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Le blog de Bernard SARLANDIE

education

Vous avez dit école inclusive ?

3 Novembre 2022, 13:24pm

Publié par Bernardoc

Un accompagnement à deux vitesses pour les élèves en situation de handicap
par  Paula Pinto Gomes in La Croix du 3 novembre 2022

Face à la pénurie d’AESH, certains parents recrutent des personnes sous contrat privé, via des associations et avec l’accord des chefs d’établissement. Une situation qui crée des inégalités entre les familles.

C’est un glissement qui s’opère à bas bruit mais qu’un message sur Twitter vient de mettre en lumière. Le 26 octobre, l’association Sasha a fait savoir sur le réseau social qu’elle avait obtenu un agrément afin de« mettre à disposition des familles des AESH privés pour soutenir les enfants à besoins spécifiques ». L’annonce a aussitôt provoqué une levée de boucliers, notamment de la part des syndicats de l’éducation nationale, qui dénoncent une privatisation de l’accompagnement des élèves en situation de handicap.

« Le problème, répond Sophie de Sainte Maresville, fondatrice de Sasha, c’est qu’il n’y a pas assez de personnel dans le public. Les familles qui reçoivent une notification de la maison départementale pour les personnes handicapéesne sont pas sûres d’avoir un AESH. Et même lorsque leur enfant est accompagné, elles n’ont pas la garantie qu’il disposera du nombre d’heures d’accompagnement notifié puisque ces personnes doivent s’occuper de plusieurs élèves en même temps. » Depuis la mise en place des pôles inclusifs d’accompagnement localisé (Pial) en 2019, les AESH sont répartis dans les établissements d’un même secteur et peuvent accompagner plusieurs élèves.

L’État emploie ainsi 132 000 accompagnants, dont 8 000 de plus ces deux dernières années, mais cela ne suffit pas à combler la demande des familles, qui a fortement augmenté depuis la loi de 2005 sur le handicap. « Le recrutement n’est pas suffisant et beaucoup d’AESH ne souhaitent pas non plus renouveler leur contrat parce que le métier souffre d’un manque d’attractivité, déplore Sophie Vénétitay, secrétaire générale du syndicat Snes-FSU. Un AESH gagne entre 800 et 900 € par mois, avec une obligation de temps partiel, et n’a pas le statut de fonctionnaire. Il faut redonner de la dignité à cette profession. » Tout est dit.

En attendant, les familles doivent se débrouiller. Et elles sont de plus en plus nombreuses à recruter directement des AESH sous contrat privé, via des associations. Gladys Lauzéat, accompagnante et administratrice d’un groupe Facebook de petites annonces dans ce domaine, confirme : « J’ai tellement de demandes que j’ai dû créer un service de mise en relation et de recrutement personnalisé pour les familles qui ne savent pas comment s’y prendre », raconte-t-elle.

Tourria Mouquet, mère d’une adolescente autiste, a tout essayé. « Je me suis beaucoup battue pour que ma fille puisse bénéficier d’un accompagnement, sinon elle aurait été déscolarisée », témoigne cette habitante du Nord. « J’ai dû faire valoir la loi pour obtenir un accompagnant, mais je me suis assez vite tournée vers des prestations privées parce qu’avec les AESH, il n’y a pas de transparence. Ils n’ont pas le droit de parler aux familles pour raconter la journée de l’enfant, ce qui n’est pas normal. Et ils ne sont pas assez formés », regrette-t-elle.

Les accompagnants reçoivent une formation de soixante heures. Mais celle-ci est trop généraliste et interviendrait parfois après la prise de fonction, selon Gladys Lauzéat : « On peut exercer plusieurs mois sans avoir été formés, ce qui est particulièrement compliqué lorsqu’on s’occupe d’enfants autistes, observe-t-elle. C’est d’ailleurs pour ce genre de handicap que nous avons le plus de demandes. »

Si Sophie Vénétitay dit comprendre la démarche des familles qui se tournent vers le privé, elle pointe « un système à deux vitesses, entre celles qui ont les moyens de payer un AESH privé et les autres, qui doivent continuer à subir la pénurie. Cette situation met tout le monde mal à l’aise, relève-t-elle. Les parents savent que ce n’est pas souhaitable mais pensent d’abord à l’avenir de leurs enfants. Quant aux chefs d’établissement, ils ne se réjouissent pas de voir des personnes extérieures entrer dans leur établissement, mais ils ont conscience qu’il n’y a pas assez d’AESH ».

