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Le blog de Bernard SARLANDIE

Plaisir de conduire.

30 Décembre 2011, 07:17am

Publié par Bernardoc

         Il y a bien longtemps que cela ne m’était pas arrivé. Mais voilà, après que notre Espace a rendu l’âme sur l’autoroute le jour de la Toussaint (elle avait 7 ans et moins de 180 000 km, ce qui pour un diesel ne paraissait pas extravagant), nous nous sommes tournés vers un Grand Scénic de la série « Ovalie » (qui inclut un certain nombre d’accessoires sur le modèle de base).

Je suis donc allé en prendre livraison hier soir à Saint Astier ( !). Et au retour j’ai pu apprécier le régulateur de vitesse : quel confort et quelle sécurité ! Régler cet instrument à la vitesse autorisée et garder les pieds au repos provoque, selon moi, un atout certain pour la sécurité. Que ça soit en montée ou en descente, le moteur s’adapte de lui-même à l’effort à fournir, ce qui permet au conducteur de garder les yeux sur la route et non sur le compteur. Résultat : un voyage beaucoup moins stressant et une fraîcheur à l’arrivée que je n’avais pas connue depuis des années.

Sans parler de l’odeur du neuf (mais cela ne va pas durer ! ), du silence et de la souplesse de la conduite grâce à la nouvelle technologie de la direction assistée qui m’ont réconcilié avec la conduite, alors que c’est quelque chose que j’apprécie assez peu et dont j’essaie de me passer au maximum en utilisant les transports en commun ou mes pieds. C’est pourquoi j’ai hâte de me faire changer ma hanche droite avant de retomber dans la facilité de la voiture pour des déplacements dans lesquels elle ne s’impose pas.

Et ce n’est pas fini…

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Encore un bon programme sur LCP.

29 Décembre 2011, 08:23am

Publié par Bernardoc

         Et en début de soirée (prime time comme diraient les perfides) !

         Hier soir il s’agissait de La mécanique Mélenchon. Le documentaire débutait par une cérémonie en Allemagne ; au côté d’Oskar LAFONTAINE, président de Die Linke, Jean-Luc MELENCHON déposait une gerbe sur la tombe de Rosa LUXEMBURG ; Geste symbolique, à l’instar de Kohl et Mitterrand, les deux leaders de la gauche européenne se tenaient la main dans un moment de recueillement.

Ensuite, on a pu y voir une équipe de journalistes s’attacher à suivre le candidat du Front de Gauche depuis le siège du parti à Paris, jusqu’à Bruxelles où il remplissait son mandat de député européen dans une assemblée où les présents étaient extrêmement minoritaires, sans oublier une séance du conseil national du PG ou des interventions devant les futures « élites ».

Mis en confiance par des professionnels respectables qui faisaient leur métier avec conscience, le candidat n’a pas eu l’occasion d’exploser de colère, chose qui le dessert. Il a même rendu hommage au journaliste BOURDIN qui menait un entretien solide, sans essayer de se faire mousser au détriment de son interlocuteur. Pourtant, et selon l’aveu même de François DELAPIERRE, secrétaire national du parti, il faut parfois en être réduit à faire le « buzz » pour que les médias acceptent d’évoquer le front de Gauche.

Jean-Luc MELENCHON, qui n’était pas candidat au début du reportage mais a annoncé sa candidature pendant le film, est apparu comme un être profondément humain dont la volonté de transformer la société est manifeste, afin que les plus humbles puissent recevoir la part de richesse nationale qu’ils méritent. Ce n’est pas un hasard si ce qu’il prône est la révolution citoyenne et si le titre du programme du Front de Gauche est : L’Humain d’abord !

A quand la rediffusion de ce documentaire sur TF1 à une heure de grande écoute ? Je suis sûr que ça ne ferait pas baisser l’audimat.

Et ce n’est pas fini…

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Françafrique : une figure du passé ?

28 Décembre 2011, 11:04am

Publié par Bernardoc

         Ce n’était pas un docu-fiction que vient de nous présenter la chaîne LCP, non, c’était un véritable documentaire qui retraçait l’évolution des pays de l’Union française depuis Le soleil des indépendances jusqu’à nos jours. Ce qui est très frappant, c’est l’évolution de l’ancienne puissance coloniale vis-à-vis de son ancien empire ; pour les gens de ma génération, c’était la surface rose sur le planisphère. D’ailleurs la carte utilisée tirait sur le rouge, les anciennes colonies britanniques étant en vert ; peut-être parce que l’auteur du film, Patrick BENQUET, est de la même génération que moi puisque nous nous sommes côtoyés en classe pendant plusieurs années au lycée, sauf en langues car il étudiait allemand en LVI, puis à la fac de Nice.

