Samedi prochain.
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Et ce n'est pas fini...
Pour éviter d'avoir à me répéter, notes en vrac d'un retraité, incorrigible militant.
Et ce n'est pas fini...
Et ce n'est pas fini...
Censée compenser la hausse des prix de l’énergie pour les revenus inférieurs à 2 000 euros, soit 38 millions de personnes, les étrennes gouvernementales se monteront à 100 €, versées en une seule fois pour solde de tous comptes. De quoi faire environ deux pleins ! Et il n'y a même pas eu besoin de mobilisation des gilets jaunes pour obtenir cette fabuleuse manne.
Une augmentation du Smic ? Vous n'y pensez pas, cela déstabiliserait nos entreprises qui se verraient alors contraintes de déserter le territoire national pour aller exploiter des ouvriers dans des pays moins favorisés.
Mais ce qui me choque, c'est que « le second projet de loi de finances rectificative pour 2021, dit de « fin de gestion », [a été] adopté par 39 voix contre 12 ».
Je n'y comprends sans doute pas grand chose en politique, mais il me semble que nous avons élu 577 députés à l'Assemblée nationale. Où étaient-ils ? Etait-ce une séance de nuit ?
Le budget est quand même ce qui fonde une politique ; c'est pour cela, lorsque j'étais en activité, que j'étais en colère lorsque la dotation financière qui était accordée au collège que je dirigeais était signée par un fonctionnaire et non par un élu.
Mais s'il suffit de 39 députés pour voter une loi de finances, fut-elle rectificative, il me semble que l'opposition aurait pu avoir les moyens de la refuser, si l'ensemble des députés de gauche avaient été présents.
Vous voyez que je suis décidément bien naïf et qu'après m'être frotté à la politique pendant une dizaine d'années, j'ai bien fait de me recentrer sur le syndicalisme. Ce fut toujours la mobilisation des travailleurs qui a permis les conquêtes sociales.
Et ce n'est pas fini...
Cet acronyme (Coopérative des Adhérents de la Mutuelle des Instituteurs de France) faisait partie de « l'empire de la Fen ». Son succès était dû au fait de la livraison dans les écoles de campagne les plus reculées. Les magasins de Niort, Toulouse, Clermont-Ferrand,...faisaient partie des haltes obligées sur la route des vacances...vers les camps GCU.
Puis le sens initial coopératif disparut peu à peu, il fallait grandir et rivaliser avec les plus grands, y compris à l'international. Des difficultés apparurent et il nous fut demander d'acquérir des parts sociales supplémentaires. Nous votions chaque année, et nous recevions une mise en garde des instits/patrons/gestionnaires nous demandons surtout de rejeter les résolutions émanant du personnel qui était au plus près des demandes des coopérateurs, et qui donc n'y connaissaient rien.
J'ai refusé un nouvel appel à souscription et quelque temps après la Camif disparaissait. J'ignore si les commandes payées et non livrées ont été remboursées par l'assurance.
Restaient le Club Camif et Camif habitat dont je ne peux pas dire du bien.
Le nom fut racheté par un fabricant de meubles, auquel nous n'avons jamais rien commandé, le seul nom me faisait fuir.
Et voici que maintenant la MAIF rachète la Camif. Que se passe-t-il ? La boîte est-elle en train de couler et la mutuelle cherche-t-elle à la sauver (nous avons connu ça avec la Mgen qui a versé à fonds perdus dans la Mnef et LMDE), ou au contraire la Camif est-elle en pleine expansion, la MAIF souhaitant alors élargir son champ d'activités ? Tant que ça n'entraîne pas la hausse de nos cotisations, attendons pour voir.
Et ce n'est pas fini...
Extraits de ResPublica du 21 novembre 2021
En prétendant enfermer chaque être humain dans une caractérisation ethnique ou religieuse, les communautarismes identitaires font obstacle à l’universalisme. Les menaces identitaires, qu’elles soient racistes, religieuses ou nationalistes, s’alimentent mutuellement, chaque identitaire trouvant dans l’autre de quoi avancer ses pions, au détriment de l’ensemble de la société.
Mais les identitaires se nourrissent également du déni de leur réalité. Jamais une réalité maintes fois confirmée ne disparaît par la magie performative de son déni. Le présent déni des périls identitaires, ou de l’un d’entre eux, fait penser à un épisode de La peste de Camus, où, croyant illusoirement se protéger, on dédramatisait le mal, jusqu’au jour où il fallut le nommer et le combattre.
