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Le blog de Bernard SARLANDIE

Une soirée au Met.

26 Avril 2015, 09:41am

Publié par Bernardoc

Non, je n’étais pas à New York, mais à L’Entrepôt du Haillan, pour une retransmission en direct d’un spectacle mondialement diffusé en direction de seize millions de spectateurs. Dès que nous pénétrons dans la salle, nous voyons les spectateurs s’installer dans l’immense salle du Metropolitan Opera, si grande qu’avec les effets de caméra on pouvait ressentir comme un vertige.

Le spectacle comportait deux opéras de la fin du XIX° siècle : Cavalleria rusticana, suivi de Pagliacci. Les deux œuvres avaient été regroupées car elles traitaient du même sujet : la jalousie. Si les ténors et la troupe étaient les mêmes, la mise en scène était très différente.

Le premier opéra (en un acte), inspirait d’emblée une sinistrose de par les décors et les costumes, tous noirs et sombres. Nous étions en Sicile le jour de Pâques, ceci expliquant cela. La seule touche de couleur étant apportée à un moment par la préparation d’un repas dans une mise en scène qui m’a rappelé certains tableaux de Breughel. Le plus surprenant était quand même qu’il fallut attendre plus de vingt minutes avant que nous n’entendions des voix, mais pendant ce temps-là, les quatre-vingts artistes effectuaient des mouvements d’ensemble réglés comme du papier à musique (c’est le cas de le dire).

Pendant l’entracte, le spectacle continuait avec des entretiens avec les artistes (en anglais, bien sûr) et la mise en place filmée des décors pour la deuxième partie. Impressionnant : cela me rappelait les stands lors de grands prix automobiles : chacun était à sa place et devait exécuter une action au bon moment pour que le puzzle s’emboîte.

Contrastant avec le premier opéra, le second nous révéla un environnement extrêmement coloré et une mise en scène que n’aurait pas reniée Jérôme SAVARY. Il s’agissait d’une troupe de théâtre burlesque qui s’installait pour la représentation du soir. Et le deuxième acte nous montrait le théâtre dans le théâtre. Comme pour le premier opéra, cela se terminait dans le sang, mais sur scène et non dans les coulisses.

Une très belle soirée, c’était une première pour moi. Mais peut-être également la dernière car j’ignore si L’Entrepôt autonome a gardé ces concerts en mondovision dans son programme.

Et ce n’est pas fini…

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Forteresse digitale.

25 Avril 2015, 12:58pm

Publié par Bernardoc

Après avoir découvert Dan BROWN au travers de son dernier roman (Inferno, cf. plus haut), on m’a prêté son premier, publié en 1998. J’aurais plutôt traduit le titre par Forteresse numérique, malgré l’empreinte digitale qui orne la couverture et qui n’a pas grand-chose à voir avec l’histoire.

En effet, l’histoire se déroule au sein de la NSA (vous savez les grandes oreilles étatsuniennes) et plus particulièrement dans le service de cryptologie et de sécurité. Une demi-douzaine de personnages évoluent tout au long du roman, y compris ceux qui sont en mission à Séville. Il y a donc alternance des péripéties en Amérique et en Espagne. Et cette alternance se déroule selon la mode feuilletonnesque, c’est-à-dire que la chute de chaque chapitre nous entraîne à lire plus loin afin de ne pas rester sur une frustration.

En bon auteur de polar, Dan BROWN nous balade au milieu de son histoire et de ses personnages, utilisant nombre de revirements, de meurtres et de coups de théâtre. Il faut arriver aux trois quarts du livre de 500 pages pour commencer à voir se dessiner l’endroit où l’auteur souhaite nous conduire. Mais si vous comprenez encore moins que moi à l’informatique, vous aurez du mal à tout saisir, et comme moi, il vous faudra gommer un certain nombre de données techniques pour vous attacher à l’évolution des personnages.

L’auteur nous adresse un clin d’œil sur la dernière page : un code que je n’ai pas chercher à déchiffrer. Une idée ?

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Et ce n’est pas fini…

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Bons sentiments.

24 Avril 2015, 11:21am

Publié par Bernardoc

Selon Le Canard enchaîné, l’actuelle ministre de la Culture, Fleur PELLERIN, n’aurait rien de bon à dire sur le bilan de l’ancienne locatrice de la rue de Valois, Aurélie FILLIPPETTI. Devant une poignée de journalistes, elle aurait ainsi déclaré : "Filippetti a mis tous les dossiers embarrassants sous le tapis. Elle n’a rien géré."

