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Le blog de Bernard SARLANDIE

Flamenco.

21 Octobre 2013, 18:03pm

Publié par Bernardoc

         Après le concerto d’Aranjuez de l’après-midi, c’était une tout autre sorte de musique qui nous attendait au restaurant Corral de la Moreria : le flamenco. Il s’agissait, paraît-il, du plus célèbre tablao flamenco du monde. Et parmi nos illustres prédécesseurs figurent Marlene DIETRICH, Lauren BACALL, Michael DOUGLAS et Mohamed ALI, entre autres.

Spectacle magique qui se déroula après un excellent repas. D’abord, sur scène, trois musiciens dont une femme et trois chanteurs. Puis soudain une puissante voix venue de la salle se mit à leur répondre : il s’agissait d’Inma RIVERO qui nous saisit d’émotion grâce à son timbre rauque et envoûtant, même si nous n’entendions rien aux paroles. Puis ce fut le tour des danseurs, deux hommes et une femme, Olga PERICET, qui nous firent vibrer par leurs figures à un, deux ou trois.

Un court entracte permit au guitariste Antonio « EL MUŇECO » de nous démontrer son talent, avant que l’ensemble de la troupe ne remonte sur la scène pour le final. Ouah ! Quel beau spectacle !

Et en sortant c’était la cathédrale que nous avions vu sous le soleil de l’après-midi, qui brillait maintenant de tous ses feux.

J’ai pris quelques vidéos, mais je n’arrive pas à les mettre en lien, donc, pas de musique mais juste quelques photos :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/Flamenco?authuser=0&authkey=Gv1sRgCMKKjZOmlOnwQw&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…   

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Le Madrid des Bourbons.

20 Octobre 2013, 08:13am

Publié par Bernardoc

         Balade pédestre dans Madrid au retour d’Aranjuez. Nous partons de l’esplanade située entre le palais royal et la cathédrale de la Almudena. Nous ne visiterons aucun de ces deux monuments imposants, attractions touristiques remarquables. Le style néoclassique est semblable, même si la construction s’est effectuée à deux siècles de distance. Les photos vous montreront ce que nous avons vu.

         Longeant le palais, nous arrivons à la plaza de Oriente. D’un balcon du palais la surplombant, Franco y délivrait ses discours. Avec le retour de la démocratie, elle a été réaménagée, avec de nombreuses statues. Puis nous nous dirigeons, par des petites rues vers la calle Mayor, que nous traversons pour arriver jusqu’à la place du même nom. Mais auparavant nous faisons une courte halte dans l’église de San Miguel, église d’une congrégation de bonnes sœurs. Construite en 1617 par Felipe III, la plaza Mayor n’abrite plus les manifestations officielles comme aux XVII° et XVIII° siècles, mais est devenue, avec tous les restaurants qui la bordent, un haut lieu de fréquentation touristique. L’office du tourisme ne s’y est d’ailleurs pas trompé puisqu’il y a installé ses bureaux. Un grand changement depuis qu’on y faisait des exécutions ou qu’y étaient organisées des corridas. Maintenant, bateleurs et mimes essaient de gagner quelques sous en proposant leurs animations.

         De la plaza Mayor, il n’y a qu’un pas jusqu’à la Puerta del Sol, mais qui mérite un article pour elle toute seule.

         Quelques photos de cette balade sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/MadridBourbons?authuser=0&authkey=Gv1sRgCJ-E3-vDoqr3GQ&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Aranjuez.

19 Octobre 2013, 15:12pm

Publié par Bernardoc

 

         A un peu plus d’une heure de Madrid en car, en direction du sud, c’était la destination de notre quatrième jour de voyage. Trois visites étaient au programme, et nous avons dû nous éparer en plusieurs sous-groupes pour nous rendre dans les trois lieux importants de cette petite ville de 41 000 habitants. Le groupe dans lequel je me trouvais a commencé par la Real Casa del Labrador (la maison royale du laboureur), puis le Palacio Real, pour terminer, regroupés, par la (trop) rapide visite du Museo de las falùas reales.

