9 avril.
C’est une date qui ne voudra sûrement pas dire grand-chose à certains de mes lecteurs adeptes du socialisme « moderne », celui impulsé par Monsieur VALLS, dont on se souvient qu’il avait été massivement choisi par les militants lors des primaires socialistes.
D’autres, militants socialistes intransigeants, à l’image d’un ancien inspecteur du travail, descendront dans la rue en espérant obtenir le même résultat que pour le CPE (mais non, pas Conseiller Principal d’Education, Contrat Première Embauche), c’est-à-dire le retrait définitive de la loi qui va à la fois amener les facteurs à faire passer le permis de conduire (ils auront un chauffeur pendant leur tournée ?), faire changer le calendrier des fêtes outre-mer (le 5 mars est déjà férié en Polynésie : c’est la date d’arrivée de l’évangile à Tahiti, apporté par les missionnaires anglais) et organiser la concurrence libre et non faussée avec la SNCF en prônant, geste hautement écologique s’il en est, le transport en autocar. Je ne suis pas fort en économie, mais je suppose que c’est justement pour en faire que cela est mis en place : ça doit revenir moins cher que d’entretenir les voies ferrées et surtout moins cher que d’augmenter les salaires, ce qui permettrait aux gens de prendre le train plus facilement.
Décidément, je n’aurai pas fait le tour de cette loi en deux temps : il me faudra au moins une chronique supplémentaire pour vous parler de ce qu’un grand ministre de François MITTERRAND, Pierre JOXE a décrit comme étant une « déconstruction du droit social ». Soit il l’a mal lue, soit au contraire il l’a très bien lue.
Et ce n’est pas fini…