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Le blog de Bernard SARLANDIE

On a retrouvé le ministre !

17 Octobre 2024, 21:31pm

Publié par Bernardoc

Visite de M. le Ministre de l’ESR à la conférence de l’UNI

 

Samedi 12 octobre dernier, à peine nommé et avant même d’avoir rencontré les représentants des travailleurs et des étudiants, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, M. Hetzel, a participé à la conférence de l’UNI, organisation d’étudiants de droite et d’extrême droite, conférence intitulée « Retrouver la droite, pour que la France reste la France ». Organisation minoritaire (1 élu étudiants sur 11 au CNESER), l'UNI a soutenu la candidature d'Éric Zemmour en 2022.

Cette visite du ministre de l’ESR correspond à son orientation réactionnaire profonde et nous la dénonçons avec force.

La CGT FERC Sup avait réagi vivement au premier communiqué de presse du ministre. Alors que la situation de l’ESR est catastrophique, alors que le budget de l’ESR va être à nouveau amputé, alors que les conditions de travail et d’études se dégradent de jour en jour, « la seule urgence du ministre, sous couvert de « maintien de l’ordre », est de chercher à bâillonner les organisations de travailleurs ou d’étudiants et de les réduire au silence sur la tragédie palestinienne ». Et donc également d’aller flatter ses seuls soutiens dans l’ESR...

Un précédent communiqué posait la question : « il est où le ministre ? ».

Nous connaissons maintenant la réponse : le ministre est à l’UNI.

Et ce n’est pas fini...

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Festival.

13 Octobre 2024, 21:35pm

Publié par Bernardoc

Cet après-midi nous (Les Tamalous) avons participé à notre deuxième festival théâtral, celui de Virelade, intitulé « Aux premières loges », après avoir participé en 2023 aux « Scènes buissonières » à Léognan. Et comme nous sommes bons, n'ayons pas peur de le dire, nous avons obtenu, comme d'habitude, un grand succès, et nous sommes quasiment retenus pour la 4ème édition, l'an prochain. C'est la première fois que nous avons deux spectacles en cours en même temps. Celui que nous avons présenté ce dimanche était tiré du spectacle que nous avions présenté au Haillan et à Salleboeuf l'an dernier.

Le plus récent, que nous avons présenté en juin (miracle!) 2024 à L'Entrepôt et au début du mois à Tresses, nous a été demandé par Saumos (le mois prochain). Nous le présenterons également à Cambes, en février 2025, dans le cadre du festival de Quinsac.

Nous sommes absolument ravis de répondre à ces invitations, d'autant que, contrairement à ce qu'il se passe dans notre ville de résidence, nous n'avons rien à payer, salle et techniciens étant mis gracieusement à notre disposition. Si on nous demandait de payer plus de 1 000 € comme c'est le cas au Haillan, nous ne pourrions pas répondre à toutes les sollicitations.

Autour d'un noyau stable, la troupe se renouvelle partiellement chaque année ; ainsi à la rentrée 2024 nous avons accueilli deux nouvelles comédiennes.

Et ce n'est pas fini...

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Les pédagogies alternatives.

12 Octobre 2024, 08:01am

Publié par Bernardoc

C’était le thème proposé par la bibliothèque du Haillan hier soir, avec le soutien du Monde diplo. L’intervenante était Laurence de Coq. Je ne la connaissais pas et je me posais des questions sur la façon dont elle allait aborder le sujet. Je fus vite rassuré et en fait ce fut une présentation de Montessori et de Freinet et ce qui les opposait, c’est à dire à peu près tout.

Montessori ouvre des écoles privées hors contrat qui coûtent « un demi smic » par mois, ce qui les rend inaccessibles à la majorité de la population. Sa pédagogie consiste à favoriser l’épanouissement individuel, la réussite personnelle, ce qui explique qu’elle ait le vent en poupe dans la « startup neichone ».

A l’opposé, on ne trouvera jamais une école privée qui fonctionne selon la pédagogie Freinet. Ce couple d’instits révolutionnaires ne voyait la réussite individuelle qu’à travers la coopération et la réussite de tous. Elle représente donc un grave danger par rapport au but que nos dirigeants souhaitent atteindre, ce qui explique que l’on fasse tout pour casser les équipes qui travaillent dans ce sens, semant ainsi des graines de possible future contestation.