         Optimistes, nous n’avions pas voulu croire à la pluie, mais elle nous surprit pendant que nous déambulions, croisant de nombreux coureurs à pied, dans le parc arboré de la Casa, arrosé lui aussi, comme Tolède, par le Tage. Nous étions les dix premiers visiteurs de la journée (taille maximum du groupe autorisé), et nous dûmes enfiler des surchaussures afin de ne pas détériorer les sols de cette demeure. Construite par Charles IV à la fin du XVIII° siècle, il s’agit d’un véritable bijou de style néoclassique, conservé en l’état originel, avec de nombreuses statues et mosaïques antiques, le tout dans un écrin de tentures de soie, originaires de France si je ne m’abuse. Bien entendu, il était formellement interdit de photographier à l’intérieur, mais les photos vous montreront l’harmonie générale du bâtiment.

         Ensuite, nous partîmes en car pour visiter le palais royal. Là aussi, profitez des photos extérieures, les seules autorisées. Ce palais est antérieur au bâtiment précédent, puisque sa construction s’étala sur deux siècles à partir du XVI°. Beaucoup moins classique, la décoration du palais n’était pas sans me rappeler celle du Royal Pavilion de Brighton, avec ses successions de salles mauresque (le fumoir), porcelaine ou chinoise. La fin de la visite était beaucoup plus classique avec des expositions d’uniformes ou de robes de mariées.

         Vite, trop vite (pas le temps d’acheter un guide consacré aux merveilles d’Aranjuez), en route pour le musée des barques royales, que nous avons traversé au pas de course pour ne pas être en retard au restaurant. Pas de photos non plus, pourtant certaines étaient de véritables merveilles de décoration et de confort. Elles étaient mues à la rame ou à la perche, mais elles n’avaient pas à affronter de tempête puisque leur lieu de navigation était le Tage, dont la largeur ici n’a rien à voir avec celle qu’il a à Lisbonne, son embouchure.

         Le repas nous attendait dans un restaurant au bord de l’eau : El Rana Verde, où nous eûmes le plaisir d’être servis par quelqu’un de parfaitement francophone, suite à la quinzaine d’années qu’il avait passées dans notre pays.

         En retournant vers le car, nous avons pu remarquer que les amoureux d’ici utilisaient le même symbole que les Parisiens sur le Pont des Arts, en accrochant un cadenas sur la rambarde des ponts.

         Et bien entendu, le retour se fit au son du concerto de Joaquin RODRIGO, qui est enterré à Aranjuez.

         Les photos annoncées sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/Aranjuez?authuser=0&authkey=Gv1sRgCPCXl6TFyseSLQ&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…         

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Tolède.

18 Octobre 2013, 22:37pm

Publié par Bernardoc

         Au sud de Madrid, sur le Tage, Tolède, ville du patrimoine mondial,  se dresse fièrement sur une colline, et l’on peut admirer la ville de l’autre rive, ce que nous avons fait en car, mais que beaucoup d’habitants font à pied. Plusieurs visites prévues avec Maria, une guide locale : la cathédrale, l’Alcazar, l’église Santo Tome et deux synagogues, et ce, rien que pour la matinée. Nous avons zappé l’Alcazar (le grand bâtiment qui domine la ville) par manque de temps (tiens au fait, Gallimard n’a toujours pas accusé réception de mon courriel dans lequel je me disais choqué du terme « délivré » accolé aux troupes nationalistes).

         Tolède est une ville tout en hauteur donc, mais depuis quelques années de nombreuses volées d’escaliers roulant favorisent grandement l’accession à la vieille ville. Nous avons commencé par l’ancien hôpital de Santa Cruz, à l’architecture finement ciselée, et qui abrite maintenant un musée avec des restes archéologiques et quelques toiles du gréco. Ensuite, nous déambulons à pied jusqu’à la cathédrale à la richesse arrogante et avec quelques inventions architecturales remarquables, tel le puits de jour derrière le maître autel.

