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Le blog de Bernard SARLANDIE

Évaluation ?

30 Mars 2018, 11:52am

Publié par Bernardoc

Titre d'un article de Libération hier.

« De plus en plus d’entreprises utilisent les questionnaires de satisfaction remplis par les clients comme un outil managérial : des notes attribuées à la va-vite qui peuvent influer sur les salaires ou aboutir à une perte d’emploi. »

Je suis très perplexe quant à cette « justice populaire » qui peut mettre les gens sur la paille, et dont les critères peuvent être interprétés différemment selon que l'on est l'émetteur ou le récepteur, c'est à dire celui qui va être censé les analyser.

Demain ferme le magasin « Go sport » de Mérignac, un magasin que j'ai fréquenté de longues années pour toutes sortes d'articles, que ce soit des tennis, des accessoires de vélo qui complétaient aussi l'équipement du vélo que j'avais acheté chez eux, comme la draisienne de mon petit fils. Comme cela arrive souvent, avant la fermeture définitive d'un magasin, il y a une opération de liquidation. J'y suis bien entendu allé, ai fait quelques achats et j'ai reçu l'enquête de satisfaction. J'ai été dithyrambique car je le pensais vraiment : j'ai toujours eu droit à de bons conseils de la part des vendeurs et surtout jamais on n'a tenté de forcer une vente. Il en était de même lorsque j'amenais mon vélo à l'atelier : je n'ai eu qu'à me louer de leurs services. Je doute fort que ce que j'ai écrit empêche la fermeture de ce magasin que je considérais comme un magasin de proximité. Je n'irai sûrement pas dans un des deux magasins qui restent : Bègles ou rue Ste Catherine. Il faudra donc que je me tourne, à contre cœur, vers une autre enseigne.

Autre exemple, mais dans l'autre sens : je proteste environ deux à trois fois par mois contre des dysfonctionnements de la poste. Parfois elle ne se contente pas de m'envoyer des réponses écrites standard, et en général à côté de la plaque, mais je reçois un coup de téléphone, qui se termine en général très mal, tant la mauvaise foi est évidente chez ces « conseillers » qui nient l'évidence de la détérioration du service. Après les coups de téléphone arrive l'enquête de satisfaction dans laquelle je dis ce que je pense, mais je n'ai jamais droit à un courrier d'excuse, et pourtant je suis loin d'être satisfait. Alors, à quoi bon ?

Et ce n'est pas fini...

 

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A Bordeaux, la police frappe un journaliste

29 Mars 2018, 15:26pm

Publié par Bernardoc

Info pour ceux qui ne l'auraient pas trouvée dans la presse locale.

Communiqué du SNJ/CGT

Nous venons d’apprendre que le journaliste Sadik Celik a été agressé ce matin par des forces de police alors qu’il couvrait une manifestation étudiante à Bordeaux.

Lors d’une charge policière, les forces de l’ordre lui ont confisqué le téléphone avec lequel il prenait des photos de la manifestation. Alors qu’il montrait sa carte de presse, afin d’en demander la restitution, il a été frappé à la tête par un policier. Des étudiants ont également été blessés et se sont vu prendre leurs téléphones. Ceux-ci n’ont pas été restitués.

Sadik Celik réside en ce moment provisoirement à Bordeaux et a couvert le mouvement des étudiants bordelais, à la suite des faits qui se sont déroulés à l’université de Montpellier.

L’absence ou la carence de couverture médiatique du mouvement étudiant contre la sélection dans les facultés ces derniers mois, expliquerait-t-elle ces manquements graves à l’exercice de la profession, ou assiste-t-on, comme lors des dernières manifestations contre la loi travail à une volonté du gouvernement Macron de réprimer le mouvement étudiant, comme l’an dernier de décourager les manifestants ?

Le SNJ-CGT condamne fermement ces agissements et cette répression. Le SNJ-CGT alerte l’ensemble de la société civile de ce manque flagrant au libre exercice de la couverture de l’information.

Montreuil, le mercredi 28 mars 2018

Et ce n'est pas fini...

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Euronat, mars 2017.

28 Mars 2018, 16:39pm

Publié par Bernardoc

Nouvelle cabane à l'entrée.
Et un pin en moins !
Pas dépaysées.
Collecte de pignes.
Une biche sur la route de la plage.
Elle a fini par partir.
La plage.
J'admire la fresque de Daniel.
En partant, attention à ne pas écraser l'écureuil qui s'abreuve.

Et ce n'est pas fini...

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Sidaction 2018.

27 Mars 2018, 07:42am

Publié par Bernardoc

Vous avez lu ma « lettre d'excuse » il y a quelques jours. Ceci est donc ma contribution à la lutte contre cette maladie.

Les promesses de dons s'élevaient à 4,07 millions d'euros l'an passé. 

L'édition 2018 du Sidaction s'est achevée le 25 mars 2018 sur un bilan de 4,4 millions d'euros de promesses de dons.