Eh ben dites donc ma bonne dame, en voilà deux qui s’aiment ! Et elles sont (ou furent) ministres. A mon modeste niveau, je n’ai jamais mis en cause mes prédécesseurs lorsque j’arrivais dans un nouveau poste, et j’essaie de rester éloigné de mon ancien poste. Mais c’est tellement plus facile, quand on est en échec, de tout mettre sur le dos de celui (celle) qui était là avant vous.

Tiens, vous connaissez la blague : A sa mort, Staline remet deux lettres à Kroutchev en lui disant : « A la première crise, tu ouvres la première lettre ; à la deuxième tu ouvres la seconde. » Première crise au Kremlin, Kroutchev ouvre la première : « Mets-moi tout sur le dos », d’où la déstalinisation. Deuxième crise, deuxième lettre : « Prépare tes deux lettres. »…

Donc, pour Madame Pellerin, il ne reste plus qu’une enveloppe. Et je doute qu’elle laisse une profonde trace au sein du ministère de la culture. Non, le souffle des années ’80 a bien disparu : la Fête (devenue mondiale) de la musique, le printemps des poètes auront marqué des gouvernements de gauche, comme Malraux nous avait légué les MJC. Maintenant, on prend prétexte de « la crise » pour faire disparaître festivals et actions culturelles.

Eh bien non, Madame la ministre, la culture n’est pas seulement une affaire de gestion : comme la santé, la culture n’est pas une marchandise.

Et ce n’est pas fini…

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Boycottons - les !

23 Avril 2015, 10:42am

Publié par Bernardoc

Un syndicat de médecins libéraux appelle ses adhérents à ne pas appliquer une loi de la République : il leur demande de refuser le tiers payant lorsque la loi aura été mise en application au 1er janvier 2017. N’hésitons pas à changer de médecin, même si cela peut se révéler difficile, suite au numérus clausus qui n’a jamais été révisé et qui conduit, par manque de vision prospective, à l’apparition de pénurie suite au départ en retraite des « baby-boomers ».

J’ai visité mon cardiologue dernièrement : cela m’a coûté presque une centaine d’euros, remboursés dans les trois jours. Mais tout le monde n’a peut-être pas les moyens de faire cette avance ; dans ce cas, les patients devront-ils renoncer à se faire examiner et soigner ? Si j’ai pu être remboursé si rapidement, je ne vois pas pourquoi la sécu ne pourrait pas en faire autant pour les toubibs.

Les médecins qui réagissent ainsi nous considèrent comme des clients, or la santé n’est pas une marchandise. La sécu ira-t-elle jusqu’à déconventionner ces médecins ? J’en doute, et donc il faut compter sur nos propres forces et surtout ne pas rester isolé. Il existe plusieurs associations en France qui luttent pour le droit à la santé pour tous. En Gironde, c’est « La santé un droit pour tous » dont vous trouverez le bulletin d’adhésion ci-dessous. La cotisation est modeste : n’hésitez pas à nous rejoindre.

laSANTEunDROITpourTOUS

6, Rue de Balaclava 33800 Bordeaux 0614555478

http://santedroitpourtous.com santedroitpourtous33@gmail.com

BULLETIN D’ADHESION - 2015-

Nom :………………………………………. Prénom :……………………………………..

Je verse la cotisation annuelle de base qui est fixée à 5 Euros pour 2015

Je verse mon adhésion et un soutien financier, pour un montant total de………€

Je souhaite être actif dans l’association et participer à un travail sur le thème :

………………………………………………………………………………………

Chèque à l’ordre de « La Santé Un Droit Pour Tous »

Et ce n’est pas fini…

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Et nos enfants ?

22 Avril 2015, 16:22pm

Publié par Bernardoc

Il est plutôt dans mes habitudes de critiquer la Cour des Comptes, qui a souvent tendance à vouloir se substituer aux politiciens élus afin de leur dicter leur conduite d’un strict point de vue comptable, ce qui, la plupart du temps se résume à des demandes d’adaptation au marché, c’est-à-dire au capitalisme triomphant. « TINA » disait le modèle britannique de Macron il y a quelques décennies lorsqu’elle mettait à bas l’Etat-providence, lui aussi issu de la deuxième guerre mondiale.

En France, le CNR nous avait proposé « Les jours heureux », notamment grâce à un financement paritaire patronal et salarié.

Or, Les Echos nous apprennent que, dans un référé publié mardi, la Cour des Comptes critique l’empilement des dispositifs successifs visant à réduire le coût du travail : réduction Fillon de 2003, crédit d’impôt compétitivité emploi de 2012 et, enfin, Pacte de responsabilité et de solidarité, avec des baisses de cotisations entrées en vigueur en janvier.

Qu’est-ce que cela veut dire ? Simplement que la sécurité sociale va voir le pseudo « trou » se creuser davantage faute de cotisations patronales et qu’on s’achemine vers de nouveaux déremboursements et l’augmentation du prix des mutuelles pour compenser, et donc la privation de soins pour de nombreux concitoyens qui n’auront pas les moyens de se payer ces extras.