         Il était temps alors de se restaurer, puis de refaire la grimpette par les escaliers roulants. Et c’est donc l’après-midi que nous visitons les deux antiques synagogues et l’église San Juan de los Reyes, avant d’entreprendre la descente par les petites rues pittoresques jusqu’à un des ponts sur le Tage pour rejoindre notre car qui nous attendait sur l’autre rive.

         Les photos (et je suis content de certaines d’entre elles) sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/Tolede02?authuser=0&authkey=Gv1sRgCI30lv320P-ynQE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…       

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Las Ventas.

17 Octobre 2013, 09:10am

Publié par Bernardoc

         C’est le nom de la plaza de Toros de Madrid. Si on m’avait dit que je prendrais du plaisir à visiter des arènes, je n’y aurais pas cru. Mais c’est peut-être parce qu’il n’y avait pas de toros. Toujours est-il que cette visite terminait notre première demi-journée et nous y fûmes accueillis par Yohann, un jeune Français passionné qui, tout en retraçant l’historique du bâtiment (inauguré en 1931) a tenté de nous faire partager sa passion.

         Ce qui frappe en arrivant, c’est la majesté de la construction en briques roses (tiens, ça me rappelle quelque chose), la vaste esplanade parsemée de diverses statues dont Yohann nous expliquera la signification : il y a un monument dédié au dernier torero mort dans les arènes, mais aussi la statue d’un autre saluant le Docteur FLEMING, dont la pénicilline a sauvé nombre de vies au sortir de la salle d’opération, car il y en a deux au sein des arènes, avec des chirurgiens de garde à chaque fiesta.

         Nous entrons par la grande porte et ce passage est décoré de céramiques, dont une avec le drapeau républicain, alors que sur l’autre côté se trouve la liste des toreros qui sont sortis par la grande porte, ce qui est relativement rare. Le guide nous explique ensuite les trois phases d’une corrida, la variation des prix des places en fonction de leur situation (sol ou sombra), les coussins à louer pour adoucir les gradins, mais qui finiront peut-être sur le sable quand le torero est mauvais. De même, c’est le public qui peut imposer la première oreille, alors que le Président est souverain après, avant que le taureau abattu soit tiré hors de l’arène et mis à disposition des bouchers qui vont le débiter sur place.

         Quelques photos de cette visite sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/LesArenes?authuser=0&authkey=Gv1sRgCNb3m8Cn9dDVJQ&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

          

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19ème UFEO.

16 Octobre 2013, 10:21am

Publié par Bernardoc

         Partir pour mieux grandir ? Un titre qui ne pouvait que m’attirer, car c’est effectivement ce qui a rythmé ma vie, depuis mon premier départ à 15 ans pour un mois seul à Londres jusqu’à nos deux derniers voyages au Vietnam et à Madrid.

« Les apports de la mobilité internationale et de l’éducation interculturelle en débat » : tel était le sous-titre du thème de l’université. Et c’est quelque chose que j’ai essayé de faire vivre au cours de ma carrière professionnelle, que ce soit au cours d’échange de postes avec l’Irlande, d’échanges syndicaux, soit bilatéraux avec le Québec, soit multilatéraux grâce aux programmes européens. Programmes européens et ouverture des collégiens sur des cultures différentes, en accueillant au collège des « assistantes Comenius » venant de pays dont la langue n’était pas enseignée : d’Italie, de Grèce, de Hongrie…

Antoine GODBERT, le directeur de l’agence 2e2f, a, avec son enthousiasme habituel, rappelé toutes les possibilités qu’offre le nouveau programme Erasmus +, alors que différents intervenants régionaux, au cours des tables rondes, comme dans les ateliers, ont pointé les efforts d’accompagnement proposés par la région. Un atelier, dans lequel je n’ai pas participé (je connaissais déjà le début de l’expérience), illustrait l’engagement de nos voisins de Martignas dans le cadre de la coopération décentralisée avec le Sénégal.

J’ai découvert, à table cette fois-ci, que les infirmières en formation partaient elles aussi en stage à l’étranger.

C’est donc avec les forces vives et jeunes que l’on construit un avenir radieux et métissé, et pourquoi pas avec l’esperanto ?