Qu’en est-il de la laïcité ? À l’instar de l’idée républicaine et de l’idée démocratique, l’idée laïque comporte un élément d’universalisation et d’anticipation. La portée de ces idées excède infiniment le contexte historique de leur naissance. Elles ont une vocation universelle et considèrent le monde humain comme transformable par les hommes eux-mêmes. Ainsi en est-il de la liberté de conscience, fondement de la laïcité. Si la conscience est un fait intérieur qui n’a pas besoin d’institutions laïques pour exister, la liberté de conscience a besoin d’une volonté politique et sociale pour exister objectivement.
Ce qui est vrai de la liberté de conscience l’est également des principes qui l’accompagnent. Il n’y aurait eu aucun progrès de la liberté politique et de la justice sociale ni d’aucun droit si des femmes et des hommes n’avaient pas voulu faire advenir une réalité qui n’existait pas avant eux, et s’ils n’avaient pas lutté pour elle.
Que serait la liberté de conscience sans un usage éclairé de la raison qui permet de juger lucidement ?
L’universalité laïque est fondée à attendre que chaque groupe social traduise dans un langage universellement compréhensible ses prétentions et ses attentes.
La laïcité peut assurément prendre en compte des particularités qui différencient les travailleurs entre eux, sans toutefois les reprendre à son compte, c’est-à-dire sans en faire l’objet de son action. Elle s’attache alors à intégrer ces différentes situations vécues en les orientant dans le sens de son projet émancipateur.
Les communautarismes identitaires sont créateurs d’une abstraction liberticide car ils méconnaissent en chaque être humain sa possibilité d’excéder toute détermination particulière.
Mais si l’on attend qu’un idéal universel devienne réel pour se battre pour lui, on différera indéfiniment le moment de lutter pour son avènement dans l’histoire. L’universalité humaine ne prend sens que si elle est voulue inconditionnellement, comme impératif catégorique. À l’inverse, si on se borne à répéter le même principe universel en décidant méthodologiquement d’ignorer les expériences concrètes de vie, on s’enferme dans les hauteurs de l’idée par méconnaissance de la puissance dialectique et problématique de la rationalité. De là vient la nécessité de puiser dans la laïcité elle-même les ressources de son universalité concrète. Cette concrétisation est une construction historique toujours à réactiver.
La laïcité est également perceptible dans les actions concrètes, où se reconnaît sa vocation émancipatrice contre les mainmises et les emprises, et pour la conquête solidaire de garanties de sécurités, de libertés et d’égalités, qui se dispensent d’une caution religieuse.
Ainsi la laïcité est-elle reconnaissable là où s’accomplit volontairement, lucidement et collectivement, sans l’étai des religions, l’universalité humaine. Elle demeure pour cette raison inséparable de la revendication fondamentale de ce qu’on l’on nomme ordinairement le « droit de croire et de ne pas croire ». La laïcité n’a pas pour ennemis la religion ni l’athéisme mais le totalitarisme et le fanatisme, tous deux absolument réfractaires à la liberté de conscience. Cela signifie concrètement qu’on peut être religieux et laïque, religieux et antilaïque, athée et laïque, et athée et antilaïque.
Et ce n'est pas fini...
Deux pages dans Sud Ouest consacrées au mal-être des chefs d'établissements du secondaire. Apparemment, ça s'aggrave depuis la pandémie. Mais cela a commencé bien avant. J'entame ma treizième année de retraite, prise à 60 ans avec 42 annuités et aucune surcote, et déjà mes trois dernières années furent extrêmement pénibles, et se conclurent par une non-promotion à la hors-classe, ce qui me coûte environ 300 € par mois.
Malgré des demandes multiples, j'ai dû attendre sept ans pour avoir ma première mutation, six ans pour avoir la seconde. Il faut dire que je n'étais pas au « bon » syndicat. Quant on sait que les promotions dépendent des mutations...
J'avais donc fait un dossier de discrimination auprès de la Halde qui m'a répondu par retour de courrier, donc sans jouer son rôle d'enquêteuse.
Heureusement que je me suis arrêté, sinon je montais avec mon syndicat (la CGT) un dossier de harcèlement, car je ne supportais plus les reproches quant à la police d'écriture que j'utilisais, la couleur de l'encre avec laquelle je signais, la façon dont je m'habillais ou ma quête d'heures supplémentaires pour dédommager les profs des tâches supplémentaires qu'on leur imposait.
