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Le blog de Bernard SARLANDIE

Fonctionnaires : hausse des arrêts maladie en dépit du jour de carence

13 Septembre 2021, 10:44am

Publié par Bernardoc

« En cinq ans, le nombre de jours d'arrêt a crû de 21 % dans les trois fonctions publiques, selon un rapport de la Cour des comptes publié jeudi. »

Des fainéants les fonctionnaires ? Si l'on en croit le rapport de la Cour des comptes, c'est loin d'être le cas ; mais ça, on le savait déjà. Si l'on accepte de passer des concours qui, à diplôme égal, mènent à une carrière bien moins rémunérée que dans le privé, c'est que nous avons le sens du service public et d'oeuvrer au bien-être de nos concitoyens.

Nos gouvernants, qui n'ont qu'un but, obéir aux directives européennes (sauf pour l'armée !) de destruction de services publics dont nous avions tout lieu d'être fiers, par une mise en concurrence « libre et non faussée » (tu parles!) se plaisent à dévaloriser les fonctionnaires.

La mise en place du jour de carence (jamais pris en charge par l'administration, contrairement à ce qu'il se passe dans certaines entreprises) était censée favoriser la présence au travail, même en cas de maladie. C'est raté ! Lorsqu'ils sont malades et qu'ils n'en peuvent plus, les fonctionnaires préfèrent s'arrêter, quittes à perdre un jour de salaire, plutôt que de produire un service de mauvaise qualité. Et si le nombre d'arrêts maladie a augmenté à ce point, il n'est pas difficile d'en trouver la cause : la charge de travail a augmenté (avec le point d'indice gelé depuis des années) du fait de la suppression de postes, d'où une fatigue supplémentaire.

Mais peut-être cette réflexion est-elle trop inspirée par le syndicalisme pour n'être pas combattue par ceux qui sont encore pour quelques mois au gouvernement.

Et ce n'est pas fini...

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Une rentrée tristounette.

12 Septembre 2021, 11:24am

Publié par Bernardoc

Hier soir, comme tous les deuxièmes samedis de septembre et une semaine après le forum des associations, avait lieu « Le Haillan est dans la place », traditionnelle fête de rentrée. Outre les différentes animations pour tous les âges, ce qui fait la force de cette fête, c'est la présence de nombreuses associations haillanaises, qui y voient l'occasion de renforcer leurs finances en proposant différents produits, la plupart du temps alimentaires, qui sont dégustés sur place dans une ambiance conviviale sur les tables mises en place par les services municipaux.

Or, hier soir, il manquait trois piliers importants de cette manifestation : le CTL, les Amis de la pelote basque et l'association France-Cuba dont le stand est habituellement très fréquenté pour ses mojitos. Après le décès de son président et la pandémie, cette dernière devrait se relancer et retrouver sa place dès l'an prochain. 1001 couleurs n'avait pas prévu que son punch aurait tant de succès.

Pourquoi l'absence des deux gros stands de restauration ? La peur de subir des pertes une nouvelle fois, après les annulations dues au covid ou aux orages ? C'est possible. La crainte d'un manque de chalands, freinés par l'obligation du passe sanitaire ? Peut-être.

Un qui ne s'est pas plaint, c'est le basket, qui a vu une immense queue devant sa tente qui proposait des sandwiches chauds.

Attendons l'année prochaine pour retrouver l'ambiance habituelle, même si notre fille et notre petite-fille ont apprécié cette soirée.

Et ce n'est pas fini...

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AESH, vous avez dit AESH ?

11 Septembre 2021, 11:11am

Publié par Bernardoc

Accompagnant d’Élève en Situation de Handicap lorsqu'on développe l'acronyme.

Hier soir sur France inter, il y avait une émission édifiante concernant ces personnes absolument indispensables lorsque l'on parle d' »école inclusive ».

Face à une ministre, madame Cluzel, en grande difficulté, j'ai admiré le calme de la camarade de la CGT ainsi que celui de la présidente de l'ADAPEI de Loire-atlantique ; la première décrivait la passion pour leur métier de ses collègues, presque toujours féminines, mais souvent contraintes de démissionner pour trouver un métier qui leur permette de joindre les deux bouts sans avoir recours aux distributions alimentaires ; la seconde indiquait que les associations étaient prêtes à s'engager...sous réserve de financement.

