Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de Bernard SARLANDIE

Les 11 invariants de la pédagogie anti-discrimination.

12 Février 2018, 12:07pm

Publié par Bernardoc

Posté le 6 février 2018 par Irène Pereira

Je viens de découvrir cette professeure de philosophie, je vous fais partager un de ses articles.

1- Adopter une posture d’allié* : un allié* est une personne qui n’est pas forcement directement concernée par une discrimination, mais qui souhaite s’engager dans la lutte contre cette discrimination.

2- Se former à la lutte contre les discriminations : Lutter contre les discriminations, suppose de se former sur les sujets relatifs aux discriminations et d’actualiser régulièrement ses connaissances à ce sujet.

3- Ecouter la parole des personnes directement concernées par les discriminations : Lorsque l’on ne vit pas personnellement une discrimination, il arrive souvent que l’on n’ait pas conscience des formes qu’elle peuvent prendre. De ce fait, il est important de solliciter les personnes qui peuvent être concernées directement par une discrimination pour qu’elles nous donnent un avis sur ce qui peut être amélioré dans notre pratique.

4- Rendre les espaces d’étude et de travail plus inclusifs : faire en sorte que les affichages ne véhiculent pas des stéréotypes négatifs et visibilisent la diversité de la société, faire en sorte qu’il n’y ait pas de micro-violences, une répartition inégalitaire dans les espaces ou des espaces qui apparaissent comme peu accueillants pour des personnes appartenant à des groupes socialement discriminés…

5- Intervenir : Ne pas laisser passer un comportement discriminatoire ou violent sans intervenir. Prendre les mesures adéquates en fonction du degré de gravité du comportement.

6- Avoir un discours inclusif : faire attention à ce que son discours ne stigmatise pas certains groupes, faire en sorte qu’il visibilise le plus possible la diversité de la société française…

7- Utiliser des supports pédagogiques inclusifs : faire en sorte que les supports pédagogiques utilisés ne véhiculent pas des stéréotypes négatifs ou ne renforcent pas des préjugés, qu’ils visibilisent la diversité de la société française. Les supports pédagogiques inclusifs évitent de véhiculer un curriculum caché discriminatoire.

8- Avoir un discours « explicite » : Le système scolaire repose sur des codes et des attendus implicites que certains apprenants peuvent avoir plus de mal à identifier que d’autres. Afin de garantir une plus grande égalité, il est nécessaire d’éviter les présupposés implicites.

9- Le principe, c’est l’égalité : Le principe c’est l’égalité, la différentiation ne doit intervenir que si elle vise à rétablir de l’égalité et à lutter contre les discriminations qui produisent de l’inégalité.

10- Introduire des contenus sur les discriminations et les inégalités dans ses cours : Sensibiliser les apprenants et leur fournir les moyens de reconnaître les discriminations et de lutter contre.

11- Garder une réflexion critique sur ses pratiques pédagogiques : S’interroger et essayer d’objectiver les discriminations et les inégalités sociales que peuvent produire nos pratiques pédagogiques pour essayer constamment de les améliorer.

Et ce n'est pas fini...

 

Voir les commentaires

Rencontre ADMD.

11 Février 2018, 08:00am

Publié par Bernardoc

Depuis que j'ai adhéré à l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité, c'est la première fois que je voyais autant de monde à la Maison des Associations de Mérignac, hier après-midi.

Le secrétaire général, Christophe MICHEL, également co-responsable des Jeunes de l'ADMD nous a fait pendant ¾ d'heure une brillante conférence sans note, nous retraçant le combat actuel, et l'importance de ce débat au sein de l'assemblée nationale, puisqu'il existe pas moins de trois projets de loi sur le même sujet : FI, DVG et LREM. Les deux premières semblent être les plus proches de ce que nous réclamons.

Je ne vais pas redévelopper les arguments qui figurent plus haut dans ce blog, mais d'abord rappeler quelques chiffres : 96% des Français réclament le droit à l'euthanasie ; près de 80% des demandes d'admission en unités de soins palliatifs reçoivent une réponse négative ; certains pays ont légalisé l'euthanasie depuis plus de 15 ans.