Arnaud de Broca, président du Collectif Handicaps, reconnaît, lui aussi, que le recours au privé « peut apparaître comme une solution intéressante pour les familles ». « Mais cette démarche, dit-il, porte en elle le germe des inégalités ettraduit l’échec de l’éducation nationale. Dix-sept ans après son adoption,il reste beaucoup à faire pour que la loi sur le handicap soit vraiment appliquée. »

Et ce n'est pas fini...

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"Collégiens casse-couilles"

3 Septembre 2022, 17:20pm

Publié par Bernardoc

Titre du livre d'un collègue paru en janvier 2022

A comme Absence

Ève (6e), fille de parents adeptes du ski hors période scolaire :

"Monsieur, je ne serai pas là la semaine prochaine, mais ma mère elle ne veut pas écrire de mot parce qu’elle ne veut pas se retrouver dans votre prochain livre !"

B comme Boomerang

Mounia (4e) me fait remarquer :

"La prof de français, elle dit toujours qu’on peut mieux faire, mais elle aussi, elle pourrait mieux faire !"

C comme Coronavirus

Allan (5e) ne perd pas le nord :

"Monsieur, si on fait pas nos devoirs pendant le confinement, comment ils vont faire, les profs, pour nous coller ?"

D comme Drague

Roméo, accompagné de sa Juliette – tous deux en 3e  – me demande s’ils peuvent sortir du collège durant la récréation :

"C’est juste pour discuter tranquille, m’sieur ! Parce que dans la cour, c’est interdit de s’embrasser !"

E comme Éducation

Faustine (6e) se sent offensée :

"Madame Taitehôte, elle m’a même pas dit bonjour. Elle manque carrément d’éducation, elle !"

F comme Fatigue

La déléguée des 4e B a quitté son cours pour venir me faire part de son désarroi :

"Monsieur ! Il y a madame Ronflette qui s’est endormie pendant notre contrôle ! Qu’est-ce qu’on doit faire ?"

G comme Grève

Aïssa, mécontente que les enseignants de 3e A soient – une fois de plus – tous présents :

"Les profs, ils devraient faire grève chacun leur tour. Comme ça, toutes les classes en profiteraient au lieu que ce soit toujours les mêmes !"

H comme Honte

Au lendemain d’une réunion "animée" dans mon bureau avec ses parents, Basile (4 e) vient s’excuser :

"Faut pas faire attention à ce que vous a dit mon père hier. Quand il a bu, il raconte n’importe quoi"

I comme Incontrôlable

Myriam (4e), exclue de cours, est assise face à moi. Je lis le rapport de l’enseignante et éclate : "Quoi ?! Tu danses sur la table pendant le cours ? Mais tu te fiches du monde, Myriam !

    • Désolée, monsieur, mais c’est la prof ! Elle nous a dit qu’elle sera pas là demain, alors, j’ai pas pu m’en empêcher !"

J'ai envie d'en rajouter une :

T comme théâtre

Je vais pousser une gueulante dans une classe signalée comme particulièrement dissipée. A la récréation, une élève de cette classe vient dans mon bureau et me demande si je faisais du théâtre. Moi : non ; pourquoi ? Elle : parce que vous avez été très bon tout à l'heure !

Et ce n'est pas fini...

 

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Ils ne sont pas rentrés.