Les témoignages des auditrices allaient tous dans le même sens : calmes, passionnées par leur métier, mais déplorant les conditions de travail qui empiraient d'année en année. La ministre répondait qu'il y avait de l'amélioration en insistant sur les PIAL (Pôles Inclusifs d'Accompagnement personnalisés), alors qu'il s'agit justement du système que contestent ceux qui doivent l'affronter, élèves, parents ou AESH.

Lorsque je représentais (avec d'autres) la CGT au Conseil Départemental de la Citoyenneté et de l'Autonomie (CDCA), j'avais tenté d'animer une commission « Éducation -Formation » que j'avais abandonnée devant le refus du Conseil Départemental de prendre en charge les quelques frais que cela occasionnait. Mais avant nous avions eu le temps de rencontrer l'Inspecteur en charge du handicap, qui nous avait tenu un discours similaire à celui de la ministre hier soir.

Le combat est loin d'être terminé pour obtenir un statut et une véritable formation qui aille bien au-delà de 60 heures, pour les AESH au sein du Ministère de l'Education Nationale.

Et ce n'est pas fini...

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Vers un rebond de la mobilité étudiante en Europe.

10 Septembre 2021, 15:43pm

Publié par Bernardoc

Voici une excellente nouvelle que nous annonce lacroix.fr aujourd'hui. Angliciste de formation, j'ai pu bénéficier de deux fois un an en Angleterre, dans deux endroits et deux écoles totalement différentes, grammar school rurale et secondary modern urbaine. Entre ces deux moments, le Royaume uni avait changé sa monnaie et était passé au système décimal.

Professionnellement, après avoir, enseigné au Ghana, en Irlande et en Polynésie, j'ai participé à des stages européens au Portugal, en Allemagne et en Sardaigne. Et je me suis toujours efforcé de faire appel à des étudiants étrangers, en fait ce fut toujours des étudiantes, que leur langue maternelle fut enseignée ou non dans les établissements que je dirigeais. C'est ainsi que nous avons accueilli une Espagnole, une Italienne, une Hongroise et une Grecque.

Je pense que ce fut une expérience fort enrichissante (spirituellement) pour elles : leur participation à la vie du collège, l'aide à la préparation d'un projet européen, leur intégration dans la vie locale, bien sûr une meilleure connaissance de notre langue, la découverte en direct de notre mode de vie, tout cela ne pouvait que contribuer à l'ouverture de leur esprit et à la construction d'une fraternité européenne dans la paix.

Mon seul regret, alors que Le Haillan avait un jumelage avec l'Angleterre, commencé par l'intermédiaire du collège, mes tentatives de relancer les échanges se sont soldées par une fin de non recevoir de la part de nos « partenaires », et c'est avec les Pays-Bas que nos élèves ont pu faire un échange en utilisant la langue anglaise.

Et ce n'est pas fini...

 

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Quel est le coupable ?

9 Septembre 2021, 14:08pm

Publié par Bernardoc

Depuis quelque temps, je suis agressé sur mon téléphone mobile pour au moins deux choses : mutuelle et énergie. Avant ce n'était que sur le téléphone fixe que je ne décroche plus maintenant ; je me contente de faire le 3103 après pour voir s'il y a un message, auquel cas je rappelle immédiatement. Mais bien souvent cet appel ne laisse aucune trace ; il y a pourtant un numéro qui s'affiche ; comment se fait-ce ? Comme il existe un « dark internet », existe-t-il une « dark téléphonie » ? Mystère.

Donc concernant la mutuelle, certains connaissent le milieu dont ils parlent, et lorsque je dis que je suis adhérent de la Mgen depuis 1969, ils me félicitent et raccrochent. D'autres n'y connaissent rien et essaient de se raccrocher à leur fiche pour me débiter leur salade, mais on n'est pas sur le même plan : ils me parlent gros sous et je leur parle solidarité. Finalement je les envoie paître sans être sûr qu'ils m'aient compris.

Hier, c'était une offre concernant l'électricité : je lui parle des Jours heureux, du Conseil National de la Résistance, du ministre communiste Marcel PAUL, de la nécessité de renationaliser (je ne dis pas sans indemnité ni rachat car elle n'aurait pas compris) et comme nous parlions tous les deux en même temps, elle en lisant son papier (je ne sais pas dans quel pays) et moi en argumentant, j'ai fini par raccrocher en disant que je bloquais son numéro. Donc, un importun en moins.

