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Le blog de Bernard SARLANDIE

Beaubourg.

11 Avril 2015, 07:27am

Publié par Bernardoc

         Avant le centre Pompidou de Metz l’été prochain, une petite visite il y a un mois, à l’original à Paris, à l’occasion de l’exposition Jeff KOONS (mais pas que).

         Photos :

https://plus.google.com/photos/112734244000396611033/albums/6136070353811841697?authkey=CMbi65qi_a31SA

Et ce n’est pas fini…

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Paris décalé.

10 Avril 2015, 12:14pm

Publié par Bernardoc

         Un petit retour sur mon escapade parisienne pendant la campagne : Paris décalé est un guide de Lonely planet, et cette fois-ci, j’avais décidé de faire la balade n° 1 : « Promenade parano » (ou comment semer la personne qui vous suit). Mais avant je suis tombé sur une œuvre de mon petit cousin Bilal, et je fus très ému de la découvrir dans un des quartiers chics de la capitale, comme en témoigne ce bel immeuble haussmannien un peu plus loin.

         Quant au parcours, une fois de plus j’ai pu constater la vitesse à laquelle se transforme la capitale, et ce guide, vieux de six ans, est déjà périmé. Mais comme c’est décalé, ça peut encore passer. La balade est censée durer de deux à trois heures, mais pour cause de théâtre, elle fut bien écourtée, et elle me conduisit du 23 boulevard de la Madeleine à la rue Danielle Casanova en passant par la cour Vendôme et son parking souterrain !

         L’église que vous verrez sur les deux dernières photos est l’église polonaise, mais il y avait un service dans la langue du pays, donc je n’ai pas visité l’intérieur.

https://plus.google.com/photos/112734244000396611033/albums/6136050784420470753?authkey=CLWBlqqt0orwYg

Et ce n’est pas fini…

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Torquemada pas mort.

9 Avril 2015, 06:55am

Publié par Bernardoc

         Hier sur France-inter une émission (diffusée !) rappelait les mésaventures de Jean-Michel RIBES au théâtre du Rond-point. J’en profite pour ressortir, plus largement, mon article publié dans notre dernier journal haillanais. 

         Rappelons, pour ceux qui l’auraient oublié, qu’il était le grand organisateur de l’inquisition. C’est-à-dire que, déjà à l’époque, il y avait une censure sur les idées. Si vous émettiez, non pas des doutes sur l’existence de dieu, mais seulement sur la façon dont se pratiquait la religion catholique, vous étiez bon pour le bûcher.

         Après le sanglant massacre de toute une génération de journalistes dont le talent s’exerçait en toute liberté, on peut se demander où est le progrès dans notre France des Lumières et des droits de l’Homme.

         Mais il y avait des prémices : une condamnation pour blasphème en Alsace (région non laïque), des chauffeurs de taxi refusant de prendre en charge Charb à cause de ses dessins, des manifestations catholiques pour tenter d’interdire spectacles ou expositions, des kiosquiers refusant de vendre Charlie-hebdo, des militants donnés en pâture pour avoir voulu faire appliquer la loi dans notre République laïque,…

         Alors, n’est-il pas temps de faire bloc autour de nos valeurs républicaines ? N’est-il pas temps de réaffirmer la séparation des églises et de l’Etat ? N’est-il pas temps de réaffirmer avec force la liberté d’expression ? N’est-il pas temps de prolonger au-delà des établissements scolaires la réflexion sur la laïcité et l’espace de liberté qu’elle permet ?

         Et surtout, inspirons-nous de cette phrase de Beaumarchais que nous faisons nôtre, même si elle orne la une du Figaro : « Sans la liberté de blâmer, il n’est pas d’éloge flatteur ».

Et ce n’est pas fini…

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CRS / SS ?

8 Avril 2015, 16:16pm

Publié par Bernardoc

         C’était un des slogans de mai 68 ; contrairement à ce que certains jeunes pourraient penser, « Etudiants/diants/diants » n’en était pas un.

         Tout à fait à l’opposé, on se souvient de la foule applaudissant la police le 11 janvier dernier.

