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Le blog de Bernard SARLANDIE

education

Journées nationales d'action contre l'illettrisme.

9 Septembre 2020, 11:43am

Publié par Bernardoc

7 % de la population adulte âgée de 18 à 65 ans ayant été scolarisée en France est en situation d’illettrisme, soit 2 500 000 personnes en métropole.

Sur ces 2 500 000 personnes en situation d’illettrisme :

  • La moitié a plus de 45 ans. Attention aux idées reçues qui limitent ce phénomène aux classes d’âge les plus jeunes alors que les difficultés augmentent avec l’âge.

  • Plus de la moitié exerce une activité professionnelle. La lutte contre l’illettrisme touche donc de très près le monde du travail, de l'entreprise.

  • 71 % d’entre elles parlaient uniquement le français à la maison à l’âge de 5 ans. Attention aux idées reçues qui assimilent illettrisme et immigration.

  • La moitié des personnes concernées en situation d’illettrisme,vivent dans des zones rurales ou faiblement peuplées, ce qui signifie que la politique doit s’organiser sur tout le territoire.

  • 10 % vivent dans les Zones Urbaines Sensibles (ZUS). 

Ces chiffres ne peuvent qu'interroger ceux qui comme moi ont consacré toute leur vie à l'éducation. Où, comment et quand avons-nous échoué ?

J'ai entendu le témoignage d'une maman qui a publié un livre où elle explique comment elle a appris à lire à 50 ans, et les souffrances muettes qu'elle a endurées jusque là, notamment en cachant ce handicap à ses enfants.

Il y a quelques années, dans le métro à Paris, une dame âgée s'est adressée à moi en prétendant avoir oublié ses lunettes pour que je lui indique la station à laquelle elle devait aller. Je l'ai renseignée, mais je n'ai pas cru un instant à l'histoire des lunettes.

Deux millions et demi d'illettrés 140 ans après l'obligation scolaire, et je ne suis pas sûr que les réformes en cours contribuent à faire baisser ce taux.

Et ce n'est pas fini...


 

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Ca commence aujourd'hui.

8 Septembre 2020, 13:42pm

Publié par Bernardoc

Bouleversant Philippe TORRETON hier soir dans ce film de Bertrand TAVERNIER projeté sur Arte. Il a plus de vingt ans, mais je ne suis pas sûr que la situation ait beaucoup évolué depuis.

On y voit une équipe de maternelle en milieu défavorisé (mais pas en ZEP par la faute du collège de secteur qui aurait peur d'être stigmatisé) qui se débat dans les difficultés au quotidien pour mener à bien sa tâche éducative. Car oui, il s'agit bien d'« éducation » et non d'« instruction » comme certains réactionnaires souhaiteraient le voir. Il y a bien longtemps que le ministère de l'instruction publique a été remplacé par le ministère de l'éducation nationale, ce qui lui donne une tout autre dimension.

On peut assister au combat quotidien mené par cette équipe, et surtout le directeur, pour assurer à tous ces petits ce que la république doit leur apporter. Et ce n'est pas facile ! Et encore, à l'époque, c'était un gouvernement de gauche ! Ce qui n'empêchait pas les services sociaux de subir un scandaleux manque d'effectifs et de moyens, d'où des problèmes dans les relations avec le système éducatif.

Ce n'était pas une caricature : je me souviens lorsque j'étais en formation de CPE comment nous avions viré une représentante des assistantes sociales, jalouse de son secret professionnel qu'elle refusait de partager avec nous. Heureusement, lorsque j'étais en responsabilité j'ai toujours su établir des rapports de coopération avec les personnes qui travaillaient au quotidien avec moi, mais pas avec leur cheffe qui se permettait de venir dans mon établissement sans même annoncer sa visite ni me saluer.

L'inspection a pu paraître caricaturale, mais hélas, elle était très près de la réalité.

Le coup de gueule contre la police m'a rappelé quelque chose, d'ailleurs je vous en parlerai probablement un de ces jours.

Vous avez compris que je me suis retrouvé dans l'image de ce directeur, et comme lui, pour l'avoir trop ouvert, je ne suis pas passé à la hors-classe, ce qui me coûte environ 300 € par mois à la retraite.

Et ce n'est pas fini...

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C'est la rentrée.

1 Septembre 2020, 10:39am

Publié par Bernardoc

Le conseil Régional est obligé de solliciter l'avis du Conseil Economique Social et Environnemental Régional (formé de gens de la vraie vie : syndicalistes, militants associatifs,...) concernant la politique à mettre en œuvre.