Je vais maintenant transcrire quelques témoignages au hasard :

    • « Je ne crois plus à la politique, mais je crois au débat de l'ADMD pour obtenir la légalisation de l'euthanasie »

    • « Une proche a vécu une fin de vie horrible avant que nous puissions, grâce à l'ADMD, l'emmener en Suisse »

    • « J'ai accompagné mon père, je ne me suis pas pardonnée de ne pas avoir poussé la pompe à morphine »

    • « je me demande comment son médecin a pu venir si souvent lui rendre visite sans avoir pitié d'elle ».

Maintenant quelques personnalités parmi tant d'autres qui soutiennent notre action : Hugues AUFRAY, Mylène DEMONGEOT, Michel DRUCKER, Corinne LEPAGE, Jean-Luc MELENCHON, PIEM, Jean-Michel RIBES, Bernard THEVENET,...Vous voyez qu'ils sont issus de tous les milieux, tant artistiques que sportifs ou politiques.

Alors, faites comme nous : rejoignez les 70 000 adhérents de l'ADMD.

Et ce n'est pas fini...

Rencontre ADMD.
Rencontre ADMD.Rencontre ADMD.
Rencontre ADMD.Rencontre ADMD.

Voir les commentaires

Laïcité, point !

10 Février 2018, 12:38pm

Publié par Bernardoc

C'est le titre du livre (que je n'ai point encore lu) écrit par la ministre macroniste Marlène SCHIAPPA et Jérémie PELTIER, et publié aux Éditions de l'Aube.

 

C’est la laïcité qui fait que la République Française est une nation unique avec un peuple unique, et non un mille feuilles de communautés.

La laïcité, ce n'est pas l’œcuménisme.

C'est la laïcité qui permet d'éviter la communautarisation de la société.

La laïcité n’est pas un gâteau que l’on partage entre les différentes religions, en en distribuant un morceau aux non croyants.

C’est un combat politique !

 

Je n'ai rien à ajouter à ces caractérisations ; j'ai seulement un doute : cette ministre ne risque-t-elle pas de passer pour une radicalisée de la laïcité, selon la vision (pas vraiment laïque) du chanoine de Latran ?

Et ce n'est pas fini...

 

Voir les commentaires

Salaire : à partir de quel montant gagne-t-on bien sa vie ?

9 Février 2018, 22:07pm

Publié par Bernardoc

Ce n'est pas tout neuf, puisque l'article date du 14/11/2017, mais a été republié dans radins.com aujourd'hui.

Bien vivre dépendrait du niveau des revenus. Un sondage commandé par M6-Capital et réalisé par l'Institut CSA décrypte la perception des Français par rapport au salaire qui permet de bien gagner sa vie.

A la question «selon vous, à quel salaire mensuel net peut-on dire qu'on gagne bien sa vie aujourd'hui en France ?», les Français se sont exprimés. Si la moyenne est établie à 2.683 € nets/mois, selon Leparisien.fr, de légères disparités sont remarquées.
D'abord il faut relever que les
femmes sont plus modestes (2.558 €) que les hommes (2.819 €). Suivant les tendances politiques, les Français de gauche estiment qu'il faut 2.506 € pour bien gagner sa vie contre 3.046 € pour ceux de droite.

Ensuite, les dépenses évoluent avec l'âge et on estime qu'il faut davantage de revenus. Ainsi, le salaire qui permet de subvenir convenablement à ses besoins est évalué à 2.215 € par les 25-34 ans et à 3.178 € par les plus de 65 ans.

Il ressort de ce sondage de CSA que plus le revenu du foyer augmente, plus l'on relève la barre du salaire idéal.

Au moment où plus de la moitié de la population française gagne moins de 1.800 € par mois, certaines catégories de professions n'ont vraiment pas de quoi se plaindre (mais c'était avant l'augmentation de 23% de la CSG !).

Pour 96% des personnes interrogées, les footballeurs sont trop payés; seulement 3% jugent qu'ils le sont «normalement». Les grands patrons comme ceux du CAC 40 ont également un niveau de revenus trop élevé selon 88% des sondés.

Et ce n'est pas fini...


 

Voir les commentaires

Scénario catastrophe pour le service public.

8 Février 2018, 12:00pm

Publié par Bernardoc

Extraits de L'Humanité d'aujourd'hui.


L’arrivée du privé sur le réseau ferré de France devrait se faire au plus tard en 2023.

