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Le blog de Bernard SARLANDIE

Inventaire 66.

3 Janvier 2016, 18:07pm

Publié par Bernardoc

Une minijupe, deux bottes Courrèges
Un bidonville et deux Mireille
Une nouvelle Piaf, un p´tit oiseau de toutes les couleurs
Une nouvelle Darc qui brûle les planches
Une religieuse, un Cacharel
Des cheveux longs, des idées courtes
Un vieux Paris, un Paris 2
Des paravents à l´Odéon, un Palmarès de la Chanson
Et toujours, le même président

Il y a eu tout ça
Et puis malgré tout ça
Quand je t´ai rencontrée
Il y a eu autre chose
Et tu as peint pour moi
Cette an
née tout en rose
Toi, oui, toi


Une guerre au Vietnam, un mariage en Hollande
Pour bientôt un p´tit Smet et la mort d´un poète
Caméra sur la Lune, un drugstore Opéra
Des ch´mises à fleurs, un étrangleur
Une bombe dans la mer, opération "Tonnerre"
Juanita Banana, un four à l´opéra
"Un homme et une femme" au festival de Cannes
Un Tabarin en moins, un Paladium en bus
Et toujours, le même président

Il y a eu tout ça
Et puis malgré tout ça
Quand je t´ai rencontrée
Il y a eu autre chose
Et tu as peint pour moi
Cette année tout en rose
T
oi, oui, toi

Mon p´tit raton laveur

Michel DELPECH

Deux souvenirs marquants dans mes rencontres avec Michel DELPECH : sur scène à Nice à l’automne ’66, juste après la rentrée universitaire (avec Pascal DANEL et Hughes AUFRAY) et à l’été 1977, au retour du Ghana ; nous descendions à Las Brunhas dans notre voiture neuve (une Simca 1100 vert métallisé) et pendant que nous traversions le Loir-et-Cher, France inter diffusait la chanson du même nom !

Et ce n’est pas fini…

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Défenseur des droits.

2 Janvier 2016, 19:18pm

Publié par Bernardoc

Mais pourquoi diable avoir nommé un mec de droite, et pas forcément modérée, à ce poste ? C'est sans doute ce que doit se demander notre président suite aux prises de position progressistes de Jacques TOUBON. J'avais a l'époque signé une pétition contre sa nomination. Pourtant, force est de constater que, à l'instar de son prédécesseur Dominique BAUDIS (centriste modéré ), les remarques qu'il formule sont pleines d'un humanisme réconfortant.

Ainsi, voici ce qu'il a déclaré devant les coups de menton du président et de son premier ministre : "La citoyenneté est aussi indivisible que la République. Son principe fondamental est que les citoyens sont égaux et qu'il n'y a pas de citoyens moins citoyens que d'autres. " On croirait lire une phrase de la LDH !

L'expression de son (ancien ? ) camarade de parti, Claude GOASGUEN n'en est que plus abjecte : c'est la démarche d'un ancien du mouvement Occident (un des groupuscules à l'origine du FN) qui a décidément du mal à renier son passé.

Et ce n'est pas fini...

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Bonne année.

1 Janvier 2016, 00:33am

Publié par Bernardoc

Après les deux agressions sauvages des fascistes degeneres qui ont mutilé notre République laïque en début et fin d'année 2015, je vous souhaite une meilleure année 2016. Que les Lumières reviennent, non seulement chez nous, mais dans le monde dont nous sommes tous des citoyens.

Avec mes pensées amicales et fraternelles pour chacun(e) d'entre vous.

Je vous embrasse.

Bernard

Et ce n'est pas fini...

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Aurez-vous les moyens ?

23 Décembre 2015, 08:18am

Publié par Bernardoc

Voici le prix moyen par région d'une maison de retraite (coût moyen mensuel) :

- Nord-Picardie : 2399 euros ;

- Languedoc-Roussillon- Midi-Pyrénées : 2409 euros ;

- Bourgogne- Franche-Comté : 2411 euros ;

- ALCA : 2479 euros ;

- APoiL : 2496 euros ;
- Normandie : 2551 euros ;

- Centre : 2567 euros ;

- Provence-Alpes-Côte D’Azur : 2574 euros ;
- Auvergne- Rhône-Alpes : 2657 euros ;

- Bretagne : 2781 euros ;

- Pays de la Loire : 2864 euros ;
- Ile-de-France : 3046 euros.

La 13ème région (la Corse) ne figurait pas dans les calculs ; sans doute parce qu’il s’agit d’une région ultra-marine ?

Et ce n’est pas fini…

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Au pays des hommes intègres.

