Délai
Il vous faudra attendre un peu avant que je vous narre notre voyage en Corse.
A bientôt.
Et ce n'est pas fini...
Pour éviter d'avoir à me répéter, notes en vrac d'un retraité, incorrigible militant.
Il vous faudra attendre un peu avant que je vous narre notre voyage en Corse.
A bientôt.
Et ce n'est pas fini...
Nous y étions pour le congrès international de l'AMOPA ; donc inutile de dire que nous avons passé la plupart du temps enfermés pour participer au colloque sur la francophonie et participer à l'assemblée générale. Néanmoins, nous avons fait quelques petites balades.
Nous restions à l'hôtel « Les Arcades », juste en face de la gare Cornavin, qui nous avait longuement envoyé à de multiples reprises des conseils concernant notre arrivée, et fourni un passe gratuit pour les transports en commun le long de notre séjour. Curieux hôtel qui occupe (seulement) le deuxième étage d'un immeuble, mais un personnel très aimable et disponible, notamment une charmante hôtesse qui parlait français avec un accent qui n'était pas suisse ; effectivement, elle était originaire de Lettonie.
Le premier soir, nous nous sommes donc rendus à la réception de l'Hôtel de ville en bus et sommes rentrés à pied pour manger une fondue ; nous avons pu constater la réalité des prix suisses !
Le lendemain nous sommes allés au bord du lac voir le fameux jet d'eau de 140 mètres de haut, symbole de la République et du canton de Genève. Au début il avait été conçu comme valve de sécurité pour éviter la surpression dans le circuit de distribution de l'eau.
Enfin, le troisième jour, nous avons changé de rive et avons embarqué dans le petit train. Grosse déception : il est resté le long de la rive, utilisant le même trajet à l'aller et au retour. On a connu mieux comme petit train !
Mais on nous prévoyait un temps automnal, il n'en a rien été.
Et ce n'est pas fini...
C'est l'équivalent de...
1 740 tours de l'hippodrome de Deauville
9,1 % du tour de la Terre
0,95 % d'un voyage sur la Lune
10,9 kg de CO2émis par l'ensemble de mes trajets.
394,7 kg de CO2 économisés, soit 2 années de chauffage électrique d'un appartement.
Bordeaux - Paris : le trajet sur lequel j'ai parcouru le plus de km.
Dommage que la Sncf ne me permette pas d'aller à Genève depuis Bordeaux et que Railcoop tarde à ouvrir la ligne Bordeaux-Lyon.
Et ce n'est pas fini...
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/en-toute-subjectivite/en-toute-subjectivite-du-vendredi-02-decembre-2022-7847060
Et ce n'est pas fini...
Après quelques années d'interruption dues aux multiples confinements, l'AMOPA-Gironde a repris ses traditionnelles sorties d'automne. Cette année, c'est Bazas, avec notamment sa cathédrale qui nous a accueillis le mercredi 23 novembre. C'était une nouveauté, habituellement nous nous réunissions le samedi, mais c'est jour de marché à Bazas et donc cela aurait présenté des difficultés, en particulier pour se garer.
Rendez-vous à 10 heures sur la place et plaisir de découvrir des anciens et surprise de voir de nouvelles têtes de sympathisants, ce qui est toujours bon pour les finances de l'association.
Une guide nous attendait et commença par nous faire entrer dans le musée municipal pour admirer la maquette de Bazas aux temps anciens.
Puis nous nous dirigeâmes, sous un beau soleil mais par grand vent, vers le parc de la cathédrale où la guide nous raconta l'histoire bazadaise et nous donna quelques indications d'architecture.
Puis, nouvelles stations devant les trois portails d'entrée avant la visite intérieure.
Un repas dans un restaurant de la place (avec une pièce de bœuf, ce qui s'imposait à Bazas!) devait nous permettre de chaleureuses discussions avant de repartir pour un circuit dans la ville. Mais juste avant le départ, la pluis refit son apparition, alors, sagement, j'abandonnais le groupe et repris la route du Haillan.
Et ce n'est pas fini...