D’éclairantes interventions dans le public de personnes ayant eu la chance de rencontrer des enseignants « Freinet » au cours de leur scolarité. Donc une belle soirée qui nous a rappelé qu’« enseigner, c’est influencer une vie pour toujours ».

Et ce n’est pas fini...

 

 

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En voie de sous développement ?

11 Octobre 2024, 14:11pm

Publié par Bernardoc

Un pays qui privilégie l’armée au dépens de l’école a-t-il un avenir ? L’école laïque, creuset de notre République sociale, est considérée par nos gouvernants de droite comme une charge, alors qu’il s’agit vraiment d’un investissement nécessaire si l’on veut préserver nos capacités de progrès et de mieux vivre ensemble. C’est dès l’école maternelle que, si les moyens étaient suffisants, la possibilité de réduire les inégalités pourrait se mettre en œuvre, et ce n’est pas un hasard si certaines écoles accueillent les enfants dès deux ans. Or, que prévoit notre premier ministre ? Une suppression de 4 000 postes dans l’enseignement primaire ! C’est peut-être une façon de masquer l’absence de candidats pour ce merveilleux métier, tant dévalorisé, et tant pis pour les pauvres enfants. Ils pourront toujours se tourner vers l’armée, qui les formera d’autant plus facilement qu’on ne leur aura pas permis d’acquérir un esprit critique et autonome. Il me semble que c’est le mouvement anarchiste qui qualifie l’armée d’« école du crime ». Donc le gouvernement a bien choisi son école. Quand va-t-il déclarer la guerre ? A qui ? Car, à quoi bon augmenter démesurément le budget militaire si ce n’est pour faire la guerre ? Il s’agirait alors de dépenses inutiles.

Il paraît que les finances décidées par Macron et gérées par Le Maire pendant sept ans ont conduit à une quasi faillite de notre pays. Mais que remarque-t-on : les dividendes versés aux actionnaires ont crû de façon exponentielle et les cadeaux au patronat n’ont pas diminué, bien au contraire. Il fallait bien récompenser ceux qui ont fait Macron. Alors, comment combler le déficit abyssal ? Eh bien, on ressort les vieilles recettes et on s’en prend aux retraités, car bien entendu on ne va pas trop taxer ceux qui gagnent des milliers d’euros chaque jour en faisant travailler les autres. On ne veut pas les pousser à s’exiler. Mais s’ils se montraient ainsi traîtres à la patrie, on pourrait faire ce qu’on a fait au collabo Louis RENAULT et nationaliser (sans indemnité ni rachat) leurs entreprises. Libres à eux d’aller se reconstruire une fortune ailleurs ?

Comment voulez-vous qu’on reste serein face à ce gouvernement de combat ?

Et ce n’est pas fini...

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Gravelines : une centrale nucléaire face à la montée des eaux

10 Octobre 2024, 16:41pm

Publié par Bernardoc

In l’infolettre de Greenpeace d’octobre 2024

La centrale nucléaire de Gravelines dans les Hauts-de-France est la plus importante d’Europe avec six réacteurs nucléaires (qui auront tous plus de 40 ans l’année prochaine et vont arriver en fin de vie). EDF a l’intention d’y construire deux nouveaux réacteurs de modèle EPR2. Pourtant, la centrale est déjà vulnérable au risque de submersion marine et fluviale. Greenpeace France publie aujourd’hui un rapport pour alerter sur la vulnérabilité du nucléaire face à la montée des eaux : La centrale nucléaire de Gravelines, un château de sable en bord de mer.

Le dérèglement climatique s’aggrave avec des conséquences de plus en plus importantes et fréquentes sur la planète. La commune de Gravelines, exposée à des risques de submersions marines et fluviales, voit sa situation aggravée par la montée des eaux due au changement climatique. Le polder du delta de l’Aa, zone de terre basse entourée de digues, est particulièrement vulnérable aux inondations. Les crues de 1953 et plus récemment de début 2024 rappellent la précarité de cet équilibre hydrologique et impactent les populations locales.

