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Le blog de Bernard SARLANDIE

Accusations de harcèlement au Sénat : la crainte d'une omerta

31 Août 2021, 17:48pm

Publié par Bernardoc

Par Nicolas Quenel in Marianne du 30/08/2021
Plusieurs cas de harcèlement ont été signalés au Sénat ces derniers mois. Des collaborateurs parlementaires ont osé prendre la parole mais dénoncent une machine à étouffer les témoignages, malgré la mise en place d'une cellule anti-harcèlement depuis 2018.

« Pour comprendre ce qu’il se passe vraiment au sein du Palais du Luxembourg, il suffit de se rappeler l’Ancien Régime en France » ironise David, collaborateur parlementaire. Aujourd’hui en conflit aux prud'hommes avec sa sénatrice qu’il accuse de harcèlement, il a eu tout le temps d’observer le fonctionnement interne du Sénat. Pour lui, c’est simple, les sénateurs constituent la noblesse, intouchable, les hauts fonctionnaires sont le clergé, gardiens du temple et de l’ordre social tandis que les collaborateurs représentent le Tiers-Etat. « La piétaille » comme il aime se surnommer lui-même. Une armée corvéable à merci et aisément remplaçable qui doit encaisser sans broncher. Pourtant, sans eux, le Sénat serait à l’arrêt.

Si la comparaison avec le Tiers-Etat est la bonne, alors elle donne une idée des difficultés qu’ont pu rencontrer ceux qui ont osé faire sortir leurs mésaventures hors des murs de l'institution, que certains comparent à une « machine à étouffer ».

Depuis des mois, la chambre haute est confrontée à plusieurs témoignages de collaborateurs parlementaires qui se risquent à rendre public leurs récits, faisant ainsi effet boule de neige auprès des autres petites mains.

Derniers événements en date, les révélations de Mediapart sur Esther Benbassa, « la sénatrice EELV qui piétine la santé de ses assistants » comme le titre le site d’investigation ou encore la décision de justice rendue par le tribunal des prud'hommes de Paris contre la sénatrice PS Frédérique Espagnac. Ce 24 août, cette proche de François Hollande a été condamnée à verser 26 000 euros à son ancienne collaboratrice (dont 8 000 euros de dommages et intérêts pour le préjudice subi « par les manquements à l’obligation d’exécution de bonne foi du contrat de travail et à l’obligation de veiller à la santé et à la sécurité de sa salariée » ainsi que 8 000 euros d’indemnités pour « licenciement sans cause réelle et sérieuse »).

Finalement, je ne suis pas mécontent de n'avoir jamais été invité à voter pour ces gens-là.

Et ce n'est pas fini...

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LE GRAND BLUES DES AGENTS PUBLICS

30 Août 2021, 11:04am

Publié par Bernardoc

Verbatim d'un article de Marianne du 27 août 2021

Fins de mois difficiles, précarité, piètre gestion de leurs carrières par l'État ou les collectivités : les agents de la fonction publique sont en plein désenchantement.
 

Professeure des écoles : Originaire de l'Hérault, j'ai tout quitté pour être enseignante. Mais j'ai vite déchanté. En poste depuis un an dans l'Essonne, mon salaire dépasse à peine le smic.

Jeunes fonctionnaires, nous formons désormais une sorte de classe populaire éduquée. La perte de sens est totale.

 

Jardinier : Nous réclamons une augmentation du point d'indice de la fonction publique. Car seule cette revalorisation s'applique à tous les fonctionnaires de l'État, des collectivités territoriales, et garantit, à travail égal et grade égal, un même traitement.

 

Infirmière : Il y a une colère qui monte dans nos rangs. Quand on choisit d'être fonctionnaire, comme moi, qui suis infirmière en hôpital public dans les Pyrénées-Orientales, nous ne sommes pas censés faire le choix du mépris !

 

Contrôleur des finances publiques : Notre administration peine désormais à attirer des jeunes.

 

AESH : En réalité, moins de 10 % d'entre nous, en dépit de notre engagement, sont titulaires d'un CDI, qu'ils ont obtenu le plus souvent après avoir enchaîné deux CDD de trois ans qui ne rapportent pas d'ancienneté !