Agréable balade entre République et Villette le long du canal St Martin puis du canal de l'Ourcq. Sentiment de tranquillité sous le soleil matinal, un peu étonné de voir le nombre de lieux de pratique sportive aménagés le long des berges, tous étant largement utilisés ; découverte de jeunes de CM2 pratiquant le kayak dans le bassin de la Villette et d'Asiatiques faisant leur gymnastique en groupe au son de musique extrême-orientale dans le parc.
Mon but final devait être la Philarmonie, mais mal renseigné je pensais qu'elle ouvrait à 11 heures, or c'était midi ; j'ai donc opté pour autre chose, vous le verrez prochainement.
Mais j'ai été surpris de voir le nombre de groupes scolaires qui sortaient ou entraient dans ces expos, comme dans beaucoup de musées : l'avantage d'être dans la capitale et de bénéficier du métro !
Et ce n'est pas fini...
Eh oui, il y a trente ans que le regretté Georges RICART avait scellé le jumelage avec cette ville grecque. Nous nous sommes retrouvés une petite vingtaine au pied des drapeaux à côté de la mairie. La maire étant absente, dans ma grande naïveté j'imaginais que la cérémonie serait présidée par le premier adjoint. Erreur ! Tout comme Les Lavandières ou La Porte océane, le jumelage relève bien du passé, et d'ailleurs aucune sono n'avait été mise à disposition pour le discours. C'est Jean-Pierre PICOT, un des pionniers de ce jumelage, qui a donc retracé avec émotion l'historique de ces relations fraternelles. Puis nous sommes allés jusqu'au pin planté il y a trente ans (ou plutôt son successeur) et nous nous sommes dirigés vers une des entrées de la ville pour remarquer le panneau annonçant les jumelages. Ce fut l'occasion de plusieurs anecdotes révélant que de nombreux habitants ignoraient tout de nos rapports avec la cité des Météores.
Il était temps maintenant d'aller à la salle de La Sablière pour partager apéro et repas grecs XXL au son d'un duo de musiciens accompagnant la chanteuse Calypso. Peu de danseurs se sont levés, mais ils étaient talentueux. Nous n'étions qu'une quarantaine de convives, mais nous avions la rude concurrence du CLAD qui organisait son repas d'automne, et nous étions plusieurs à avoir dû faire un choix cornélien.
Une courte visio nous a permis de reconnaître certains de nos amis kalambakiotes et rendez-vous est pris pour célébrer l'anniversaire en Grèce en août prochain.
Et ce n'est pas fini...
Début d'un article de L'Humanité du mardi 11 octobre 2022
Après l’annonce de la mobilisation partielle par Vladimir Poutine, des dizaines de milliers de personnes choisissent de partir. Principale destination : la Géorgie, pays voisin qui a vécu un conflit en 2008 avec Moscou. Là, cet afflux massif ne va pas sans générer des tensions...
À l’approche de la frontière géorgienne, une file de plusieurs milliers de voitures russes s’étire sur près de 30 kilomètres. Jusqu’à 30 000 véhicules peuvent se retrouver bloqués à Lars, le seul poste-frontière terrestre ouvert entre la Russie et la Géorgie. À leur bord, majoritairement des hommes qui ont quitté précipitamment leur pays. « On veut échapper à la mobilisation partielle (décrétée le 21 septembre) par Vladimir Poutine. Je ne souhaite pas combattre, tuer ou être tué », explique Volodia, la trentaine, parti brusquement car « des amis viennent d’être réquisitionnés » dans le cadre de l’« opération militaire spéciale » en Ukraine.
Le gigantesque bouchon qui serpente le long d’une route en lacet entre les montagnes semble ne jamais s’arrêter. Si l’alerte était déjà élevée depuis l’invasion de l’Ukraine, le 24 février, les douaniers et gardes frontières géorgiens se retrouvent à pied d’œuvre « 24 heures sur 24, confirme l’un d’entre eux. Nous devons surveiller ce flot ininterrompu de “touristes” russes qui entrent par milliers en Géorgie. Car ils n’ont pas besoin de visa ».
Ce point de contrôle « Kazbegi Lars » reste le seul moyen légal pour se rendre en Géorgie depuis la Russie par voie terrestre. L’attente peut atteindre la journée. Il n’existe plus de vols directs entre les deux voisins. Depuis le conflit de 2008, l’entrée par les régions séparatistes – l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud – demeure interdite. Tbilissi considère que ces deux entités sont occupées par la Russie.