J'en reviens donc à ma question, qui a vendu mon numéro de mobile à des entreprises commerciales sans m'en avoir demandé l'autorisation ?

Et bloctel est d'une totale inefficacité sur l'une ou l'autre ligne.

Et ce n'est pas fini...

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« Ces parents qui pourrissent la vie des profs. »

8 Septembre 2021, 14:25pm

Publié par Bernardoc

C'était le titre d'un article de marianne.fr hier.

Heureusement qu'il ne faut pas généraliser, mais hélas, cela arrive. Dans le dernier établissement que j'ai dirigé avant de prendre ma retraite, plusieurs fois certains collègues qui avaient fait une remarque dans le carnet de correspondance de l'élève venaient me montrer la réponse peu amène, à la limite de la courtoisie, pour ne pas dire insultante, des parents. Au bout de la troisième occurrence j'ai préparé une circulaire ; seules la date et ma signature étaient manuscrites, ainsi que le nom et la classe de l'élève.

Cette circulaire disait en substance que, si les parents étaient en désaccord avec nos méthodes éducatives, ils pouvaient changer leur enfant de collège et que je ferai tout pour les aider à obtenir cette nouvelle affectation. Cela suffisait à les ramener à des rapports moins agressifs.

Ils avaient également remarqué que je leur donnais toute la place qui leur était dévolue en conseil de classe, comme aux délégués élèves, et pas seulement cinq minutes à la fin parce qu'il y avait un autre conseil à la suite. C'était parfois difficile, car certains parents n'étaient intéressés que par leur enfant et une année j'avais dû prévenir le conseil local de parents d'élèves que je n'accepterai pas un de leur délégués l'année suivante pour cause de propos déplacés.

En fait il faut que chacun apprenne à ne pas avoir peur de l'autre. Une formation des délégués élèves qui associerait tous les membres de la communauté éducative pourrait servir à (re)tisser des liens trop souvent distendus.

Et ce n'est pas fini...

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Changement climatique: les salins d'Hyères font sauter les digues et s'adaptent à la montée des eaux.

7 Septembre 2021, 11:31am

Publié par Bernardoc

In geo.fr du 6 septembre 2021

Sur la touristique Côte d'Azur, les Vieux-Salins d'Hyères, dernière zone humide entre la Camargue et l'Italie, ont fait sauter deux kilomètres de rochers artificiels et choisi de laisser la mer faire. Très vite, une plage s'est redessinée et tout un écosystème avec. On y trouve même encore des naturistes !

Ce projet de "renaturation", baptisé Adapto, est expérimenté dans neuf autres sites en France afin de trouver des solutions fondées sur la nature pour s'adapter au changement climatique, un des thèmes du congrès mondial de l'Union internationale de conservation de la nature (UICN) qui se tient à Marseille jusqu'au 11 septembre.

Dans cette station balnéaire ultra-touristique du Sud-Est de la France connue pour ses joyaux insulaires de Porquerolles et Port-Cros, il n'a pas été simple d'expliquer qu'il vaudrait mieux laisser la mer monter naturellement.

Pourtant le constat était sans appel: ces digues rocheuses construites par l'ancien propriétaire, la Compagnie des salins du midi, n'ont pas empêché les eaux de gagner 30 mètres en 20 ans. Pire, la plage avait totalement disparu. Et à terme, cette mosaïque de bassins de 365 hectares située légèrement sous le niveau de la mer, était menacée.

"A chaque tempête hivernale, le trait de côte reculait. Mais la compagnie avait un réflexe de propriétaire foncier en construisant cette carapace dure pour ne pas perdre de m2", raconte Guirec Queffeulou, responsable de la gestion des milieux aquatiques et zones humides à la métropole de Toulon Provence Méditerranée, qui gère aujourd'hui le site.

Après des années d'études, des milliers de tonnes de rochers ont donc été retirées en 2019 et 2020. "En douceur parce qu'il ne fallait pas abîmer la barrière de protection naturelle d'herbiers de posidonie --une plante méditerranéenne-- à quelques mètres de la côte", raconte Richard Baréty, du Conservatoire du littoral, un organisme public français propriétaire du site depuis 20 ans.

En quelques mois, la nature a repris ses droits: une large plage est réapparue ainsi qu'une petite dune méditerranéenne. Des banquettes de posidonies mortes se sont formées sur le sable. Autant d'outils naturels de lutte contre l'érosion.