Avec l’arrivée des nouveaux entrants les créneaux horaires occupés par la SNCF seront moins nombreux. Les prix seront très attractifs. « Ce sera le cas au début, avant de grimper, comme ce fut le cas en Grande-Bretagne, où le prix des billets a explosé de 27 % », assure Cédric ROBERT, secrétaire fédéral CGT cheminots.

Les agents présents sur les quais où dans les trains auront quasiment disparu. « Pour améliorer la rentabilité des trains, les opérateurs réduiront les effectifs », ajoute le syndicaliste. La prise électrique sera en option à 5 € et le bagage à 20 € pour ceux dépassant les 10 kilogrammes. « Le low cost sur le modèle de Ouigo développé par la SNCF est désormais la règle », résume Cédric ROBERT.

Certaines dessertes des villes moyennes auront été supprimées : Bourg-en-Bresse, Arras ou Angoulême, avec à chaque fois le même argument : un défaut de rentabilité. Un train en retard de quinze minutes, et c’est le drame. Deux opérateurs, deux billets différents, aucun suivi de correspondance.

Pour les trains express régionaux (TER) et les trains d’équilibre du territoire (TET), le gouvernement, sous l’impulsion des régions, pousse pour une ouverture à la découpe, par concession. En clair, les kilomètres de rail seraient ainsi répartis en lots et soumis à des appels d’offres ouverts à la SNCF ou à d’autres opérateurs. Ceux ayant remporté le sésame auront l’exclusivité sur ces tronçons pendant dix ans. Certaines lignes non rentables seront rayées de la carte pour assurer un rendement intéressant aux opérateurs privés. Mais peu importe, les collectivités espèrent une baisse des coûts de 20 %, comme en Suède, ou de 10 % en Allemagne.

Mais le pire est à venir. Lorsque l’ouverture à la concurrence sera totale, les syndicats craignent un abandon de certaines lignes. À cela s’ajoute la suppression en trois ans de « 99 000 heures au guichet, ce qui correspond à 60 emplois en équivalent temps plein », indique le syndicaliste, en reprenant les termes de la convention TER 2018-2023. Ainsi, certaines gares seront rayées de la carte à moins que les collectivités paient pour être desservies. « Nous allons assister à une nouvelle rupture de la continuité du service public entre les villes et les zones rurales. Avec une inégalité des tarifs du service entre les territoires », se désole le cheminot. Nous venons de subir la fermeture des guichets de Mérignac ainsi que de plusieurs bureaux de proximité sur la métropole bordelaise.

L’exemple du fret ferroviaire est de ce point de vue assez instructif. En dix ans, le trafic du fret, ouvert à la concurrence dès 2006, a baissé de moitié. « Il représente environ 15 % des marchandises transportées, alors que l’objectif était de le porter à 25 % en dix ans », rappelle la CGT dans un communiqué.

Pour la CGT, l’ouverture à la concurrence n’a rien d’obligatoire. Il faudrait pour cela évoquer l’article 5 paragraphe 4bis du règlement européen en matière d’ouverture du marché du transport ferroviaire de voyageurs. Celui-ci dispose en effet que « l’autorité compétente peut décider d’attribuer directement des contrats de service public (…) de transport de voyageurs par chemin de fer ». Cela demanderait alors d’« améliorer le service public » qui est aujourd’hui « défaillant », souligne Laurent BRUN, secrétaire de la fédération CGT des cheminots, et d’engager simultanément « au moins vingt ans de travaux intensifs ».

Et ce n'est pas fini...

 

Voir les commentaires

Lettre Ouverte

7 Février 2018, 08:38am

Publié par Bernardoc

à

Monsieur Christophe CASTANER

Secrétaire d'Etat auprès du Premier Ministre,

Chargé des relations avec le Parlement,

101 rue de Grenelle
75700 PARIS

Le Haillan, le 6 février 2018,

Objet : CSG.

Monsieur le Ministre,

La semaine dernière vous êtes passé sur une radio du service public et vous avez cru bon d'ironiser en répondant à un auditeur qui avait vu sa pension de retraite diminuer de 72 € qu'il était assez riche puisqu'il touchait une pension de 5 000 €.

