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Le blog de Bernard SARLANDIE

Hiérarchie.

3 Mai 2015, 11:03am

Publié par Bernardoc

Cela m’arrive très rarement, mais hier soir je me suis assis devant ma télé vers 19h45 pour la fin du match de rugby Clermont-Toulon. Je suis ensuite resté tout naturellement sur cette chaîne du service public pour le journal télévisé qui s’est ouvert sur…le match de rugby.

Le deuxième sujet fut la naissance princière avec tous les poncifs qu’on a l’habitude d’entendre à chaque fois que cela se (re)produit.

Le troisième sujet par ordre d’importance pour les journalistes, du moins je le suppose, concernait les inondations dans les Alpes, mais comme ce n’était que le premier jour et que cela devrait continuer, je suppose que le JT aura l’occasion d’y revenir.

Ensuite vint un reportage sur le meurtre, à la mode marseillaise, du jeune de Trappes.

Depuis le temps que ça dure, ce ne sont plus vraiment des nouvelles, et c’est maintenant qu’arrive l’épisode népalais.

Mais il est temps maintenant de se replonger dans le monde commercial avec différents points de vue sur la foire de Paris et son concours Lépine.

C’est à ce moment-là qu’on célébra la chute de Berlin il y a 70 ans et la prise du Reichstag par les troupes soviétiques : images d’époque commentées, et c’est tout.

Puis, comme cela nous manquait, le ci-devant ministre Bernard LAPORTE fut interrogé sur la victoire du RCT.

Transition culinaire (patate douce) vers les loisirs : touristiques (visite de l’île d’Yeu), cinéma, littérature (mort d’une auteure britannique de polars), sport (foot).

Et le journal se termine, pour le cas où l’on aurait oublié la principale info, par des images de rugby.

J’aurais sûrement été recalé à mon examen de journaliste, car ce n’est pas ainsi que j’aurais organisé le déroulement du journal sur le service public.

Et ce n’est pas fini…

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Renault.

2 Mai 2015, 11:58am

Publié par Bernardoc

« L’Etat a réussi jeudi à imposer le principe des droits de vote doubles à l’assemblée générale des actionnaires de Renault après un bras de fer qui durait depuis près d'un mois. » (AFP)

A la Libération, sous l’impulsion du gouvernement du général de Gaulle, eurent lieu de nombreuses nationalisations de banques ou entreprises françaises, notamment celles appartenant à des industriels ayant collaboré avec les occupants nazis. L’entreprise Renault fut de celles-là et elle devint la RNUR (Régie Nationale des Usines Renault). C’est à partir de cette époque que sont nées des expressions telles que : « Il ne faut pas désespérer Billancourt » ou « Quand Renault tousse, la France s’enrhume ». C’était l’ère de la toute-puissance de la CGT et du PCF au sein de la Régie (alors que chez les autres producteurs de voitures en France, dominaient les « syndicats » d’extrême droite et une féroce répression patronale.

Et c’est un gouvernement de gauche qui lança la privatisation en 1990. Et voilà que 25 ans plus tard, malgré les prétendus garde-fous mis en place, l’Etat se rend compte qu’il serait bon qu’il ait son mot à dire dans la gestion de cette entreprise dont il est toujours actionnaire (avec un peu moins de 20%). Est-ce un retour en arrière ou la redécouverte que les richesses produites par l’industrie nationale devrait contribuer à enrichir le pays plutôt que de verser d’énormes dividendes aux actionnaires et d’énormes salaires aux dirigeants ?

Zat ize la question.

Et ce n’est pas fini…

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Y a p'us d'saison !

1 Mai 2015, 23:17pm

Publié par Bernardoc

Un Premier mai de plus sous la pluie ! Cela n’avait pas empêché plusieurs milliers de militants de venir défiler dans les rues de Bordeaux pour demander l’arrêt de l’austérité. En effet, contrairement à ce que nous serinent les média, le 1er mai n’est pas la « Fête du travail », création pétainiste de 1941, pas plus que celle de Jeanne d’Arc, mais une journée internationale de lutte pour les droits des travailleurs.