Pourtant, trois mois après la mise en place d'un plan Vigipirate renforcé suite aux attentats de Paris, les CRS sont épuisés et comptent bien se faire entendre. Vendredi dernier, à Toulouse, un tiers de l'effectif qui devait assurer une mission à Paris s'est mis en arrêt maladie. Une initiative reprise par les compagnies de Lyon et Nancy ce mardi. La dernière a tout simplement annulé son déplacement, faute d'effectif suffisant. La presse

Rappelons que le droit de grève ne peut être accordé aux fonctionnaires de police, comme aux  membres des compagnies républicaines de sécurité (CRS), sans remettre en cause la sécurité publique. En effet, on voit mal un commissariat en grève ne pas répondre aux demandes d’assistance des citoyens au prétexte de revendications corporatistes…

         On imagine l’état de fatigue et d’exaspération qui a conduit ces CRS à se mettre en arrêt maladie. La raison ? Le manque d’effectifs qui entraîne la disparition des repos compensateurs et l’accumulation de stress, porte ouverte à toute sorte de bavures.

         Sarkozy avait mis en place la RGPP (voir plus haut), nous sommes maintenant dans l’ère de la MAP (Modernisation de l’Action Publique) : on a cessé de supprimer un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, mais sans compenser les suppressions.

         Espérons que les terroristes n’en profiteront pas maintenant que les personnes qui sont censées nous protéger sont malades !

Et ce n’est pas fini…

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Et pourquoi pas ?

7 Avril 2015, 07:23am

Publié par Bernardoc

Le 1er avril, la rédaction de Planet.fr  a réussi à piéger ses lecteurs en annonçant que le vote allait devenir obligatoire suite au fort taux d'abstention des élections départementales.

Après être allé à la rencontre des gens au cours de ces quelques semaines de campagne, je me demande si on ne devrait pas effectivement étendre ce qui existe pour les élections sénatoriales, c’est-à-dire le vote obligatoire pour les grands électeurs, avec amende en cas de non-participation au vote. Bien entendu il ne serait quand même pas question de rembourser les frais de déplacement, les bureaux de vote étant, en principe, atteignables à pied.

En effet, j’ai pu observer un président d’association, qui déplore le manque d’engagement de bénévoles, refuser de prendre le tract que lui proposait ma colistière, en déclarant que cela ne servait à rien. De même, un père de famille, accompagné de ses deux enfants de 7- 8 ans, a eu la même réaction de rejet. Quel travail pour l’école qui va essayer de former des citoyens malgré ces exemples !  

Peut-être, si l’amende était suffisamment dissuasive, les différentes représentations, de la locale jusqu’à l’européenne, reflèteraient-elles alors davantage le spectre de la population. En effet, d’aucuns hurlent à la démission du gouvernement après chaque élection, alors que moins de la moitié des électeurs inscrits se sont déplacés, les autres continuant de râler dans leur coin tout en refusant non seulement de mettre les mains dans le cambouis, mais même d’ajouter du carburant pour faire avancer la machine.

Donc pour râler (et je ne m’en prive pas), il faut voter ; sinon on se tait et on continue de subir.

Et ce n’est pas fini…

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Suis-je devenu centriste ?

6 Avril 2015, 16:52pm

Publié par Bernardoc

Certains de mes lecteurs, de façon loyale en se revendiquant de leur militantisme au PS, ou à la manière de ce qu'il est convenu d'appeler des corbeaux, c'est à dire dans un anonymat que je ne qualifierai pas, me reprochent parfois  (souvent ?) l'appréciation que j'émets concernant  ce qui se passe autour de nous, notamment lorsque j'exprime certaine désapprobation quant à ce que je subis en tant que retraité. En gros, on m’accuse de prôner le retour de Sarkozy lorsque j'émets des doutes sur la fabuleuse politique menée par le tandem Hollande - Valls.

Je ne vais pas entamer une polémique, juste donner un exemple : c'est Sarko qui a décalé la revalorisation des pensions, mais c'est Hollande qui les a gelées. Pendant ce temps-là, les députés se votaient le doublement de la durée de leur indemnisation si le peuple les renvoyait au boulot.

En revanche, j'invite ces lecteurs à consulter l'article de Jean -François KAHN dans le dernier numéro de Marianne  (eh oui, je ne lis pas que l’Huma-dimanche). Partant des écrits ou des discours de la campagne socialiste de 2012, il en arrive à la conclusion suivante  : "Sur tous ces fronts, Hollande a reculé. Toutes ces mesures promises, il y a renoncé. Or, de deux choses l'une : soit il a eu tort de le dire, soit il a eu tort de ne pas le faire.