L'édition 2018 du Sidaction, événement caritatif annuel relayé à la radio et la télévision, s'est achevée dimanche 25 mars sur un bilan de 4,4 millions d'euros de promesses de dons, en hausse par rapport à l'an dernier, ont annoncé les organisateurs.

"Nous sommes soulagés de voir que les donateurs sont encore mobilisés, malgré les craintes de banalisation de l'épidémie", a déclaré la directrice générale de l'association Sidaction, Florence Thune. Les promesses de dons se montaient à 4,07 millions d'euros l'an passé. Les fonds seront "reversés à des programmes de recherche et de soins et à des programmes associatifs de prise en charge et d'aide aux malades, en France et à l'international".

Cette édition, qui avait débuté vendredi, "a été marquée par un don exceptionnel d'un grand donateur", (un ministre ?) a indiqué dans un communiqué l'association, qui n'en a pas précisé le montant. Cette édition était la première à se dérouler sans Pierre Bergé, décédé en septembre et remplacé à la présidence par Françoise Barré-Sinoussi, prix Nobel de médecine en 2008 avec Luc Montagnier pour la découverte du virus du sida en 1983. Le numéro de téléphone via lequel on peut faire un don, le 110, restera ouvert jusqu'au 14 avril.

Et ce n'est pas fini...

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L'Odyssée, dernier détour.

26 Mars 2018, 11:13am

Publié par Bernardoc

Je n'étais pas sûr de ce que nous allions voir samedi dernier après l'AG de l'AMOPA. Mais, conseillé par un ami, et touchant un petit peu au théâtre moi-même, je sais l'importance du public dans la salle. Heureusement que les places avaient été réservées, car Le Chaudron (la salle de spectacle de la MJC centre-ville de Mérignac) était plein.

Voici le thème de la pièce, tel qu'il figure sur l'affiche du spectacle :

Quels sont les points communs entre Stephanos KOKOLAKIS, marin pêcheur grec qui traverse tant bien que mal les conséquences de la crise de la dette, et Ulysse, le légendaire héros d’Homère ?

Aucun, à première vue.

Et pourtant, tous deux affrontent des tempêtes, tous deux sont confrontés au drame de la perte, tous deux sont animés du même désir : retrouver leur monde, se retrouver.

De l’imaginaire au réel, entre monstres et manifestations, d’une exploration intérieure à une traversée maritime, L’Odyssée – dernier détour invite le spectateur, via Homère, à naviguer aux côtés d’un homme : Stephanos KOKOLAKIS, marin pêcheur grec.

C'est suffisant pour mettre l'eau à la bouche, mais comment cela allait-il être traité ? C'est un spectacle de combat, une pièce fortement engagée, dénonçant les souffrances imposées aux Grecs, mettant en garde contre les néo-nazis d'Aube dorée, plaidant pour l'accueil des réfugiés fuyant les guerres qui meurtrissent leurs pays.

Une mise en scène brillante, tantôt symbolique (mais au théâtre tout n'est-il pas symbole?), tantôt réaliste nous plonge dans ce récit onirique fort bien servi par une troupe de cinq excellents comédiens ;

Un regret : j'aurais dû avertir de ce spectacle notre comité de jumelage avec Kalambaka. Peut-être une autre fois ?

Et ce n'est pas fini...

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Un des plus beaux hommages exprimés.

25 Mars 2018, 18:51pm

Publié par Bernardoc

Et ce n'est pas fini...

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Lettre d'excuse.

24 Mars 2018, 08:02am

Publié par Bernardoc

Sidaction

 

Le Haillan, le 23 mars 2018,

 

Objet : fichier.

Madame, Monsieur,

Comme je vous l'avais demandé dans ma lettre du 25 février dernier, je vous prie de cesser vos envois à l'adresse ci-dessus.

En effet, je suis retraité et si vous vous intéressez un tant soit peu à la politique, vous n'ignorez pas les attaques frontales menées contre les vieux et les pauvres par ce gouvernement. J'étais d'ailleurs dans la rue le 15 mars et avant-hier avec des centaines de milliers d'autres personnes pour faire entendre notre voix.

Le racket de ce gouvernement de riches pour les riches se monte à peu près à deux fois les sommes que je consacrais habituellement aux actions de solidarité. Nous ne sommes pas assujettis à l'IFI, et le pouvoir d'achat de nos pensions diminue de plus de 2%, ceci sans compter l'augmentation du gaz, des timbres, des péages routiers,...

Je vous suggère donc de vous tourner vers les gens riches, notamment nos ministres, dont les moyens devraient les conduire à une générosité quasi incommensurable.

Croyez bien qu'après de nombreuses années de contribution je regrette de n'être plus en mesure de poursuivre.

De plus en plus en colère mais tristement,

B.Sarlandie

Et ce n'est pas fini...

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On était vraiment très beaucoup !

