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Le blog de Bernard SARLANDIE

Un danger de plus pour la laïcité.

6 Juin 2014, 07:29am

Publié par Bernardoc

Tous les Lorrains pourraient gagner deux jours fériés par an.Leur région devrait en effet fusionner avec l’Alsace, laquelle bénéficie historiquement de deux jours fériés de plus que le reste de l’Hexagone : le 26 décembre et le Vendredi dit « saint » avant Pâques. Suite à la proposition de François Hollande de fusionner la région Alsace avec la Lorraine, la question qui se pose aujourd’hui est de savoir si cette tradition s'étendra ensuite à toute la Lorraine. Actuellement, seuls les Lorrains de Moselle en bénéficient aussi. Planet.fr

         Contrairement à ce que prétend le titre de l’article, les conséquences ne sont pas simplement « originales et inattendues ». Elles mettent en effet encore plus en danger le caractère laïque de notre hexagone (puisque les confettis de l’empire en sont déjà exclus).

Les trois départements français sous régime concordataire risquent de se voir augmenter avec l’ensemble des départements lorrains afin de préserver l’unité régionale.

Il y aurait peut-être une autre solution, c’est de profiter de ce remaniement régional pour affirmer l’unicité laïque sur tout le territoire hexagonal…mais je crois que not’président ne voit pas les choses dans ce sens.

Et ce n’est pas fini…

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Ne nous trompons pas d'argumentaire.

5 Juin 2014, 18:17pm

Publié par Bernardoc

         A Béziers, la commune va offrir, si j’ai bien compris, des tabliers à tous les enfants en maternelle et primaire. Cela ne me paraît pas être une mesure d’extrême droite, contrairement à d’autres arrêtés, comme par exemple l’interdiction de faire sécher le linge aux fenêtres.

         Lorsque notre fille aînée est entrée à l’école maternelle publique du quartier, le « trousseau » contenait un tablier. A l’époque on en trouvait couramment. Neuf ans plus tard, à la même école, il en était toujours de même, sauf qu’il était très difficile de trouver des petits tabliers dans le commerce. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le LP dans lequel je travaillais avait lancé, avec les classes concernées, la fabrication de tels tabliers.

         Pour nous, parents, il n’était pas question de brimade, mais simplement de protection des habits qui risquaient d’être souillés avec certaines activités comme la peinture. De même, au niveau secondaire, pour certaines activités scientifiques, la blouse en coton est obligatoire : là aussi, simple mesure de prudence.

         Et moi-même, prof d’anglais, c’est sans complexe que j’enfilais une blouse en arrivant au boulot ; mes poches de pantalon en ont été reconnaissantes.

         Alors non, il y a d’autres combats à mener qui demandent plus d’engagements que ces tabliers.

Et ce n’est pas fini…

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L'ambiance était rouge.

4 Juin 2014, 17:31pm

Publié par Bernardoc

         Vous en avez entendu parler ? Vous avez bien de la chance, les retraités sont surtout là pour se faire pressurer au profit des grands patrons auxquels on continue de faire des cadeaux. Ça paie d’ailleurs : il n’y a qu’à voir les embauches massives qui font diminuer le chômage et les résultats aux élections : tous les patrons votent à gauche. Oui mais ce sont bien les seuls, et les retraités votent avec leurs pieds.

         Largement plus de 20 000 manifestants hier dans les rues de Paris. Et le choix du lieu de rassemblement était ambitieux : le champ de mars. Si l’on avait été peu, ça se serait remarqué. Mais les photos seront éloquentes.

         C’est qu’il en a fallu du courage aux retraités pour monter à Paris : vendre des foulards pour payer son billet, se lever aux aurores pour prendre le TGV (bienheureux par rapport aux camarades qui sont venus en car), s’engouffrer dans le métro (ça faisait très colo !) et enfin, après s’être restaurés, attendre en piétinant le départ de la marche qui devait nous ramener à la gare Montparnasse.

         Toutes les organisations ayant appelé à cette grande marche de protestation pour la conservation de notre niveau de vie prirent la parole de façon égalitaire, même si, à part la CGT, leur cortège était plutôt symbolique.