En réalité, pour partie, il a eu tort de le dire. Pour partie, il a eu tort de ne pas le faire.

Le verdict : c'était dimanche. "

Et à ma connaissance, JFK n'est pas un affreux gauchiste.

Et ce n'est pas fini...

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Garde des sceaux, garde des mots.

5 Avril 2015, 09:17am

Publié par Bernardoc

"La gauche a subi depuis une dizaine d'années des défaites culturelles et sémantiques terribles. La gauche a adopté les mots de la droite – c'est une faute – parce qu'elle a cru qu'elle devait constamment démontrer ses capacités gestionnaires. Elle a renoncé à l'idéal, aux utopies".

Merci Madame ; je suis fier d’avoir voté pour vous en 2002. Vous êtes dans la lignée des grands intellectuels qui, de Voltaire à Badinter, en passant par Jaurès et Hessel nous permettent de conserver l’espoir dans l’avenir de l’Humanité en général et de notre pays en particulier.

Heureusement, depuis que nous avons aidé Sarkozy à laisser la place, on ne nous parle plus du « nombre d’or », même si la politique menée est dans le droit fil de ce qui existait, Europe oblige.

Mais il y a d’autres termes qui persistent. Combien de fois ne m’insurgé-je pas dans des réunions, associatives entre autres, lorsque j’entends parler de « charges » sociales ? Vocabulaire patronal s’il en est, tout comme le mot « collaborateur », qui, sans compter le souvenir des périodes les plus sombres de notre histoire, masque la relation de subordination entre un patron et son salarié. Effectivement, ça sonne mieux qu’« inférieur hiérarchique », qui serait pourtant le terme approprié ; on n’entend jamais un sous-fifre parler de son patron en terme de « collaborateur », alors pourquoi torturer la langue française ?

Un commentaire anonyme dans un billet précédent disait qu’il était dépassé de parler de « lutte des classes » : c’est pourtant un célèbre patron du Merdef qui disait (je cite de mémoire, pardonnez les approximations) : « Bien sûr que la lutte des classes continue…et nous sommes en train de la gagner. » Choisis ton camp camarade !

J’ai oublié le titre de la pièce dans laquelle une célèbre réplique disait en substance : « La révolution passera d’abord par le vocabulaire. » Quelqu’un a-t-il une idée ?

Et ce n’est pas fini… 

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Journée des vieux.

4 Avril 2015, 19:05pm

Publié par Bernardoc

         Aïe aïe aïe ! Je suis politiquement incorrect : j’aurais dû dire les anciens, les aînés, les seniors…M’en fous : je suis vieux et je l’assume, il n’y a rien de péjoratif à utiliser ce terme. La preuve, c’est qu’il me sert parfois à obtenir des réductions aux spectacles ou à la Sncf.

         Donc aujourd’hui, c’était le repas dansant au Haillan. Pour la première fois, j’y allais en tant que vieux, après y avoir participé pendant six ans en tant qu’élu. Comme je dis souvent, si ce n’était par plaisir (mais ça l’était), ç’aurait dû être par devoir. Bien maigre participation des élus, j’ai trouvé : à part la maire, nous trouvions quatre élus de la majorité, une de l’opposition. Il faut dire qu’avec l’étranglement budgétaire imposé aux communes par le gouvernement, les conjoints n’étaient pas invités : économies obligent. De plus certains étaient occupés par des affaires religieuses tout au long de ce long week-end qui avait commencé jeudi par une manif dans la rue Ste Catherine. A se demander pourquoi il existe tant de lieux de culte si les manifestants sont obligés de se répandre dans la rue ? A moins que ce soit une question de prosélytisme ? Merde, j’y avais pas pensé !

         Revenons à la journée : trois cents personnes, pas mal de bises et de poignées de main, un abondant apéro et un succulent repas. L’orchestre « Céleste » (ça me rappelle Babar) a fait valser, doblepasser, tangoter, madisoner de nombreux couples, certains nous faisant de véritables démonstrations. Mais tous ceux qui avaient des fourmis dans les pieds ont pu se lever et virevolter. Nous sommes partis avant le rock, mais peut-être fallait-il suffisamment chauffer les articulations avant de s’y lancer.

         Bref, une belle journée et à l’année prochaine.

