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Le blog de Bernard SARLANDIE

culture

On en apprend tous les jours.

2 Novembre 2024, 07:38am

Publié par Bernardoc

Cela fait un peu plus de 18 ans que nous avons emménagé au Haillan, et Sud ouest d’hier m’apprend que le 1er novembre 1450, soit trois ans avant la fin de la guerre de cent ans, 10 000 Gascons et Anglais partent affronter les Français au Haillan, mais s’embourbent dans les marais alentour.

Je suppose que si un jour nous avons un musée sur notre commune, cela fera l’objet d’une carte et d’explications historiques. Toujours utile de savoir d’où l’on vient pour savoir où l’on va.

Je ne sais pas si l’association de généalogie du Haillan a fait des études aussi lointaines ; cela fait plusieurs années que je n’ai pas vu leur exposition, que j’avais du mal à étudier en détail la demi journée annuelle où elle était de sortie.

Et ce n’est pas fini...

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Festival.

13 Octobre 2024, 21:35pm

Publié par Bernardoc

Cet après-midi nous (Les Tamalous) avons participé à notre deuxième festival théâtral, celui de Virelade, intitulé « Aux premières loges », après avoir participé en 2023 aux « Scènes buissonières » à Léognan. Et comme nous sommes bons, n'ayons pas peur de le dire, nous avons obtenu, comme d'habitude, un grand succès, et nous sommes quasiment retenus pour la 4ème édition, l'an prochain. C'est la première fois que nous avons deux spectacles en cours en même temps. Celui que nous avons présenté ce dimanche était tiré du spectacle que nous avions présenté au Haillan et à Salleboeuf l'an dernier.

Le plus récent, que nous avons présenté en juin (miracle!) 2024 à L'Entrepôt et au début du mois à Tresses, nous a été demandé par Saumos (le mois prochain). Nous le présenterons également à Cambes, en février 2025, dans le cadre du festival de Quinsac.

Nous sommes absolument ravis de répondre à ces invitations, d'autant que, contrairement à ce qu'il se passe dans notre ville de résidence, nous n'avons rien à payer, salle et techniciens étant mis gracieusement à notre disposition. Si on nous demandait de payer plus de 1 000 € comme c'est le cas au Haillan, nous ne pourrions pas répondre à toutes les sollicitations.

Autour d'un noyau stable, la troupe se renouvelle partiellement chaque année ; ainsi à la rentrée 2024 nous avons accueilli deux nouvelles comédiennes.

Et ce n'est pas fini...

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Mans de Breish

6 Octobre 2024, 18:18pm

Publié par Bernardoc

Depuis 13 ans, au mois d’octobre, se déroule Le Mascaret, le festival occitan de Bordeaux et de la Gironde. Il propose conférences, musique, théâtre, films, marché,...J’essaie chaque année de participer à au moins une des activités proposées. Cette année nous avons commencé, Rose, Maeva et moi, par le concert de Mans de Breish, un chanteur de Carcassonne dont les anciens titres (ceux d’il y a 50 ans) font partie de ma sélection enregistrée pour la voiture.

Nous étions bien peu au Théâtre du Pont tournant : une vingtaine de personnes seulement. Eh bien les absents ont eu tort. Utilisant l’humour ou l’ironie, mais toujours avec beaucoup de simplicité, le chanteur nous a présenté un tour de chant très habilement construit, mêlant anciens et nouveaux titres. Los carboniers de La Sala (les mineurs de Decazeville) apparut en troisième position au milieu de poèmes de Joan BODON mis en musique.

Le chanteur nous révéla d’autres facettes de son talent : une chanson écrite sur une musique de Django REINHARDT, et un hommage rendu à un groupe qui l’a incité à chanter : Les Beatles avec une interprétation magistrale de Yesterday, dont la traduction occitane collait parfaitement au texte original.

Il manquait une chanson, Volem viure al païs ; ce fut l’objet du rappel.

Et ce n’est pas fini...

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Langue française.

