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Le blog de Bernard SARLANDIE

regards sur le monde

Baromètre « Confiance & Bien-être des Français » 2021

20 Décembre 2021, 14:45pm

Publié par Bernardoc

Quel est le moral des Français en 2021 ? Pour la sixième année consécutive, les mutuelles MGEN et Solidaris, avec l’aide d’OpinionWay, sondent les Français sur leur rapport à la société, au travail et à la santé, et publient le baromètre « confiance et bien-être ».

Etabli sur une échelle de 0 à 100, l’indice global de confiance et bien-être des Français progresse à 56,9 en 2021, soit +2,5% de plus qu’en 2020. La majorité des indices le composant augmentent en 2021 à l’exception de la santé mentale, au plus bas depuis 2016, et le rapport de confiance envers la société reste contrasté.

  • Le moral des femmes progresse lui aussi de 2,6% (54,7 en 2021 contre 53,3 en 2020), mais reste en-deçà de l’indice global. Sur cinq des six indicateurs clés (exceptée la qualité du relationnel), les femmes ont des scores de bien-être systématiquement inférieurs à ceux des hommes et leur santé mentale enregistre le plus bas niveau depuis 2016 : 56,1 contre 59,2 en 2020 et 61,4 en 2016.

  • Le rapport de confiance varie selon les générations : il est en hausse chez les populations les plus jeunes et les seniors, à 59,6 chez les moins de 40 ans (+3,6%) et 57,8 chez les plus de 60 ans (+4,8%). À contrario, l’indice global recule d’1,5% pour la tranche des 40-59 ans (52,3 en 2021).

En 2021, le rapport de confiance dans les institutions reste très bas et interroge, dans la période électorale qui s’amorce. Moins d’un Français sur trois pense que la démocratie fonctionne très bien en France (30,9%), c’est six points de moins en un an. Moins d’un Français sur deux (43,9%) pense que le monde politique a encore les moyens de faire bouger les choses et seuls 23% ont confiance dans leurs gouvernants politiques pour tenter d’améliorer leur qualité de vie.

19,2% des Français ont le sentiment que les grandes banques et compagnies d’assurance agissent pour améliorer leur quotidien ; 24% pour la presse et les journalistes (c’est le chiffre le plus bas depuis six ans) ; 27,2% pour les institutions religieuses (représentants des églises, mosquées, synagogues…); 28,4% pour les syndicats ; 29% pour les grandes entreprises. Les Français croient davantage en leur système de santé, à 41,1% pour les mutuelles et à 56% pour la Sécurité sociale. Un rapport de confiance envers les organismes de santé qui reste stable par rapport à l’année passée.

Enfin, 61,6% des Français estiment avoir accès à de l’information de qualité (par internet, par les médias classiques – journaux, télévision, radio), en recul de 4,2 points par rapport à 2020.

L’an passé, la sphère du travail était mieux vécue par les Français avec une cadence et un stress au travail en diminution. En 2021, après une crise sanitaire ayant favorisé le télétravail, le travail peut être vécu comme difficile. Certains indicateurs se dégradent : 51,2% des Français évoquent une cadence élevée au travail (+7 points vs.2020) ; ils sont moins nombreux à avoir suffisamment de temps en dehors de leur travail (51,1% en 2021 contre 56,8% en 2020), et 41,8% indiquent ressentir du stress (+5,5 points vs. 2020). Pour autant, le rapport des Français à leur travail est en amélioration quant à son utilité sociale, répondant à une certaine quête de sens : 61,3% jugent leur travail utile (contre 57,6% en 2020) et plus d’un Français sur deux (51,4%) considèrent que leur travail constitue une source de bien-être (47,8% en 2020). 39% d’entre eux évoquent même des possibilités de promotion (au plus haut niveau depuis 2016). Enfin, les Français craignent moins le chômage de longue durée (37,8% soit -7,8 points en un an).