Dans ce contexte, il est impératif que des analyses de risques indépendantes sur les dangers environnementaux exacerbés par le dérèglement climatique soient effectuées et communiquées au public avant d’envisager de nouvelles constructions dans cette région à risque. Car aujourd’hui la majeure partie de la zone autour de la centrale est située sous le niveau de la mer lors des marées les plus hautes.

Greenpeace, dans un rapport publié le 3 octobre, alerte sur la vulnérabilité du territoire de Gravelines face à la montée des eaux, en insistant sur l’urgence d’agir pour protéger cette zone contre des décisions industrielles lourdes de conséquences, notamment la construction de nouveaux réacteurs nucléaires de modèles EPR2.

La centrale actuelle de Gravelines est entourée d’ouvrages de protection (portes étanches, plaques en acier…) qui, en cas de submersion marine ou d’inondations importantes, pourraient l’isoler et la transformer en une sorte d’île. Cela soulève de sérieuses interrogations quant à la capacité d’EDF à maintenir la sûreté nucléaire lors d’épisodes climatiques extrêmes. En effet, combien de temps la sûreté de la centrale de Gravelines peut-elle être assurée si celle-ci devient une île ? Qu’en est-il d’une conjonction d’événements météorologiques extrêmes dans une région déjà soumise à un risque important d’inondations, lui-même aggravé par le dérèglement climatique ? Autant de questions sans réponses dans les documents d’EDF.

Aujourd’hui, dans le cadre de la politique de relance du nucléaire impulsée par Emmanuel MACRON, EDF prévoit de construire deux nouveaux réacteurs nucléaires sur un promontoire de 11 mètres de haut qui sera situé sur un terrain adjacent à la centrale existante : une tour atomique qui, elle aussi, pourrait devenir une île. EDF entretient une opacité concernant la prise en compte de ces risques, notamment dans son dossier des maîtres d’ouvrage (DMO), publié pour la Commission nationale du débat public (CNDP). Pourtant EDF doit fournir les informations nécessaires sur le projet dans le cadre du débat public organisé par la CNDP, censée servir à informer la population locale sur les risques liés au dérèglement climatique, les coûts…Or aujourd’hui dans ces documents, les mesures de sûreté envisagées et leurs référentiels ne sont pas détaillés, les marges de sécurité sont décrétées sans explications et aucune analyse de risque ni aucun calcul ne sont fournis.

La construction de nouveaux réacteurs, en particulier dans une zone déjà fortement nucléarisée comme Gravelines, comporte des risques considérables pour la sûreté. Cette concentration de réacteurs augmente les risques d’incidents graves dans une zone où se situent déjà de nombreux sites industriels classés dangereux (SEVESO).

Construire deux nouveaux réacteurs sur le site de Gravelines, ce n’est pas rendre service à la population. C’est la rendre plus vulnérable. C’est ajouter un nouveau risque nucléaire sur un territoire où la population va devoir lutter contre des inondations et des risques de submersion qui vont devenir de plus en plus importants au fur et à mesure de l’aggravation du dérèglement climatique.

Les centrales nucléaires sont vulnérables au dérèglement climatique et la fuite en avant de la relance nucléaire doit s’arrêter. Aujourd’hui, le projet de construction de deux nouveaux réacteurs à Gravelines mené par EDF en pleine crise climatique, accroît les incertitudes sur la gestion des risques naturels et industriels. Face à cette situation, il est essentiel d’envisager des solutions alternatives plus sûres et durables, avec des politiques énergétiques ambitieuses et justes, en optant pour des modes de vie plus sobres et en développant des énergies renouvelables.

Et ce n’est pas fini...

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Enfance : le Cese alerte sur le désengagement institutionnel

9 Octobre 2024, 10:03am

Publié par Bernardoc

In L’Humanité du 9 octobre 2024

Le Conseil économique, social et environnemental a publié ce mardi un avis sur la protection des mineurs. Il insiste sur la nécessité de renforcer la coordination entre l’État et les départements, auxquels a été déléguée la prise en charge de ce secteur.

