Il en faut pour tous les goûts.
Le dernier mercredi du Haillan accueillait, grâce à Chœurs et musique un duo de musiciens : Vincent PEIRANI à l’accordéon et François SALQUE au violoncelle. L’église du Haillan accueillait un grand nombre de Haillanais, mais également beaucoup de gens extérieurs à la commune, preuve, une fois de plus, que la qualité, surtout à un tarif tout à fait abordable (mais qu’en sera-t-il lorsque la dotation de fonctionnement des communes aura baissé de 30% - c’est pour dans deux ans) attire les foules. Cette réalisation de la présente mandature est vraiment à conserver.
Les deux virtuoses semblaient ne faire qu’un avec leur instrument, tant ce dernier était vraiment le prolongement de leur corps et paraissait un attribut indispensable à leur expression. François, avec ses faux airs de Souchon jeune, mettait tellement d’ardeur à frotter ses cordes, que les crins de son archet n’y résistaient pas. Alors que l’immense Vincent arrivait à danser pour accompagner les notes qu’il tirait de son accordéon.
Mais voilà : leur musique ne m’a pas emballé. En fait, et même s’il ne s’agissait pas du même instrument, je pensais à cette chanson interprétée, entre autres, par MOULOUDJI : Mon pote le gitan, dans laquelle il est question d’« une guitare crasseuse qui vous colle le noir » et qui se termine par : « Toi sacré gitan qui sentait le cafard
Au fond ta musique était pleine d'espoir. » Tout au long du récital je me disais que c’était une musique à surtout ne pas faire écouter à des gens dépressifs, et puis à la fin, le ton a changé et c’était l’image de guinguette ou de cabaret populaire qui m’envahissait, mais avec une sorte de folie tourbillonnante de gens qui voulaient se noyer dans ce mouvement ; donc quand même pas tellement réjouissant.
Je dois avoir été le seul à percevoir ce concert de la sorte, car à la sortie les gens ne tarissaient pas d’éloges. D’où le titre de cette chronique.
Quelques photos sous le lien :
Et ce n’est pas fini…