Sur le report de soins, 17,1% des Français ont renoncé à aller chez un médecin généraliste pour raisons financières (-7 points en 1 an), 68,4% trouvent le délai d’attente trop long pour un spécialiste et 48,9% jugent le délai d’attente trop long pour être admis à l’hôpital (hors urgences et maternité).
Les Français voient plus positivement l’accès aux soins : 69,7% estiment que leur médecin généraliste contribue à améliorer leur vie (+2 points en 1 an) et 61,1% des Français indiquent qu’il y a suffisamment de structures hospitalières dans leurs régions, même si les professionnels de santé manquent pour plus d’un Français sur deux dans leur région (taux stabilisé à 52,9% sur un an).

67,9% jugent le système de santé français d’excellente qualité. A noter, une corrélation entre la perception de notre système de santé et l’âge : les plus de 60 ans sont 72,9% à le considérer de qualité et les moins de 40 ans sont 68,6%, tandis que les 40-59 ans sont plus sévères avec 62% d’opinions favorables.
L’inquiétude face au coût des médicaments et à leur pénurie recule mais ne revient pas à son niveau d’avant-crise : 18,2% ont renoncé à l’achat de médicaments prescrits pour raisons financières au cours des 12 derniers mois (contre 23,5% en 2020, et 16,9% en 2019) et 20,9% des Français ont dû renoncer à des médicaments en raison de leur indisponibilité.
Enfin, la santé mentale des Français est au plus bas depuis six années d’enquête. Sur l’échelle de CANTRIL, un tiers des Français (32,6%) évalue leur vie négativement, avec 19,9 % d’entre eux indiquant ressentir une dépression sévère à modérée et 21,1% se disant souvent voire très souvent anxieux.

 

Focus sur la santé mentale des Français

  • 1 Français sur 5 renonce à aller chez un professionnel de santé mentale pour des raisons financières (indicateur stable ces trois dernières années)

  • 36,6% personnes sont évaluées en stress élevé (42% des femmes contre 30,5% des hommes)

  • 11,3% des Français ont eu des idées noires au point de penser à se suicider

  • Solitude : 17,6% des Français déclarent se sentir seuls souvent et très souvent (13,6% des hommes et 21,3% des femmes)

  • Les femmes : l’indice de santé mentale au plus bas 56,1 contre 59,2 en 2020 et 61,4 en 2016. 24,9% des femmes déclarent une anxiété fréquente contre 17% des hommes

    Et ce n'est pas fini...

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Aucune pitié pour les assassins.

13 Décembre 2021, 14:06pm

Publié par Bernardoc

Lu dans la lettre-info du Monde aujourd'hui.

Quatre cents enquêtes ont été ouvertes pour démanteler des réseaux de faux passes sanitaires, dont « plusieurs milliers » ont été détectés en France par les forces de l’ordre, a déclaré dimanche Gérald Darmanin. « Nous avons à peu près 400 enquêtes (…) sur des réseaux de faux passes sanitaires, parfois malheureusement en lien avec des professionnels de santé », a fait savoir le ministre de l’intérieur.

M. Darmanin a précisé qu’il y avait déjà eu des « interpellations » dans le cadre de ces enquêtes sans en préciser le nombre et rappelé que les peines encourues étaient « extrêmement fortes, cinq ans de prison » pour les organisateurs de ces réseaux.

Fin novembre, un médecin du Val-de-Marne soupçonné d’avoir vendu au moins 220 faux passes sanitaires a été mis en examen et placé en détention provisoire. Une femme de 57 ans qui s’était procuré un faux certificat de vaccination est morte du Covid-19 à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches, dans les Hauts-de-Seine, a indiqué vendredi le chef du service de réanimation de l’établissement.

Comment peut-on qualifier ceux qui se sont rendus coupables de tels actes ? Pour moi , qui ne suis pas juriste, je ne vois qu'un mot : MEURTRIER.