Sur place, les Russes qui franchissent la frontière oublient parfois d’effacer la fameuse lettre Z (symbole des partisans de l’« opération spéciale ») sur leur véhicule. Mais mal leur en prend : les gardes frontières se montrent intraitables en les renvoyant séance tenante dans leur pays. « Tous ces réfugiés ne s’opposent pas à la politique du Kremlin en Ukraine mais cherchent, pour une immense majorité, à fuir afin d’éviter d’être mobilisés et envoyés au front », constate un jeune Russe installé dans la capitale géorgienne.
Et ce n'est pas fini...
Titre de Marianne.fr le 8 août 2022
Que l'on rénove des gares, qui s'en plaindrait ? Depuis 1977 que je suis arrivé dans la métropole bordelaise, je ne me souviens pas d'une année sans travaux dans ou autour de la gare. Transformer les gares en centres commerciaux est une autre histoire, et d'après moi ne s'impose pas : outre les guichets (avec du personnel derrière!) de quoi avons-nous besoin ? D'un bar (passé un moment on ne pouvait même plus boire une bière à Montparnasse), d'un buffet pour casser une petite croûte en attendant et d'un marchand de journaux/librairie. Acheter des chaussures ou des pulls, il me semble qu'il y a d'autres endroits pour le faire.
Mais tant qu'on parle de gares, si on arrêtait de les fermer, voire même -idée iconoclaste s'il en est – si on en rouvrait ? Cela donnerait peut-être aux gens l'idée de reprendre le train, surtout si on rouvrait les lignes fermées quand la Sncf abandonnait ainsi l'idée de service public : quid du train de nuit Nantes-Vintimille ? De la liaison Bordeaux-Lyon ? Bon, pour cette dernière on fait confiance à Railcoop.
Mais concernant la santé des voyageurs et des cheminots, les travaux n'ont-ils pas été entrepris un peu à la légère ? On a déjà oublié la pollution au plomb suite à l'incendie de Notre-Dame ? Et quid de la transparence ?
Et ce n'est pas fini...
En route pour ce château cathare, nous nous sommes arrêtés à Cucugnan (le village du curé!) pour achter du bon pain et un certain nombre d'objets occitans, en pensant notamment à nos petits enfants.
En prévision de cette visite nous avions emporté nos bâtons de marche, et ce n'était pas inutile vu le chemin scabreux pour atteindre la forteresse...pas si forte que ça puisqu'elle est tombée au bout de trois jours de siège.
C'est LE château des superlatifs :
sublime, impressionnant, fabuleux, époustouflant, immense, emblématique, grandiose...
Le site a été occupé depuis la période gallo-romaine (Ier s. avant J.-C au Ier s. après J.-C.)
En 842, Peyrepertuse est mentionné une première fois dans les textes.
Dès le début du XIe siècle le castrum Peyrepertuse est sous la tutelle de Narbonne puis de Barcelone.
Un premier château féodal comprenant un ouvrage défensif et une église date du XIIe siècle.
Après la Croisade des Barons, suivie par la croisade royale en 1226, le château de Peyrepertuse deviendra Forteresse Royale en 1258 lors du Traité de Corbeil.
La construction de l'enceinte basse en forme de triangle date du milieu du XIIIe siècle. En 1242 Louis IX ordonne la réalisation d’un escalier taillé dans le roc.
La fin de la fortification de l’enceinte médiane et les réaménagements du donjon San Jordi sont effectués aux XVIe et XVIIe siècles.
Depuis sa construction, la forteresse a la fonction d'assurer le contrôle du territoire qui était hérétique et dissident par rapport au roi de France, et de faire face au roi d'Aragon, qui est une puissance ennemie.
En 1659 après le traité des Pyrénées qui déterminera la frontière entre l'Espagne et la France, Peyrepertuse perd son intérêt stratégique. Une petite garnison occupera la forteresse jusqu'à la Révolution.
Une visite indispensable avec de bonnes chaussures. Eviter un temps pluvieux, ça glisse et les vues seront moins belles.
Et ce n'est pas fini...