Ca ne s'est pas améiloré depuis 4 ans !
Toujours aucune action chez nous ; l'élu qui devait s'en occuper il y a 6 ans ne fait plus partie de l'équipe.
Et ce n'est pas fini...
Pour éviter d'avoir à me répéter, notes en vrac d'un retraité, incorrigible militant.
Toujours aucune action chez nous ; l'élu qui devait s'en occuper il y a 6 ans ne fait plus partie de l'équipe.
Et ce n'est pas fini...
LIBERTE
EGALITE
FRATERNITE
Vive la République
LAIQUE !
Et ce n'est pas fini...
En attendant la suite de la Sardaigne, puis Avignon et Paris, un clin d'oeil en souvenir de mes voyages helléniques.
Et ce n'est pas fini...
La Sardaigne n'a cessé d'être envahie au cours des siècles. Il y a une vingtaine d'années, j'ai eu l'occasion de faire un stage dans le sud-ouest de l'île, à Iglesias, qui n'est pas vraiment un nom à consonance italienne. Et dans cette ville du nord-ouest, Alghero, ce sont les catalans qui ont laissé des traces, toujours vivantes d'ailleurs ne serait-ce que dans les couleurs et dans les noms de rues.
Le Routard décrit la ville comme un mélange de St Malo et d'Essaouira ; bien vu, je confirme. Mais c'est aussi la ville du corail, omniprésent dans toutes les boutiques. Elle fut fondée au XII° siècle par la même famille (les Doria) qui avait également créé Castelsardo. Nos déambulations dans la vieille ville, après l'indispensable promenade sur les remparts, nous ont conduits jusqu'à l'imposante cathédrale di Santa Maria et son campanile octogonal.
Avant le « temps libre » pour prendre un capuccino et faire quelques achats, nous avions également visité le « complesso monumentale San Francesco », église gothico-catalane de la fin du XV° siècle et son cloître aux 22 colonnes et à arcades rondes.
Plusieurs vélos sont beaucoup plus récents : le 100ème Giro était parti d'Alghero !
Une ville dans laquelle on aurait aimé flâner un peu plus longtemps, mais les horaires d'ouverture de la nécropole d'Anghelu Ruju commandaient notre départ.
Et ce n'est pas fini...
Après notre repas typique et fort bien organisé à la ferme auberge, nous regrimpons dans le car, direction Porto Torres. Une belle route côtière va nous va nous y conduire. Rien de bien particulier dans cette cité reliée à Toulon par ferry, mais la plus grande (59 mètres de long, 17 mètres de large) et la plus ancienne (XI° siècle) église romane de Sardaigne : la basilica di San Gavino. Un des aspects les plus remarquables est l'absence de façade car une abside se dresse à chaque extrémité du monument. On y pénètre donc par une porte sur le côté.
A l'extérieur, quatre colonnes isolées (récupérées) ajoutent à l'aspect surprenant de l'édifice.
Effectivement, le bâtiment est imposant. Il fallait bien cela pour honorer Gavinius, un soldat romain envoyé pour exécuter deux prêtres ; résultat, c'est lui qui fut converti et tous les trois furent donc décapités en 304. leurs reliques furent trouvées (?!) au XVII° siècle ; c'est alors qu'on construisit la crypte (aussi grande que l'église) pour les abriter.
Lorsque nous la visitâmes un chœur était en train de répéter, nous nous nous sommes donc faits très discrets, et nous avons pu vérifier l'excellente acoustique du lieu.
Notre voyage reprit ensuite jusqu'à la banlieue d'Alghero, à l'hôtel Corte Rosada, situé dans une pinède au bord de mer, dotée d'une piscine et d'un jacuzzi : il y a pire comme punition !
Et ce n'est pas fini...
Je parle de nos gouvernants. Pourtant, André BRUNEEL, député communiste du nord, a fait une brillantissime intervention à l'assemblée cette après-midi. Il a rappelé toutes les revendication de la France qui n'en peut plus et crève alors que les profits capitalistes suffiraient à payer nos retraites pendant une vingtaine d'années.
Le ciel était clément à Bordeaux aujourd'hui et nous n'avons pas eu besoin d'imper ou de parapluie. Nous étions plusieurs milliers (Sud ouest parle de 4 000, je vous laisse le soin de réajuster). Un peu de dépit de voir que les retraités étaient plus nombreux aujourd'hui que le 1er ; peut-être faudra-t-il enfin se poser la question de ces journées à répétition plutôt qu'une semaine (à minima) tous ensemble ? Surtout que les slogans ont quasiment disparu, quant à L'Internationale, ce beau chant d'espoir, je pense que les gens ne la connaissent plus. Espérons au moins que la population aura lu les tracts appelant à la manif en précisant les revendications.
Enfin, bon, c'est pas gagné : l'avenir s'annonce sombre.
Et ce n'est pas fini...