Alors que l'on vient de célébrer le quarantième anniversaire de l'abolition de la peine de mort, on trouve encore des personnes qui vont jusqu'à se rendre complices de provocation de décès non-demandés (ce n'est pas ce qu'on appelle « mourir dans la dignité »). Et en plus quand il s'agit de personnel médical, ils ont perdu toute éthique. Ils doivent être lourdement condamnés et en fonction de circonstances aggravantes.

Et ce n'est pas fini...


 

 

 

 

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Visionnaire, hélas !

26 Novembre 2021, 15:46pm

Publié par Bernardoc

Et ce n'est pas fini...

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Un avenir meilleur pour chaque enfant

20 Novembre 2021, 09:19am

Publié par Bernardoc

La Journée mondiale de l'enfance a été créée en 1954 et est célébrée chaque année le 20 novembre afin de promouvoir le respect et les droits des enfants.

Le 20 novembre marque le jour de l’adoption par l’Assemblée de la Déclaration des droits de l’enfant, en 1959, et de la Convention relative aux droits de l’enfant, signée en 1989. 

Depuis 1990, la Journée mondiale de l’enfance marque également l'anniversaire de l'adoption la Déclaration et de la Convention relative aux droits de l'enfant.

Les mères et les pères, les enseignants, les infirmières et les médecins, les dirigeants ou les militants de la société civile, les chefs religieux ou de communautés, les chefs d’entreprises et les professionnels des médias, de même que les jeunes et les enfants eux-mêmes, peuvent jouer un rôle important et faire de cette Journée mondiale de l'enfance un événement à part dans leur société, pour leur communauté ou pour leur pays.

La Journée mondiale de l’enfance offre à chacun et chacune d’entre nous une occasion unique de sensibiliser le public aux droits de l’enfant, de promouvoir et de mettre en lumière ceux-ci, mais aussi de transformer cette date en actes concrets en faveur des enfants partout dans le monde.

Et ce n'est pas fini...

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Fonctionnaires : hausse des arrêts maladie en dépit du jour de carence

13 Septembre 2021, 10:44am

Publié par Bernardoc

« En cinq ans, le nombre de jours d'arrêt a crû de 21 % dans les trois fonctions publiques, selon un rapport de la Cour des comptes publié jeudi. »

Des fainéants les fonctionnaires ? Si l'on en croit le rapport de la Cour des comptes, c'est loin d'être le cas ; mais ça, on le savait déjà. Si l'on accepte de passer des concours qui, à diplôme égal, mènent à une carrière bien moins rémunérée que dans le privé, c'est que nous avons le sens du service public et d'oeuvrer au bien-être de nos concitoyens.

Nos gouvernants, qui n'ont qu'un but, obéir aux directives européennes (sauf pour l'armée !) de destruction de services publics dont nous avions tout lieu d'être fiers, par une mise en concurrence « libre et non faussée » (tu parles!) se plaisent à dévaloriser les fonctionnaires.

La mise en place du jour de carence (jamais pris en charge par l'administration, contrairement à ce qu'il se passe dans certaines entreprises) était censée favoriser la présence au travail, même en cas de maladie. C'est raté ! Lorsqu'ils sont malades et qu'ils n'en peuvent plus, les fonctionnaires préfèrent s'arrêter, quittes à perdre un jour de salaire, plutôt que de produire un service de mauvaise qualité. Et si le nombre d'arrêts maladie a augmenté à ce point, il n'est pas difficile d'en trouver la cause : la charge de travail a augmenté (avec le point d'indice gelé depuis des années) du fait de la suppression de postes, d'où une fatigue supplémentaire.

Mais peut-être cette réflexion est-elle trop inspirée par le syndicalisme pour n'être pas combattue par ceux qui sont encore pour quelques mois au gouvernement.

Et ce n'est pas fini...

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Quel est le coupable ?

9 Septembre 2021, 14:08pm

Publié par Bernardoc

Depuis quelque temps, je suis agressé sur mon téléphone mobile pour au moins deux choses : mutuelle et énergie. Avant ce n'était que sur le téléphone fixe que je ne décroche plus maintenant ; je me contente de faire le 3103 après pour voir s'il y a un message, auquel cas je rappelle immédiatement. Mais bien souvent cet appel ne laisse aucune trace ; il y a pourtant un numéro qui s'affiche ; comment se fait-ce ? Comme il existe un « dark internet », existe-t-il une « dark téléphonie » ? Mystère.