         Donc, la première partie nous montrait la façon dont la France faisait les présidents et les régimes de ces nouveaux pays aux frontières tirées au cordeau sans véritable prise en compte des réalités ethniques. Ceci était organisé grâce à FOCCART et ses réseaux tout puissants. Puis, avec la découverte du pétrole offshore dans le golfe de Guinée, c’est la puissante compagnie Elf (les ronds rouges !) qui dictait sa loi tout en finançant abondamment les partis politiques métropolitains. Cette lutte pour le monopole pétrolier fut la cause de l’implication malheureuse bien qu’officieuse de la France dans la tentative de sécession du Biafra.

         Lorsque MITTERRAND arriva, Jean-Pierre COT, idéaliste qui croyait qu’il avait été élu pour changer la vie, fit long feu au gouvernement après avoir préconisé justement une autre politique.

Puis vint l’affaire Elf, point de départ de la renommée de la juge Eva JOLY, suffisamment tortueuse pour amener le gouvernement à faire disparaître cette compagnie pour éviter des révélations trop accablantes.

Mais les temps avaient changé : et maintenant ce n’est plus Paris qui « nomme » les gouvernements africains, mais tant qu’ El Hadj Omar BONGO (anciennement Albert Bernard, lorsque la France l’avait mis en selle) était en vie, c’était lui qui fournissait aux présidents la liste des ministres qu’il souhaitait voir et ceux qu’il fallait limoger. Et le chantage était clair : si vous ne faites pas ce que je demande, je demande aux Chinois de venir !

Le film montrait bien aussi l’évolution de « marxistes» africains tels Mathieu KEREKOU (qui changea le Dahomey en « République Populaire du Bénin ») ou Denis SASSOU NGUESSO (au Congo) lorsque le mur de Berlin fut tombé et que « hors du capitalisme, point de salut ! ».

A la fin de la deuxième partie du film, un autre pays fait son apparition : le Niger. Il faut dire qu’on y trouve de l’uranium, mais là ce n’est plus Elf, mais Areva qui investit. Ne vous étonnez pas de ne pas voir apparaître le Burkina Faso, le Sénégal ou le Mali : il n’y pousse ni gaz, ni pétrole, ni uranium ; alors pourquoi la République commerçante irait y perdre son temps ?

Et ce n’est pas fini…

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Tout faux.

27 Décembre 2011, 13:21pm

Publié par Bernardoc

         C’est le résultat de la politique de SARKOZY et du gouvernement qu’il a nommé. Arriver, pour « le président du pouvoir d’achat » (des riches !) à un nombre de chômeurs équivalent à celui qui existait il y a douze ans, juste avant que le gouvernement JOSPIN voit les résultats de sa politique pour l’emploi, n’est vraiment pas un succès. Comme le disait le candidat du Front de Gauche lors du meeting national de Talence, la seule phrase que pourrait honnêtement dire le président sortant est : « Françaises, Français, je vous prie de m’excuser ».

         Et pourtant ils s’obstinent : l’inénarrable BERTRAND qui, plutôt que de parler de chômage partiel, préfère parler de « travail partiel ». C’est vraiment du n’importe quoi et plus ça va mal, plus on augmente les mesures qui entraînent cette évolution vers le pire. Allons-nous attendre les élections ou, dans un sursaut de dignité, allons-nous descendre dans la rue pour dire « Ca suffit comme ça ! Partage du temps de travail, partage des richesses ! » ? Il y en a marre de la morgue de ces dirigeants pour qui le seul souci est de laisser les oligarques s’en mettre plein les poches dans l’espoir d’en toucher les bénéfices lorsqu’on les aura virés du pouvoir. Mais cet espoir sera vain ! Les richesses accumulées de façon si obscène depuis des années, alors que Les restos du cœur vont manquer d’argent pour se substituer aux carences des pouvoirs publics, retourneront au peuple, grâce notamment à la limitation des hauts salaires. Tiens, à ce sujet, ce serait bien de limiter également les salaires des footballeurs, cela permettrait peut-être de donner un peu d’air aux petits clubs.

         Et à part ça on continue de culpabiliser les malades, de contraindre un certain nombre de Français à ne plus se soigner faute de pouvoir se payer une mutuelle, qui elle-même est appelée de plus en plus à se substituer à la sécurité sociale, dont le « trou » se creuse grâce aux nombreuses exonérations de cotisations, sous prétexte de «diminuer les « charges » patronales.

         Non, décidément, marre, marre, marre ! Redressons la tête et prenons de bonnes résolutions le week-end prochain.

Et ce n’est pas fini…

 

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Plaisir de Noël.