Entre Tiempo Pausania et Castelsardo, nous avons traversé la valéée de la lune : immenses blocs de granit entourés d'un maquis touffu dont l'érosion dessine différentes sculptures, la plus connue étant sans conteste le rocher de l'éléphant, juste à la sortie de la vallée, avant d'arriver à Castelsardo. Difficile de faire une photo du rocher seul et des cavités à sa base, anciennes sépultures, tant les gens se pressent autour.
Notre car ne pouvait monter à l'assaut de la vieille ville de Castelsardo, et nous dûmes prendre une navette pour nous éviter quelques centaines de marches.
Cette petite ville perchée sur un promontoire d'origine volcanique n'était pas sans me rappeler Erice en Sicile. Le château des Doria, construit au XII° siècle, domine la ville. Il est maintenant transformé en musée de la vannerie et du tressage méditerranéen ( y compris des bateaux qui ressemblent à s'y méprendre au Kon-tiki) et abrite également quelques machines de guerre ou armures du Moyen Age. Nous avons eu droit à un récital sarde de la part de Luigi au-dessus du puits du château.
En redescendant par les ruelles en escaliers de la vieille ville, nous avons pu nous rendre compte que l'activité tressage est encore bien vivante, mais pour combien de temps ? Les tresseuses n'étaient pas dans leur prime jeunesse.
Un repas nous attendait ensuite dans une ferme-auberge (agriturismo).
Et ce n'est pas fini...
Valises bouclées, ce soir nous dormirons à Alghero. Première étape : Tempio Pausania que nous atteindrons après une traversée de forêts de chênes-liège, industrie de la région, qui n'est pas sans rappeler ce que nous avions vu au Portugal.
Située dans l'arrière-pays, cette deuxième ville importante de la Gallura est construite toute en granit, une autre des richesses de la région. Fondée par les Romains, cette ville se développa au Moyen Age et accueillit avec bonheur le chemin de fer en 1930.
Elle s'étend autour de deux places : celle de la mairie et celle des trois églises : la cattedrale di San Pietro, l'oratoire de Santa Croce et celui del Rosario. A l'intérieur, une croix avec une échelle de chaque côté, destinées à descendre le christ de la croix, et des bras articulés qui permettaient de les mettre le long du corps pour le transport lors des processions. Nous verrons la croix encadrée d'échelles au moins une autre fois.
Nous sommes arrivés à Tempio Pausania dans une ville encore endormie, mais Luigi a fait ouvrir une boutique de liège ce qui a permis divers achats en cette matière, chapeaux, casquettes, boucles d'oreille,...
En déambulant dans les rues désertes, nous avons pu découvrir une intéressante expo-photo (temporaire?) sur les anciens métiers.
Après la pause technique capuccino, nous rembarquons direction Castelsardo via la vallée de la lune.
Et ce n'est pas fini...
Le mardi 5 octobre 2021
MOBILISÉS par la GRÈVE et la MANIFESTATION
À Bordeaux à partir de 11h30, place de la République
OO Pour un avenir meilleur ;
OO Stop à la distribution d’argent public au capital sans contrepartie sociale et environnementale ;
OO Stop aux attaques des conditions salariales et de travail des salariés ;
OO Pour une véritable justice sociale ;
OO Gagnons une autre répartition des richesses ;
OO Gagnons l’augmentation des salaires, gagnons un smic à 2000 euros mensuel ;
OO Gagnons les 32h hebdomadaires sans perte de salaire ;
OOGagnons une autre logique économique afin de créer les emplois et répondre aux besoins de la population par une reconquête des services publics et de l’industrie.
Et ce n'est pas fini...
On aurait pu être un peu plus ; est-on crédible dans nos revendications portées par si peu ? Et dire que la manifestation a été appelée par 9 organisations ! Il ne pleuvait pas, il ne faisait pas trop froid, un pique-nique en commun était prévu...Les gens en ont peut-être assez de ces journées ponctuelles qui ne débouchent sur rien. Espérons que mardi 5, nous serons plus nombreux dans la manif interprofessionnelle.
Nous avons commencé par un rassemblement pour soutenir la délégation reçue en préfecture, puis nous nous sommes rendus en cortège jusqu'à la place Gambetta où le compte-rendu de l'entretien nous a été restitué : comme d'habitude, les fonctionnaires ont écouté nos quatre délégués qui ont rappelé nos revendications (voir plus haut dans le blog), ont acquiescé et ont promis de les transmettre à qui de droit.
Nous n'avons pas déparé la place en pique-niquant, celle-ci étant régulièrement occupée par des person.ne.s de tous âges y prenant leur repas de midi sur le pouce.
Ensuite, chacun s'est dirigé vers le Grand Théâtre où de nouvelles prises de paroles ont eu lieu, et un mot d'ordre rigolo a fusé en direction du grand hôtel : « Les cossus au balcon ! ».
Je suis parti au bout d'une vingtaine de minutes, estimant avoir fait mon devoir de militant.
A mardi.
Et ce n'est pas fini...