lycée «parce qu’il en avait marre du multiculturalisme et il était déçu d’en retrouver» dans son nouvel établissement. «J’étais tellement sidéré que je n’ai rien dit. Ça m’a totalement flingué, je me suis pris un uppercut en pleine tête, relate l’enseignant. Il tient des propos très limite vis-à-vis de certains élèves d’origine immigrée qui n’ont pas plus de problèmes de comportement que d’autres. Avant, l’école était préservée de tout ça mais depuis deux ans environ, je trouve que de plus en plus de profs ne respectent pas les valeurs républicaines.»

Dans d’autres établissements scolaires, à l’inverse, la montée de l’extrême droite est collectivement vécue douloureusement – parfois à distance, dans des échanges de messages entre professeurs, car les cours sont terminés dans de nombreux lycées. «Le RN est à 40 % dans la commune dans laquelle notre lycée est implanté, ça ne nous semble pas cohérent avec la population qu’on a, en majorité des CSP + qui habitent dans des pavillons avec piscine», indique Florian.

Nombre d’enseignants interrogés par Libération ont peur de voir l’extrême droite accéder au pouvoir. Avant tout pour leurs élèves. «Ils seront les premiers sanctionnés dans leur vie quotidienne. Je pense aux violences policières, avec des policiers qui se prennent pour des cow-boys avec nos élèves noirs ou d’origine arabe. Si le RN devient majoritaire, ils vont se sentir libres d’aller au-delà de ce qu’ils font aujourd’hui et c’est insupportable d’imaginer ça, anticipe Hayat El Kaaouachi, prof d’histoire-géo à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). C’est très violent aussi pour nos élèves qui sont en pleine révision du bac, reçoivent leurs vœux Parcoursup et se projettent dans leur vie de se prendre dans la figure : “Le problème, c’est vous.”»

«On a pas mal d’élèves étrangers en situation irrégulière, donc notre première préoccupation, c’est eux. Si le RN gagne, on a peur qu’ils soient renvoyés dans leur pays, alors qu’ils vivent déjà dans des situations très difficiles», déplore Sophie, professeure documentaliste dans un collège normand classé en éducation prioritaire. «En classe, c’est ressorti, mes élèves ont demandé : “Est-ce qu’ils vont nous renvoyer dans les pays ?”, raconte pour sa part Marie-Mélanie Dumas, enseignante en CM1-CM2 à Limoges et cosecrétaire départementale de la FSU-Snuipp 87. On se demande ce qu’on va dire à nos élèves à la rentrée de septembre si on a face à nous un ministre de l’Education nationale, un Premier ministre d’extrême droite…»

Certains professeurs constatent par ailleurs un racisme décomplexé parmi leurs élèves. Au lendemain des élections européennes, «un élève de troisième prépa-professionnelle a dit : «Il y a trop d’Arabes en France, il faut les exclure», rapporte Mohaz, en Ille-et-Vilaine. Ses copains sont allés immédiatement lui serrer la main pour approuver ce qu’il venait de dire. Je ne comprends pas, on a abordé en cours le régime de Vichy, le massacre d’Oradour-sur-Glane, j’avais l’impression d’avoir réussi à leur faire comprendre des choses importantes et là ils ne voient pas le rapport avec ce qui se passe aujourd’hui, désespère-t-il. Certains m’ont dit «mais monsieur, vous c’est pas pareil, vous avez un travail, vous êtes prof».»

Sophia, professeure des écoles dans les Côtes-d’Armor, craint les conséquences d’une politique d’extrême droite sur l’éducation : «J’ai lu par curiosité le programme du RN pour l’éducation nationale, c’est tellement court que ça ne peut pas avoir été réfléchi, tacle-t-elle. On est vraiment sur une restriction des apprentissages, ciblés sur les maths, le français, l’histoire, et la fin du collège unique, avec une orientation dès la cinquième. Le lycée sera pour la bourgeoisie et les classes populaires iront en apprentissage très rapidement.» Dans leur école de l’Aisne, département qui a le plus voté Rassemblement national aux européennes, Julien et ses collègues ont «très, très peur pour les moyens alloués à l’éducation, qui ne sont déjà pas énormes mais vont encore baisser. On l’a déjà vu dans certaines communes, comme Villers-Cotterêts : ils ont baissé les budgets alloués aux écoles, au niveau des fournitures, des aides pour les sorties culturelles. On a peur que ça ait le même effet au niveau national».

Malgré l’ambiance, certains préfèrent voir le verre à moitié plein. «Je n’ai pas spécialement peur, je trouve la période fascinante, confie Damien, rivé aux infos depuis dix jours. J’espère que ce Nouveau Front populaire va l’emporter et je pense que tous les scénarios sont sur la table. Je crois en la force de la démocratie, ce n’est pas parce que le Rassemblement national gagne qu’on va basculer dans je ne sais quoi.» Dans les Côtes-d’Armor, Sophia et ses collègues refusent de baisser les bras : «Des messages tournent pour prendre des procurations, pour motiver tout le monde à aller voter.» Tant que les législatives anticipées ne sont pas passées, rien n’est encore perdu.