Ma retraite de fonctionnaire à moi a été amputée de plus de 74 € et je suis loin de recevoir 5 000 € mensuels !

Je ne pense pas qu'en tant que représentant du gouvernement vous puissiez proférer des mensonges (des « fake news » comme on dit en français nouveau), mais qu'il s'agit simplement d'une erreur de calcul de votre part. Il me paraît donc important que cette erreur soit corrigée dans une matinale à venir sur France-Inter afin que la population de notre pays (vos électeurs) maintienne la confiance qu'elle vous a accordée il y a quelques mois. Lorsque j'étais en activité, et quels qu'aient été les postes occupés, j'avais coutume de dire aux gens qui travaillaient avec moi que l'on se grandissait lorsqu'on reconnaissait son erreur et que l'on s'excusait.

En attendant de vous voir grandir, je vous prie d'agréer, Monsieur le Ministre, l'expression de mes salutations laïques et républicaines.

B.Sarlandie

Et ce n'est pas fini...

Voir les commentaires

Vous avez dit CRIQ ?

6 Février 2018, 12:06pm

Publié par Bernardoc

Et si on parlait plutôt de budget participatif ?

Extrait de l'Humanité d'aujourd'hui

Le nombre de budgets participatifs a doublé en à peine un an. Actuellement, une cinquantaine de villes ont décidé de laisser aux habitants le choix de définir l’utilisation d’une partie du budget.

Souvent étonnantes, ces pistes ne sont pas le fruit des réflexions de l’équipe municipale : elles sont directement formulées par les habitants, au travers du budget participatif. « Prenez le pouvoir et décidez comment utiliser une partie de vos impôts pour réaliser les projets qui vous tiennent à cœur ! » Patrice BESSAC, maire PCF de Montreuil, est convaincu que le budget participatif est « un levier » pour faire émerger dans la politique municipale « une vision plus quotidienne, plus simple, plus ancrée dans la vie associative des différents quartiers ».

Comme à Paris, ce sont 5 % du budget d’investissement de la ville qui seront fléchés directement par les habitants, via le budget participatif. Le principe est simple : les citoyens sont appelés à élaborer des projets pour leur quartier. Une analyse technique est réalisée par la ville et les projets les plus solides sont soumis au vote. Ceux qui sont retenus sont mis en œuvre par l’exécutif local selon le précepte : « Vous décidez, nous réalisons. »

« Nous donnons du pouvoir d’agir concret aux habitants », insiste Tania ASSOULINE, adjointe au maire, déléguée à la démocratie locale.

Le budget participatif est né en 1989 à Porto Alegre au Brésil. Cette innovation a été importée en France par « les courants altermondialistes dans les années 2000 et mise en œuvre bien souvent par des municipalités communistes », explique Yves SINTOMER, professeur de science politique à Paris-VIII. Aujourd’hui, l’intérêt pour cet outil connaît un véritable essor. En moins de trois ans, le nombre de budgets participatifs a été multiplié par 8 dans l’Hexagone. Au total, 47 villes françaises y ont eu recours en 2017, contre 25 l’année précédente. Si les deux tiers d’entre elles sont dirigées par la gauche, l’UDI et le Modem s’y mettent aussi (Mulhouse, Montrouge…). C’est aussi le cas du maire d’Orléans qui a récemment quitté « Les Républicains ».

Comment expliquer ce regain d’intérêt ? « Une nouvelle vague est apparue en France et en Europe avec l’adoption du budget participatif à Lisbonne, en 2008, et à Paris, en 2014 », rapporte Yves SINTOMER. En plus d’offrir une exposition plus grande, ces deux projets portaient aussi « des pouvoirs décisionnels plus prometteurs, en octroyant aux citoyens la possibilité de voter sur les projets ». Cela donne un « enjeu concret » et motive les participants. À condition que « les sommes soient suffisamment conséquentes », prévient toutefois Yves SINTOMER, en cette période de baisse des dotations.

« En France, les budgets participatifs visent en premier lieu à booster la participation citoyenne plutôt qu’à réorienter les ressources publiques en faveur des plus pauvres », abonde le spécialiste Antoine BEZARD. Cet objectif de partage des richesses était pourtant à l’origine du projet de Porto Alegre et demeure très présent dans le budget participatif de San Antonio, au Chili. « Dans cette ville de 100 000 habitants, un tiers de la population se mobilise pour défendre ses intérêts. »

Le budget participatif est donc l’occasion d’inventer un nouveau rapport entre les citoyens et la municipalité.