Donc concernant la mutuelle, certains connaissent le milieu dont ils parlent, et lorsque je dis que je suis adhérent de la Mgen depuis 1969, ils me félicitent et raccrochent. D'autres n'y connaissent rien et essaient de se raccrocher à leur fiche pour me débiter leur salade, mais on n'est pas sur le même plan : ils me parlent gros sous et je leur parle solidarité. Finalement je les envoie paître sans être sûr qu'ils m'aient compris.

Hier, c'était une offre concernant l'électricité : je lui parle des Jours heureux, du Conseil National de la Résistance, du ministre communiste Marcel PAUL, de la nécessité de renationaliser (je ne dis pas sans indemnité ni rachat car elle n'aurait pas compris) et comme nous parlions tous les deux en même temps, elle en lisant son papier (je ne sais pas dans quel pays) et moi en argumentant, j'ai fini par raccrocher en disant que je bloquais son numéro. Donc, un importun en moins.

J'en reviens donc à ma question, qui a vendu mon numéro de mobile à des entreprises commerciales sans m'en avoir demandé l'autorisation ?

Et bloctel est d'une totale inefficacité sur l'une ou l'autre ligne.

Et ce n'est pas fini...

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Changement climatique: les salins d'Hyères font sauter les digues et s'adaptent à la montée des eaux.

7 Septembre 2021, 11:31am

Publié par Bernardoc

In geo.fr du 6 septembre 2021

Sur la touristique Côte d'Azur, les Vieux-Salins d'Hyères, dernière zone humide entre la Camargue et l'Italie, ont fait sauter deux kilomètres de rochers artificiels et choisi de laisser la mer faire. Très vite, une plage s'est redessinée et tout un écosystème avec. On y trouve même encore des naturistes !

Ce projet de "renaturation", baptisé Adapto, est expérimenté dans neuf autres sites en France afin de trouver des solutions fondées sur la nature pour s'adapter au changement climatique, un des thèmes du congrès mondial de l'Union internationale de conservation de la nature (UICN) qui se tient à Marseille jusqu'au 11 septembre.

Dans cette station balnéaire ultra-touristique du Sud-Est de la France connue pour ses joyaux insulaires de Porquerolles et Port-Cros, il n'a pas été simple d'expliquer qu'il vaudrait mieux laisser la mer monter naturellement.

Pourtant le constat était sans appel: ces digues rocheuses construites par l'ancien propriétaire, la Compagnie des salins du midi, n'ont pas empêché les eaux de gagner 30 mètres en 20 ans. Pire, la plage avait totalement disparu. Et à terme, cette mosaïque de bassins de 365 hectares située légèrement sous le niveau de la mer, était menacée.

"A chaque tempête hivernale, le trait de côte reculait. Mais la compagnie avait un réflexe de propriétaire foncier en construisant cette carapace dure pour ne pas perdre de m2", raconte Guirec Queffeulou, responsable de la gestion des milieux aquatiques et zones humides à la métropole de Toulon Provence Méditerranée, qui gère aujourd'hui le site.

Après des années d'études, des milliers de tonnes de rochers ont donc été retirées en 2019 et 2020. "En douceur parce qu'il ne fallait pas abîmer la barrière de protection naturelle d'herbiers de posidonie --une plante méditerranéenne-- à quelques mètres de la côte", raconte Richard Baréty, du Conservatoire du littoral, un organisme public français propriétaire du site depuis 20 ans.

En quelques mois, la nature a repris ses droits: une large plage est réapparue ainsi qu'une petite dune méditerranéenne. Des banquettes de posidonies mortes se sont formées sur le sable. Autant d'outils naturels de lutte contre l'érosion.