Et ce n’est pas fini...


 


 


 

 

 

 

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Bordelha

18 Juin 2024, 17:45pm

Publié par Bernardoc

Nous nous y sommes arrêtés brièvement en revenant de Brantôme.

Un peu d'histoire tirée de Wikipédia.

Au Xe siècle, mise en place et fondation des quatre baronnies du Périgord : Bourdeilles, Biron, Beynac et Mareuil. Mais ce n'est qu'au XIIe siècle qu'est attestée l'existence du village alors appelé Burgus ou villa. Du XIe au XIIe siècle, on constate une expansion démographique. Vers 1259, les guerres fratricides des Bourdeille contribueront à la démolition du premier château. En août 1263, le vicomte de Limoges Guy VI le Preux meurt à Brantôme après son échec au siège du château de Bourdeilles.

À partir de 1273, année au cours de laquelle Édouard Ier d'Angleterre investit le château de Bourdeilles, l'abbé de Brantôme revendique la suzeraineté sur la seigneurie de Bourdeilles. En 1280, le château devient la possession de l'abbé Bernard de Maulmont. Il favorise alors son frère Géraud en lui donnant en fief la châtellenie de Bourdeilles en 1283. Imposé comme coseigneur, Géraud de Maulmont fait construire, à partir de 1283, le château fort dit "château neuf".

 

Bordelha
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Bordelha
Bordelha
Bordelha
Bordelha
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Brantôme au fil de l'eau.

17 Juin 2024, 18:15pm

Publié par Bernardoc

 

En bateau ou depuis les berges : album.

Et ce n'est pas fini...

 

Brantôme au fil de l'eau.
Brantôme au fil de l'eau.
Brantôme au fil de l'eau.
Brantôme au fil de l'eau.
Brantôme au fil de l'eau.
Brantôme au fil de l'eau.
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Brantôme au fil de l'eau.
Brantôme au fil de l'eau.
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Brantôme au fil de l'eau.
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Brantôme au fil de l'eau.
Brantôme au fil de l'eau.
Brantôme au fil de l'eau.

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Brantôme.

16 Juin 2024, 19:32pm

Publié par Bernardoc

Pour marquer la fin probable du comité de jumelage avec Kalambaka était organisée pour les adhérents du comité une sortie à Brantôme, la Venise du Périgord (vert).

Tout le monde était bien à l'heure à La Sablière pour ce départ matinal. Nous eûmes droit à de grosses averses sur le trajet, mais le soleil était revenu lorsque nous arrivâmes. Durant le trajet, Jean-Pierre nous fit une brève présentation historique du lieu que nous allions visiter. Et à l'arrivée une guide britannique nous attendait. Elle avait beaucoup d'humour et lorsqu'elle parlait de la ville, elle disait « chez nous » : le brexit ne les avait pas tous fait fuir. Elle nous présenta la ville, l'histoire de l'abbaye et nous parla également à l'intérieur de l'église.

Le restaurant nous attendait ensuite, avant la balade en bateau de l'après-midi.

Et ce n'est pas fini...

Brantôme.
Brantôme.
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Brantôme.
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Brantôme.
Brantôme.
Brantôme.

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Face à l’extrême droite, le front populaire !

14 Juin 2024, 22:28pm

Publié par Bernardoc

Les élections européennes ont amplifié la crise démocratique : la moitié des citoyens ne se sont pas déplacés pour voter. Parmi les votants, l’extrême droite a recueilli plus d’une voix sur trois.

Macron ouvre les portes du pouvoir à la famille Le Pen et l’extrême droite.
À la suite de ce résultat dramatique, le président pyromane tente un ultime coup politicien.

En choisissant la dissolution, à ce moment-là, le président espère se poser une nouvelle fois en recours face à l’extrême droite, alors qu’il n’a cessé de lui faire la courte échelle, notamment avec son ignoble loi « asile et immigration ». Cette manipulation des institutions pour son seul profit politique est inacceptable!

Désormais, nous allons devoir élire une nouvelle Assemblée nationale
Une victoire de l’extrême droite serait une catastrophe pour les salariés actifs et retraités. L’extrême droite ose faire campagne sur les questions sociales, mais c’est une imposture électoraliste.