23 Mars 2018, 09:11am

Publié par Bernardoc

Pas loin de 20 000 hier : 55 minutes de défilé au départ, plus d'une heure et demie à la fin. Belle réussite, mais Macron n'a rien vu. Il devrait descendre de sa tour et se rendre compte que NOUS sommes le nombre. Et les vieux, cible privilégiée de ce gouvernement de riches pour les riches, étaient bien entendu présents dans la rue, une semaine après le succès de leur manifestation à eux.

Le PS départemental était présent en masse ; on aurait aimé le voir l'an dernier combattre la loi travail, mais là c'étaient les copains qui étaient au pouvoir. J'ai été aussi choqué de voir, à côté de La France Insoumise les drapeaux hamonistes, comme s'ils se sentaient tout à fait étrangers, avec les 6% de leur candidat, à l'absence de Mélenchon au second tour. Un peu facile de se refaire une virginité...Surprenant aussi : la présence de flics d'Alliance  dans le défilé et un point fixe de l'UPR.

Mais n'oublions pas, il s'agissait avant tout d'un défilé syndical, et je ne me serai pas vu défiler avec un autre drapeau que celui de mon syndicat. Comme d'habitude, c'était la CGT qui fournissait les plus gros bataillons. Devant cette mobilisation, je me demande si la CFDT et l'UNSA ne se sentent pas un peu isolées, d'autant qu'à la SNCF elles sont mobilisées avec le reste des cheminots.

La radio, quand les programmes étaient assurés par des jaunes, se complaisait dans les questions auprès des gens qui étaient gênés par la grève, notamment concernant l'école. Mais lorsque j'étais parent d'élève et qu'un mouvement de grève était annoncé à l'école, je me gardais bien d'y envoyer mes enfants, et si la FCPE avait sorti ses drapeaux hier, les parents étaient venus sans leurs enfants : double langage ? Le problème se posait effectivement pour les travailleurs du privé, puisque l'appel concernait les services publics (même si à Bordeaux les Ford étaient présents – le contraire eût été étonnant) ; d'où l'importance d'aller vers la convergence des luttes public/privé (même si 2/3 des salariés du privé, contrairement aux fonctionnaires, n'ont pas de jour de carence en cas d'arrêt maladie).

Alors, on continue ? Nous sommes prêts.

Et ce n'est pas fini...

On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
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De l'occitan au Haillan.

22 Mars 2018, 11:10am

Publié par Bernardoc

Heureuse surprise hier soir, lors de la prestation proposée, dans le cadre des « Mercredis du Haillan » par le CTL. C'est un des professeurs de la section théâtre qui se produisait avec la compagnie « Les masques de pierre ». Nous nous attendions à une représentation de Philippe DUBUCQ accompagné comme les fois précédentes par la multi-instrumentiste Shekinah RODZ, en fait il y avait deux comédiennes de plus : Anne-Lise et Virginie, l'Occitane.

Cette suite du Jongleur de mots se composait de cinq contes et légendes des Landes collectés par Félix ARNAUDIN : Misère le forgeron, Cendrillon revisitée, le joueur de fifre, le vacher et l'histoire d'une pauvre fille qui doit se louer comme servante.

Voici la présentation qu'en faisait le metteur en scène :

« Qué sabi un counte qué s’apélorio lo haou praoubeïre »

« Je sais un conte qui s’appellerait Misère le forgeron »

Ainsi commence notre histoire, nos histoires devrai-je dire, car nous allons traverser quelques contes et légendes Landaises, avec bien sûr Dieu, le diable, les servantes et valets, les riches et les pauvres.

Toute ressemblance avec des situations et personnages actuels, ne seraient que pure coïncidence . . . quoique !

Sourire et rire sont bien entendu de la partie.

Le spectacle était donc entièrement bilingue, soit en traduction, soit en alternance des deux langues. Cela m'a fait énormément plaisir de voir que, pour une fois Le Haillan n'était pas seulement une enclave basque, mais retrouvait ses véritables racines : n'oublions pas que l'Occitanie ne se réduit pas à l'addition de Languedoc et Midi-Pyrénées, mais est beaucoup plus vaste puisqu'elle recouvre à peu près un tiers de l'hexagone (plus quelques vallées italiennes).

Nous avons beaucoup ri pendant cette représentation, et j'en ai bien entendu profité pour annoncer notre spectacle à nous, Rien ne va plus au conseil municipal le samedi 23 juin à 20h30 sur la grande scène de L'Entrepôt. Nous espérons que le public sera nombreux.

Et ce n'est pas fini...

De l'occitan au Haillan.De l'occitan au Haillan.De l'occitan au Haillan.
De l'occitan au Haillan.De l'occitan au Haillan.De l'occitan au Haillan.

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20 000 ?

21 Mars 2018, 08:17am

Publié par Bernardoc

Chiche !

 

 

 

A demain.

Et ce n'est pas fini...

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