Ce site, qui est un réel tampon de régulation climatique entre la mer et les terres, a pourtant failli disparaître, comme celui tout proche de la Presqu'île de Giens, quand la production de sel, remontant au Moyen-Age, a pris fin en 1995. Car l'ex-propriétaire souhaitait le vendre au prix fort et des projets de marina ou maisons sur pilotis étaient dans les cartons. Le Conservatoire du littoral a dû aller jusqu'à l'expropriation pour l'en empêcher.

Au XXe siècle, la moitié des zones humides méditerranéennes a disparu, selon le Réseau Medwet, qui souligne que ces dernières étaient alors "perçues comme des endroits remplis d'insectes porteurs de maladies (...) ou considérées comme sans importance ou comme des terres en jachères" devant être drainées.

Pourtant, avec la "renaturation" des Vieux-Salins d'Hyères, "l'interface entre la zone humide et la plage fait que la biodiversité est décuplée", s'émerveille Richard Baréty.

Plus de 300 espèces d'oiseaux y sont aujourd'hui répertoriées, attirées sur leur route migratoire par la nourriture --invertébrés/poissons-- qui prolifère dans ces eaux très salées, explique Norbert Chardon, responsable de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) dans le Var, en marge d'une balade ornithologique matinale.

Tous espèrent que le rétablissement de cette dynamique sédimentaire ralentisse la montée de la mer: "On remarque déjà que les creux au bord de la plage s'estompent moins vite", assure Guirec Queffeulou.

Des souches de pin d'Alep morts sur la plage témoignent toutefois de la poursuite de la montée de l'eau. La disparition de la pinède littorale est rapide et difficile à accepter pour la population. Les tamaris qui apparaissent et ne craignent pas d'avoir leurs racines dans l'eau salée ne sont pas aussi populaires.

A terme, la mer pourrait aussi ponctuellement passer par-dessus les bassins, venant perturber l'alimentation hydraulique spécifique du site. Si cette hypothèse a longtemps été la principale crainte, certains pensent désormais que cela pourrait amener des nutriments marins, boostant davantage la biodiversité.

Ces Vieux-Salins ont un rôle pédagogique à jouer face au changement climatique, "mais en douceur, sans faire peur aux populations", explique Norbert Chardon. Un défi ambitieux sachant qu'une telle renaturation est impensable sur la plupart du littoral bétonné de la Côte d'Azur où vivent des milliers de personnes qui observent, impuissantes, la mer gagner inéluctablement du terrain.

Une visite s'impose lors de notre prochain séjour.

Et ce n'est pas fini...


 

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Covid-19 : le défi de la vaccination des plus démunis

25 Août 2021, 10:32am

Publié par Bernardoc

Extrait de La matinale du Monde du 24 août 2021

Dans une cinquantaine de départements en partenariat avec la Caisse nationale d’assurance-maladie (CNAM), des dispositifs « aller vers » sont destinés à toucher les personnes les plus éloignées des soins, et donc de la vaccination. Sans papiers, sans domicile fixe, sans emploi, sans carte Vitale, sans numéro de Sécurité sociale… « Nous mettons tout en œuvre pour que l’inégalité d’accès aux soins ne se reproduise pas une nouvelle fois », explique Patrice Douret, le président des Restos du cœur, qui comptent 2 000 centres en France métropolitaine et en Corse. L’homme fait référence aux populations précaires qui ont enregistré des taux de surmortalité supérieurs à la moyenne depuis le début de la pandémie...

« Sans vaccin, je ne suis pas libre », estime pour sa part Chahinez, 33 ans, originaire d’Algérie.

 

Au moment où l'on annonce la troisième dose pour les gens de ma génération, il est vraiment temps de permettre à tous les résidents de la République de se mettre à l'abri de cette pandémie. Il y a suffisamment de maladies liées à la précarité sans en ajouter une autre, souvent mortelle de surcroît, alors qu'on peut s'en protéger. Il est important que la sécurité sanitaire bénéficie à tout le monde.

Et ce n'est pas fini...