À chaque fois qu’elle a eu l’occasion d’agir, en votant au Parlement européen ou à l’Assemblée nationale, l’extrême droite a défendu les intérêts des riches et des multinationales, jamais ceux des salariés ou des retraités. Elle dit même ne pas revenir sur la retraite à 64 ans! Elle est absente de toutes les mobilisations sociales et s’oppose aux grèves. C’est pour cela que les patrons se mettent progressivement à soutenir et promouvoir l’extrême droite. Leur programme commun, c’est le recul de nos droits.
Une victoire de l’extrême droite serait une catastrophe pour la démocratie et pour les libertés publiques. Il n’y a qu’à voir la manière dont elle a attaqué des associations comme le Secours populaire dans les mairies qu’elle a arrachées. Lorsque l’extrême droite prend le pouvoir, elle change les règles pour le garder. On ne peut pas « essayer » des gens qui sont aussi dangereux.
La CGT appelle les salarié·es à ne pas donner une seule voix à l’extrême droite lors des élections législatives!

Nous voulons du changement dans nos vies!

La poursuite de la politique néolibérale qui est menée depuis vingt ans, marquée ces dernières années par les reculs de nos salaires ou des droits au travail, dont Emmanuel Macron a été le champion sourd et violent, est également une impasse. Elle a nourri l’extrême droite et détruit la confiance envers le système politique.

Le patronat porte une immense responsabilité, puisqu’il a fait prévaloir les intérêts des grandes fortunes et des multinationales au détriment de l’intérêt général. La liste de ses méfaits est longue :

  • régressions sur les retraites et le chômage ;

  • baisse de nos salaires en ne payant plus les cotisations sociales ;

  • budgets d’austérité sur les services publics;

  • cadeaux fiscaux aux milliardaires et aux entreprises ;

  • lobbying pour les accords de libre-échange qui dérégulent et provoquent les délocalisations massives ;

  • défense de l’agrobusiness qui fracasse les campagnes.

    Le résultat, c’est que nous avons du mal à boucler les fins de mois, que l’école, l’hôpital, l’énergie, les transports sont dans un état déplorable, alors que les dividendes versés aux actionnaires battent des records chaque année.

    Nous avons besoin de trouver et de mettre en œuvre des réponses aux problèmes quotidiens qui pourrissent nos vies! La dissolution de l’Assemblée nationale doit nous permettre d’élire des députés qui portent ces réponses.

    La mobilisation populaire a poussé la gauche à s’unir et à reprendre de nombreuses propositions du mouvement social.

    La CGT propose aux salariés de s’organiser dans tous les lieux de travail pour gagner sur nos revendications:

    augmentation immédiate des salaires, du Smic, des retraites et des minima sociaux. Indexation des salaires sur les prix.
    Mesures concrètes pour l’égalité salariale entre les femmes et les hommes ;
    • des moyens pour améliorer les conditions de travail dans les entreprises et les services, en commençant par le rétablissement des CHSCT ;
    • renforcement de la Sécurité sociale protectrice des citoyens ;
    • retour à la retraite à 60 ans et départs anticipés pour les métiers pénibles ;
    • amélioration de l’indemnisation des salariés frappés par le chômage ;
    • moyens pour l’hôpital public et les réseaux de soins ;
    • moyens pour l’école (de la maternelle à l’université) et la recherche ;
    • politique de relance de la production, de la relocalisation et de l’emploi industriel pour le progrès social et environnemental ;
    • renforcement de tous les services publics et lancement de grands travaux environnementaux (énergie, transports, logement, eau… investissement dans l’agriculture de proximité et de qualité) ;
    • garantie des mêmes droits pour un même travail : régularisation des travailleurs et travailleuses sans papiers ;
    • mesures de justice fiscale (taxe sur les grandes fortunes, les profits, les rachats d’actions, progressivité de l’impôt…).
    Personne ne nous fera de cadeaux : en plus de la pression populaire pour les élections législatives, les solutions reposent aussi sur notre implication en commençant par nous syndiquer pour nous organiser.
    Pour arracher ces progrès sociaux, nous devons nous organiser avec nos syndicats pour porter nos revendications et n’exclure aucun mode d’action pour gagner – y compris la grève.



    VOUS VOULEZ AGIR CONTRE L’EXTRÊME DROITE ?
     

SAMEDI 15 JUIN , 14 H

PLACE DE LA BOURSE BORDEAUX


La CGT appelle les salariés à un sursaut et à se mobiliser pour le progrès social!

Et ce n'est pas fini...

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Transports métropolitains.

13 Juin 2024, 17:18pm

Publié par Bernardoc

Lorsque j'étais élu il y a une douzaine d'années, nous avions fait signer une pétition avec mon camarade adjoint communiste (c'était une autre époque !) pour réclamer une ligne transversale au Haillan. On nous avait ri au nez.

 Surprise, au 1er septembre dernier, on teste une ligne encore plus longue que celle que nous avions demandée, la ligne 39.