Cela veut dire aussi qu’avant bien longtemps on va découvrir qu’on n’a plus les moyens de payer les retraites, faute d’absence de financement et que d’alertes ( ?) septuagénaires devront continuer de bosser.

Il paraît que « Le gouvernement étudie la refonte du barème des cotisations sociales pour intégrer 20 ans de politique de réduction du coût du travail. » Je crains le pire.

Restons vigilants.

Et ce n’est pas fini…

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Nom de dieu !

21 Avril 2015, 14:58pm

Publié par Bernardoc

La religion s'invite au travail : 23% des managers déclarent devoir faire face régulièrement à la question du fait religieux. En 2014, ils n'étaient que 12%.

Pour l'OFRE (Observatoire du Fait religieux en Entreprise), cette augmentation s'explique par "une sensibilité accrue depuis les attentats de janvier". "Après les attentats, les pratiquants ont ressenti un discours de remise en cause de la religion dans la société. Plus qu'avant, ils se disent moqués et leur réaction est de se défendre en affirmant davantage ce qu'ils sont dans l'entreprise".

Concrètement, la question du fait religieux se manifeste principalement par des demandes d'absence pour fêtes religieuses (19%) ou le port de signe ostentatoire (17%) comme une croix, une kippa ou un foulard. Les demandes d'aménagement du temps de travail arrivent en troisième position (12%).

Mais bon sang, pendant combien de temps va-t-on supporter que la République laïque, une et indivisible, soit ainsi bafouée dans son fonctionnement ? Ceux qui fréquentent un ami imaginaire ont suffisamment de lieux en dehors de chez eux pour déployer tous les signes que la Raison a du mal à accepter.

En attendant un jour férié pour les athées (cf. http://atunion.free.fr/ ), commençons par abolir le concordat et refusons de célébrer l’arrivée de l’évangile à Tahiti (le 5 mars) ou donnons l’indépendance à ce POM, ils feront ce qu’ils voudront alors.

Deux citations pour vous faire sourire :

« Non seulement Dieu n’existe pas, mais essayez donc de trouver un plombier pendant le week-end. » Woody ALLEN

« A la façon dont il nous a traitées, on voit bien que Dieu est un homme. » Madame de TENCIN

Un dernier site à consulter : www.atheisme.org

Et ce n’est pas fini…

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Et vous, qu'en pensez-vous ?

20 Avril 2015, 07:40am

Publié par Bernardoc

         Il y a un moment que je ne vous avais pas soumis de liste : voici celle des pires métiers de 2015 :

-      Journaliste ;

-      Bûcheron ;

-      Militaire ;

-      Cuisinier ;

-      Animateur ;

-      Photojournaliste ;

-      Gardien de prison ;

-      Taxi ;

-      Pompier ;

-      Facteur.

Le classement  (parmi 200 métiers pris en compte) a été effectué à partir d’un certain nombre de critères, notamment le revenu, le niveau de stress, l’environnement de travail et les perspectives d’évolution.

Ce classement me paraît pour le moins farfelu, non pas en fonction des métiers mentionnés, mais à cause de l’absence de certains : je m’étonne de ne pas y voir les enseignants, par exemple, dont l’attractivité devient telle que l’on ne trouve pas suffisamment de candidats aux concours de recrutement. Et quid des éboueurs ou des métiers du bâtiment toujours soumis aux intempéries ? Et les employés des transports en commun qui subissent régulièrement des agressions ? Et les policiers, avec un tiers de plusieurs CRS qui se font porter pâles simultanément ?

Mais il est vrai que je ne conteste pas la première place aux journalistes, les attentats du début de l’année l’ont hélas tristement rappelé.

N’hésitez pas à corriger cette liste en exprimant votre point de vue.

Et ce n’est pas fini…

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Bonheur.

19 Avril 2015, 22:37pm

Publié par Bernardoc

         Hier soir, Cyrielle, une de nos anciennes choristes, co-organisait à Carbon-Blanc une soirée destinée à récolter des fonds pour lutter contre la mucoviscidose, beaucoup moins « populaire » dans les média que les myopathies (téléthon). Atteinte de cette maladie, Cyrielle qui vient d’atteindre 24 ans, faisait remarquer à la nombreuse assistance que c’est un âge que n’avait pas atteint Gregory LEMARCHAL. Elle avait fait appel à la marraine de la jeune association départementale « Pour un second souffle », qui n’est autre que Sarah NEMTANU, premier violon à l’Orchestre National de France, et qui nous a interprété, d’abord avec son père Vladimir puis seule quelques morceaux entraînants venus de l’Europe de l’est.