Et ce n'est pas fini...

 

Voir les commentaires

Message de Loïc PRUDHOMME, député.

5 Février 2018, 18:38pm

Publié par Bernardoc

Récemment je tirais la sonnette d’alarme sur la situation dans les hôpitaux de notre pays après avoir soutenu les nombreux piquets de grève dans les établissements de santé de la métropole bordelaise. Les conséquences de la course à la rentabilité sur les conditions de travail des personnels et les soins aux patients, vous les connaissez tout comme moi car elles nous impactent toutes et tous. 

Et pourtant, la ministre de la santé continue d’orchestrer le démantèlement de notre système de santé à coût de milliards de baisse de budget, préférant dépenser ces mêmes milliards dans des cadeaux fiscaux pour les plus riches. C’est un choix de société mais cette société là nous la refusons ! A ceux qui veulent brader nos hôpitaux publics répondons que notre santé n’est pas à vendre !

C’est le sens de la grande réunion publique que j’organise le jeudi 15 février à 19h à l’Athénée municipal de Bordeaux avec ma voisine sur les bancs de l’hémicycle, Caroline FIAT, députée insoumise et aide-soignante, Matthieu MONTALBAN économiste, et les salariés des hôpitaux en lutte !

La première partie de la soirée sera consacrée à des échanges autour de la question « nos hôpitaux sont-ils à vendre ? » puis nous diffuserons le documentaire « La Sociale » de Gilles PERRET.

Soyons nombreux à diffuser cette information autour de nous et dès demain nous aurons besoin de votre mobilisation pour faire de cet événement un succès !

Et ce n'est pas fini...

 

Voir les commentaires

Fête familiale.

4 Février 2018, 23:30pm

Publié par Bernardoc

Super week-end provençal, froid mais ensoleillé. Mais au retour, les employés des sociétés privées chargés de fouiller les bagages se sont montrés encore plus bornés (restons polis) que ceux de Lyon il y a trois semaines, ce qui n'est pas peu dire...

Et ce n'est pas fini...

Voir les commentaires

Fier d'être fonctionnaire !

3 Février 2018, 10:53am

Publié par Bernardoc

C'est un slogan qui a parfois été scandé dans les manifestations. Et c'est vrai qu'on peut, qu'on doit l'être. Il m'arrive parfois d'avoir des contacts avec Orange et en discutant pour leur dire ma satisfaction, je leur dis qu'ils agissent comme des fonctionnaires, et régulièrement la réponse est : « Je suis fonctionnaire, j'ai le sens du service public même si la boîte a été privatisée. »

Les fonctionnaires bénéficient d'un statut qui a été créé et toiletté par deux ministres communistes : Maurice THOREZ (à la Libération) et Anicet LE PORS (sous François MITTERRAND). C'est sans doute ce qui explique que les droites au pouvoir ont toujours voulu s'en débarrasser.

Il est vrai que les hauts fonctionnaires qui nous dirigent, après leur sortie de l'ENA n'ont qu'une hâte, aller pantoufler ; c'est à dire qu'après avoir bénéficié du soutien de la Nation pour leurs études ils n'ont plus qu'une idée : aller s'en mettre plein les poches et dénigrer le système dont ils auront profité au maximum.

Et maintenant ils envisagent de suggérer aux « bas » fonctionnaires de faire comme eux. Heureusement je suis sûr que les camarades qui battent le pavé avec moi pour réclamer des meilleures conditions de travail afin d'apporter à la population les services qu'ils sont en droit d'attendre, ne succomberont pas à ce chant de sirènes.

Oui, nous avons besoin de nos services publics ! Oui, nous avons besoin de personnel ! Oui, le statut est un rempart contre la précarité et pour la liberté ! Non, la privatisation n'est pas la solution (voir ce qui s'est passé outre-Manche) !

Alors, mes camarades, mes amis, vous savez ce qu'il vous reste à faire si nous voulons espérer pouvoir atteindre, enfin, Les jours heureux.

Et ce n'est pas fini...

Voir les commentaires