Voici son avis concernant le Plan de prévention et de lutte contre le harcèlement scolaire.

 

Le CESER Nouvelle-Aquitaine souhaite :

Inciter le Conseil régional à inscrire sa démarche dans un plan global et transversal autour dela «jeunesse Néo-aquitaine»

Insister sur les modalitésde gouvernance dans le cadre d’une «collaboration efficiente» entre les différents acteurs de la région en complémentarité avec les différents plans déjà existants et opérationnels (ex.: le plan d’action de l’Education Nationale...)

Que soit prise en compte la question du harcèlement dans le monde du travail

Etendre et rendre obligatoire sur l’ensemble du territoire, la formation «Sentinelles & référents» pour tous les intervenants et la communauté éducative

Que soit intégré dans une démarche de prévention et d’information, la question de la citoyenneté numérique pour lutter contre le cyber-harcèlement au travers de l’éducation sexuelle comme l’un des axes prioritaires de ce plan global et transversal autour de la «jeunesse»

Que la notion de territoire soit davantage valorisée au travers de la création d’un dispositif opérationnel et de proximité.

 

Cet avis a été approuvé par 122 voix sur 131 votants.

Et ce n'est pas fini...

 

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Vous avez dit « liberté pédagogique » ?

5 Juillet 2020, 07:44am

Publié par Bernardoc

Dix ans pour construire un projet dans l’Education Nationale, balayés d’un simple courrier.

Le collège Gisèle-Halimi à Aubervilliers vient de recevoir, en ce début de juin 2020, une courte lettre-couperet du Rectorat lui refusant de poursuivre à la rentrée 2020 la mise en œuvre du projet de « Collège coopératif et polytechnique » à peine commencée depuis deux ans.

Vous trouverez ci-joint un communiqué de l’A2CPA.

L’A2CPA, Association pour un Collège Coopératif et Polytechnique à Aubervilliers, tient à informer largement ses adhérents, ses sympathisants, et plus largement la communauté éducative, des conditions dans lesquelles ce projet pédagogique et éducatif a tenté d’exister et se voit balayé avec brutalité.

En effet, depuis la rentrée de 2018, le collège a connu plus d’entraves que de soutien pour accompagner la mise en œuvre du projet expérimental.

Et pourtant ! De 2018 à 2020, dans l’esprit du projet contractualisé, le collège Gisèle-Halimi d’Aubervilliers a vécu deux années certes imparfaites et difficiles mais aussi deux années riches en expériences humaines, pédagogiques et éducatives, en réalisations intellectuelles, pratiques, artistiques, techniques, en projets coopératifs issus de discussions collectives, entre adultes et avec les élèves.

Cela amène aujourd’hui à se demander s’il y a une suite possible au travail mené depuis 10 ans. Force est de constater que ce qui avait été patiemment construit avec des interlocuteurs volontaires, au sein des institutions, a été mis à mal par ces mêmes institutions, traversées par des courants contraires.

Jean-Pierre FOURNIER

Et ce n'est pas fini...

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Colonies apprenantes : un démarrage timide.

23 Juin 2020, 15:00pm

Publié par Bernardoc

Extrait d'un article du JDD de ce jour.

 Le gouvernement ambitionne de faire partir cet été 250.000 jeunes dans des séjours combinant activités ludiques et pédagogiques.

L’objectif est ambitieux : l’an passé, selon l’observatoire des vacances et des loisirs d’enfants, 36% des jeunes de 5 à 19 ans ne sont pas partis en vacances. Le 6 juin dernier, pas moins de trois ministres (Education, Jeunesse et Ville) se sont réunis pour présenter des mesures exceptionnelles pour aider les jeunes à partir en vacances cet été. Parmi elles, les "colonies apprenantes" destinés à 250.000 enfants, de 3 à 17 ans, vivant en priorité dans les quartiers politique de la ville*. Des congés pour lesquels ce public prioritaire n’aura pas à débourser un centime, l’Etat prenant en charge 400 euros du séjour et les collectivités locales 100 euros.

Mise en ligne cette semaine sur le site du ministère de l’Education et de la jeunesse, une plateforme recense maintenant les séjours labellisés. Des offres censées combiner, selon les directives du gouvernement, des activités ludiques et pédagogiques. Au choix donc : "des vacances dans le cartable", "anglais au château", "la tête et les jambes" mais aussi, plus classique, "cap voile et glisse" "stages de foot" ou "passion poneys". Le site affichait samedi soir 637 colos apprenantes. L’équivalent de 60.000 places selon le secrétariat à la Jeunesse.