 

Dans combien de temps est-ce que ça va péter ?

Et ce n'est pas fini...

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Gaz : + 24% en 3 mois.

29 Août 2021, 11:08am

Publié par Bernardoc

Du jamais vu ! Et on est en plein été (oui, enfin, selon le calendrier) ! Qu'est-ce que ça va être en hiver quand la demande sera à son maximum ?

Alors, qu'est-ce qu'on fait ? On continue les balades du samedi ou on fait véritablement quelque chose pour réclamer 300 € pour tous immédiatement, le Smic à 1 800 € et l'alignement des pensions sur ce Smic réévalué ?

Ces revendications sont très largement inférieures à l'immense progression de la fortune de nos milliardaires, qui n'a toujours pas commencé de ruisseler. Et ce n'est pas la peine d'attendre les prochaines élections pour agir : si l'on souhaite un changement, il faut commencer par mobiliser bien avant !

J'ai pris le gaz en exemple, mais vous avez vu le prix des carburants ? Il y a quelques décennies, Libération titrait « Le grand 8 » lorsque le litre d'essence flirtait avec les 8 francs. Aujourd'hui, à plus d'1,5 €, cela dépasse allègrment les 10 francs. A quoi ont donc servi les gilets jaunes ? A RIEN !

Donc, gardons les fins de semaine pour le repos, la famille et les distractions, et mobilisons-nous sur le temps de travail : ça s'appelle une GREVE, et c'est le seul moyen d'obtenir des résultats (cf. 1936, 1968,...)

Et ce n'est pas fini...

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Bien vu.

28 Août 2021, 18:44pm

Publié par Bernardoc

Et ce n'est pas fini...

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DROITS DES FEMMES EN AFGHANISTAN, CHRONIQUE D'UNE MORT ANNONCÉE

27 Août 2021, 11:47am

Publié par Bernardoc

Communiqué de presse d'Osez le féminisme

Dimanche 15 août, les Talibans ont investi le Palais présidentiel à Kaboul, consacrant leur reconquête du pouvoir sur l’ensemble du territoire Afghan.

Le triste bilan des années au cours desquelles les Talibans ont été au pouvoir en Afghanistan est bien connu : de 1996 à 2001, l’horreur le disputait à l’insoutenable, lorsqu’ayant imposé la charia (loi religieuse respectant à la lettre l’islam rigoriste), les Talibans ont interdit aux femmes l‘accès à l’éducation et à l’emploi. Il fût imposé aux femmes d’Afghanistan de porter la burqa (voile intégral disposant d’un grillage pour masquer les yeux) et de ne se déplacer hors de leur domicile qu’avec un homme de leur famille.

Le non-respect de ces règles était sanctionné par le fouet voire l’amputation d’un membre. Celles qui étaient jugées adultères par le régime étaient lapidées, c’est-à-dire qu’elles étaient enterrées jusqu’au cou puis étaient tuées à coups de pierre à la tête.

Depuis leur retour au pouvoir, les Talibans se veulent rassurants et multiplient les promesses de respect des droits humains. Cette stratégie pour être mieux acceptée sur la scène internationale semble faire le jeu de l’Union Européenne qui s’en saisit pour se dédouaner de sa responsabilité de solidarité envers le peuple, et surtout les femmes d’Afghanistan. Tout est prétexte à éviter les “flux migratoires incontrôlés” dont parle le Président Emmanuel Macron.

Or, en Afghanistan, la situation est grave. Depuis le début de l’année, le nombre de décès de civils a augmenté de 50%. Loin des discours consensuels destinés à rassurer l’opinion internationale, les Talibans mettent déjà en œuvre leur projet mortifère : faisant du porte à porte, ils constituent des listes de femmes et de filles de 12 à 45 ans à marier de force avec des islamistes. Les femmes ne peuvent déjà plus circuler hors de chez elles sans être accompagnées d’un homme de leur famille. Elles se voient également interdire de travailler ou de poursuivre leurs études et imposer leur tenue vestimentaire.