Cela a commencé le 1er mai 1886 à Chicago avec la revendication de la journée de 8 heures, gagnée pour certains mais au prix de nombreux assassinats commis par la police (déjà !).

Puis, deux ans après, lors du congrès de la Fédération Nationale des Syndicats au Bouscat, Raymond LAVIGNE, un bordelais émet l’idée d’une journée de lutte, idée qui sera reprise et votée à son initiative l’année suivante à Paris, au congrès de la II° Internationale : il sera «organisé une grande manifestation à date fixe de manière que dans tous les pays et dans toutes les villes à la fois, le même jour convenu, les travailleurs mettent les pouvoirs publics en demeure de réduire légalement à huit heures la journée de travail et d'appliquer les autres résolutions du congrès. Attendu qu'une semblable manifestation a été déjà décidée pour le 1er mai 1890 par l'AFL, dans son congrès de décembre 1888 tenu à Saint Louis, cette date est adoptée pour la manifestation.»

Et ce fut le début d’une longue série de luttes, souvent sanglantes, telle celle de Fourmies (Nord) le 1er mai 1891. La troupe équipée des nouveaux fusils Lebel et Chassepot tire à bout portant sur la foule pacifique des ouvriers. Elle fait dix morts dont huit de moins de 21 ans.

C’est pour tout cela que, tant que mes jambes me porteront, je continuerai de manifester le 1er mai.

Des photos pluvieuses sous le lien :

https://plus.google.com/photos/112734244000396611033/albums/6144013461046191857?authkey=CK_6gdvFlLSQ3AE

Et ce n’est pas fini…

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Crise financière à l'armée ?

30 Avril 2015, 13:50pm

Publié par Bernardoc

Le président de la République, chef des armées, a annoncé le maintien des crédits alloués au ministère de la défense (de l’attaque ?) en 2015 (31,4 milliards d'euros) ainsi qu'une rallonge de 3,8 milliards d'euros sur la période 2016-2019.

La décision du président de la République rompt avec plusieurs années de baisse du budget de la défense, même si ce ministère est actuellement le deuxième le plus doté, derrière celui de l'éducation nationale (47,4 milliards d'euros en 2015). Depuis 2009, année où un effort budgétaire avait été réalisé par rapport aux années précédentes, les crédits alloués aux forces armées ont diminué de 11 %.

En « euros constants », c'est-à-dire avec pour référence la valeur de l'euro en 2014, les chiffres indiquent que le budget de la défense est passé de 33,3 milliards d'euros en 1980 à 31,4 milliards d'euros en 2014. Il a connu un pic en 1990 à 39 milliards d'euros avant de baisser progressivement jusqu'à aujourd'hui, soit une diminution de 20 % depuis vingt-cinq ans. (d’après Le Monde).

Effectivement les généraux ont raison de protester : après tout, nous n’avons jamais été autant en guerre que depuis le début de ce quinquennat. Ne serait-il pas temps que notre rôle de gendarme en Afrique s’estompe ? Ce n’est pas par les victoires militaires qu’un pays se grandit au XXI° siècle. Il me plaît de rappeler la mémoire du sénateur socialiste Marc BŒUF, qui avait signé il y a plus de vingt ans un projet de loi pour le désarmement unilatéral de la France. Il existe une force de l’ONU, les « casques bleus », dans laquelle la France pourrait envoyer un contingent afin de contribuer à la paix mondiale lorsque cela s’avère nécessaire…après les négociations indispensables si celles-ci n’avaient pas abouti. Plus de trente milliards de dépenses militaires trouveraient certainement une utilisation plus adaptée pour le bonheur de nos concitoyens.

Mais peut-être me rapproché-je trop de l’utopie socialiste ?

Et ce n’est pas fini…


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Quelques chiffres.

29 Avril 2015, 13:37pm

Publié par Bernardoc

13, 7 millions de retraités au 31 décembre 2014 : plus nombreux (+1,4%), plus vieux 73,6 ans (au lieu de 73,4). 19 000 retraités « amiante ».