         Un grand bravo à notre Jojo landais pour l’animation sans faille de la délégation Aquitaine, par les slogans, les chansons ou les leçons d’histoire.

         Les photos de cette belle journée sous le lien :

https://plus.google.com/photos/112734244000396611033/albums/6021094907650296273?authkey=CMPPxKW58fLErAE

Et ce n’est pas fini…    

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Le Président a tranché.

3 Juin 2014, 00:05am

Publié par Bernardoc

         Ça m’étonnerait que ça le fasse remonter dans les sondages. On se demande qui l’a conseillé…Le battu de Bordeaux, ou bien des ministres ? Lesquels ?

         Lorsque j’étais à l’ENNA de Nantes, il y a quarante ans, les festou-noz étaient très nombreux, et autour du château des ducs de Bretagne il aurait été mal venu de déclarer que Nantes et la Loire-Atlantique n’étaient pas bretonnes. Et ben, not’ président n’a pas compris cela : la Bretagne demeurera amputée et les « Pays de Loire » dont on recherche toujours l’unité, sont maintenus tels quels.

         Il avait été envisagé d’unir Aquitaine et Limousin : ce n’aurait pas été si mal car, lorsque comme moi on est originaire du nord-est de la Dordogne, la proximité de la Haute-Vienne et de la Corrèze, comme la langue locale, font que nous nous tournons davantage vers cette région que vers le Pays Basque, par exemple.

         Unifier l’Alsace et la Moselle : mouais, pourquoi pas ? Mais rattacher simplement la Moselle aurait créé une unité concordataire puisque l’unité de la République n’est pas encore au programme de ce côté-là. Quid des autres départements lorrains ? D’après moi ils auraient bien pu rejoindre Champagne-Ardennes, ce qui aurait permis à la Picardie de rejoindre le Nord-Pas-de-Calais.

         Allez, deux fusions qui tiennent la route : la Normandie et sans doute Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, mais peut-être faudra-t-il trouver un chef-lieu qui ne soit, pour cette dernière, ni Toulouse, ni Montpellier.

         Quant aux départements, je m’apprête à mener le combat pour les sauvegarder.

Et ce n’est pas fini…  

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Pourquoi je vais à Paris demain.

2 Juin 2014, 12:37pm

Publié par Bernardoc

Alors que le pouvoir d’achat des retraités baisse depuis des années, le gouvernement entend geler les pensions jusqu’en octobre 2015. C’est INACCEPTABLE ! Trop de retraités, et particulièrement des femmes, sont en dessous du seuil de pauvreté.

Il annonce d’autres mesures « d’économies » que nous ne pouvons accepter :

  10 milliards « d’économies » pris sur l’assurance maladie : c’est une régression évidente dans l’accès aux soins !

11 milliards « d’économies » sur les autres secteurs de la protection sociale ;

18 milliards « d’économies » sur le fonctionnement de l’Etat et 11 milliards pris sur les collectivités locales : c’est une nouvelle régression des services publics qui impactera l’ensemble de la société (recul des services de proximité, des transports...).

Les réactions négatives à ce plan d’austérité ont permis un infléchissement dérisoire pour les pensions inférieures à 1 200 €.     L’éventuelle revalorisation du niveau de l’inflation au 1 er octobre 2014 est tout à fait insuffisante et n’améliorera pas la situation des retraités concernés.

La retraite n’est pas un privilège ou une prestation sociale. Elle est un droit obtenu par le travail et son niveau est directement le résultat des rémunérations perçues  pendant la vie professionnelle et le nombre d’années cotisées. L’aggravation de la baisse du pouvoir d’achat des retraités ne résoudra en rien les difficultés financières des régimes de retraites, ni ne favorisera le retour de la croissance. Ce sont la création d’emplois, la revalorisation des salaires, l’égalité des salaires des femmes, l’arrêt des exonérations de cotisations, l’élargissement de l’assiette à tous les revenus distribués par les entreprises qui créeront les ressources nécessaires.