26 Décembre 2011, 16:15pm

Publié par Bernardoc

         Le père du même nom a déposé dans mes petits souliers (entre autres) un livre intitulé : La petite affaire jaune. Quand on découvre que l’auteur est Hubert REEVES, on pourrait s’attendre à quelque chose concernant les étoiles. Eh bien pas du tout : il s’agit de contes, histoires et devinettes flirtant avec l’absurde, joliment illustrées par Jean-Michel CHARPENTIER.

         Dans son introduction, l’auteur nous indique que ce recueil lui a été inspiré par les nombreuses visites qu’il faisait dans les établissements scolaires et le moyen de rentrer en contact avec ses interlocuteurs de la façon la moins artificielle possible. Et il en avait déduit que le plus simple était d’utiliser les blagues, qui permettaient ensuite, une fois le rire passé, d’entamer une conversation moins compassée et plus réelle, notamment avec le corps enseignant.

         Les historiettes peuvent être courtes (très) à l’exemple de celle-ci :

«Le masochiste et le sadique ».

FAIS-MOI MAL ! demande le masochiste au sadique.

-      Non ! répond le sadique.

-      Merci ! dit le masochiste.

Quant à l’histoire qui donne son titre à l’ouvrage, voici sa présentation : « Dans le Québec de mon enfance, les cultivateurs québécois qui peinaient tout l’été sur de terres ingrates devaient, pour compléter leurs revenus, quitter leur famille en hiver et travailler comme bûcherons dans les forêts du Nord. Une bonne partie du trajet se faisait en raquettes sur des sentiers enneigés. »

     La suite dans le livre publié en septembre 2011 aux éditions Elytis et diffusé par Harmonia mundi.

Et ce n’est pas fini…

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Joyeux Noël !

25 Décembre 2011, 00:22am

Publié par Bernardoc

JOYEUX NOEL !

JOYEUX NOEL !

JOYEUX NOEL !

JOYEUX NOEL !

JOYEUX NOEL !

JOYEUX NOEL !

JOYEUX NOEL !

JOYEUX NOEL !

JOYEUX NOEL !

 

Et ce n’est pas fini…

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La Gironda occitana.

24 Décembre 2011, 08:52am

Publié par Bernardoc

          Enfin la Gironde se réveille ! Quand on voit les efforts faits par le Conseil régional et la Dordogne, cela fait plaisir de voir, qu’enfin, la Gironde REdécouvre son occitanité, et la met bien en valeur dans une exposition qui va rester aux archives départementales (72/78 cours Balguerie-Stuttenberg à Bordeaux) jusqu’au 29 février prochain avant de partir en itinérance dans le département en suivant.

archives départementales 011

         Dès l’entrée du bâtiment un totem triangulaire nous annonce l’exposition qui se trouve dans « la salle des voûtes » et qui mêle exposition de livres et documents anciens et plus récents ainsi que, et c’est bien normal puisqu’il s’agit d’une langue, témoignages oraux enregistrés.

         Pour les réactionnaires qui pensent que la langue occitane serait une atteinte aux fondamentaux de notre République, un tour à cette exposition leur révèlerait qu’à la fin du XVIII° siècle, l’avocat bordelais Pierre BERNARDAU a traduit en gascon la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen afin de contribuer à la diffusion des idées révolutionnaires dans toutes les couches de la population, y compris celles dont la langue maternelle était encore la langue des troubadours.

         Un peu plus de deux siècles plus tard, le conseil régional a procédé à une enquête concernant la langue occitane. A la question : « Etes-vous favorable à des actions conduites par les collectivités publiques pour maintenir ou développer la langue occitane ? », 82% des sondés ont répondu : « OUI ». D’ailleurs, les réflexions ultérieures du CESER vont dans le même sens.

         Donc, précipitez-vous à cette exposition, il reste deux mois et le catalogue reprend l’ensemble des étapes ; en plus vous découvrirez un lieu fort agréable où vous serez accueillis par des gens aimables et compétents.

Et ce n’est pas fini…

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Archives départementales.

23 Décembre 2011, 12:39pm

Publié par Bernardoc

         L’IHS-CGT 33 avait reçu une invitation pour la remise du prix Gironde à Estelle NOLLET aux archives départementales. J’ai donc décidé d’y aller à ce titre. Ce que j’ignorais, c’est que depuis un an les archives avaient déménagé dans un superbe bâtiment flambant neuf cours Balguerie Stuttenberg.

         Comme nous étions en avance, nous en avons profité pour visiter une exposition sur La Gironda occitana, mais ce sera l’objet de mon article de demain.

         La remise du prix (plus de 7 500 € ) avait lieu dans la magnifique salle de lecture et de consultation des documents. Je n’avais jamais pénétré dans l’ancien bâtiment rue d’Aviau mais sans aucun doute le personnel a vu une immense amélioration de ses conditions de travail.