L’âge moyen de départ à la retraite augmente (mais ça on le savait déjà) : 61,9 ans pour les hommes, 62,5 ans pour les femmes (enfants, etc…), ce qui donne une moyenne de durée de retraite d’un peu plus de 11 ans. Un peu court, non, pour profiter de la vie ?

Pension moyenne : 1 032 €.

Voici la réponse : profiter de la vie avec 1 000 € par mois, pas de quoi faire des folies. C’est déjà inférieur au Smic qui lui ne permet pas de vivre décemment. D’ailleurs Monsieur Sapin le sait bien, lui qui demande des « sacrifices » à tout le monde.

Rappelons quand même que les syndicats, au moins ceux qui revendiquent et ne se contentent pas de négocier la longueur de la chaîne, ont réclamé depuis des années que pas une pension ne soit inférieure au Smic, qui lui-même devrait être réévalué à 1 700 €. Tiens ça me rappelle une partie du programme soutenu par 4 millions de français lors des dernières présidentielles. Je ne serais pas étonné qu’une bonne partie de ces électeurs qui se considèrent trahis – et à juste titre – éprouvent certaines difficultés à se déplacer lors des prochaines présidentielles.

Et ce n’est pas fini…

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Réforme du collège.

28 Avril 2015, 14:44pm

Publié par Bernardoc

Je ne vais pas commenter ce que propose la ministre, mais je vais jouer les anciens combattants.

J’ai été Principal-adjoint dans un petit collège ZEP de centre-ville. A l’époque, sur les trois classes de 6ème, il y avait deux 6èmes bilangues : anglais-espagnol et anglais-portugais, cette dernière débouchant ensuite sur une classe européenne portugais. C’était un des pôles d’excellence du collège. Mais, dans ce collège très métissé, environ la moitié des élèves étudiaient (avec plaisir !) le latin, et en 3ème, c’était un quart de l’effectif qui devenait helléniste. La professeure avait l’habitude d’inscrire ses élèves à des concours de langues anciennes, et les Karim ou Fatima étaient au moins aussi nombreux que les François ou Marie parmi les lauréats. C’était la preuve que, lorsque les moyens sont présents, on peut sans hésiter proposer l’excellence à des élèves, y compris, et surtout issus de milieux défavorisés, et les conduire à la réussite.

On fait mine de réinventer ce qui, de mon temps, avait pour nom IDD, c’est-à-dire Itinéraires De Découvertes. Je les ai toujours encouragés et ménagé le temps pour qu’ils puissent être pratiqués. Ils avaient un immense avantage : celui d’obliger les profs à travailler ensemble, et à sortir de la boîte noire de leur classe. Quelque chose que les gens de ma génération qui étaient passés par l’ENNA avaient toujours pratiqué. C’est vrai que la pédagogie enseignée dans ces Ecoles Normales était très en avance par rapport à ce qui se pratiquait majoritairement dans l’enseignement secondaire « ordinaire » (c’est-à-dire ni technique, ni professionnel). Peut-être étais-je à côté de la plaque, mais j’ai toujours considéré que les IDD ne devaient pas se substituer au cours, mais aller plus loin et permettre de faire le lien entre différentes disciplines afin de montrer la cohérence de ce qui était enseigné par plusieurs collègues. Ce n’est pas après un cours de géographie sur les îles britanniques qu’on va déboucher sur l’étude de l’anglais (à la limite le gallois !), alors comment l’étude de la civilisation romaine pourrait-elle déboucher « naturellement » sur les déclinaisons du latin ? Je dois dire que là, ma réflexion pédagogique bute.

Et ce n’est pas fini…

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1er mai 2015.

27 Avril 2015, 11:46am

Publié par Bernardoc

Déclaration des organisations syndicales CGT, FSU, UNSA; UNEF de la Gironde.