22 Décembre 2015, 16:50pm

Publié par Bernardoc

C’est la traduction de Burkina Faso, tel qu’avait été rebaptisé la Haute Volta après la prise de pouvoir par Thomas SANKARA le 4 août 1983, suite à un coup d’état qui l’a fait sortir, lui l’ancien premier ministre, de prison. Anti-impérialiste, panafricaniste (influence de Kwame N’KRUMAH ?) et tiers-mondiste, ses quatre ans à la tête de l’état ont considérablement modifié son pays. Ce pays qui relevait la tête dérangeait fortement l’occident et sans doute la France, l’ancien colonisateur. Sankara finit donc sa vie assassiné le 15 octobre 1987 (il aurait eu 66 ans hier).

Lui a succédé Blaise COMPAORE, un de ses compagnons avec lequel il avait fondé le Regroupement des Officiers Communistes. Ce dernier est resté 27 ans au pouvoir, jusqu’à ce que le peuple burkinabé l’oblige à fuir en Côte d’Ivoire. Mais déjà en 2011, après les révolutions arabes, lorsque nous avons séjourné au Burkina, la presse (étonnamment libre) comparaît Compaore à Ben Ali et souhaitait son départ. Il aura fallu attendre trois ans de plus.

Et que se passe-t-il à la date anniversaire de la naissance de Sankara ? Un mandat d’arrêt international est lancé (enfin ?!?) contre Compaore, fortement soupçonné d’être à l’origine de l’assassinat de son prédécesseur. C’est la justice militaire burkinabé qui a lancé ce mandat ; va-t-il aboutir ? Est-ce que ça ne relèverait pas davantage du TPI de La Haye ? Attendons et espérons que la lumière et la justice soit faite : le peuple burkinabé le mérite.

Et ce n’est pas fini…

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Etat d’urgence.

21 Décembre 2015, 12:57pm

Publié par Bernardoc

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Joyeuses Fêtes.

20 Décembre 2015, 15:43pm

Publié par Bernardoc

Beaucoup d’entre nous, enfin ceux qui peuvent financièrement se le permettre, s’apprêtent à faire bombance en cette période du solstice d’hiver. Eh oui, bientôt les jours vont rallonger et (peut-être) le froid va-t-il arriver. Déjà, avant les vacances scolaires, beaucoup de personnes ont fêté la fin de l’année au travail, histoire de se mettre en train.

Souvent, après, il va y avoir une période de diète entre Noël et le jour de l’an. Cependant, pour vous aider à supporter ces menus de fête, voici cinq remèdes naturels contre les excès de table.

  • La réglisse (mais attention à ne pas trop en abuser non plus, votre cœur n’aime pas ça) ;
  • Le radis noir (ah, ça, ça dégage !) ;
  • Le bien connu bicarbonate de soude, qui possède également bien d’autres vertus ;
  • La menthe poivrée : ça change un peu du thé ;
  • L’artichaut (vous savez, comme disait Coluche : « un vrai plat de pauvre : c’est le seul où il y en a plus dans l’assiette à la fin que quand vous avez commencé »).

Et n’oublions pas le citrate de bétaïne pour les dérangements plus intempestifs.

Voilà, joyeux Noël, et essayer de passer au travers de la gastro, sinon ces remèdes n’y pourront pas grand-chose.

Et ce n’est pas fini…

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Linky.

19 Décembre 2015, 18:58pm

Publié par Bernardoc

Parce que l’association des Amis du Front de Gauche du Haillan va débattre du compteur Linky le vendredi 29 janvier, je crois utile de citer cet article tiré de l’Humanité.fr du 18 décembre pour alimenter la réflexion.

Les communes ont leur mot à dire sur le changement des compteurs d’électricité parce qu’ils leur appartiennent. Du coup refuser un Linky est possible.

« Le compteur Linky est arrivé, avec lui de nombreuses questions » titrons-nous dans notre article http://www.humanite.fr/le-compteur-linky-est-arrive-avec-lui-de-nombreuses-questions-591538 annonçant le début de leur déploiement.

Nous y expliquons qu’il était difficile voire impossible de refuser l’installation de ce compteur controversé. La raison est, précisions-nous, « que les compteurs n’appartiennent pas aux « abonnés-clients » mais aux distributeurs (ERDF en étant le principal) ».

Ca a généré un bon nombre de courriels des lecteurs, parmi eux celui d’un conseiller municipal de Saint-Macaire (Gironde). Leur intérêt est qu’ils posent tous la question de la propriété des compteurs d’électricité mais aussi de gaz et d’eau.

Ce qui est certain est qu’ils ne sont pas la propriété des propriétaires ou locataires des lieux où ils sont installés. C’est ERDF ou un autre distributeur qui seraient donc propriétaires du compteur et qui pourraient ainsi y accéder (article 29 de la loi de transition énergétique du 17 août 2015) et changer le compteur existant pour un Linky (décret n° 2010-1022 du 31 août 2010).