Chacun a dû s’adapter au protocole sanitaire (une nouvelle version, allégée, a été publiée vendredi) : "son application génère 10 à 15% de coûts supplémentaires", calcule-t-on à la Ligue de l’Enseignement. Et il faut repenser son offre pour prétendre au label. "Les organisateurs ont maintenu 70 à 80% des séjour, mais certains ont jeté l’éponge", soupire Anne Carayon, la directrice générale de l’association Jeunesse en Plein Air qui milite pour qu’un maximum d’enfants aient accès aux colonies de vacances.

A l’heure actuelle, ces enfants ont besoin de s’aérer, pas d’essayer de rattraper je ne sais quoi", juge Méhadée Bernard, l’adjointe au maire d’Ivry-sur-Seine (Val de Marne) chargée de l’éducation.

"Comme on dit : 'partir, c’est grandir'. On apprend en vivant au contact des autres, en découvrant de nouvelles choses", plaide l’un. "On ne va pas mettre les enfants assis sur une chaise derrière un bureau. L’idée, c’est plutôt de les amener à retrouver leur place dans un groupe", ajoute un autre. Une façon de se remettre dans le bain pour la rentrée scolaire.

Trois ministres pour présenter des colos « apprenantes ». Visiblement, ce n'est pas leur monde : l'un des trois a-t-il été colon ? Moniteur ? Econome ? Directeur ? Sinon, ils sauraient que les colos ont toujours été un monde éducatif qui a toujours laissé des traces positives à ceux de moins en moins nombreux dont les parents peuvent se permettre de leur payer un séjour. Ils visent 250 000 alors que dans ma générations, nous étions plusieurs millions à participer à ces vacances collectives, pédagogiques et fructueuses. J'ai été formé par les CEMEA dont la revue s'intitulait Vers l'Education nouvelle, terme apparu pour la première fois lors de la Commune, c'est dire que ce n'est pas nouveau. Le seul point positif est la gratuité. En attendant la colo pour notre fille handicapée ne pourra pas ouvrir ; c'est pourtant une chose à laquelle elle aspire chaque été.

Et ce n'est pas fini...

 

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Pour une information éducatrice.

20 Juin 2020, 12:38pm

Publié par Bernardoc

Les patrons ont eu gain de cause, mais pas qu'eux. On nous gave depuis des semaines de l'annulation de « charges », de défiscalisation des primes, voire des heures sup'.

Ce n'est pas nouveau, déjà Sarkozy avait utilisé cette méthode avec sa formule « travailler plus pour gagner plus », ce qui confirme bien que ce gouvernement n'est ni de gauche, ni de gauche, ce qui est un euphémisme car pour moi il s'agit d'un gouvernement de droite extrême (attention, je n'ai pas écrit extrême droite).

Déjà il est important d'apporter une correction sémantique : il ne s'agit pas de « charges », mais de « cotisations » sociales, qui font partie intégrante du salaire. Donc si l'on supprime les « charges », il s'agit en fait d'une baisse de salaire déguisée.

Mais à quoi servent donc ces « charges » ? Principalement à alimenter la sécurité sociale, c'est à dire, entre autres, l'assurance maladie et la future retraite. Il serait donc important de dire clairement que quand on supprime ces « charges », on choisit délibérément de creuser le fameux « trou de la sécu ». Nous aurions ainsi droit à une information honnête qui amènerait peut-être les salariés à réfléchir et à se battre davantage pour cette part de salaire socialisé.

Les personnels hospitaliers dans leur majorité l'ont bien compris, qui refusent les primes et demandent une revalorisation de leurs salaires à hauteur de l'engagement qu'on exige d'eux, et qu'à l'instar des enseignants ils sont prêts à assumer avec une extrême bonne volonté.

Alors, mesdames et messieurs des médias, cessez d'être les porte-voix du gouvernement et présentez honnêtement les faits dans leur totalité, sans en occulter une grande partie.

Et ce n'est pas fini...

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Anecdotes.

31 Mai 2020, 16:42pm

Publié par Bernardoc

Après Devedjian, c'est Goasguen, un autre ancien d'Occident qui a été victime de la covid. Au fait, quelqu'un a des nouvelles de Longuet ?