La politique accroissant l’austérité appellera d’autres reculs, alimentera la spirale infernale de la baisse de la demande, de la récession, des suppressions d’emplois et des baisses de cotisations... Il est urgent de mettre en place d’autres orientations économiques et budgétaires et un autre partage des richesses. Depuis 1986, les réformes se sont succédé pour durcir les conditions d’obtention de la retraite et réduire le niveau des pensions : passage de 10 à 25 ans pour les salariés du privé, indexation des retraites sur les prix et non sur les salaires, décote, allongement des durées de cotisation... suppression de la demipart supplémentaire aux veufs et veuves, fiscalisation brutale du supplément de 10% pour les retraités ayant eu 3 enfants ou plus et, depuis le 1 er avril 2013, instauration d’une taxe de 0,3% pour les retraités imposables. Cette contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie (CASA) a été  de plus détournée de son affectation.

Refusons toute nouvelle dégradation. Pour nos Organisations, l’heure est à la mobilisation autour de ces revendications principales :

Ø Contre le gel des pensions et retraites ;

Ø Pour l’amélioration du pouvoir d’achat de tous les retraités et le retour à la revalorisation annuelle des pensions et pensions de réversion ;

Ø Pour que la Loi pour l’adaptation de la société au vieillissement soit déposée dès maintenant par le Gouvernement sur le bureau de l’Assemblée nationale, débattue et votée ;  

Ø Pour le développement de services publics de qualité, indispensables à l’ensemble des citoyens (transports, santé, etc...).

Et ce n’est pas fini…

 

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L'ignominie.

1 Juin 2014, 15:46pm

Publié par Bernardoc

         Le maire de Toulon, ancien ministre de la droite républicaine, a proposé de nommer le parvis de la gare : esplanade Nelson MANDELA. Coup de sang des élus nationaux-frontistes (quand on se rappelle l’état dans lequel ils avaient laissé la ville au bout de six ans, ils pourraient au moins être discrets) pour qui ce grand homme était avant tout un terroriste. Honte à eux, ces racistes souteneurs de l’apartheid, qui par contre n’ont jamais considéré que les assassins de l’OAS faisaient partie des terroristes.

         A Bordeaux, lors des cérémonies de la Victoire le 8 mai dernier, une élue de ce parti prétendait aller déposer une gerbe au monument aux morts, de concert avec une élue de droite. Et il a fallu la ferme opposition de Républicains authentiques pour que ces enfants de Pétain ne soient pas autorisés à aller souiller la mémoire de ceux qui s’étaient battus contre l’occupant nazi.

         La vigilance doit être de tous les instants car la tentation de réécrire l’histoire devient de plus en plus prégnante. Ainsi un journaliste de France inter s’était permis de parler de « l’armistice du 8 mai » ; à mon avis sa place serait davantage à commenter les faits divers, le temps qu’il acquiert une culture historique suffisante. De même un guide Gallimard sur l’Espagne parlait de « libération par les troupes nationalistes ».

R E S I S T A N C E !

Et ce n’est pas fini…   

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Qu'il s'en aille !

31 Mai 2014, 06:40am

Publié par Bernardoc

"Je considère qu’on est mal payé", a récemment déclaré l’ancien ministre de la défense Gérard LONGUET dans un article de Publicsenat consacré à de possibles détournements d’argent public par un groupe de sénateur. Selon lui, l’indemnité versée aux parlementaires ne suffit pas à couvrir les frais quotidiens.

A l’instar de son compère député Henri GUAINO, Gérard LONGUET considère que, au vu des frais engendrés par l’exercice de sa fonction, l'indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) que perçoivent les sénateurs pour financer leurs activités politiques n’est pas suffisante.

D’un montant de 72 446 euros par an, (6 037,23 euros nets par mois) l'IRFM n’est pas imposable. En outre les sénateurs touchent des indemnités mensuelles de 7 100 euros brut.