Le 1er mai, journée de solidarité internationale des travailleurs, aura cette année une dimension européenne particulière.
Dans beaucoup de pays européens, les populations subissent des politiques d’austérité et de
réformes, réduisant les droits des travailleurs et leur protection sociale qui conduisent
comme en Grèce, en Espagne, au Portugal... à une crise humanitaire grave.
Il faut stopper ces politiques et investir pour des emplois de qualité et une croissance tenant
compte des impératifs de développement durable.
La Confédération européenne des syndicats (CES) a décidé de faire du 1er mai une journée
de mobilisation unitaire et convergente des salariés, retraités et des chômeurs partout en Europe.
Les organisations syndicales girondines affiliées ou non à la CES, CGT, FSU, UNSA, et UNEF
réunies le 17 avril 2015, appellent à y participer pour :
 Promouvoir la protection sociale,
 Combattre et réduire le chômage,
 Permettre la création d’emplois,
 développer les investissements pour relancer l’activité économique,
 Promouvoir les services publics,
 Améliorer les salaires, les retraites, les pensions et les minima sociaux et promouvoir
l’égalité femmes‐hommes.
 Répondre à l'urgence sociale de la jeunesse et défendre l'accès et la réussite de tous
dans les études.
Elles réaffirment, dans la suite du 11 janvier, que la démocratie, la république, la paix, les
libertés de pensée et d’expression sont des biens communs qu’elles sont décidées à
défendre face à tous les totalitarismes, aux discours haineux, aux tentatives de division et de
stigmatisation.
La nécessité de se battre contre les atteintes aux libertés syndicales comme en Gironde où la
Secrétaire Générale de l’Union Départementale CGT est mise en examen.
La convergence des mobilisations partout en Europe ce 1er mai sera un signe fort adressé
aux différents gouvernements et aux patronats pour exiger une construction européenne
fondée sur le progrès social, s’appuyant sur le renforcement du dialogue social et des droits
sociaux.
Ce 1er mai s’organise en solidarité avec tous les travailleurs du monde pour la paix. Les
organisations syndicales CGT, FSU, UNSA et UNEF appellent à la réussite de cette
manifestation unitaire.
Vendredi 1er mai 2015 à Bordeaux
Place de la République
Rassemblement à 9h30
Manifestation à
10h30
Parcours : République, Gambetta, Intendance, Esprit des Lois, quai Louis XVIII, Victor Hugo, Victoire.

Et ce n'est pas fini...

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Une soirée au Met.

26 Avril 2015, 09:41am

Publié par Bernardoc

Non, je n’étais pas à New York, mais à L’Entrepôt du Haillan, pour une retransmission en direct d’un spectacle mondialement diffusé en direction de seize millions de spectateurs. Dès que nous pénétrons dans la salle, nous voyons les spectateurs s’installer dans l’immense salle du Metropolitan Opera, si grande qu’avec les effets de caméra on pouvait ressentir comme un vertige.

Le spectacle comportait deux opéras de la fin du XIX° siècle : Cavalleria rusticana, suivi de Pagliacci. Les deux œuvres avaient été regroupées car elles traitaient du même sujet : la jalousie. Si les ténors et la troupe étaient les mêmes, la mise en scène était très différente.

Le premier opéra (en un acte), inspirait d’emblée une sinistrose de par les décors et les costumes, tous noirs et sombres. Nous étions en Sicile le jour de Pâques, ceci expliquant cela. La seule touche de couleur étant apportée à un moment par la préparation d’un repas dans une mise en scène qui m’a rappelé certains tableaux de Breughel. Le plus surprenant était quand même qu’il fallut attendre plus de vingt minutes avant que nous n’entendions des voix, mais pendant ce temps-là, les quatre-vingts artistes effectuaient des mouvements d’ensemble réglés comme du papier à musique (c’est le cas de le dire).

Pendant l’entracte, le spectacle continuait avec des entretiens avec les artistes (en anglais, bien sûr) et la mise en place filmée des décors pour la deuxième partie. Impressionnant : cela me rappelait les stands lors de grands prix automobiles : chacun était à sa place et devait exécuter une action au bon moment pour que le puzzle s’emboîte.