Contrairement au premier, Goasguen semblait s'en être sorti : il est mort d'une crise cardiaque. On en parle peu, mais cette conséquence n'est pas rare. Un ami de mon fils est mort dans les mêmes circonstances, et il n'avait que 40 ans.

Venons-en aux anecdotes.

Claude GOASGUEN était inspecteur général de l'éducation nationale. Le bulletin officiel de la dite administration nous a avertis de son départ à la retraite à 58 ans. Je me suis alors fendu de deux courriels ; le premier était adressé à l'IGEN pour lui souhaiter une bonne retraite, le second au député RPR lui demandant de convaincre ses camarades (ou ses compagnons, comme ils disent chez eux ) que ce qui était bon pour lui serait vraisemblablement aussi bon pour les autres agents de l'éducation nationale.

Eh bien, ça n'a pas marché : je n'ai même pas eu d'accusés de réception ! Et j'ai dû aller jusqu'à 60 ans (42 annuités) pour me retirer.

Et ce n'est pas fini. ..

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Plaidoyer pour le contrôle continu.

4 Avril 2020, 10:32am

Publié par Bernardoc

Je n'y ai pas tellement pensé lorsque j'étais lycéen, mais j'y ai beaucoup pensé en fac (c'était avant l'instauration généralisée des partiels) : un accident était toujours possible, ce qui aurait ruiné une année de travail.

Je l'ai pratiqué en Polynésie pendant 6 ans, et cela n'a jamais posé aucun problème : ce qui garantissait l'équité de diplôme territorial (Certificat d'Aptitude au Développement) des Marquises aux îles australes, c'était la présence d'un regard extérieur qui permettait de lisser les évaluations.

J'ai participé au concours de recrutement spécifique des CPE il y a quelques décennies : il n'y avait pas d'écrit anonyme, mais les candidats arrivaient avec un court mémoire, rédigé en situation, qu'ils devaient défendre ; et bien c'était le concours de recrutement le plus sélectif.

Mais, bien évidemment, cela risque de bousculer les habitudes pédagogiques (?) de certains enseignants, je pense notamment aux profs de maths, dont certains prennent plaisir à sous-noter leurs élèves, dégoûtant à tout jamais ceux-ci de se diriger vers des études scientifiques. J'ai vécu cela dans mon dernier bahut. J'essayais de le faire comprendre à l'équipe, mais qu'est-ce que j'y connaissais moi le littéraire angliciste ? Autant dire que lorsque les inspecteurs de maths ont débarqué (ce n'était pas à ma demande), je buvais du petit lait lorsqu'ils ont fait les mêmes remarques que moi !

Et hélas, cette attitude semble perdurer si j'en crois l'expression d'une prof de maths à la radio il y a deux jours.

Alors oui, passons à une pédagogie de la réussite et croyons à l'éducabilité de chacun(e) ; cela permettra en plus de ne pas saborder le mois de juin.

Et ce n'est pas fini...

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Autour de Jacques Decour.

23 Février 2020, 10:06am

Publié par Bernardoc

Quand je suis du côté de Montmartre, je ne manque jamais de faire un pèlerinage vers le lycée où je suis entré en 6ème et que j'ai quitté à la fin du premier trimestre de 5ème pour rejoindre Jean Aicard à Hyères. Et à chaque fois je suis désolé de voir la dégradation de ce lycée, devenu cité scolaire. Je me suis même demandé s'il n'était pas définitivement fermé.

A l'époque c'était un lycée de grande réputation, et moi, fils d'ouvrier, je côtoyais les enfants de la haute pour la première fois et qui était au lycée depuis la 11ème (CP). Lorsque j'arrivais, les classes primaires venaient de fermer et si je suis par la suite devenu prof d'anglais, c'est grâce aux deux profs qui m'ont donné les bases en anglais, Mrs Torcq et M. Addes.

Qu'est-il devenu ? Apparemment il était tombé bien bas : en 2015 105/108 sur Paris et 2203/2277 en France. En 2018, il semble y avoir eu un redressement puisque les chiffres étaient 81/108 et 1174/2277. C'est loin d'être fameux pour un bahut qui peut s'enorgueillir d'avoir eu comme enseignants : Jules Michelet (1798-1874) qui y a enseigné l'histoire à partir de 1821

  • Henri Wallon (1812-1904), historien et homme politique, auteur de l'amendement Wallon de 1875, y exerça au début de sa carrière en qualité de professeur d'histoire

  •  Stéphane Mallarmé (1842-1898), poète, professeur d'anglais

  •  Édouard Branly (1844-1940), physicien et médecin, professeur de physique

  •  Henri Bergson (1859-1941), professeur de philosophie de 1889 à 1890. Prix Nobel de littérature en 1927