         Quelques photos :

https://plus.google.com/photos/112734244000396611033/albums/6133930326649142673?authkey=CIbPnsex48-FeQ

Et ce n’est pas fini…

 

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Arrêt de l'austérité - Assez de régression.

3 Avril 2015, 07:44am

Publié par Bernardoc

Les inégalités sociales, les impasses de la politique d’austérité du gouvernement, la surenchère du MEDEF, ne peuvent rester sans réponse ni mobilisation nationale.

Le Gouvernement Hollande‐Valls a utilisé l’article 49.3 de la Constitution pour faire passer en force la Loi Macron. Cette loi intervient dans une situation économique et sociale très dégradée. Depuis le pacte de responsabilité, toutes les mesures prises ne font qu’aggraver le quotidien de la grande majorité des salariés. La méthode autoritaire du gouvernement n’est là que pour cacher son absence de base

sociale. A gouverner pour les patrons, on nous impose l’austérité à marche forcée. C’est augmenter les inégalités, la précarité, la pauvreté (plus de 6 millions de chômeurs, plus de 8 millions de pauvres, 3,5 millions de mal logés dont 41 000 foyers privés d’énergie…).

La Loi Macron va plus loin encore que l’extension du travail nocturne et dominical dans le commerce, ou l’affaiblissement de la justice prud’homale, elle entend aussi en modifiant l’article 2064 du Code civil en supprimant le deuxième alinéa et en abrogeant l’article 24 de la loi du 8 février 1995 supprimer le droit spécifique du travail, le Code du travail.

Il n’y a pas de fatalité, SEUL le rapport de force permettra de mettre un coup d’arrêt à la politique d’austérité !

La contestation et les résistances sociales montent dans plusieurs pays d’Europe (Grèce, Espagne, mais aussi Belgique et … Allemagne). En France, des mobilisations ont lieu dans le privé comme dans le public, contre les licenciements, pour des augmentations de salaire, pour des moyens pour le service public, pour l’amélioration des conditions de travail.

Nous ne sortirons de la crise qu’avec des mesures sociales en faveur des salariés, des retraites, des jeunes, des privés d’emplois.

PUBLIC-PRIVÉ TOUTES ET TOUS EN GREVE LE JEUDI 9 AVRIL !

DÉCLARATION DES ORGANISATIONS SYNDICALES CGT, FO ET SOLIDAIRES

Combattre et réduire le chômage, permettre la création d’emplois en changeant de politique économique, préserver les droits et tous les régimes sociaux, garantir et promouvoir le service public, augmenter les salaires (secteurs public et privé), les retraites, les pensions et les minima sociaux, constituent des priorités sociales, de surcroit en période de crise.

Le ≪ pacte de responsabilité ≫, la rigueur budgétaire, la réforme territoriale, nombre de dispositions du projet de loi libérale ≪ Macron ≫ ainsi que plusieurs décisions des pouvoirs publics et du patronat aggravent la situation des salariés, des retraités et des chômeurs.

De nombreuses luttes et mobilisations syndicales sont d’ores et déjà engagées dans les entreprises, les services publics et les secteurs professionnels.

Pour faire converger ces revendications et exiger du gouvernement et du patronat qu’ils y répondent, les organisations syndicales CGT, FO et Solidaires s’engagent dans un processus de mobilisation. Conscientes de leur responsabilité, elles invitent les retraités et les chômeurs à se mobiliser et appellent l’ensemble des salariés, du public et du privé, à une journée de grève interprofessionnelle et à manifester le 9 avril 2015.mme)

En Gironde, les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires appellent l’ensemble de leurs syndicats et militants à préparer dans l’unité la grève interprofessionnelle du 9 avril.

Elles appellent tous les salariés, jeunes, privés d’emplois, précaires et retraités à faire grève et manifester à 10h30 allées de Tourny.

Et ce n’est pas fini…

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Journée interprofessionnelle d'action et de grève.

2 Avril 2015, 08:57am

Publié par Bernardoc

 Le 9 avril 2015, ensemble d’une seule voix : la crise, c’est eux, la solution, c’est nous !

La CGT vous propose d’agir collectivement en convergence avec l’ensemble des salariés pour la mise en œuvre d’alternatives, porteuses de modernité sociale. Il y en a assez des prétendues réformes qui ne conduisent qu’à de nouveaux sacrifices, de nouveaux reculs sociaux, à l’exemple de la proposition de loi Macron. Elle invite les salariés, les retraités et les privés d’emplois, du privé et du public, à agir tous ensemble et à prendre leurs affaires en main !