29 Septembre 2024, 20:14pm

Publié par Bernardoc

Sud ouest dimanche d’aujourd’hui nous dit qu’elle est en voie de disparition au Canada. Pourtant les dirigeants, comme le pays, sont censés être bilingues. Je me souviens d’une excursion à Ottawa il y a plus de 40 ans où cherchant la gare routière pour rentrer sur Montréal, je m’adresse en français à une passante. Confuse, celle-ci me répond « Sorry I don’t speak French ». Apparemment, maintenant, il n’y a plus ce genre de réaction, mais plutôt du mépris pour ceux qui ne parlent pas la langue du puissant voisin du sud.

Jusqu’à il y a quelques années, l’AMOPA (Association des Membres de l’Ordre des Palmes Académiques) organisait un concours intitulé « Défense et illustration de la langue française » ; il s’appelle maintenant « Plaisir d’écrire ». Nos amis québécois n’ont pas vraiment apprécié ce changement,, arguant du fait que pour eux la défense de leur langue était un combat quotidien.

Mais que penser de l’attitude du président actuel de la République qui accueille ses visiteurs anglophones dans une langue autre que celle de la République ? Les pays où nous avions imposé notre langue en les colonisant et qui l’ont conservée après leur indépendance retrouvée vont-ils suivre ce modèle ? Les Senghor, Condé, Césaire seront-ils connus en traduction seulement dans leur pays d’origine ?

J’ai quand même eu une grande satisfaction cette fin de semaine : j’ai reçu une revue laïque dont la directrice de publication est une femme et qui indique en page 2 de couverture : « La publication n’accepte pas l’écriture inclusive. » J’aurais ajouté une précision : l’écriture dite inclusive.

Et ce n’est pas fini...

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Lesparre : la Tour de l'Honneur

25 Septembre 2024, 10:46am

Publié par Bernardoc

 

Cela fait plus de vingt ans que nous voyons le panneau indiquant ce monument lorsque nous traversons Lesparre, mais nous n'avions jamais fait le (petit) détour pour aller voir ce donjon du XIV° siècle, classé monument historique depuis...1913! Nous avons donc décidé de le faire en ces Journées Européennes du Patrimoine.

 Pièce maîtresse d'un ensemble défensif constitué de quatre tours au temps de sa splendeur (voir photo de la maquette), avant d'être vendue comme bien national durant la Révolution et d'être presque entièrement démantelée peu après, elle  abrite maintenant un musée consacré à l'histoire locale, à l'artisanat et aux traditions médocaines. Un escalier moderne a été rajouté au-dessus de l'ancien escalier de pierre, permettant un accès plus sécurisé depuis le sympathique jardin pédagogique qui entoure la base de la tour.

Et ce n'est pas fini...

Lesparre : la Tour de l'Honneur
Lesparre : la Tour de l'HonneurLesparre : la Tour de l'Honneur
Lesparre : la Tour de l'HonneurLesparre : la Tour de l'Honneur
Lesparre : la Tour de l'HonneurLesparre : la Tour de l'Honneur

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Patrimoine en Médoc

24 Septembre 2024, 14:27pm

Publié par Bernardoc

 

Cette année notre cure annuelle de thalassothérapie était en même temps que les Journées Européennes du Patrimoine. Donc, une fois n'est pas coutume, nous ne sommes pas allés à la découverte du patrimoine bordelais, mais du patrimoine médocain. Le samedi nous sommes allés jusqu'à Soulac où se déroulait une exposition de voitures de plus de trente ans (les voitures de notre jeunesse). Nous en avons profité pour refaire une visite de la basilique Notre Dame de la fin des Terres, sur le chemin de St Jacques de Compostelle, construite au XII° siècle et classée au patrimoine mondial depuis 1998.

 Ensuite, direction Jau-Dignac et Loirac. D'abord une halte au petit port de Goulée, puis un arrêt sur le site de l'ancienne chapelle St Siméon où nous eûmes le plaisir d'être accueilli par un bénévole qui nous a expliqué l'histoire du site, sur lequel se sont dressés successivement trois édifices religieux. Le site fut découvert en 2000, mais les fouilles ont été complètement recouvertes et un plan bétonné en couleurs représente les contours des différentes constructions. Seuls les restes d'un sarcophage témoignent de la richesse de ce qui fut découvert. Un grand merci à ce bénévole qui a passé sa journée sur place afin de donner les explications aux éventuels visiteurs.