Ce site, qui est un réel tampon de régulation climatique entre la mer et les terres, a pourtant failli disparaître, comme celui tout proche de la Presqu'île de Giens, quand la production de sel, remontant au Moyen-Age, a pris fin en 1995. Car l'ex-propriétaire souhaitait le vendre au prix fort et des projets de marina ou maisons sur pilotis étaient dans les cartons. Le Conservatoire du littoral a dû aller jusqu'à l'expropriation pour l'en empêcher.

Au XXe siècle, la moitié des zones humides méditerranéennes a disparu, selon le Réseau Medwet, qui souligne que ces dernières étaient alors "perçues comme des endroits remplis d'insectes porteurs de maladies (...) ou considérées comme sans importance ou comme des terres en jachères" devant être drainées.

Pourtant, avec la "renaturation" des Vieux-Salins d'Hyères, "l'interface entre la zone humide et la plage fait que la biodiversité est décuplée", s'émerveille Richard Baréty.

Plus de 300 espèces d'oiseaux y sont aujourd'hui répertoriées, attirées sur leur route migratoire par la nourriture --invertébrés/poissons-- qui prolifère dans ces eaux très salées, explique Norbert Chardon, responsable de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) dans le Var, en marge d'une balade ornithologique matinale.

Tous espèrent que le rétablissement de cette dynamique sédimentaire ralentisse la montée de la mer: "On remarque déjà que les creux au bord de la plage s'estompent moins vite", assure Guirec Queffeulou.

Des souches de pin d'Alep morts sur la plage témoignent toutefois de la poursuite de la montée de l'eau. La disparition de la pinède littorale est rapide et difficile à accepter pour la population. Les tamaris qui apparaissent et ne craignent pas d'avoir leurs racines dans l'eau salée ne sont pas aussi populaires.

A terme, la mer pourrait aussi ponctuellement passer par-dessus les bassins, venant perturber l'alimentation hydraulique spécifique du site. Si cette hypothèse a longtemps été la principale crainte, certains pensent désormais que cela pourrait amener des nutriments marins, boostant davantage la biodiversité.

Ces Vieux-Salins ont un rôle pédagogique à jouer face au changement climatique, "mais en douceur, sans faire peur aux populations", explique Norbert Chardon. Un défi ambitieux sachant qu'une telle renaturation est impensable sur la plupart du littoral bétonné de la Côte d'Azur où vivent des milliers de personnes qui observent, impuissantes, la mer gagner inéluctablement du terrain.

Une visite s'impose lors de notre prochain séjour.

Et ce n'est pas fini...


 

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Pour que vivent les caricatures.

6 Septembre 2021, 10:10am

Publié par Bernardoc

Journaliste, écrivaine et veuve du desinateur Georges Wolinski, Maryse Wolinski enjoint dans ce texte le président Emmanuel Macron à défendre l'art de la caricature et à s'engager pour bâtir un Maison du dessin de presse et du dessin satirique. Voici sa tribune, cosignée par les dessinateurs de presse Chappatte, Coco, Gorce, Juin, Kak et Riss : 

"Au lendemain de l'attentat du 7 janvier et de l'assassinat de cinq dessinateurs parmi les plus talentueux, leur confrère Chappatte signa dans le New York Times un dessin au texte évocateur : "Sans humour, nous sommes tous morts." Quatre années plus tard, à l'occasion d'une polémique autour d'un autre dessin, ce même journal faisait preuve d'une terrible amnésie et annonçait cette fois sa décision de ne plus publier de dessins dans son édition internationale. Cette initiative suscita une vive émotion. Elle était le signe d'un recul de la liberté d'expression.

En 2020, Monsieur le Président, dans vos vœux à la presse, vous étiez des plus clairs : "Cinq ans après l'attentat de Charlie Hebdo et alors que le New York Times a décidé […] de cesser de publier des dessins de presse […], je souhaite que notre pays continue à ne pas céder à ce que j'appelle cet esprit de lapidation et à cette forme d'ordre moral autoproclamé."

Pour défendre cet art de l'esprit critique, vous faisiez alors vôtre le souhait de créer en France la Maison du dessin de presse et du dessin satirique, idée lancée par Georges Wolinski au début des années 2000 : "Un lieu de rencontre, disiez-vous, de formation, d'exposition et qui, bien évidemment, travaillera avec le réseau des lieux existants dédiés au dessin de presse sur le territoire."