Quelques photos des intervenants sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/20131016UFEO19?authuser=0&authkey=Gv1sRgCLLZ19rZoO77ZQ&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…       

 

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Premier jour à Madrid.

15 Octobre 2013, 19:29pm

Publié par Bernardoc

         Cette fois, contrairement à certains autres voyages, notre hôtel était situé en plein centre-ville, mais les gens au sommeil léger ont beaucoup souffert des bruits nocturnes de la rue. Tito nous avait bien dit qu’on appelait les Madrilènes « les chats » car ils vivaient la nuit. Néanmoins, tout le monde était à l’heure, et ce fut le cas pendant tout le voyage.

Comme la plupart du temps quand on arrive dans la capitale d’un pays, ou simplement dans une grande ville, une visite panoramique en car s’impose. Gaetan, notre guide, aurait dû nous indiquer sur la carte où nous passions, puisque chacun de nous était doté du plan de Madrid. Mais comme il ne l’a pas fait (personne ne lui a demandé) je suis incapable de vous décrire notre circuit. Mais j’ai appris une chose au cours de cette découverte : le roi doit demander au gouvernement l’autorisation d’utiliser les palais royaux dont il ne peut être que locataire éventuel. Quelques photos vous éclaireront sur notre visite qui fut ponctuée par plusieurs arrêts : la place d’Espagne avec la statue de don Quichotte et Sancho Pança, la chapelle où est enterrée Goya (un nom qui parlait à plusieurs d’entre nous, anciens du collège du même nom), puis une visite approfondie des arènes (article à suivre).

         Le déjeuner fut pris à la terrasse de notre hôtel, puis le car nous conduisit jusqu’au musée du Prado, tout proche. Bien entendu, il n’était pas question de tout voir, mais l’eau nous a été mise à la bouche par trois grands peintres : Le Greco avec notamment La Trinité et Le Chevalier à la main sur la poitrine, Velasquez dont nous avons pu admirer Le Triomphe de Bacchus et Les Ménines, un exemple de composition remarquable, sans oublier GOYA, omniprésent, dans trois tableaux de style complètement différent : La Famille de Charles IV, La Maja et Le trois mai.

         Ceux qui voulaient poursuivre la visite le purent, puisque nous rentrions à l’hôtel à pied.

         Les photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/PremierJourAMadrid?authuser=0&authkey=Gv1sRgCNevpYKrlPDPqQE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…    

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Madrid 2013.

14 Octobre 2013, 09:02am

Publié par Bernardoc

         Deux occasions s’offraient à nous pour un voyage à Madrid cette année : le congrès de SAT (Sennacieca Asocio Tutmonda – Association anationaliste mondiale) au mois d’août ou le traditionnel voyage culturel de l’AMOPA en octobre. Nous avons opté pour le deuxième choix.

         Nous voici donc, mardi 1er octobre à 16h30 à l’aéroport de Mérignac, où nous apprenons la triste nouvelle du décès d’un membre de notre association qui se faisait pourtant une joie, avant son hospitalisation, de participer, comme d’habitude à notre voyage annuel. 

         Première surprise, le bagage à main de Rose ne serait pas en cabine mais en soute (l’avion étant minuscule selon l’hôtesse). Et comme d’habitude à Mérignac nos sacs sont trop gros et nous devons les porter à un tapis roulant spécial. Curieux pour un aéroport international, car c’est vraiment le seul dans lequel cela se passe ainsi.

         Vol sans histoire, mais sans rafraîchissement offert, jusqu’à Madrid. Décidément, Ryanair fait des émules ; mais nous nous en étions déjà rendu compte avec Aer Lingus. Nous sommes pris en charge par Tito, notre guide spécialisé dans les accompagnements francophones, et nous arrivons à l’hôtel Victoria, à deux pas de la Puerta del Sol, le point zéro des distances en Espagne.

         Nous dînons ensemble à l’hôtel et nous allons nous installer. Le lendemain, début de nos visites madrilènes.