Depuis plus de quarante ans, on nous rabâche, de crise en crise, qu’il faut se serrer la ceinture sans autre résultat que la dégradation de notre qualité de vie et de nos conditions de travail.

Le problème, ce ne sont pas des salaires trop élevés, trop peu de temps passé au travail ou encore l’âge de départ en retraite : la CGT, pour sortir de la crise, se prononce pour une autre répartition des richesses afin d’investir dans des mesures sociales, pour une véritable relance de l’éco­nomie, pour des services publics accessibles à tous sur tout le territoire, pour une politique industrielle et énergétique créatrice de richesses et d’emplois, pour répondre à des priorités sociales permettant la satisfaction de revendica­tions, telles que :

1                    - l’augmentation des salaires dans les entreprises privées comme dans la fonction publique, la hausse des minima sociaux, la revalorisation des pensions pour les retrai­tés ;

2                    - l’égalité des salaires entre les femmes et les hommes, alors que l’écart se situe aujourd’hui à 27 % et 40 % à la retraite. L’égalité salariale d’ici 2024 permettrait de résoudre 46 % des problèmes des caisses complémen­taires ;

3                    - une réduction du temps de travail avec des embauches correspondantes ;

4                    - des créations d’emplois pour combattre le chômage et améliorer les conditions de travail ;

5                    - le développement des prestations sociales (santé, retraites, indemnisation du chômage, …).

 

Oui, de l’argent, il y en a, beaucoup trop pour les actionnaires et pas assez pour les salariés !

Les récents chiffres publiés sont sans appel : les dividendes versés aux actionnaires restent maintenus à un haut niveau, par contre les investissements baissent. À l’échelle de la planète, 80 individus détiennent le patrimoine de 3,5 mil­liards de personnes !!!

La France se situe sur la troisième marche du podium mondial en ce qui concerne les faveurs envers les action­naires.

Un salarié travaille aujourd’hui plus de six semaines pour rémunérer les actionnaires, contre deux semaines, il y a trente ans ! Où est la modernité ?

Les entreprises du CAC 40 ont réalisé + 30 % de profits en 2014, soit 60 milliards d’euros.

C’est le coût du capital qui est le véritable problème !

S’y attaquer, c’est trouver des solutions pour sortir de la crise.

Ainsi, à longueur d’antenne, économistes, experts, se relaient pour accréditer l’idée, portée par le Medef et le gouvernement que la solution à nos problèmes serait d’accepter de nouveaux sacrifices en matière d’emplois, de salaires ou de retraites, de démanteler les services publics qui nous accompagnent au quotidien. Ils vou­draient imposer leurs éternels mauvais remèdes qui conduisent au niveau de chômage et de précarité que nous connaissons, à un gel voire une baisse du pouvoir d’achat pour les plus modestes.

Les négociations qui s’ouvrent sur les retraites complé­mentaires AGIRC/ARRCO en sont un nouvel exemple. Ce sont les salariés et les retraités qui devraient assu­mer le manque de recettes de ces caisses en cotisant plus longtemps tout en voyant leur pension de retraite dimi­nuer.

Ces politiques consistant à chaque fois à culpa­biliser et à « faire payer » ceux qui n’ont que le fruit de leur travail comme revenu, c’est ce qu’on appelle l’austérité.

Les salariés ne sont pas dupes. Ce début d’année est marqué par de nombreux conflits sociaux dans différentes professions comme la santé, l’énergie, les transports avec les routiers, les cheminots, la chimie, etc. Des conflits sont marqués par des succès en matière de salaires, de primes obtenues, d’emploi.

Ces luttes, on les retrouve dans de nombreux pays euro­péens à l’image des métallurgistes allemands qui viennent d’obtenir une augmentation générale de 3,4 %.

Oui, le progrès social est possible aujourd’hui

La journée du 9 avril doit constituer une étape forte de mobilisation des salariés dans chaque entreprise et établissement public.

Elle doit être une journée pour se faire entendre sur les lieux de travail et dans la rue pour construire collectivement un autre avenir social et économique.

Le 9 avril, moi aussi, j’en suis !!!

Ensemble, imposons d’autres choix !

Et ce n’est pas fini…

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