         Donc après le discours du Président MADRELLE et d’autres éminents participants au choix du roman, Estelle NOLLET, provisoirement handicapée, a remercié avec humour et profondeur le Conseil général puis nous a lu trois extraits de son œuvre (c’est son deuxième roman). Si la salle était belle, l’inconvénient était que l’on ne pouvait pas la voir, mais on l’entendait suffisamment bien.

         Ensuite, nous descendîmes à un petit hall pour la dédicace et pour partager un buffet abondant, mais qui eut un succès relatif malgré sa qualité. Les langues allaient bon train mais pour des discussions plutôt que pour des dégustations !

         En partant, je discutais avec certains membres du personnel qui nous ont invités à venir, en groupe, visiter ce magnifique outil de mémoire. Je ne manquerai pas de le suggérer à notre « groupe archives », et ce sera un beau complément après notre stage de Courcelle-sur-Yvette.

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/Archives?authuser=0&authkey=Gv1sRgCP7Ht7bSkc7ncw&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Merci ARTE.

22 Décembre 2011, 00:31am

Publié par Bernardoc

          Hier soir en début de soirée la chaîne nous proposait une émission réalisée par William KAREL, consacrée à la vision qu’avait la presse étrangère de Sarkozy. Quel beau morceau de télévision, qui n’est pas perdu puisque le DVD est déjà en vente à la boutique de la chaîne. Looking for Nicolas Sarkozy faisait intervenir des journalistes européens (allemands, anglais, espagnol, italien), américains et une seule journaliste africaine.

         Première remarque de ces professionnels : comment les journalistes français peuvent-ils faire correctement leur métier en restant si déférents face au président ? Le fait que ce dernier nomme ou supervise l’ensemble des médias n’y est sans doute pas étranger.

         Plusieurs extraits de discours (Dakar, Latran, Grenoble,…) entrainaient chez ces correspondants étrangers en France des termes tels que : « mépris », « ignoble », « dégueulasse ». Le cultissime « Casse-toi pov’con ! » avait provoqué la réprobation générale de ces étrangers habitués à une autre tenue de la part d’un président de la République Française.

         De même les mises en scène familiales n’étaient pas ce qui passait le mieux à l’étranger.

         La réflexion unanime de ces experts en politique était que Sarkozy n’avait aucune vision de l’Etat et qu’il gérait la France au jour le jour, tentant de rattraper ses bévues, comme par exemple lors des printemps arabes qu’il n’avait pas vu venir, par des actions guerrières comme en Lybie ; là encore il fallait se dédouaner de l’accueil du bédouin à Paris trois ans plus tôt.

         En revanche, une autre unanimité s’est faite pour admettre que la présidence française de l’Europe avait été un succès. Le reportage était parsemé de couverture ou d’articles des différents journaux pour lesquels travaillaient nos journalistes, et qui donnaient une bien piètre image de la France à l’étranger.

         Parmi les mots gentils, le président sortant a été comparé à « un bateleur de foire », et donc tout à fait capable de gagner à nouveau les prochaines élections. Pourvu qu’ils se trompent !

Et ce n’est pas fini…

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Formation syndicale.

21 Décembre 2011, 14:11pm

Publié par Bernardoc

         Au début du mois, nous étions trois de l’Institut d’Histoire Sociale de la CGT33 à participer à un stage de formation sur les archives, qui constituent la base de nos recherches. En tout, 19 stagiaires venus de toute la France ont pendant ces deux jours et demi accumulé force connaissances, qui nous ont montré qu’en Gironde nous étions en avance par rapport à ce qui se passe dans d’autres départements, sûrement parce que nous avons la chance d’être pilotés par une archiviste professionnelle.

         Nous eûmes droit à des interventions de très haut niveau, même si des appréciations différentes furent émises en fonction des intervenants.

         Mais pour moi, la découverte fut incontestablement le centre Benoît FRACHON, à Courcelle sur Yvette, l’endroit où se déroule une bonne partie des stages nationaux de la CGT. Ce qui est frappant, c’est la très visible présence culturelle dans ce centre de formation syndicale, et celui qui avait été l’initiateur de l’entrée de la culture durant ces stages ouvriers, Marius BERTOU, est mort pendant que nous y étions. Hommage lui a été rendu par le directeur du centre, juste avant la représentation théâtrale. En effet, outre les statues réparties un peu partout dans le parc, il existe un lieu d’exposition, une bibliothèque où se déroule chaque semaine un café littéraire, un centre de documentation,…

         Quelques photos légendées devraient vous faire découvrir ce magnifique outil syndical. Suivez le lien !

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/BenoitFrachon?authuser=0&authkey=Gv1sRgCL-J2rPy7aSWcg&feat=directlink

 

Et ce n’est pas fini…

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