C’est une bonne nouvelle : jamais la société civile ne s’est autant préoccupée du sort des enfants. Les lois de 2007, 2016 et 2022 sont venues affirmer et réaffirmer leurs droits. Pourtant, les chiffres restent effarants. Vingt ans. C’est le nombre d’années d’espérance de vie en moins des enfants maltraités. Plus de 2 000 enfants vivent dans la rue, dont 500 de moins de 5 ans, selon le dernier baromètre de l’Unicef. Le Syndicat de la magistrature, lui, révèle que 70 % des juges n’ont pas prononcé de décisions de protection parce qu’ils savaient qu’elles ne seraient pas mises en œuvre. Et il faudrait 38 000 professionnels supplémentaires afin que les structures dédiées à la protection de l’enfance fonctionnent correctement.

Face à ce constat très préoccupant, une commission du Cese a formulé un avis d’alerte de 20 préconisations, présenté au Sénat le 8 octobre. « Nous avons pris acte de la désorganisation institutionnelle, des disparités territoriales, pour s’interroger sur la façon de mieux protéger les enfants », avance d’emblée la rapporteure de l’avis, Élisabeth Tomé-Gertheinrichs. Elle propose de sortir de l’invisibilité statistique et organique en réaffirmant le rôle de l’État, car« décentraliser, ce n’est pas abandonner ».« Nous préconisons que soit élaborée, tous les deux ans, une stratégie interministérielle de prévention et de protection de l’enfance. Elle doit embarquer les 11 ministères et les 33 programmes budgétaires concernés. »

Autre préconisation : les moyens dont disposent les départements et les besoins auxquels ils doivent faire face devraient se corréler autour de critères de péréquation financière. Dans cette contractualisation entre l’État et les départements,« nous devons insister sur la prévention pour mieux repérer les situations à risques ou les dangers avérés », insiste la magistrate Josiane Bigot, corapporteure de l’avis.

Sur le respect des droits de l’enfant, même s’il existe des progrès notables, la France reste régulièrement épinglée par le comité des droits de l’enfant de Genève, en particulier au sujet des mineurs non accompagnés. Il serait intéressant, note Josiane Bigot, de« systématiser la présence d’un avocat spécialisé désigné par le bâtonnier en qui l’enfant aurait toute confiance ». Par ailleurs, même si, avec la loi de 2022, la prise en charge des jeunes majeurs s’est améliorée, ceux-ci doivent pouvoir sortir du dispositif en étant réellement accompagnés par les départements. Des contrôles, menés par l’inspection générale des affaires sociales (Igas) devraient être instaurés. De même, il serait opportun qu’une autorité indépendante vérifie à tout moment comment les enfants sont pris en charge.

Enfin, la question épineuse des professionnels de la protection de l’enfance doit être une priorité. « Aujourd’hui, 71 % des établissements médicaux sociaux ont des problèmes de recrutement », alerte Élisabeth Tomé-Gertheinrichs. La reconnaissance du métier passe par la revalorisation des salaires, la normalisation des conditions de travail, et un meilleur accompagnement des carrières. Alors que le gouvernement entend réduire les dépenses publiques, Élisabeth Tomé-Gertheinrichs interroge :« Qui irait dire que la variable d’ajustement doit être la protection de l’enfance ? »

Et ce n’est pas fini...

 

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Les fonctionnaires davantage exposés à la violence

8 Octobre 2024, 10:53am

Publié par Bernardoc

In Alternatives économiques d’octobre 2024

Les agents de la fonction publique sont plus souvent victimes de violence dans le cadre de leur métier que ceux du privé, nous apprend une publication du ministère de la Fonction publique à partir de l'enquête Vécu et ressenti en matière de sécurité (VRS) du ministère de l'Intérieur.

En 2021, 14 % des agents de la fonction publique en ont été victimes, contre 12 % des salariés du privé. Cela, que les violences aient lieu en contexte professionnel ou dans la vie personnelle (foyer, loisirs, vie associative…). Ces violences sont d'abord des injures, mais aussi du harcèlement moral et des violences sexuelles, que celles-ci soient physiques (agression sexuelle, viol ou tentative de viol) ou non (exhibition sexuelle, harcèlement sexuel…).