Contrastant avec le premier opéra, le second nous révéla un environnement extrêmement coloré et une mise en scène que n’aurait pas reniée Jérôme SAVARY. Il s’agissait d’une troupe de théâtre burlesque qui s’installait pour la représentation du soir. Et le deuxième acte nous montrait le théâtre dans le théâtre. Comme pour le premier opéra, cela se terminait dans le sang, mais sur scène et non dans les coulisses.

Une très belle soirée, c’était une première pour moi. Mais peut-être également la dernière car j’ignore si L’Entrepôt autonome a gardé ces concerts en mondovision dans son programme.

Et ce n’est pas fini…

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Forteresse digitale.

25 Avril 2015, 12:58pm

Publié par Bernardoc

Après avoir découvert Dan BROWN au travers de son dernier roman (Inferno, cf. plus haut), on m’a prêté son premier, publié en 1998. J’aurais plutôt traduit le titre par Forteresse numérique, malgré l’empreinte digitale qui orne la couverture et qui n’a pas grand-chose à voir avec l’histoire.

En effet, l’histoire se déroule au sein de la NSA (vous savez les grandes oreilles étatsuniennes) et plus particulièrement dans le service de cryptologie et de sécurité. Une demi-douzaine de personnages évoluent tout au long du roman, y compris ceux qui sont en mission à Séville. Il y a donc alternance des péripéties en Amérique et en Espagne. Et cette alternance se déroule selon la mode feuilletonnesque, c’est-à-dire que la chute de chaque chapitre nous entraîne à lire plus loin afin de ne pas rester sur une frustration.

En bon auteur de polar, Dan BROWN nous balade au milieu de son histoire et de ses personnages, utilisant nombre de revirements, de meurtres et de coups de théâtre. Il faut arriver aux trois quarts du livre de 500 pages pour commencer à voir se dessiner l’endroit où l’auteur souhaite nous conduire. Mais si vous comprenez encore moins que moi à l’informatique, vous aurez du mal à tout saisir, et comme moi, il vous faudra gommer un certain nombre de données techniques pour vous attacher à l’évolution des personnages.

L’auteur nous adresse un clin d’œil sur la dernière page : un code que je n’ai pas chercher à déchiffrer. Une idée ?

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Et ce n’est pas fini…

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Bons sentiments.

24 Avril 2015, 11:21am

Publié par Bernardoc

Selon Le Canard enchaîné, l’actuelle ministre de la Culture, Fleur PELLERIN, n’aurait rien de bon à dire sur le bilan de l’ancienne locatrice de la rue de Valois, Aurélie FILLIPPETTI. Devant une poignée de journalistes, elle aurait ainsi déclaré : "Filippetti a mis tous les dossiers embarrassants sous le tapis. Elle n’a rien géré."

Eh ben dites donc ma bonne dame, en voilà deux qui s’aiment ! Et elles sont (ou furent) ministres. A mon modeste niveau, je n’ai jamais mis en cause mes prédécesseurs lorsque j’arrivais dans un nouveau poste, et j’essaie de rester éloigné de mon ancien poste. Mais c’est tellement plus facile, quand on est en échec, de tout mettre sur le dos de celui (celle) qui était là avant vous.

Tiens, vous connaissez la blague : A sa mort, Staline remet deux lettres à Kroutchev en lui disant : « A la première crise, tu ouvres la première lettre ; à la deuxième tu ouvres la seconde. » Première crise au Kremlin, Kroutchev ouvre la première : « Mets-moi tout sur le dos », d’où la déstalinisation. Deuxième crise, deuxième lettre : « Prépare tes deux lettres. »…

Donc, pour Madame Pellerin, il ne reste plus qu’une enveloppe. Et je doute qu’elle laisse une profonde trace au sein du ministère de la culture. Non, le souffle des années ’80 a bien disparu : la Fête (devenue mondiale) de la musique, le printemps des poètes auront marqué des gouvernements de gauche, comme Malraux nous avait légué les MJC. Maintenant, on prend prétexte de « la crise » pour faire disparaître festivals et actions culturelles.

Eh bien non, Madame la ministre, la culture n’est pas seulement une affaire de gestion : comme la santé, la culture n’est pas une marchandise.

Et ce n’est pas fini…

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