         Quelques photos de ce début de voyage sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/Depart?authuser=0&authkey=Gv1sRgCIPLl6-3m7LymwE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Légion d'honneur.

13 Octobre 2013, 08:50am

Publié par Bernardoc

         La salle de l’espace culturel de Créon était comble hier matin pour assister à la remise de la légion d’honneur à Jean-Marie DARMIAN. Ce dernier avait en effet invité tous ceux qui l’avaient côtoyé à un moment ou un autre, et ça en faisait du monde. Jean-Marie avait fait les choses en grand, mais ce qui était surprenant, c’était la présence de trois préfets. L’explication nous fut dévoilée par le récipiendaire : Jean-Marc REBIERE, président du Conseil supérieur de l'administration territoriale de l'Etat, était en fait de la même promotion à l’école normale que lui. D’ailleurs, ils étaient nombreux les anciens normaliens pour leur traditionnel repas de promo.

         Faisant fi du protocole, ce préfet a d’ailleurs tutoyé son ancien camarade tout au long de son discours qui a retracé la longue carrière de Jean-Marie au service de différents secteurs de la population, dans le cadre professionnel, mutualiste, syndical, citoyen,…

         La réponse du maire de Créon, qui selon le protocole était censée être courte, dura une bonne quarantaine de minutes, au cours desquelles il évoqua ses maîtres, à commencer par ses parents, jusqu’à ses mentors politiques, sans oublier un hommage appuyé à un grand inspecteur d’académie, Roger SAVAJOLS. Plusieurs fois il dut s’interrompre, terrassé par l’émotion qui le submergeait. Il fut remercié par une longue ovation.

         Lorsque je le félicitai, ce fut l’espéranto qu’il vit à travers moi, souvenir encore vivace de nos congrès du mois de mai. Il a donc eu droit à : « Mi gratulas vin. »

         Au moment du cocktail, je croisai une demi-douzaine de camarades du Parti de Gauche qui, comme moi, étaient venus rendre hommage à cet ami.

         Quelques photos, pas très nettes, sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/20131012LegionJMD?authuser=0&authkey=Gv1sRgCMidy7usqOvGYA&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Un grand moment de vie syndicale.

12 Octobre 2013, 21:24pm

Publié par Bernardoc

         Je veux parler du 58ème congrès de l’Union Départementale de la CGT Gironde. Deux jours et demi de rencontres, de débats, d’argumentations pour faire le bilan des trois dernières années et d’envisager les prochaines années.

         Dans leur diversité, les militants sont tous arrivés à la même conclusion : cela valait-il la peine de changer de Président ? La réponse est oui : il fallait virer Sarkozy. MAIS, devait-on s’attendre à voir se poursuivre la contre-réforme des retraites ? Devait-on s’attendre à voir l’attaque frontale contre les retraités ? Devait-on s’attendre à voir tous ces cadeaux au patronat ? Voici ce qu’on a pu entendre après le rapport introductif très complet de Corinne ; un rapport écrit, fait pour être lu plutôt qu’écouté selon moi, mais j’étais le seul à penser cela.

         Je n’ai pas assisté à l’ensemble des débats, en particulier à la table ronde européenne avec Michael, représentant de la DGB et une représentante des CCOO, puisque je tenais le stand de l’IHS, un des multiples stands qui peuplaient une des salles du palais des congrès, lieux fort propices aux discussions, et pourquoi pas aux achats ou souscriptions.

         Le dernier jour, auquel je n’ai pas assisté pour cause de représentation théâtrale, avait lieu l’élection de la nouvelle commission exécutive départementale, et normalement, après plusieurs années d’absence, la CGT Educ’action devait y faire à nouveau son entrée, ce qui est bien la moindre des choses quand on se réclame de l’interpro.

         Si les échanges furent parfois rudes, c’était quand même la solidarité qui a baigné l’ensemble des débats. C’était seulement le deuxième congrès départemental auquel j’assistais, mais je pense qu’il fera date.

         Quelques photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/20131010CongresUD2013?authuser=0&authkey=Gv1sRgCPfB5M-Imv3jSg&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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