 Mais voilà, pour la quatrième fois aujourd'hui, le bus dont j'avais repéré l'horaire n'est pas passé. Je le signale à TBM et voici la réponse : "Bonjour, effectivement les départs de 7h40 & 8h n'ont pas pu être assurés.Nos excuses pour le désagrément. Bonne journée".

 Dans ma grande naïveté bienveillante, je pensais qu'on pouvait se fier à cette ligne pour aller prendre une correspondance bus express ou tram pour aller à la gare (le retour n'est bien entendu pas envisageable et à chaque fois nous faisons appel à des amis pour venir nous récupérer), et bien, ce n'est pas le cas. Résultat, comme avant, nous allons être obligés de prendre notre voiture.

Des voyageurs en moins, une ligne non rentable (le délégataire du service public doit faire du profit quand même !), donc pourquoi la maintenir ? "Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage", CQFD.

Et ce n'est pas fini...

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Tous les garçons et les filles

12 Juin 2024, 10:43am

Publié par Bernardoc

Tous les garçons et les filles de mon âge
Se promènent dans la rue deux par deux
Tous les garçons et les filles de mon âge
Savent bien ce que c'est qu'être heureux
Et les yeux dans les yeux et la main dans la main
Ils s'en vont amoureux sans peur du lendemain
Oui mais moi, je vais seule par les rues, l'âme en peine
Oui mais moi, je vais seule, car personne ne m'aime


Mes jours comme mes nuits sont en tous points pareils
Sans joies et pleins d'ennui personne ne murmure "je t'aime"

A mon oreille

Tous les garçons et les filles de mon âge
Font ensemble des projets d'avenir
Tous les garçons et les filles de mon âge
Savent très bien ce qu'aimer veut dire
Et les yeux dans les yeux et la main dans la main
Ils s'en vont amoureux sans peur du lendemain
Oui mais moi, je vais seule par les rues, l'âme en peine
Oui mais moi, je vais seule, car personne ne m'aime

Mes jours comme mes nuits sont en tous points pareils
Sans joies et pleins d'ennui oh! quand donc pour moi brillera le soleil?

Comme les garçons et les filles de mon âge connaîtrai-je
Bientôt ce qu'est l'amour
Comme les garçons et les filles de mon âge je me
Demande quand viendra le jour
Où les yeux dans ses yeux et la main dans sa main
J'aurai le cœur heureux sans peur du lendemain
Le jour où je n'aurai plus du tout l'âme en peine
Le jour où moi aussi j'aurai quelqu'un qui m'aime

 

Françoise HARDY

Et ce n'est pas fini...

s et les filles

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Ce sont eux qui le disent

10 Juin 2024, 16:10pm

Publié par Bernardoc

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12 femmes et plus pour une scène.

9 Juin 2024, 19:25pm

Publié par Bernardoc

Très belle interprétation de toutes les actrices sur le plateau sur un sujet, hélas, tristement actuel : la culture populaire n'est pas le choix de la plupart des municipalités qui se tournent souvent vers une culture réservée, ne serait-ce que financièrement, réservée à une élite. Mais heureusement il y a encore certains "résistants" qui continuent de s'investir malgré toutes les difficultés pour apporter du plaisir à toutes les couches de la population.

Nous avons eu le plaisir d'entendre cette citation du grand Louis JOUVET : "Rien de plus futile, de plus faux, de plus vain, de plus nécessaire que le théâtre".

Bravo à nos collègues du "Fil de l'acte" qui va fêter ses 30 ans la saison prochaine.

Et ce n'est pas fini...

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Choeur & Musique : le renouveau

8 Juin 2024, 18:19pm

Publié par Bernardoc

Hier soir, malgré une date peu propice, nous avons fait église comble au Haillan pour notre premier vrai concert depuis la pandémie. Et pourtant nous avions une rude concurrence avec l'Apérofficiel du Haillan chanté. Et, surprise qui mérite d'être notée, il y avait deux conseillers de la majorité qui étaient présents et qui nous ont félicités pour notre prestation. J'ignore s'il y avait des représentants d'Eclats de musique, qui semblent ne pas vraiment reconnaître notre travail.

 Pourtant Choeur & Musique fait vraiment oeuvre d'éducation populaire : pas de sélection pour intégrer la chorale et apprendre ensemble à poser nos voix pour inciter les auditeurs à découvrir toutes sortes de musiques : qu'elles soient sacrées, qu'elles datent de la Renaissance ou qu'elles soient contemporaines, qu'elles proviennent de France, d'Europe ou du nouveau monde.

 Le public ne s'y est d'ailleurs pas trompé, et espérons que l'appel lancé débouchera sur de nouvelles inscriptions, notamment chez les hommes et les ténors en particulier. Bien entendu les voix féminines seront également bienvenues !

 A bientôt ?

Et ce n'est pas fini...

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