L’élu a par ailleurs confirmé avoir reçu "un jour" un chèque l’Union républicaine du Sénat d’un montant "entre 3000 et 4000 euros" précise- t-il. Toutefois, le sénateur n’a pas su apporter de justification à ce virement : "il n’y avait pas de motivation. Un jour, j’ai reçu un chèque. Quand on est membre de l’UMP au titre de l’URS, on reçoit un chèque", poursuit-il

"Je fais 50 000 à 60 000 km par an dans mon département", explique l’homme politique de 68 ans. "Il y a les frais d'essence. Si vous entretenez une permanence, il y a le loyer, le chauffage. Tout ça prend la quasi-totalité de l'IRFM. C'est sans parler de la double résidence quand on a des responsabilités à Paris". Et tout ça n’est "pas gratuit", conclut-il. D’après planet.fr

Il a pas honte l’ancien d’Occident ? Visiblement il a l’air fatigué ; qu’il prenne sa retraite et je suggère que celle qui lui sera versée soit celle revendiquée par la CGT : 1 700 € nets par mois. Sans rien faire, il devrait bien vivre…ou alors il y aurait une faille dans la justice.

Et ce n’est pas fini…

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L'esperanto au Haillan.

30 Mai 2014, 22:46pm

Publié par Bernardoc

         Pour la deuxième fois en sept ans (ce qui n’est, pour le moins, pas excessif), on a parlé de l’esperanto au Haillan. Ceci s’est produit dans le cadre de la tournée européenne de Miguel Angel GONZALEZ ALFONSO, espérantiste cubain (et ancien prof d’anglais…tiens…tiens…) que nous accueillions à son arrivée de Limoges et avant son départ pour Gujan-Mestras. Son étape girondine se terminera à Galgon, avant de partir pour Montendre (Charente maritime), d’où il rejoindra Amiens avant de visiter le centre de UEA (Universala Esperantista Asocio) à Rotterdam, avec un crochet par l’Allemagne.

         La conférence qu’il présentait était : « Cuba au XXI° siècle, présent et futur ». J’avais sollicité France-Cuba, dont je suis adhérent depuis que j’avais été élu, et dont le siège haillanais autorisait l’utilisation gratuite d’une salle communale, alors qu’Esperanto-Gironde (dont je suis encore le Président) a son siège à Cenon. De plus, c’est une association avec laquelle je me sens bien et notre coopération fut totale. La discussion s’est donc déroulée indifféremment en espagnol ou en esperanto, Claude assurant la traduction espagnole et moi-même celle en esperanto.

         Public réduit en ce jour férié et ensoleillé, mais avide d’en savoir plus sur ce pays qui pâtit depuis plus de cinquante ans du blocus étatsunien.

         Après le mojito, sans lequel une assemblée de France-Cuba ne serait pas terminée, nous avons emmené Miguel dîner sur les quais afin de lui faire profiter des magnifiques jeux de lumière qui embellissent Bordeaux.

         Et aujourd’hui, après avoir fait le tour du Haillan, jusqu’aux Girondins, l’après-midi fut consacrée à une visite rapide de la ville, afin d’inciter notre hôte à revenir, ce qu’il a promis de faire dès l’an prochain. Notre point de départ fut la Bourse du Travail, qui redevient très belle de l’extérieur et dont les trésors internes justifient amplement son classement, puis la Victoire, un crochet par la synagogue avant d’arriver au musée d’Aquitaine. La mairie et la cathédrale nous incitèrent à prendre le tramway jusqu’aux Quinconces (monument aux Girondins) avant de revenir jusqu’au Grand Théâtre et de remonter le cours de l’Intendance jusqu’à la place Gambetta pour photographier quelques mascarons et nous reprîmes le bus. Nous allons bien dormir.

         Trois photos de la conférence :

https://plus.google.com/photos/112734244000396611033/albums/6019322179959032609?authkey=CKrp0puPr5rGWw

Et ce n’est pas fini…

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Ils continuent de sévir.

29 Mai 2014, 09:00am

Publié par Bernardoc

ATTENTION !

J’étais hier à la foire de Bordeaux : le guide du visiteur indiquait parmi les cuisinistes : Milano cucine. Mais à l’endroit indiqué, le stand s’intitule : maiorcucine. Mais ce sont les mêmes arnaqueurs : ne vous laissez pas piéger !

Republication : Depuis hier se tiennent à Bordeaux, au parc des expositions, quatre salons qui ont succédé à Conforexpo. Peut-être avez-vous l’intention de visiter le salon Vivons maison. Si vous avez dans l’idée de vous intéresser aux cuisines, peut-être allez-vous tomber sur les stands de Creaforte ou de Milano cucine. Un seul conseil : FUYEZ !