Osez Le Féminisme affirme toute sa solidarité aux femmes afghanes et rappelle que la France a ratifié la convention relative au statut des réfugiés dite « de Genève ». Selon celle-ci, peut être considérée comme réfugiée toute personne « qui (…) craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays. ». Toutes les filles et les femmes sont particulièrement en danger à l’heure actuelle en Afghanistan du fait de leur sexe.

Comme en Afghanistan, il existe aujourd’hui de nombreux pays où les femmes sont persécutées parce qu’elles sont femmes. L’asile du fait de leur appartenance à un groupe social opprimé doit être généralisé. 

L’opinion internationale doit cesser de détourner le regard et condamner les Talibans.

En aucun cas le pouvoir de ce groupe violent et profondément misogyne ne peut être reconnu comme légitime.

Et ce n'est pas fini...

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Biden fait école.

26 Août 2021, 09:35am

Publié par Bernardoc

Et c'est tellement mieux quand ça vient d'Amérique !

Depuis des années les syndicats réclament, et les partis de gauche prônent l'augmentation du Smic (c'était 1 700 € en 2012, 1 800 en 2017) et ils se heurtent à la résistance des partis au pouvoir.

Il y a quelques semaines, le président étatsunien chuchotait à l'oreille des chefs d'entreprises qui se plaignaient d'avoir du mal à recruter « Pay them more », c'est à dire « Payez les davantage ! ».

Et apparemment le Medef vient de se rendre compte que peut-être cela fonctionnerait. Attendons de voir, mais je doute que les actionnaires qui ont vu ruisseler ces quatre dernières années les dividendes à un niveau jamais atteint n'apprécieront pas et feront pression sur les PDG et les conseils d'administration pour que l'on se contente d'obéir aux directives gouvernementales, c'est à dire peanuts.

Donc un bel effet d'annonce qui ne devrait cependant pas suffire à neutraliser les mobilisations prévues à la rentrée. Rappelons-nous 1936 : c'est grâce à la grève générale et aux occupations d'usines (et pas grâce à des balades hebdomadaires le samedi) que les conquis sociaux furent obtenus.

Et ce n'est pas fini...

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Covid-19 : le défi de la vaccination des plus démunis

25 Août 2021, 10:32am

Publié par Bernardoc

Extrait de La matinale du Monde du 24 août 2021

Dans une cinquantaine de départements en partenariat avec la Caisse nationale d’assurance-maladie (CNAM), des dispositifs « aller vers » sont destinés à toucher les personnes les plus éloignées des soins, et donc de la vaccination. Sans papiers, sans domicile fixe, sans emploi, sans carte Vitale, sans numéro de Sécurité sociale… « Nous mettons tout en œuvre pour que l’inégalité d’accès aux soins ne se reproduise pas une nouvelle fois », explique Patrice Douret, le président des Restos du cœur, qui comptent 2 000 centres en France métropolitaine et en Corse. L’homme fait référence aux populations précaires qui ont enregistré des taux de surmortalité supérieurs à la moyenne depuis le début de la pandémie...

« Sans vaccin, je ne suis pas libre », estime pour sa part Chahinez, 33 ans, originaire d’Algérie.

 

Au moment où l'on annonce la troisième dose pour les gens de ma génération, il est vraiment temps de permettre à tous les résidents de la République de se mettre à l'abri de cette pandémie. Il y a suffisamment de maladies liées à la précarité sans en ajouter une autre, souvent mortelle de surcroît, alors qu'on peut s'en protéger. Il est important que la sécurité sanitaire bénéficie à tout le monde.

Et ce n'est pas fini...

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Archéologie : une espèce découverte et nommée en référence au Seigneur des Anneaux

24 Août 2021, 12:55pm

Publié par Bernardoc

In Gentside du 21 août 2021

Des paléontologues de l'Université du Colorado ont découvert un mammifère préhistorique qui aurait vécu il y a plusieurs milliers d'années de cela, mais surtout aurait survécu à l'extinction des dinosaures.

Après avoir identifié cette nouvelle espèce, les chercheurs ont décidé de la nommer en référence à un personnage de la saga du Seigneur des Anneaux, en raison de grandes similitudes observées avec ce dernier.