« Non, selon le courriel que nous a envoyé Stéphane Lhomme, conseiller municipal de Saint-Macaire. Les compteurs appartiennent aux collectivités locales (communes, intercommunalités) qui les concèdent à ERDF. Beaucoup d’entre elles l’ignorent. Les Linky appartiennent donc aux communes, c’est un fait avéré et non discuté. De ce fait cela pose la question du remplacement d’office des compteurs par ERDF, sans l’accord du propriétaire des lieux. »

Cette information est confirmée par Charles Antoine Gautier, chef du département Energie de la FNCCR (fédération nationale des collectivités concédantes et régies). Dans un entretien à Maire Info, le journal de l’AMF (association des maires de France), dont on peut prendre connaissance ici http://www.maire-info.com il confirme que « les collectivités concédantes du réseau d’électricité sont propriétaires des compteurs actuels et des Linky qui commencent à se mettre en place. ERDF n’en est que le concessionnaire. »

La raison de ce débat sur la propriété des compteurs Linky est due, selon lui, à un problème de financement que les communes ne peuvent assumer seules. Exact, sauf que c’est le consommateur qui va casquer.

Rappelons que la pose du Linky et la dépose de l’ancien compteur sont gratuites, de même que le compteur lui-même. Cependant un décret du 31 août 2010 relatif aux dispositifs de comptage sur les réseaux publics d’électricité prévoit que le financement soit assuré par les consommateurs via le TURPE (tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité) à raison de 1 à 2 euros par mois prélevés sur les factures d’électricité… jusqu’à atteindre le coût du compteur Linky (de 120 à 240 euros).

Sans oublier la CSPE (contribution au service public de l’électricité) qui est passé à 27 centimes d’euro par kWh le 1er janvier 2016 et qui sert aussi à financer ce type de dispositif.

Alors, ça change quoi pour les consommateurs que les communes soient propriétaires des compteurs ?

Et bien, les conseils municipaux peuvent prendre une délibération s’opposant à l’installation de Linky chez les habitants avec leur appui… à l’exemple de Saint-Macaire qui a également refusé Gazpar, l’alter-égo de Linky pour le gaz. La délibération du conseil municipal de Saint-Macaire peut être lue avec intérêt en pièce jointe.

Par ailleurs, la loi de transition énergétique ne sanctionne pas le refus individuel de changer son compteur existant contre un Linky. Il faut le savoir même si ERDF prévoit de la contourner.

En effet, le conseiller municipal de Saint-Macaire révèle que « la CRE (commission de régulation de l’énergie) a prévu de taxer 19 euros HT par mois le relevé manuel des compteurs à tous ceux qui refusent Linky (dont le relevé se fait à distance). » C'est probablement illégal et davantage une menace qui ne manquera pas de faire l'objet de poursuite devant les tribunaux.

En toile de fond, c'est la suppression ou la compression de nombreux emplois chez les distributeurs et les fournisseurs d'énergie et d'eau.

Informations complémentaires

- modèle de lettre de refus de Linky et explications

http://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/nouveau-compteur-erdf-linky-la-51806

- le refus de la commune de Saint-Macaire (délibération en pièce jointe)

http://www.20minutes.fr/sante/1743423-20151203-energie-commune-veut-bannir-compteurs-linky-gazpar

Et ce n’est pas fini…

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Sortir de l’état d’urgence.

18 Décembre 2015, 09:15am

Publié par Bernardoc

Encore un communiqué signé par beaucoup d'associations (et je suis membres de certaines).

En réaction à l’horreur des attentats, l’état d’urgence a été décrété par le gouvernement, puis aggravé et prolongé pour une durée de trois mois. Nos organisations ont immédiatement exprimé leurs craintes vis-à-vis de ce régime d’exception ; ces craintes sont aujourd’hui confirmées par l’ampleur des atteintes aux libertés constatées depuis quelques semaines. Nous assistons à un véritable détournement de l’état d’urgence qui cible également des personnes sans aucun lien avec des risques d’attentat. Ces abus doivent cesser.

La volonté de se rassembler et de manifester ensemble a prévalu après les attentats commis à Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher de Vincennes, en janvier 2015. Elle prévaut encore. Or, depuis le 13 novembre 2015, les interdictions visant les mobilisations sur la voie publique se multiplient. Manifester n’est plus un droit, et les rares concessions accordées par les préfectures, qui attendent souvent le dernier moment pour informer de leurs intentions, entravent dans les faits son exercice.