         Nous en avons été victimes l’an dernier, avec pas moins d’une demi-douzaine de bateleurs pour rabattre le chaland et vous entourlouper avec des promesses mensongères mises en avant pour, soi-disant, vous faire une ristourne. Naïfs, nous y avons cédé et nous avons eu une (belle) cuisine à la date prévue.

         Mais, alors que le prix de ces vendeurs était au moins de 25% plus cher que chez leurs concurrents, nous avons eu la désagréable surprise d’apprendre que les poseurs (un sous-traitant de plus) ne posaient que les meubles et étaient tout à fait incapables de s’occuper des branchements de l’eau, du gaz ou de l’électricité, ce qui augmentait le prix que nous avons payé d’environ 25% supplémentaires.

         Impossible d’entrer en contact avec les représentants de la boutique, contactés pourtant dès le lendemain : aucun retour téléphonique ou électronique.

         De plus, le bon de commande que nous avons signé ne comportait aucun coupon de rétractation ; en effet, dès que le chèque était rédigé, un courrier spécial apportait le chèque à la banque, il était donc débité le jour même ; pareil lors de la livraison.

         Enfin, cerise sur le gâteau, alors que nous réclamions le règlement d’une porte sous évier, on nous réclame une somme supplémentaire pour terminer le boulot.

         Alors, vous l’avez compris : Creaforte (et en tant que Haillanais je suis bien content qu’ils aient quitté la commune) et Milano cucine : mauvaises adresses !

Et ce n’est pas fini… 

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Collecter, Classer, Conserver, Communiquer.

28 Mai 2014, 13:54pm

Publié par Bernardoc

La retraite n’est pas synonyme de retrait dans le militantisme. C’est pour cela que nombre d’entre nous, retraités, nous retrouvons au sein des Instituts d'Histoire Sociale, car nous avons besoin de veiller à transmettre non pas des leçons, mais ce que nous avons vécu, fait ou pas, réussi ou échoué, pour que les expériences servent à l’avenir.

 Faire connaître notre histoire, donner à réfléchir sur nos origines, c’est déjà une justification de la création des IHS…

Si l’on part d’une définition lapidaire de l’Histoire sociale, en disant qu’elle traite du collectif comme tel, c'est-à-dire des classes, de leurs luttes, de leurs organisations, on peut dire que l’Histoire sociale tente de saisir le passé des diverses formations sociales, comme élément des mouvements de l’histoire.

C’est sur ces bases, et dans un souci très pragmatique, que la CGT a décidé de créer en 1982 l’Institut d’Histoire Sociale et le centre confédéral d’archives.

En 1982, la CGT s’apprête à quitter son site historique, la rue Lafayette à Paris, pour aménager Porte de Montreuil, dans un grand complexe qui abritera la confédération, les fédérations, la presse, les organisations sociales.

Le ballet des camions poubelles menace la mémoire des luttes collectives de plus d’un siècle. Et Georges Séguy, qui s'apprêtait à quitter son mandat de secrétaire général de la confédération, a eu conscience du danger. Il était en cela porteur de l’héritage des fondateurs du syndicalisme qui, dès le départ, avaient su mesurer l’importance de la mémoire des faits en fixant dans les statuts des organisations 3 responsabilités premières  : secrétaire général / président, trésorier, archiviste / secrétaire.

Les livres, écrits à la plume, reliés sur toile, reprenant soigneusement les comptes-rendus des débats des organisations constituent un bien précieux, non seulement pour les organisations, mais aussi pour l’histoire (pour comprendre, avancer, progresser).

     Depuis 1982 les IHS-CGT se sont multipliés, à la fois dans les fédérations, mais aussi dans les territoires. Et aujourd’hui, il existe 12 instituts professionnels et 50 instituts territoriaux.

 

Tout Institut se fixe trois objectifs  :

 

1-  Le collectage et le traitement des informations et documents de toute nature.

 

2- La mise en œuvre d’études, de recherches et de larges confrontations.

 

3-  Contribution à l’information, la formation des militants syndicaux.

 

L’actualité nous percute souvent et une transmission des expériences, des réflexions, des travaux du passé ne peut qu’enrichir l’action au présent.

Et ce n’est pas fini…

 

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