Et ce n'est pas fini...

Patrimoine en Médoc
Patrimoine en Médoc
Patrimoine en Médoc
Patrimoine en Médoc
Patrimoine en Médoc
Patrimoine en Médoc
Patrimoine en Médoc
Patrimoine en Médoc
Patrimoine en Médoc
Patrimoine en Médoc
Patrimoine en Médoc
Patrimoine en Médoc
Patrimoine en Médoc
Patrimoine en Médoc
Patrimoine en Médoc
Patrimoine en Médoc
Patrimoine en Médoc

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Heredia : deux poètes, un Maire de paris, trois cubains.

15 Septembre 2024, 18:00pm

Publié par Bernardoc

In la lettre de Cuba Coopération France du 5 septembre 2024

José María de Heredia Girard

                                                 est le fils du planteur esclavagiste Domingo de Heredia, et de sa seconde épouse Girard d’Houville, issue d’une famille française mais tous deux sujets espagnols. Il naît le 22 novembre 1842 à La Fortuna, la plantation de café familiale, près de Santiago de Cuba. Il est envoyé en France à l’âge de neuf ans pour poursuivre ses études au lycée Saint-Vincent de Senlis.

De retour à Cuba en juin 1859 pendant un an, il compose ses premiers poèmes puis retourne en France en 1861 et s’inscrit à la Faculté de droit de Paris. Beaucoup plus attiré par la littérature que le droit, continue à composer des poèmes et devient un membre influent de l’école parnassienne. En 1863, il rencontre Leconte de Lisle, Sully Prudhomme, ou encore Anatole France.
En 1892, il réunit ses productions (dont les Conquérants) en un volume de cent-dix-huit sonnets, son célèbre recueil Les Trophées. Il est élu à l’Académie française le 22 février 1894. Comme Edgar Degas, Auguste Renoir et d’autres, il appartint à la Ligue de la patrie française, ligue antidreyfusarde modérée.

Il meurt le 2 octobre 1905 et est inhumé au cimetière de Bonsecours (Seine-Maritime).

 

José María Heredia y Campuzano

                                                   est lui un poète cubain, né à Santiago de Cuba le 31 décembre 1803 et décédé au Mexique le 7 mai 1839. Il est le fils de José Francisco Heredia y Mieses et de Maria-Mercedes Heredia y Campuzano.

En 1818, il commence ses études de droit à l’Université de La Havane et s’établit comme avocat à Matanzas. En 1823 alors qu’il est sur le point de publier une édition de ses poésies, il est impliqué dans la conspiration appelée « los Soles de Bolívar » et doit s’enfuir précipitamment aux États-Unis. C’est là que parait la première édition de ses vers en 1825.
Lors d’un voyage au Mexique, il écrit son Himno del desterrado (Hymne de l’exilé). Son activité au Mexique est riche et variée. Il y est professeur de Littérature et d’Histoire, légiste, juge. En 1832 il y publie la deuxième édition de ses poésies. Il meurt le 7 mai 1839 dans la ville de Toluca.

José María Heredia y Campuzano est considéré comme l’un des meilleurs et l’un des premiers poètes cubains. On lui a décerné le titre de « poète national ».

 

Un autre Heredia s’est rendu célèbre : Severiano de Heredia.
                                                                                                Il est né le 8 novembre 1836 à La Havane et meurt le 9 février 1901 à Paris. Il est maire de Paris en 1879 (Président du Conseil de Paris) puis ministre des Travaux publics (1887). Cette personnalité de la politique et de la Maçonnerie française est un cousin éloigné du poète, mais, à sa différence, homme de couleur, son père étant un riche planteur à Cuba et sa mère, une mulâtresse, descendante d’esclaves.

Et ce n’est pas fini...

 

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Garçon !