Le ministère de l’Intérieur justifie tout cela par son incapacité à sécuriser les parcours alors même qu’il autorise, dans le même temps, les rencontres sportives et des événements tels que les marchés de Noël, qui se tiennent sur la voie publique. L’interdiction des rassemblements et manifestations entraîne la multiplication des arrestations, des gardes à vue, des assignations à résidence, un fichage policier des militants, et, pour quelques-uns, des condamnations. Qui peut croire que cela soulage les autorités ?
La censure, ici, s’avère doublement contreproductive…

L’état d’urgence autorise par ailleurs des perquisitions sur ordre des préfectures, de jour comme de nuit, en dehors de tout cadre judiciaire, sur le fondement de fiches possiblement erronées, de dénonciations, d’informations et de soupçons sujets à caution. Plus de deux mille six cents intrusions discrétionnaires sont intervenues à domicile, dans des mosquées, des commerces, interventions souvent violentes, sans qu’aucune mise en examen pour terrorisme n’ait eu lieu. Rien n’indique qu’une telle frénésie va s’arrêter, chacun peut en être victime.

Les assignations à résidence se multiplient sur la base de motifs aussi vagues que la présence sur le lieu d’une manifestation ou le fait de « connaître » tel ou tel individu. Ces graves restrictions sont appliquées, sans distinction, et de manière massive, d’autant que les juridictions administratives ont montré qu’elles s’en accommodent, quitte à ce que les libertés en souffrent. Elles reprennent à leur compte toutes les allégations du ministère de l’Intérieur et, comble de la démission, sont nombreuses à considérer qu’il n’y aurait pas d’urgence à statuer sur l’état d’urgence.

L’état d’urgence et le climat de guerre intérieure alimenté par le gouvernement contribuent au renforcement des amalgames et aux pratiques discriminantes, notamment de la part des forces de police. Ce ne sont pas « les terroristes qui sont terrorisés », ce sont des jeunes et des populations victimes de l’arbitraire en raison de leur origine et/ou de leur religion qui voient leur situation encore davantage fragilisée.

Reprenant à son compte les exigences de l’extrême droite, FN en tête, le gouvernement s’engage honteusement dans une modification de la Constitution visant à étendre la déchéance de la nationalité aux binationaux nés en France.

Ces multiples atteintes portées au contrat démocratique sont une mauvaise réponse aux actes terroristes. Notre pays a été blessé, mais loin d’en apaiser les plaies, l’état d’urgence risque de les exacerber en appauvrissant notre démocratie, en délégitimant notre liberté.

Dans ces circonstances, nous appelons les pouvoirs publics à :

  • jouer leur rôle de garants de la défense des droits et des libertés publiques ;
  • rétablir, sans délai, le droit plein et entier de manifester ;
  • cesser les perquisitions et les assignations à résidence arbitraires et à agir dans le cadre de procédures judiciaires ;
  • mettre en place des garanties effectives de contrôle ;
  • lever l’état d’urgence ;
  • renoncer à une réforme constitutionnelle préparée dans l’urgence et au contenu inacceptable.

Paris, le 17 décembre 2015

Et ce n’est pas fini…

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Fraternisation.

17 Décembre 2015, 13:44pm

Publié par Bernardoc

Pas vu d’images, mais apparemment il s’agit d’un demi-symbole (ou alors France-Inter n’a donné que des informations tronquées). Tout le monde se souvient de Joyeux Noël, ce film émouvant sorti il y a dix ans et qui montrait justement que la guerre n’était pas ce qui intéressait les soldats, tant français, qu’allemands ou britanniques, dans les tranchées. Allez, encore un p’tit coup de Paul VALERY : « La guerre est un massacre de gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais ne se massacrent pas ».

Donc, aujourd’hui, il y a fraternisation entre le président de la République issu du PS et le président de la région Nord-Picardie issu de l’alliance ex-UMP/PS. Rien à dire là-dessus, nous sommes en République et tous les élus doivent être considérés sur le même plan, puisque c’est le peuple (enfin, une partie) qui les a placés là où ils sont. Mais je parlais de demi-symbole car on n’a pas mentionné la présence de représentants de l’Allemagne lors de cette inauguration. Il me semble qu’ils devraient être au moins aussi impliqués que les Français, car c’était le cas à l’époque.

Et pourtant ces soldats savaient ce qu’ils risquaient : n’oublions pas que dès le début de la guerre il y avait eu des fusillés pour l’exemple (en commençant par un officier – cf. mon billet du 11 novembre).

Donc, maintenant que l’on honore ces soldats qui ont fraternisés, il serait bon, comme jadis promis, de réhabiliter collectivement l’ensemble des fusillés pour l’exemple de cette grande boucherie. Et une promesse tenue, ça peut compter !

Et ce n’est pas fini…

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