1 Septembre 2022, 10:56am

Publié par Bernardoc

Article de Camille BAUER dans L'Humanité du 1er septembre 2022

Les oubliés de l’école de la République

Jassem ISSOUF est un élève modèle : bac scientifique avec près de 19 de moyenne, premier prix de concours d’éloquence, puis prépa mathématiques.« Un parcours exemplaire, mais une exception à Mayotte »,souligne le grand gaillard de 24 ans qui se souvient encore comment, à son entrée au lycée, on lui avait expliqué :« Tu n’auras pas de place. Elles sont réservées aux Français. »

Ce « mur du refus », il n’est pas le seul à s’y heurter. Selon le décompte du collectif #EcolePourTous, au moins 100 000 enfants sont encore privés de scolarité en France. Et encore, ces estimations datent d’avant la crise du Covid, qui a été particulièrement ravageuse pour ces enfants éloignés de l’école et qui ont payé cher l’absence de continuité pédagogique. Leurs profils sont tous liés à une instabilité due à leur statut ou leur origine, qu’ils soient issus de la communauté des gens du voyage, habitants de bidonvilles et de squats, notamment dans les territoires d’outre-mer, hébergés dans des hôtels sociaux ou mineurs étrangers isolés.

Sur le plan légal, la situation s’est pourtant améliorée. L’article 16 de la loi sur l’école de la confiance adoptée en juillet 2019 et la circulaire le mettant en place ont rappelé aux maires leur obligation d’inscrire à l’école tout enfant présent sur leur territoire, quel que soit son statut.« Malgré cela, il y a encore aujourd’hui des maires qui refusent cette inscription pour des raisons discriminatoires, au prétexte par exemple que les familles sont dans l’incapacité de fournir une attestation de domicile »,dénonce Anina CIUCIU, la marraine du collectif qui, en tant que Rom de Roumanie, a elle aussi dû se battre pour avoir accès à l’école et devenir l’avocate qu’elle est aujourd’hui. Pour obtenir le droit à l’école, de nombreuses familles sont encore contraintes de saisir la justice en urgence.

Au-delà du refus d’inscription, les obstacles sont nombreux. Ritchy THIBAULT, qui a brillamment décroché son bac, évoque par exemple le racisme qu’il a rencontré à l’école en tant que membre de la communauté des gens du voyage et les risques de décrochage scolaire liés à cet ostracisme. Avec le collectif, il appelle l’éducation nationale à mettre en place des formations à la non-discrimination et à embaucher plus de médiateurs sociaux pour accompagner ces élèves et leur famille.« Aujourd’hui, pour 80 000 enfants comme moi, la seule solution proposée est le Cned, qui se contente d’envoyer des cartons sans aucun support pédagogique, alors qu’on est dans des familles éloignées, depuis des décennies, de l’institution scolaire »,souligne-t-il.

L’instabilité ou l’absence de logement est pour beaucoup le premier obstacle à une scolarité continue. Chaque expulsion, chaque changement de lieu entraîne un risque de rupture, ce qui conduit le collectif à demander la mise en place d’une « trêve scolaire », sur le modèle de la trêve hivernale, pour offrir aux enfants le minimum de stabilité nécessaire à la poursuite de leurs études. Solennel, Ritchy THIBAULT en appelle au ministre de l’Éducation nationale, Pap NDIAYE, pour« ne plus laisser aucun enfant aux portes de l’école de la République ».

Et ce n'est pas fini...

 

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Vive la retraite !

24 Août 2022, 18:53pm

Publié par Bernardoc

Extraits d'un article de Caroline Beyer dans Le Figaro du 24 août 2022

 

Pap Ndiaye « un professeur devant chaque classe, dans toutes les écoles de France »,

Réponse le 1er septembre, mais aussi dans les semaines et mois à venir, lorsque les problèmes de remplacements se poseront, immanquablement, au rythme des arrêts maladie.

Dans l’académie de Créteil, quelque 700 contractuels ont été « fidélisés » - des contractuels « expérimentés » pour reprendre les mots du ministre, à savoir qui ont vu leurs contrats reconduits - et 200 nouveaux ont été recrutés. Dans le second degré, 1 400 contractuels ont été embauchés.

Au niveau national, les concours de professeurs ont laissé vacants, début juillet, pas moins de 4 000 postes, parmi lesquels 1 686 à l’école primaire et 2 267 dans les collèges et lycées, où les difficultés se concentrent sur les lettres classiques, les langues et les disciplines professionnelles au lycée. C’est donc autant de contractuels que les académies ont dû recruter. Des profils embauchés à partir du niveau licence (bac +3), là où les lauréats des concours de profs détiennent un master (bac +5) et ont surtout suivi une formation.