14 Septembre 2024, 10:53am

Publié par Bernardoc

France 5 nous proposait ce film de Claude SAUTET hier soir. Il a un peu plus de 40 ans et ça se sent : quel beau témoignage de notre vie d’alors !

Le lieu central est une grande brasserie où se pressent des dizaines de convives servis par une armée de garçons de salle qui vont s’approvisionner à la cuisine dirigée de main de maître par Bernard FRESSON. Et si la vedette du film est Yves MONTAND (qui fait du Montand), Bernard FRESSON incarne de façon très réaliste ce chef autoritaire, machiste et violent. On découvre pourtant une vraie amitié entre ces hommes, comme Claude SAUTET sait si bien les décrire.

Il y a dans ce film toute une pléiade d’artistes que les moins de vingt ans auront eu du mal à repérer. Les histoires d’amourettes n’apportent pas grand-chose à l’atmosphère créée par le cinéaste.

Quant à la fin, on a un peu du mal à y croire : tous les copains de la brasserie se retrouvent autour de Montand à travailler au bord de la mer dans le parc d’attraction que celui-ci vient d’installer sur un terrain dont il a hérité de son père. Et l’orage sur lequel se termine le film vient encore pointer la solidarité entre tous les membres de cette communauté.

Ce qui date bien le film, c’est la présence constante de la cigarette en tous lieux, y compris à table.

J’ai malgré tout bien aimé ce film, une séquence nostalgique qui m’a plongé au siècle dernier.

Et ce n’est pas fini...

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Une heureuse initiative.

8 Septembre 2024, 10:33am

Publié par Bernardoc

Lorsque j’ai passé mon bac, la poursuite d’études se faisait naturellement dans la fac la plus proche. Mais maintenant grâce au super Parcoursup, la plupart des étudiants se voient obligés de quitter leur environnement habituel. Déracinés dans une ville que beaucoup ne connaissent pas, ils se retrouvent un peu comme les grands élèves de CM2 qui deviennent les petits 6èmes.

La ville de Bordeaux propose cette année des visites culturelles gratuites pour les étudiants le samedi 5 octobre : au choix, Opéra, Bassin des Lumières, Cap Sciences, Cité du vin, Conservatoire, musée d’Aquitaine,…

Quel beau moyen de prendre contact avec les richesses d’une ville inconnue jusqu’alors et quand on connaît la précarité étudiante en pleine expansion, la gratuité est vraiment un cadeau appréciable. Bravo !

Dommage que, vu son état, on ne puisse inclure la Bourse du Travail dans ces visites.

Et ce n’est pas fini...

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Le Tsar dîne à l'huile.

1 Septembre 2024, 14:26pm

Publié par Bernardoc

J'ai vu ce bouquin au titre « à la Poulpe » dans la vitrine d'une librairie à Hyères, avec un mot élogieux du libraire. J'étais étonné de voir ce polar des éditions Cairn, que je visite régulièrement lors des Escales du livre de Bordeaux, sur la Côte d'Azur. En effet, tous les livres que j'avais lus se passaient dans différents lieux de Nouvelle Aquitaine, donc tout proches du siège de cette maison d'éditions béarnaise.

Tout s'explique lorsque l'on découvre que l'action se passe à Toulon et alentours et que le commandant de police (le Tsar - il a un nom aux consonances slaves) est un ancien talonneur du RCT.

Un assassinat, puis un autre et quelques tentatives mettent en émoi toutes les autorités départementales. L'équipe autour de Cyrano PRIMAKOV mènera les enquêtes, tandis que lui devra accueillir et former un jeune parisien tout juste issu de l'école. D'abord pris de haut le stagiaire nourrira une grande admiration pour son formateur qui lui même développera une vraie amitié pour ce petit qui lui ressemble si peu.

Les affaires sont rondement menées et réalistes puisque l'auteur, Patrick NIETO, est lui même un ancien commandant de police.

J'ai donc aimé reconnaître les lieux décrits, remplis de soleil et j'étais bien content d'avoir ce livre lorsque nous fûmes bloqués pendant environ cinq heures dans la gare d'Agen !

Et ce n'est pas fini...

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