  • Jules Romains (1885-1972), professeur de philosophie en 1916-1917

  • Camille Lebossé (1905-1995), mathématicien (du fameux duo Lebossé-Hémery)

  • Robert Dauvergne (1908-1977), professeur d'histoire et géographie

  • Daniel Decourdemanche (1910-1942), professeur d'allemand, résistant sous le nom de Jacques Decour, dont le nom a été donné à l'établissement

  • Irène Frain (née en 1950), femme de lettres française, romancière et historienne

  • M. Lop, professeur d'arts plastiques et auteur de la fresque à la gloire de Jacques Decour dans la salle des actes.

  • M. France (anthologie Rouget-France)

  • Jean-Pierre LAZZERI, prof d'anglais, mon ami de la fac de Nice.

     

Parmi les élèves, on peut noter :

  •  Victor Duruy28 (1811-1894), homme politique et historien français, ministre de l'instruction publique de 1863 à 1869

  •  Gustave Moreau (1826-1898), peintre, graveur, dessinateur et sculpteur, élève de 1838 à 1840

  •  Francisque Poulbot28 (1879-1946), affichiste, dessinateur et illustrateur, élève de 1890 à 1896

  • Willy Ronis (1910-2009), photographe, élève de 1923 à 1929

  • Joël Le Tac (1918-2005), résistant, Compagnon de la Libération, député de Paris

  • Claude Lalet (1920-1941), résistant, fusillé comme otage au camp de Châteaubriant le 22 octobre 1941

  • Claude Nougaro (1929-2004), auteur-compositeur-interprète et poète, élève en 6e A2 en 1943

  • François Truffaut (1932-1984), réalisateur, scénariste, critique et acteur de cinéma.

  • Guy Claisse (1934-2016), journaliste, écrivain et viticulteur

  • Boris Cyrulnik (né en 1937), neurologue, psychiatre, éthologue et psychanalyste

  •  Roland Topor28 (1938-1997), illustrateur, dessinateur, peintre, écrivain, poète, metteur en scène, chansonnier, acteur et cinéaste

  • Gims (né en 1986), rappeur,

  • Philippe Chariéras, ancien secrétaire général de l'IA 33,

  • Daniel Bilalian, et bien entendu

  • Bernard SARLANDIE, 6e M7 puis 5e M7 (septembre 1959 – décembre 1960).

    Et ce n'est pas fini...

 

Autour de Jacques Decour.Autour de Jacques Decour.
Autour de Jacques Decour.Autour de Jacques Decour.
Autour de Jacques Decour.Autour de Jacques Decour.
Autour de Jacques Decour.Autour de Jacques Decour.

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Enfin !

4 Février 2020, 09:42am

Publié par Bernardoc

Titre dans libération.fr aujourd'hui

Réforme du bac : «On punit les mômes parce qu’ils osent dénoncer la situation ?»

Gardes à vue d’ados de 16 ans, répressions policières aux abords des lycées, menace de zéro à l’examen…Rodrigo ARENAS, le président de la fédération des parents d’élèves FCPE, est en colère.

Il était temps ! La FCPE, qui doit toujours être la première fédération de parents d'élèves, se réveille et donne de la voix. Après l'erreur de communication communautariste de la rentrée, elle semble prendre conscience de ce qu'il se passe véritablement dans les établissements.

La FCPE, mon premier engagement en tant que parendélev, fut assez court : il cessa le jour où en conseil d'école une maîtresse me dit : « Vous qui êtes de la maison... ». A partir de ce jour, tout en restant fidèle à cet engagment laïque, ce fut mon épouse, qui n'était pas encore « de la maison », qui reprit le flambeau. Car il est indispensable pour l'institution de pouvoir s'appuyer sur des parents d'élèves responsables et fédérés, plutôt que sur un agrégat d'individus qui voient surtout le cas de leur propre enfant plutôt que les problèmes généraux. C'est ce qui m'a toujours fait préférer les syndicats aux « collectifs », les mouvements structurés aux « indépendants ».

Je me souviens d'un jeune président d'un conseil local qui avait été émerveillé de tout ce que le conseil départemental des parents d'élèves pouvait lui apporter pour l'aider.

Donc, merci Monsieur Arenas de ce coup de gueule, en espérant qu'il ne reste pas lettre morte.

Et ce n'est pas fini...

 

 

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