« Nous faisons au mieux, avec des enseignants contractuels formés, de qualité, a répété, mardi, Pap Ndiaye. Nous assurons une formation sur quatre jours (miracle : une formation de qualité en 4 -quatre – jours ; quelles économies pour le budget de la nation, et quel effondrement prévisible de notre système éducatif) à laquelle s’ajoute, pour le premier degré, une formation à distance. Cette formation et le suivi de ces enseignants s’opèrent tout au long de l’année », a-t-il ajouté, précisant que parmi l’ensemble des enseignants contractuels (1 % des troupes à l’école primaire, 8 à 10 % dans les collèges et lycées), « 80 % sont expérimentés ».

Mais au Snuipp de conclure qu’il y aura « des adultes dans les classes », pas des enseignants.

En cette rentrée, les professeurs et leurs syndicats attendent surtout la revalorisation financière promise. Comme son prédécesseur, Pap Ndiaye s’est engagé à ce qu’un professeur débutant ne gagne pas moins de 2 000 euros net par mois (contre 1 800 à ce jour). Une promesse qui laisse les syndicats perplexes, alors qu’à ce jour les enseignants atteignent ces 2 000 euros après quinze ans d’ancienneté.

Et ce n'est pas fini...

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Ça continue.

28 Avril 2022, 11:33am

Publié par Bernardoc

In 20minutes.fr

« Narbonne : Une directrice d’école et une principale agressées en quelques jours

Les trois mises en cause sont poursuivies pour « violences volontaires sur personne chargée d’une mission de service public au sein d’un établissement scolaire » dans deux affaires distinctes. Elles sont toutes trois placées sous contrôle judiciaire et convoquées en septembre 2022 devant le tribunal correctionnel de Narbonne. »

 

Il y en a marre ! Agressions en avril, convocations au tribunal en septembre. Que va-t-il se passer entre temps ? Comment les collègues agressées parviendront-elles à se reconstruire ? Quelles aides apportées par le ministère de tutelle ? La Mgen et le PAS, mais est-ce suffisant ?

Ce genre de grave délit devrait être jugé en comparution immédiate et de lourdes sanctions prononcées. Cela fait également partie de la revalorisation de la fonction.

Un enseignant n'est pas un citoyen lambda : il a reçu une mission de service public, celle de former des citoyens responsables, et tout doit être mis en œuvre pour lui permettre d'accomplir cette mission dans la sérénité. Il en va de l'avenir de la République dont la pérennité ne saurait être mise en cause par des parents d'élèves voyous. Les valeurs que porte et transmet l’Éducation nationale ont besoin d'être défendues par tous les moyens, y compris (hélas!) judiciaires.

Et ce n'est pas fini...

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Eh oui, j'ai connu ça.

23 Avril 2022, 19:02pm

Publié par Bernardoc

Extrait de planet.fr

Un petit verre de rouge à la cantine ? Si aujourd’hui l’idée paraît complétement absurde, jusque dans les années 50, servir du vin aux enfants dans les établissements scolaires était la norme. Le vin était alors considéré comme une boisson nutritive, fortifiante et avec d’indéniables vertus pour la santé.

À l’époque, le vin faisait partie du quotidien des Français, et ce, dès le plus jeune âge. "Le comité national de propagande en faveur du vin, qui était placé sous l’égide de l’État, faisait tout pour promouvoir la consommation de vin dans les écoles et l’une de ses cibles prioritaires était les enfants", raconte Stéphane Le Bras. Pour autant, les plus jeunes n’attendaient pas forcément l’heure du déjeuner pour boire leur premier verre. "Des cas d’enfants arrivant saouls à l’école primaire ont été répertoriés. Leurs parents leur servaient généralement du vin aux alentours de 8 ou 9 degrés coupé à l’eau au petit-déjeuner", relate l’historien.