Hors violences conjugales, précise l'étude suggérant ainsi que leur prise en compte ferait fortement changer ces ratios, ces violences ont lieu dans 45 % des cas dans un cadre professionnel pour les agents publics, contre 33 % pour les salariés du privé.

Dans tous les cas, les agents et salariés en contact avec le public sont surreprésentés parmi les victimes en contexte professionnel. Dans la fonction publique, 93 % des atteintes sont subies par des agents en contact avec le public alors que ces derniers ne représentent que 84 % des agents. Dans le secteur privé, 76 % des salariés en contact avec le public sont concernés, alors qu'ils ne représentent que 62 % des employés.

Dans ce contexte professionnel, les policiers, militaires et pompiers sont les premiers concernés : particulièrement exposés aux menaces et aux injures, ils représentent 5 % des agents de la fonction publique mais 19 % des victimations ayant eu lieu dans le contexte professionnel. Je suis étonné qu’on ne mentionne pas les personnels de l’Éducation nationale.

Les professions intermédiaires de la santé et du travail social viennent juste après : 11 % des agents publics exercent ces professions mais ils et elles subissent 17 % des atteintes en contexte professionnel.

Et ce n’est pas fini...

 

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Le niveau de vie des retraités est plus élevé que celui du reste de la population française

7 Octobre 2024, 11:05am

Publié par Bernardoc

Ce titre de France info me fait bondir. Il faut dire qu’il s’appuie sur un « cabinet de conseil économique » (vous savez, McKinsey & Co). Mais il serait temps que ces gens grassement payés pour leurs « conseils » redescendent un peu sur terre et discutent avec des retraités qui ont perdu beaucoup de pouvoir d’achat depuis 15 ans (ma durée de retraite à ce jour).

Ce n’est pas la première fois qu’on nous attaque via nos pensions. Quelle perte de pouvoir d’achat perdue en 6 mois ? Et mon épouse va devoir attendre encore un peu avant de voir sa pension se rapprocher de la fabuleuse somme de 1 000 €...En revanche, l’augmentation de 20 % de la CSG décidée par le gouvernement Macron/Philippe n’a toujours pas été compensée et m’a conduit à réduire de moitié les dons que je faisais habituellement aux ONG.

Il paraît que nous avons du patrimoine. On a supprimé la taxe d’habitation (baisse d’impôt), mettant en péril les finances communales. Résultat, les taxes foncières explosent car il faut bien compenser le manque à gagner si l’on veut continuer à fournir les services publics indispensables à la population.

Il paraît qu’on a fini de rembourser nos emprunts de propriétaire, mais notre patrimoine, il faut l’entretenir et les travaux représentent bien l’équivalent d’un loyer ou d’un remboursement de prêt. Et comme notre pension est inférieure à notre dernier traitement, l’importance financière est plus grande.

Les mutuelles coûtent plus cher aux retraités, ce qui conduit certains à ne plus en avoir et à se priver de soins.

J’ai écrit aux premiers quatre ministres de la culture macronistes en leur expliquant que si nous avions plus de temps, nous avions moins de sous et étions contraints également de nous priver de sorties culturelles. Seule l’avant-dernière m’a répondu qu’il n’était pas question d’établir un tarif « vieux ».

Alors, n’en déplaise à la France de droite, NON, les retraités ne sont pas des nantis !

Et ce n’est pas fini...

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Mans de Breish

6 Octobre 2024, 18:18pm

Publié par Bernardoc

Depuis 13 ans, au mois d’octobre, se déroule Le Mascaret, le festival occitan de Bordeaux et de la Gironde. Il propose conférences, musique, théâtre, films, marché,...J’essaie chaque année de participer à au moins une des activités proposées. Cette année nous avons commencé, Rose, Maeva et moi, par le concert de Mans de Breish, un chanteur de Carcassonne dont les anciens titres (ceux d’il y a 50 ans) font partie de ma sélection enregistrée pour la voiture.