La création d'un tel lieu se justifie d'autant plus que la presse satirique appartient à notre histoire. Elle a connu ses premières lettres de noblesse avec Honoré Daumier et La Caricature. Elle a accompagné la IIIe République et s'est développée jusqu'à nos jours comme contre-pouvoir.

Quelques mois après cette annonce, en plein procès des attentats de janvier 2015, l'horreur frappa de nouveau quand un professeur fut décapité pour avoir fait réfléchir ses élèves sur des dessins publiés dans Charlie Hebdo. Cette fois encore, vous avez fait du dessin de presse un enjeu civilisationnel. Vous avez dit : "Ils ne passeront pas", et vous avez défendu avec constance le droit à la caricature, cette forme d'expression que les intégristes ne supportent pas et qui mérite d'être protégée, valorisée, défendue.

Votre parole était essentielle car dans ces moments tragiques où la démocratie est attaquée, c'est à l'Etat de montrer la voie. De fait, la caricature est un langage complexe avec sa grammaire, ses codes et ses techniques qui nécessitent des référents communs, une vaste culture générale, un appétit pour l'actualité et une grille de lecture spécifique pour être compris. C'est un langage qui s'apprend. C'est ce langage que ce professeur voulait expliquer à ses élèves.

L'objectif de la Maison européenne du dessin de presse est bien de défendre ce langage, le diffuser, le rendre accessible à tous, à commencer par les plus jeunes. Accompagner les dessinateurs, ne pas laisser seuls les professeurs et les associations qui s'efforcent sur le terrain d'enseigner cette belle langue.

Deux missions de préfiguration ont été lancées par le ministère de la Culture pour étudier les possibilités de création d'une telle Maison. Il en résulte que la Région Ile-de-France est très déterminée pour soutenir financièrement ce beau projet. Fortement impliqué, le maire du 6e arrondissement de Paris, Jean-Pierre Lecoq, met à la disposition du projet un lieu situé entre l'Ecole des beaux-arts et l'Académie des beaux-arts. Quant à la Ville de Paris, elle s'est dite prête à l'accueillir. Il ne manque plus que votre engagement, celui de l'Etat, qui ne serait autre que le respect de la parole donnée." 

Et ce n'est pas fini...


 

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Ce n'est pas qu'une contrepèterie (hélas...)

5 Septembre 2021, 19:54pm

Publié par Bernardoc

in Siné mensuel de septembre 2021.

Et ce n'est pas fini...

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Les policiers pourront voyager en train gratuitement dès 2022.

4 Septembre 2021, 15:36pm

Publié par Bernardoc

In 20minutes.fr du 3 septembre 2021

La sécurité de la population est primordiale pour le gouvernement d'Emmanuel Macron. C'est pour cela que les policiers pourront voyager gratuitement dans les trains du réseau SNCF à partir du 1er janvier 2022.  Un accord a été conclu cette semaine avec l'entreprise, a annoncé vendredi le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin.

Sur Twitter, l'homme politique s'est réjoui d'un « partenariat gagnant/gagnant permettant de mieux sécuriser les trains et faciliter la vie de nos policiers ».

L'accord conclu avec la SNCF prévoit que « le trajet domicile-travail soit gratuit pour les policiers, s'ils sont armés et s'ils se signalent au chef de bord », a expliqué l'entourage du ministre à l'AFP. Le prix du billet sera pris en charge par le ministère.

Pour les déplacements non professionnels, les policiers ne devront payer que 25% du prix du billet à partir de 2022. Cette somme leur sera « compensée par des bons d'achats SNCF, utilisables pour sa famille par exemple », a expliqué l'entourage. A partir de 2023, ce type de voyage sera également gratuit, à condition, là aussi, d'être armé et de se signaler au chef de bord.

Il me semble que c'était déjà le cas il y a une cinquantaine d'années, mais vu la dégradation des relations entre la police et la population, je me demande combien de flics oseront rentrer chez eux en tenue de service sans craindre d'être agressés. Quant à l'usage de l'arme de service (je croyais qu'ils devaient la laisser au bureau pour prévenir les suicides), je crains fort les balles perdues. Il est temps de retrouver une police républicaine telle que définie dans l'article XII de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789.

Et ce n'est pas fini...


 

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