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Intéressante initiative

13 Août 2021, 16:38pm

Publié par Bernardoc

Tahiti, le 12 août 2021 – Les personnes verbalisées pour violation du couvre-feu ou du confinement pourront de nouveau verser un don de 5000 Fcfp à la Croix-Rouge. Si le don efface l’infraction, et évite le règlement d’une amende qui peut aller jusqu’à 89 400 Fcfp, il reste soumis à certaines modalités.

Les personnes verbalisées pour non-respect des mesures de couvre-feu ou de confinement pourront verser un don de minimum 5000 Fcfp à la Croix-Rouge, indique la Direction de la Sécurité Publique (DSP) de Papeete.
Pour ce faire, il suffit de remplir un courrier de transmission à la Croix-Rouge et de le déposer avec la somme en espèce à la délégation qui se situe derrière le stade Pater à Pirae. Il est également possible de joindre à ce courrier un chèque, qui peut être déposé à la Croix-Rouge directement, ou envoyé à leur boîte postale.

C’est en mai 2020, après le premier confinement, que le parquet général près la Cour d’appel de Papeete avait fait le choix de mettre en place cette originale alternative aux poursuites judiciaires, qui visait, selon le procureur général Thomas Pison, à “transformer ce qui était au départ un geste d'incivisme en geste de solidarité.”

Si le versement de cette somme efface l’infraction, c’est au contrevenant de faire lui-même la démarche. Le don n’est donc pas obligatoire, l’amende pouvant être payée de manière classique. Les contraventions pour non-respect du couvre-feu et du confinement le dimanche s’élèvent à 16 100 Fcfp. Une amende de 4ème classe, qui peut monter jusqu’à 89 400 Fcfp suivant certains cas de figure. La récidive dans les 15 jours est quant à elle punie d’une amende de 178 000 Fcfp.
Le don à la Croix-Rouge ne concerne toutefois pas les personnes poursuivies pour le délit de violation habituelle du couvre-feu ou du confinement. Si les forces de l’ordre verbalisent pour la troisième fois en moins de 30 jours une personne qui ne respecterait pas ces mesures, elle encoure une peine d’un an d’emprisonnement et une amende de 450 000 Fcfp.

Et ce n'est pas fini...

 

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Une page se tourne.

24 Juillet 2021, 12:39pm

Publié par Bernardoc

Eh oui, ça y est : hier nous avons vendu le bien que nos parents avaient acquis en 1954. La petite maison traditionnelle à une pièce, meublée avec les meubles fabriqués par notre grand-père charpentier, qui a abrité nos vacances d'enfants, avant de s'agrandir de 4 pièces dont deux à l'étage, puis de deux pièces supplémentaires au fur et à mesure que la famille s'agrandissait. L'autre maison, qui a hébergé pendant une vingtaine d'années la mémé Marguerite et le tonton Germain a été transformée en gîte accueillant des vacanciers entre Pâques et la Toussaint, puis quelques locataires de plus longue durée. Jean-Philippe, le dernier, un artiste est là depuis onze ans. Nous avions pensé que ce serait bien qu'il y ait quelqu'un en permanence près de notre mère devenue veuve. Hélas, une rupture de traitement et l'incapacité de retrouver un bon dosage a précipité son décès (voir plus haut). Nous avons négocié pour qu'il ne soit pas mis à la porte lors de la vente.

Nos parents ont bien profité de ce lieu pendant les 35 ans de leur retraite. Je me souviens de Papa disant « Ne le répète pas à ta mère, mais chaque année je cultive un mètre de moins pour laisser pousser l'herbe : c'est plus facile à entretenir ! »

Ce fut un crève-coeur de jeter à la décharge des meubles qui remontaient à notre époque parisienne, mais...c'est la vie.

Nous repasserons par Las Brunhas, ne serait-ce que pour saluer Jean-Christophe et Christine et aussi, c'est le chemin des cimetières que nous fleurissons chaque année.

Et ce n'est pas fini...

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