Comme je n'avais pas été promu, j'ai considéré que j'étais inapte à compléter les dossiers de promotion des collègues, et je m'en remettais aux inspecteurs. Cela n'a pas plu au rectorat et quelqu'un (de sa propre initiative?) a rempli les dossiers à ma place et m'a fait dire n'importe quoi. J'ai essayé de protester en contactant le service juridique, mais je n'ai obtenu aucun accusé de réception. Après tout quelques mois plus tard on n'entendrait plus parler de moi, alors, à quoi bon se pencher sur mon cas ?
Et ce n'est pas fini...
Une autre interprétation de la loi, une autre vision de la démocratie.
Et ce n'est pas fini...
La Journée mondiale de l'enfance a été créée en 1954 et est célébrée chaque année le 20 novembre afin de promouvoir le respect et les droits des enfants.
Le 20 novembre marque le jour de l’adoption par l’Assemblée de la Déclaration des droits de l’enfant, en 1959, et de la Convention relative aux droits de l’enfant, signée en 1989.
Depuis 1990, la Journée mondiale de l’enfance marque également l'anniversaire de l'adoption la Déclaration et de la Convention relative aux droits de l'enfant.
Les mères et les pères, les enseignants, les infirmières et les médecins, les dirigeants ou les militants de la société civile, les chefs religieux ou de communautés, les chefs d’entreprises et les professionnels des médias, de même que les jeunes et les enfants eux-mêmes, peuvent jouer un rôle important et faire de cette Journée mondiale de l'enfance un événement à part dans leur société, pour leur communauté ou pour leur pays.
La Journée mondiale de l’enfance offre à chacun et chacune d’entre nous une occasion unique de sensibiliser le public aux droits de l’enfant, de promouvoir et de mettre en lumière ceux-ci, mais aussi de transformer cette date en actes concrets en faveur des enfants partout dans le monde.
Et ce n'est pas fini...
Un entretien individuel ce matin, une riche après-midi syndicale, une visite au tout nouveau marché du Haillan, un ciné-débat sur le handicap, et un ordinateur qui rame...
Vous comprendrez qu'il faudra attendre demain pour que je vous délivre ma pensée du jour !
Et ce n'est pas fini...
Extrait de Libération du 17 novembre 2021
La France en compte 1 500, tantôt spécialisés dans le conditionnement, tantôt dans les espaces verts ou la transcription de documents en français facile à lire et à comprendre (Falc), c’est-à-dire accessibles à des personnes atteintes d’une déficience intellectuelle. Les Esat ne sont pas des entreprises mais des établissements médico-sociaux et relèvent, à ce titre, du code de l’action sociale et des familles et non du code du travail. Ce qui fait bondir nombre de militants handicapés.
Sont envoyées en Esat les personnes considérées comme inadaptées au milieu ordinaire, car faiblement productives ou atteintes de forts troubles du comportement, par exemple. Dans ce milieu qualifié de «protégé», elles bénéficient d’un accompagnement médico-social et d’adaptations de leur poste de travail à leurs capacités. Elles ne peuvent pas être licenciées, ne sont pas soumises à une exigence de productivité et sont «placées» et non soumises à un recrutement.
Mais parce qu’ils ne dépendent pas du code du travail, ces travailleurs-usagers n’ont ni le droit de se syndiquer ni de faire grève et ils gagnent moins que le salaire minimum. Une personne à temps plein - donc 35 heures - gagne en moyenne 800 euros net par mois, selon un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) et de l’Inspection générale des finances (IGF) de 2019.
Reste que satisfaire aux commandes des clients, «c’est du travail, pas de l’occupationnel. A défaut de délégués syndicaux, les usagers des Esat peuvent faire remonter leurs doléances au sein des conseils de la vie sociale, mais «les questions ne portent pas sur des problèmes de droit du travail».
Les Esat sont censés servir de tremplin vers les entreprises classiques mais, dans les faits, seul 0,47 % des travailleurs opèrent la bascule chaque année.
Toutes les structures d’au moins 20 salariés sont légalement obligées d’employer au moins 6 % de travailleurs handicapés. A défaut, elles doivent sortir le carnet de chèques. Mais elles peuvent aussi sous-traiter des activités à des Esat afin d’atteindre le quota - même si c’est moins «efficace» que de recourir à de l’emploi direct.
Et ce n'est pas fini...