Les enfants n’étaient toutefois pas les seuls à subir ce lavage de cerveau. "En plus de leur salaire, les ouvriers avaient droit, tous les jours, à deux ou trois litres de vin dans leur panier-repas, détaille Stephane Le Bras. La France était considérée comme la nation du vin dans le monde. En dehors de l’aspect culturel, cela suppose qu’il y avait de forts enjeux économiques derrière la consommation de cet alcool".

Il faudra attendre l’arrivée au pouvoir de Pierre Mendès France pour que le vin soit interdit, en 1956, aux enfants de moins de 14 ans dans les établissements scolaires. "Au début des années 50, il y a eu un renouveau du mouvement antialcoolique. Au même moment, une nouvelle génération de médecins a émergé et a mis en garde contre l’alcoolisme. L’argument majeur était que soigner les alcooliques coûtait trop cher à l’État", explique Stéphane Le Bras.

Afin d’habituer les plus jeunes à une autre boisson, Pierre Mendès France a eu l’idée de remplacer le vin par le lait dans les établissements scolaires. "Les enfants devaient développer de nouveaux goûts afin de se tourner vers le lait plutôt que le vin lorsque leurs parents servaient le petit-déjeuner. Le lait était également censé permettre un meilleur développement physique. De plus, la filière laitière produisait énormément de lait et il fallait en écouler les stocks", développe l’historien.

Ce n’est toutefois qu’en 1981 que le vin fût interdit dans tous les établissements scolaire pour les mineurs. Jusqu’au début des années 2000, les élèves majeurs pouvaient, eux, encore boire du vin dans certains internats. "De son côté, la filière viticole a opéré une montée en gamme en passant du gros rouge à des vins de qualité, précise Stephane Le Bras. Aujourd’hui, les Français en boivent environ 40 litres par an et par habitant contre 130 dans les années 50". Une petite révolution.

Et ce n'est pas fini...


 

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L’Éducation nationale et l’extrême-droite main dans la main contre l’école.

22 Avril 2022, 10:13am

Publié par Bernardoc

Communiqué de l’équipe enseignante de l’école Pasteur de Saint Denis

Nous, les dix-neuf enseignant·es de l’école élémentaire Louis Pasteur à Saint-Denis, venons d’appendre ce lundi 4 avril que six d’entre nous allions subir une mutation « dans l’intérêt du service », dans les jours à venir.

Cette décision des services départementaux de l’Éducation nationale (DSDEN 93) est la suite d’une série de maltraitances institutionnelles que nous subissons depuis des années, notamment pour notre attachement au fonctionnement collégial de l’école.

A la rentrée 2021, après une année sans direction d’école où l’équipe a dû porter seule les charges administratives, une nouvelle directrice a été nommée par la direction académique.

Très rapidement, celle-ci a mise en place des pratiques managériales allant contre le fonctionnement collectif et coopératif de notre équipe et ne prenant jamais en compte l’intérêt des enfants. empêchements à travailler (rétention d’informations, non accès au matériel et aux locaux), autoritarisme (non respect des décisions du conseil des maître·sses, interdiction de sorties) pressions psychologiques, humiliation devant parents et élèves, mensonges , diffamation et propos calomnieux, incitation auprès de parents d’élèves à produire des écrits ou même porter plainte contre des enseignant·es pour motifs calomnieux, et autres fautes professionnelles graves , comme la falsification des élections de parents d’élèves.

Alors que nous avons alerté notre hiérarchie de tous ses agissements et de la souffrance que cela engendrait au quotidien, la seule réponse de l’administration a été de diligenter une enquête administrative pour "climat scolaire dégradé" en décembre 2021. Nous avons alors dû subir, tout au long de celle-ci, des entretiens humiliants et à charge.

Nous avons appris par la suite que la directrice entretenait des relations avec l’extrême-droite, ce qui a été confirmé par un article publié dans l’Incorrect (journal d’extrême-droite), en janvier 2022 dans lequel elle diffame les collègues de l’école.1

Aujourd’hui, l’institution au lieu de nous protéger comme il est de son devoir (nos demandes de protection fonctionnelle sont restées par ailleurs sans réponse), nous réprime violemment et ;collabore ainsi avec l’extrême-droite !