         Puis ce fut notre tour : prestation éclectique comme à notre habitude, avec huit pièces s’échelonnant du XVI° au XXI° siècle. Je n’étais pas très en forme pour la présentation.

         Nous succédait la chorale Cocktail Gospel, qui s’est présentée…de dos, avant de se retourner et qui n’a chanté qu’une seule chanson en français, ce qui n’est pas étonnant vu son titre.

         Enfin, ce qui pour moi fut la révélation de la soirée : une petite chorale de 17 membres (mais qui recrute) de Ste Eulalie : Le chant d’à côté. Six chansons nous furent présentées dont « Le tango corse » et « Le pacha » (de Jean CONSTANTIN), dont les interprétations n’étaient pas sans rappeler Chanson + bi fluorée, avec la scénarisation en plus. Ceci impliquait de ne pas avoir de partition dans les mains (comme pour les gospels qui rythmaient certains de leurs chants en frappant dans leurs mains).

         Une belle soirée à laquelle tous les participants ont été heureux d’apporter leur concours et qui a rapporté plus de 1 200 € en entrées (donc sans compter la buvette).

         Quelques (mauvaises) photos sous le lien :

https://plus.google.com/photos/112734244000396611033/albums/6139551422623753057?authkey=CMKBq8aIzayY9AE

Et ce n’est pas fini…   

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Solidarité.

18 Avril 2015, 11:44am

Publié par Bernardoc

Solidarité.

          Depuis de nombreuses années je donne au Secours Populaire, que ce soit des dons matériels ou financiers. Ces derniers me permettent de recevoir leur mensuel : Convergence. Dans le dernier numéro se trouvait une annonce indiquant que l’association avait décidé de rendre hommage à Wolinski en éditant  une pochette de 9 dessins que le dessinateur avait réalisés pour le SPF. La pochette était censée être disponible auprès du Secours populaire le plus proche de chez moi. Mais j’étais plus rapide que la machine : si le SPF de Mérignac était bien au courant de cet hommage, ils ne disposaient pas de la pochette. Qu’à cela ne tienne, je leur laissais ma carte et repartis en campagne (électorale).

         Dès qu’ils furent en possession de la pochette, je reçus un coup de fil, d’où mon déplacement d’hier.

         Je ne vais pas vous scanner l’ensemble des 9 dessins, mais vous en présenter un qui, j’espère, vous invitera à faire comme moi et à aider cette organisation si nécessaire (hélas).

         L’image sous le lien :

https://plus.google.com/photos/112734244000396611033/albums/6139011684183265985?authkey=CNr69pqL8dunIQ

Et ce n’est pas fini…

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Ouf !

17 Avril 2015, 13:26pm

Publié par Bernardoc

         Sain et sauf ! Je reviens du Secours Populaire de Mérignac. J’avais décidé d’y aller en vélo puisque le temps le permettait. Mais quelles difficultés ! L’absence de piste (ou bande) cyclable le long de la rue de Venteille, on connaît. Mais les difficultés commencent aux « Cinq chemins ». La piste cyclable, sur la droite a une sortie qui permet de traverser l’avenue de Magudas, sauf que cela ne débouche sur rien. Donc, inutile d’utiliser ce petit bout de piste et plutôt profiter de la priorité du rond-point.

         Ensuite, tout va bien jusqu’au terminus définitif du tram, et pourtant, des travaux persistent. Si bien que la piste cyclable est barrée à plusieurs endroits. Tantôt on roule donc sur le trottoir, en principe réservé aux voyageurs qui descendent du tram. Mais à un certain moment, on trouve une barrière qui indique : « Piétons, prenez le trottoir d’en face », sauf que j’étais cycliste et qu’en face il n’y avait pas de continuité de la piste cyclable. Cette re-direction impliquait de traverser la voie unique du tram, mais aucun feu n’était là pour réguler cette traversée : soit le feu était vert pour ceux qui arrivaient de Mérignac ou du Haillan, soit il était vert pour les automobilistes qui sortaient de la rocade : c’est là que j’ai eu vraiment peur ; heureusement qu’un automobiliste a ralenti pour me permettre de terminer ma traversée ; mais il a dû me maudire.

         Ensuite, obliquant à droite vers le centre des finances publiques : après le premier feu : bande cyclable, mais à l’envers. J’avoue mon ignorance du code de la route : devais-je utiliser cette bande cyclable étant donné qu’il n’y avait personne en face ? Devais-je rouler à droite, ce qui me paraissait normal, ou devais-je utiliser la voie des bus ? J’ai préféré tourner à gauche dans une rue non matérialisée.

         Je vous expliquerai plus tard le pourquoi de ma visite au SPF.

Et ce n’est pas fini…    

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