Pour éviter d'avoir à me répéter, notes en vrac d'un retraité, incorrigible militant.
culture
Un samedi de retraité.
Journée théâtre et nuit des musées : rude journée, mais j'espère plaisante quand même.
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Et ce n'est pas fini...
Révisionnisme ?
Et je ne parle pas de "Mesdames les Présidents"...
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Et ce n'est pas fini...
Epuisé, vidé, vanné
Première journée théâtre depuis avant les confinements. Ce fut long, mais nous avons bien progressé pour notre spectacle Vitale, au Haillan le 2 juillet (notez bien la date sur vos agendas ! ).
J'espère qu'après une bonne nuit de repos, je serai en forme pour la manifestation de défense des droits des travailleurs, prélude à la grève générale reconductible du 20 juin ? Je vous en ferai le récit illustré demain.
Et ce n'est pas fini...
La jeunesse n'a qu'un temps.
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Notre avenir doit éclore
Au soleil de nos vingt ans !
Aimons et chantons encore ;
La jeunesse n'a qu'un temps.
Cuirassés de patience
Contre le mauvais destin
De courage et d'espérance
Nous pétrissons notre pain.
Notre humeur insoucieuse,
Aux fanfares de nos chants,
Rend la misère joyeuse,
La jeunesse n'a qu'un temps.
Si la maîtresse choisie,
Qui nous aime par hasard,
Fait fleurir la poésie
Aux flammes de son regard,
Lui sachant gré d'être belle,
Sans nous faire de tourments
Aimons-la, — même infidèle...
La jeunesse n'a qu'un temps.
Puisque les plus belles choses,
Les amours et la beauté,
Comme le lis et les roses,
N'ont qu'une saison d'été,
Quand mai tout en fleurs arbore
Le drapeau vert du printemps,
Aimons et chantons encore :
La jeunesse n'a qu'un temps.
Notre avenir doit éclore
Au soleil de nos vingt ans !
Aimons et chantons encore ;
La jeunesse n'a qu'un temps.
Henri Murger
Recueil : Les nuits d'hiver (1862)
Et ce n'est pas fini...
Anniversaire
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10 mai
Années fuyantes et brèves une à une écoulées
Comme de l’arbre blessé goutte à goutte la sève
Années de marbre et vous années de glaise
Où l’absence a creusé un sillon familier
Vous toutes mes années sur un mal sort scellées
Si tôt que seul l’oubli qui la douleur apaise
En vivant n’a permis que trop cela ne pèse
Venez, je vous convoque, arrêtez de FILER
Avant que mai ne passe, ô mes années venez
Conduisons la nouvelle saluer en silence
L’absente qui doucit mon âpre adolescence
Sur l’océan du temps, vous les plus vieux rochers
Vous, années de tendresse, vous qui vous souvenez
A partir d’aujourd’hui, d’elle vous m’approchez
Christian MEGRELIS, 2002
Et ce n'est pas fini...
Feuilles volantes
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Le ciel se fait lourd quand râlent les pupitres
Annonçant dans la cour un vide insoutenable
Et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre,
S’entrechoque aux paroles de maîtres de sérénades.
Les rêveries s’élèvent et frôlent l’amertume
Des sombres feuilles folles qui tangent en narguant
Les évadés punis, aux mains griffées de plumes
Dont leur omniprésence n’en fait que des absents.
Quand grincent les miroirs aux couleurs de la nuit,
Annonçant la tempête au fond des encriers,
Une larme de pluie se transforme en l’ennui
D’une vie qui s’achève dès la fin de l’été.
Isaac LERUTAN, 2011
Et ce n'est pas fini...
Éphémère.
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Rencontre éphémère,
Toi, un soleil,
J'enlace les doux moments,
Pour pallier à ma solitude.
Joie éphémère,
Toi, source d'amour,
Je cours vers toi,
À la recherche d'un bonheur.
Passion éphémère,
Toi, l'extase,
Une soupape au présent,
Un plaisir sans lendemain.
Vie éphémère,
Toi, si fragile,
Joie et peine naviguent dans le temps,
Avec un bouquet de souvenance.
Micheline Lantin.
Recueil : Les poésies de l'âme (2009)
Et ce n'est pas fini...
À la belle impérieuse
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L’amour, panique
De la raison,
Se communique
Par le frisson.
Laissez-moi dire,
N’accordez rien.
Si je soupire,
Chantez, c’est bien.
Si je demeure,
Triste, à vos pieds,
Et si je pleure,
C’est bien, riez.
Un homme semble
Souvent trompeur.
Mais si je tremble,
Belle, ayez peur.
Victor Hugo, Les chansons des rues et des bois, 1865
Et ce n'est pas fini...
Éphémérides
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Le temps d’un cri
C’est le temps qui commence
Le temps d’un rire
Et se passe l’enfance
Le temps d’aimer
Ce que dure l’été
Le temps d’après
Déjà time is money
Le temps trop plein
Et plus le temps de rien
Le temps d’automne
Il est là. Long d’une aune
Le temps en gris
Tout de regrets bâti
Le temps d’hiver
Faut le temps de s’y faire
Et trois p’tits tours
C’est le compte à rebours
Esther GRANEK, De la pensée aux mots, 1997
Et ce n'est pas fini...