Nous étions bien peu au Théâtre du Pont tournant : une vingtaine de personnes seulement. Eh bien les absents ont eu tort. Utilisant l’humour ou l’ironie, mais toujours avec beaucoup de simplicité, le chanteur nous a présenté un tour de chant très habilement construit, mêlant anciens et nouveaux titres. Los carboniers de La Sala (les mineurs de Decazeville) apparut en troisième position au milieu de poèmes de Joan BODON mis en musique.

Le chanteur nous révéla d’autres facettes de son talent : une chanson écrite sur une musique de Django REINHARDT, et un hommage rendu à un groupe qui l’a incité à chanter : Les Beatles avec une interprétation magistrale de Yesterday, dont la traduction occitane collait parfaitement au texte original.

Il manquait une chanson, Volem viure al païs ; ce fut l’objet du rappel.

Et ce n’est pas fini...

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Rapport Bozio-Wasmer : il faut sortir du cercle vicieux des exonérations de cotisations sociales

5 Octobre 2024, 09:18am

Publié par Bernardoc

La remise du rapport “Les politiques d’exonérations de cotisations sociales : une inflexion nécessaire” doit être l’occasion de l’ouverture d’un grand débat démocratique sur les dispositifs sociaux et fiscaux d’aides publiques aux entreprises privées. Ce débat devra traiter de la nécessaire sortie du cercle vicieux des exonérations de cotisations sociales.

Alors que la conférence sociale a eu lieu il y a un an, en octobre 2023, ce rapport en est, à date, le seul débouché. S'il permet de faire la transparence à la fois sur les enjeux pour les finances publiques et l'autonomie financière de la Sécurité sociale, il évoque aussi l'effet de trappe à bas salaire du fait de la concentration des exonérations sur les plus bas salaires : plus les salaires sont bas, plus les exonérations de cotisations aux entreprises sont hautes. Pourtant, il n'apporte pas de réponses crédibles à cette problématique et n'aura pas été le grand rendez-vous du débat public que la CGT a demandé tout au long de la mission.

Néanmoins, pour la première fois depuis 30 longues années d’empilement de dispositifs d’exonérations de cotisations, un rapport commandé par le gouvernement reconnaît que ”les politiques d’allègements de cotisation peuvent avoir conduit à une sur-spécialisation dans certains types d’emplois ou de secteurs à bas salaires, au détriment d’autres à plus forte valeur ajoutée voire exportateurs qui auraient ainsi pu être pénalisés” et donc au travail low-cost ce qui participe à la désindustrialisation. Il était temps que le débat de la hausse de cotisations soit mis à l’ordre du jour : le scénario principal du rapport convient ainsi qu’il faut relever les cotisations autour du SMIC et au-dessus de 2 fois le SMIC…Ces pistes ne suffiront pas, d’autant plus qu’il s’agit d’une proposition à budget constant qui déplace ces baisses d'exonérations des plus bas salaires et les plus hauts sur les salaires autour de 1,6 fois le SMIC, mais appuient les propositions CGT pour sortir les entreprises de leur addiction aux exonérations de cotisations, de la sous-traitance en cascade et des bas salaires.

La CGT alerte sur certaines propositions du rapport qui risquent de segmenter les cotisations sociales, de faire basculer le financement de la Sécurité sociale vers l'impôt, et donc conduire à l'ouverture de marchés pour les fonds assurantiels privés qui affaibliront encore plus notre système de protection sociale. De même nous alertons sur une quelconque velléité de différencier les cotisations sociales en fonction de l'âge des salariés : pour les moins de 26 ans nous ne voulons pas de sous salaire ni en net, ni en brut !

L’urgence salariale est toujours présente ! Pour que l’on puisse enfin vivre de son travail, il faut augmenter tous les salaires et porter le SMIC à 2000€ brut, indexer les salaires sur les prix, imposer des minimas salariaux par niveau de qualification et contraindre les branches à ce que leurs minimas conventionnels respectent le SMIC. Il faut enfin, et c’est l’enjeu de ce débat que la CGT exige depuis de nombreux mois, sortir des exonérations de cotisations sociales… L’heure n’est plus au diagnostic, elle est à l’application de ces propositions CGT.

Et ce n’est pas fini...

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