En prenant cette décision de muter de force des collègues investi·es auprès de leurs élèves (certain·es enseignant·es sont en poste depuis plus de dix ans dans l’école) sous prétexte d’une volonté de retour à la « sérénité de l’école » , l’administration prive les élèves de six classes de leur maître·sse en plein cours de l’année scolaire et désorganise ainsi le service public d’éducation.

Loin de nous apporter « sérénité », cette décision attise notre colère envers l’institution qui nous méprise. Nous nous mobiliserons collectivement, avec détermination et par tous les moyens possibles pour empêcher ces mutations.

On touche pas à nos collègues !

1 G. Robin, « Gauchisme à l’école. Le niveau monte », L’Incorrect, n° 49, janvier 2022.

Et ce n'est pas fini...

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Quand certains tentent de falsifier l'histoire...

13 Avril 2022, 19:08pm

Publié par Bernardoc

J'ai passé la journée à corriger ce concours indispensable qui fête cette année son 60ème anniversaire.

Et ce n'est pas fini...

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Bravo les maîtresses !

11 Mars 2022, 09:14am

Publié par Bernardoc

Hier, la maîtresse de la classe de CP à qui je lis des contes, m'avait sollicité pour accompagner les élèves au théâtre pour assister à une représentation de La Belle au bois dormant , conte que j'avais lu avant Noël.

Je suis à l'heure (en fait très en avance) à l'école pour monter dans le car. Arrivés à La Pergola, mauvaise surprise : le théâtre était fermé.

Alors les téléphones mobiles ont chauffé : contact avec la troupe, qui n'était pas au courant de notre venue, faute de confirmation, contact avec les chauffeurs de car pour savoir si nous pourrions rentrer,...

Finalement, les comédiens pourraient être prêts à midi et grâce aux chauffeurs qui ont contacté leur dépôts, des cars seraient bien là à 13h15 pour nous raccompagner. Il fallait donc garder les quatre classes, dans des conditions pas évidentes, pendant quatre heures.

Tandis que deux maîtresses partaient acheter quelques victuailles pour permettre aux élèves de ne pas assister au spectacle le ventre vide, deux autres prenaient en charge le groupe, l'une en faisant des exercices de relaxation, l'autre en faisant chanter le groupe.

Juste avant le retour des provisions, les élèves ont pu enfin entrer dans le théâtre et ce fut la distribution : du pain au chocolat (et non des chocolatines !) et de l'eau dans des gobelets de carton très difficiles à désemboîter.

Après, enfin, ce fut le spectacle : une interprétation originale, il faudra que je vois avec les élèves ce qu'ils auront remarqué comme ressemblances et différences avec la version lue.

Le retour se fit par un itinéraire surprenant, et les enfants ont pu déjeuner en revenant à l'école car « les dames de la cantine » avaient été prévenues et avaient accepté de prolonger leur service.

Et ce n'est pas fini...

Bravo les maîtresses !Bravo les maîtresses !

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L'élève au centre ?

10 Mars 2022, 16:31pm

Publié par Bernardoc

 Pour garantir un enseignement adapté de qualité en SEGPA, la CGT Educ’Action 33 exige :

 ▪ Le maintien et le renforcement des structures SEGPA de la 6ème à la 3ème

 ▪ La baisse des effectifs à 12 élèves maximum dans les classes

 ▪ L’orientation en SEGPA dès la 6ème pour améliorer la continuité du parcours individuel des élèves

 ▪ Une DGH qui garantisse un accompagnement pédagogique au plus près des besoins des élèves

 ▪ Le dédoublement systématique des heures d’ateliers assurées par les PLP prévu dans la DGH

 ▪ La garantie d’une diversité de l’offre d’ateliers sur tout le territoire
▪ L’alignement du temps de service des PE sur les PLP et PLC

 ▪ Le maintien ou la création d’un poste de direction dans toutes les SEGPA
▪ La reconnaissance du rôle de professeur principal pour les PE.

Le ministre utilise la politique de “l’école inclusive” comme prétexte pour faire des économies et démanteler toujours un peu plus les structures SEGPA existantes, au détriment du bien-être des élèves et des conditions des travail des personnels.

Et ce n'est pas fini...

 

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