L'histoire du Seigneur des Anneaux se serait-elle déroulée avant notre ère ? C'est presque ce que semblent croire ces paléontologues. Lorsqu'ils ont nommé cette espère. Ce nouveau mammifère, aujourd'hui éteint, a été appelé Beornus honeyi.

Ce nom fait bien évidemment référence à Beorn, personnage qui apparaît dans la trilogie Le Hobbit et possède la capacité de se transformer en ours. Pourtant, le Beornus honeyi n'a rien à voir avec un ours, malgré son nom. Il ressemblerait plutôt à un tigre, de la taille d'un chat. Là où les chercheurs établissent un lien entre l'espèce et le personnage fictif, c'est qu'il possèdent tous les deux des molaires boursouflées.

En plus de cela, les paléontologues ont également fait la découverte de deux nouvelles espèces, dont les restes se trouvaient juste à côté du Beornus. Elles ont été appelées Miniconus jeanninae et Conacodon hettingeri. Pas de référence au Seigneur des Anneaux, cette fois.

Mais le plus étonnant réside dans le fait que ces espèces appartiennent à une nouvelle catégorie : les ongulés archaïques. Les ancêtres des mammifères à sabots, comme les vaches, les chevaux ou les éléphants.

Et ce n'est pas fini...


 


 

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Mort et vif sur la côte basque.

23 Août 2021, 11:29am

Publié par Bernardoc

Des histoires croisées de couples (hétéro, homo, bi), de collègues, de journalistes, sans oublier la mafia russe, des descriptions précises des lieux, bref tous les ingrédients requis pour vous empêcher de dormir quand vous entamez la lecture de ce polar « local » de Michel BOISSON.

L'originalité réside aussi dans le mode d'écriture : les personnages interviennent chacun leur tour à la première personne pour décrire leur vision des mêmes faits : très intéressant exercice d'écriture que je n'avais pas encore rencontré dans ce style de livre.

Il y a suffisamment de morts (qui se produisent surtout vers la fin) pour pimenter ce véritable récit sociologique d'un certain milieu, ou plutôt de différents milieux qui n'avaient à priori aucune raison de se croiser.

De nombreuses évocations sont simplement suggérées, laissant au lecteur le soin de se faire son film, ce qui est, me semble-t-il, un des avantages de la lecture.

Vous l'avez compris, j'ai passé un bon moment. A vous maintenant !

Et ce n'est pas fini...

 

 

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Une riche semaine à Euronat.

22 Août 2021, 23:01pm

Publié par Bernardoc

Nous y sommes arrivés après avoir conduit Maeva à sa colo au CE2D des PEP à Andernos.

Nous avons commencé par ramasser des mûres et faire quelques pots de confiture, activité traditionnelle de la fin de l'été.

Le lendemain, c'était mon anniversaire, sur la terre ferme, loin du Burdigala, et nous avons célébré ce moment à La boîte à sardines, avec la surprise, à la fin de l'excellent repas, de voir (et d'entendre ! ) une bonne partie de l'équipe me le chanter, accompagnée par un certain nombre de convives qui ont terminé par des applaudissements : HEUREUX !

Jeudi soir, nous avons assisté à un gentil concert de jazz au théâtre de verdure ; je pensais à Châteauvallon, un lieu qui a dû bien changer depuis cinquante ans.

Vendredi, apéro+ chez Florence et François : c'est la première fois que nous nous rencontrions dans ce cadre ; chaleur et fraternité étaient présentes.

Enfin, samedi après-midi, rencontre espérantiste à la paillote de la plage sud, avant mon bain (je fus le seul à piquer une tête).

Je pense que nous avons profité au maximum de cette semaine ; un regret, il n'y avait pas cette année de course d'orientation, dommage !

Enfin, mais là on n'y peut pas grand chose, on aurait aimé que l'été se fasse davantage sentir ; mais au moins on entrait dans l'eau sans problème, la température de l'océan étant égale, sinon supérieur à celle de l'air.

Prochains rendez-vous : les arbouses, les champignons et la thalasso.

Et ce n'est pas fini...

Une riche semaine à Euronat.Une riche semaine à Euronat.

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